Eiyuden Chronicle : Rising (SWITCH) - 12/04/2023
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5/20
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Un titre totalement raté. Le scénario est inexistant, et quand il survient à la toute fin du jeu, on ne comprend absolument rien car le jeu nous sort des termes et des personnages dont on ne sait rien. ... SuiteIl tente de créer un "grand méchant" à la manière du Grand Maître des Trails, mais ça ne fonctionne pas du tout, et du coup tout tombe à plat. L'écriture est mauvaise, inintéressante et les personnages sont peu travaillés, même si le trio de héros est plutôt sympathique. Les PNJ sont tous en retrait, on ne s'attache à aucun d'entre eux. Visuellement, le jeu est très très pauvre, les personnages en 2D en peu cartoon sont intégrés dans une 3D réaliste, ce qui produit un très mauvais effet, d'autant que les animations sont rigides. Suikoden 2, un jeu sur PS1, était non seulement plus beau mais également bien mieux réalisé (ce n'est pas une question de technique, mais de direction artistique). Les musiques sont au mieux oubliables, au pire énervantes et répétitives et le gameplay est catastrophique : en gros, on bourrine la touche attaque et on change de perso pour faire des combos. Les 2 ou 3 premiers boss doivent être battus avec une certaine stratégie, mais ce n'est plus le cas par la suite, avec des derniers boss qui semblent avoir été bâclés. Ajoutons à cela un bestiaire minimaliste (5 ou 6 créatures différentes présentes en swap color ...), et une construction de la ville dirigiste et inintéressante, on est loin d'un jeu de gestion de ville, comme cela avait été présenté. Mais le pire, ce sont bien sûr ces dizaines et dizaines de quêtes annexes fedex (de toute façon, même les quêtes principales sont fedex ...), qui rend le jeu d'un ennui mortel. Je l'ai terminé en 13h, j'ai l'impression d'avoir passé 80h dessus. Je le conseille à personne, car à mon avis, il n'apporte rien à l'univers de la série, il plombe même mon intérêt pour le jeu principal, car si tout n'est pas relevé de plusieurs niveaux ... Là, même des développeurs indés qui auraient fait ce jeu à 2 ou 3 personnes auraient eu honte de sortir un produit pareil. A oublier.
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The Legend of Heroes : Trails of Cold Steel III (PS4) - 01/03/2020
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15/20
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Il faut dire en premier lieu qu'il n'est pas envisageable de jouer à cet épisode 3 sans avoir fait les deux précédents. Les résumés proposés sont certes là pour rappeler les bases de l'histoire, mais ne ... Suiteremplacent en aucun cas l'expérience de jeu et tout le côté psychologique qu'offre une réelle partie. Bien sûr, puisqu'il s'agit du premier épisode en français, cela pourrait être tentant, mais honnêtement, non. En faisant cela, tout nouveau joueur risque de ne pas vraiment comprendre les réactions des uns et des autres. De plus, l'histoire fait également beaucoup référence à des événements et personnages des épisodes VI et VII. Cela sera encore plus vrai dans les épisodes à venir, donc il devient impératif d'avoir joué aux autres épisodes pour bien saisir la globalité du contexte dans lequel se déroule le jeu. Ce troisième épisode reprend en grande partie le déroulement du premier épisode, peut-être un peu trop d'ailleurs, puisque le jeu devient trop prévisible par moment. Non pas sur les événements, mais sur l'enchaînement trop systématique "temps libre-requêtes-manœuvres jour 1,2,3-donjon-boss", repris de la même manière à chaque chapitre. De même, il devient lassant de tuer des ennemis (le plus souvent ceux de la Société) pendant un combat où ils vous auront à peine touché, puis dans la scène qui suit, de voir vos persos à moitié morts et vos adversaires se porter comme des charmes. Car oui, contrairement à l'épisode 1, dans une moindre mesure le 2, ce troisième épisode ne propose pas vraiment de difficulté à proprement parler (sauf à manquer de chance dans les rares duels proposés). 95% des combats normaux se terminent sans avoir encaissé de dégâts, et cela arrive même sur certains boss, car à force de rajouter des possibilités aux joueurs (Ordre et Rupture), le gameplay devient certes plus complexe, mais aussi rend les choses trop simples. Pour cette raison, je recommande vraiment de jouer en difficulté Difficile, y compris pour une première partie. Outre cet aspect, le jeu est réellement très bon et l'histoire se laisse suivre bien entendu sans aucun problème (attendez-vous à beaucoup de lecture), et capte en permanence l'attention du joueur par les nombreuses révélations sur le passé de certains personnages qui seront faites dans cet épisode. Le jeu est d'ailleurs assez long (comptez une centaine d'heures si vous comptez jouer sans passer aucun dialogue ni activer les accélérations de combats : personnellement je ne passais que les S-Crafts une fois que je les ai vu une fois), et prend son temps, mais jamais au détriment d'un certain rythme, les scènes de dialogues se mêlant aux phases d'exploration de manière assez fluide. On pourra juste regretter la gestion du dernier chapitre, aussi bien de manière narrative que dans le gameplay. En effet, deux personnages seront obligatoirement absents (tant pis pour vous si vous les avez bien entraînés et équipés jusque là, vous devrez en choisir d'autres et vous habituer à leurs spécificités) et la gestion du groupe vous oblige à utiliser tout le monde. Cela pourrait paraître une bonne idée, mais cela n'est le cas qu'au cours de ce chapitre. Enfin, sans rien révéler, sachez que le jeu n'a pas de fin a proprement parler : le générique arrive en plein milieu d'un dialogue et est suivi d'un simple 'A suivre' très frustrant (encore plus que la fin du premier). Visuellement, le jeu reste simple mais n'est en rien une démonstration technique, ce qui n'a jamais été le but de la série de toute façon. Malheureusement, le jeu arrive à ramer sur la fin dans les grands donjons ou dans certaines scènes mettant en scène trop de personnages. Bref, un bon jeu malgré tout, qui vaut surtout par ses personnages, son immense univers très bien maîtrisé et même par son gameplay à la fois complexe et facile à prendre en main (bien qu'un peu cassé ici en mode Normal). On attend la suite
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Infinite Undiscovery (X360) - 13/01/2019
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13/20
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Le premier véritable chantier de tri-Ace sur nouvelle génération, Infinite Undiscovery, était plus ou moins attendu. Ouvert à toutes les sensibilités, je m'y suis jeté avec une ouverture d'esprit et un ... Suitecertain engouement. Quelques 20 petites heures plus tard, le constat est pourtant évident : IU est tout simplement un jeu bâclé, sorti à la va-vite. Il n'est pourtant pas dénué de qualité, en premier lieu son aspect visuel. Non pas que le jeu soit extraordinaire techniquement, loin de là puisqu'il est même bâclé à ce niveau, avec des textures laides, des modélisations aléatoires, des animations loufoques et des bugs de collisions en tout genre, sans parler des saccades ou des problèmes de synchronisation des voix. Non, mais son univers visuel, en premier lieu duquel le chara-design est particulièrement réussit, puisque de la vingtaine de personnages "jouables", très peu sont ratés. Les grands espaces, plaines, cavernes et autres châteaux sont également agréables malgré, je l'ai déjà dit, une technique déficiente mais qui n'empêche pas d'apprécier ce bel univers. Des qualités, on en trouvera également dans le scénario, pas si convenu que ça et dans le groupe de nombreux personnages qui se forment autour de Capell/Sigmund. Malheureusement, c'est ici qu'éclate le plus gros défaut de IU : sa durée de vie, indigne d'un RPG. Car elle ne permet pas d'entrer dans cet univers et d'intensifier les relations psychologiques entre les personnages comme il l'aurait fallut. Il manque 30-40 heures à IU. Dommage, il y avait vraiment un bon potentiel. Pour autant, IU ne fait pas dans le haut de gamme avec son gameplay vide. Pour résumer et peut-être caricaturer légèrement (quoique), on ne contrôle qu'un seul personnage (sur 4, parfois sur 8 ou 12), les autres font absolument ce qu'ils veulent. Et ce ne sont pas les 5 tactiques prédéfinies pathétiques qui permettent de se sentier plus acteur. Les batailles, en temps réel, sont plus que brouillonnes et il n'est pas rare de ne plus rien comprendre du tout, tellement l'écran est envahit d'effets lumineux ou de sorts. C'est d'autant plus ennuyeux que la panoplie de coups disponible est terrible réduite (deux boutons) et que les rares possibilités de combos sont les mêmes du début à la fin de l'aventure. Ajoutez à cela une aventure non seulement linéaire (quel RPG ne l'est pas un peu ?), mais surtout beaucoup trop dirigiste, où l'absence d'une carte et d'une certaine géo-politique se fait cruellement sentir. On avance d'un village, donjon, boss, à un autre, sans réel possibilité de retour. En somme, IU se révèle un peu comme une sorte de grand univers virtuel, où le joueur possède un rôle extrêmement limité. La difficulté plutôt basse permet d'ailleurs au joueur de filer droit au but, malgré quelques endroits mystérieux périlleux, où la difficulté augmente d'un seul coup sans trop de raison (le début en particulier est particulièrement mal dosé et lance le joueur au milieu d'une bataille sans grande préparation). IU est en somme un jeu qui aurait mérité une plus grande attention de la part de ses développeurs pour développer ses qualités et amoindrir ses défauts flagrants.
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Grandia III (PS2) - 19/08/2018
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16/20
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Enfin on retrouve l'esprit d'insousiance du premier Grandia dans ce petit chef d'oeuvre vidéo-ludique (surtout sur le premier DVD et à la fin du deuxième). Il est vrai que d'excellents graphismes n'ont ... Suitejamais fabriqué un bon RPG, mais en l'occurence, cela apporte beaucoup dans ce jeu à l'immersion dans un monde homogène et réellement somptueux. Le système de combat est, lui, toujours aussi excellent, mais c'est une constante dans la série. L'ajout des combos aériens est vraiment une réussite, de même que les invocations, même si elles sont en nombre relativement réduit. Le scénario n'est pas si inintéressant que cela et la plupart des personnages sont frais et agréables, à commencer par le héros, moi je l'aime bien. Sa durée de vie, en 2DVD, est tout fait honorable, et pas si courte que ça, d'autant que certains boss requiert malgré tout un certain niveau (et aussi de la tactique) et qu'on a le privilège d'avoir un carte du monde à explorer en avion (et non pas en déplaçant un curseur comme dans les précédents Grandia). Malgré ça, Grandia a fini par me lasser, surtout, paradoxalement, dans les combats, qui sont certes géniaux, mais un peu trop répétitifs (de même que les ennemis).
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Octopath Traveler (SWITCH) - 04/08/2018
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16/20
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Octopath Traveler, c'est avant tout un coup de coeur visuel lors de son annonce, mais au-delà de son aspect léché et aux références rétro (souvent à FF6 d'ailleurs) qui ne sont au final qu'anecdotiques, ... Suiteil faut plutôt y voir un titre peaufiné à l'extrême jusque dans ses moindres détails. Mais ça serait se trompé d'y voir un successeur à un titre comme Bravely Default, son ambiance et son organisation le rapprochant davantage d'un SaGa que d'autre chose. Même dans son gameplay, on est assez loin du système des Bravely : on amasse certes des points, mais plus à prendre comme une barre de limite qui se recharge avec le temps. Le jeu dispose en tout cas de nombreux atouts : des scénarios, bien qu'assez simples, il se révèlent parfois très surprenants. Même si l'on sent que certains sont plus importants que d'autres (le scénario de Tressa par exemple est terriblement anecdotique), ils sont bien pensés de sorte qu'ils soient faciles à suivre, même si l'on décide de faire les 8. Le souci, c'est qu'on a voulu réunir huit histoires et surtout huit personnages, mais sans jamais les lier vraiment. Les compagnons qui sont dans votre groupe n'interviendront dans un autre scénario que le leur que lors de mini saynètes, par ailleurs facultatives. Un peu léger, étant donné les épreuves parfois traversées par notre héros. Cela dit, cela donne lieu parfois à des séquences intéressantes, voire amusantes (les échanges entre Thérion et Ophilia sont assez savoureux). Il aurait sans doute été intéressant, au final, d'avoir des histoires réellement séparées se déroulant dans le même monde, un peu dans la veine d'un SaGa Frontier (premier du nom) plutôt que de voir des héros transformer en marionnette muette dans tous les autres scénarios. Cela dit, le monde et l'univers proposés sont très travaillés, assez grands aussi, ce qui est vraiment un bon point. Parler à tous les PNJ devient vite un réflexe pour en apprendre plus, d'autant que les interactions avec ces derniers sont d'une grande importance dans les quêtes annexes et même dans les histoires principales. L'un va vous donner un indice, il faudra "guider" un autre avec Ophilia, ou bien en battre un autre en duel ... sans parler de la possibilité de voler ou d'acheter des objets à chacun. En gros, il y a de quoi faire. La plus grande qualité d'Octopath est d'être très homogène : les musiques, bien qu'assez classiques, sont très bonnes et le gameplay est finalement très simple à prendre en main et permet énormément de choses. Il est juste dommage de rencontrer de gros problèmes d'équilibrages tout au long du jeu. C'était un peu prévisible étant la liberté qu'offre le jeu, mais malgré les indications de niveau fournies, il n'est pas rare de pouvoir traverser sans problème une zone qui a 10 ou 15 niveaux de plus que vos persos, puis ensuite de se faire bourriner par un boss, alors que vos persos ont 20 niveaux de plus que ceux de la zone. On soulignera aussi l'impossibilité de faire certains boss optionnelles si on n'a pas certaines classes (voire certains personnages ...), ce qui va un peu à l'encore du principe du jeu : vous êtes libres de faire ce que vous voulez. Seul le personnage choisi au début ne quittera jamais votre groupe (jusqu'à l'accomplissement de son histoire). Octopath dispose d'une bonne durée de vie, pour peu qu'on s'intéresse un peu à ce qui se passe dans les (nombreuses) villes. En ligne droite, il est possible de terminer une histoire en 6 heures (en rushant), donc comptez minimum 50h pour faire tous les scénarios. Et environ 30 à 40h de plus pour tout le contenu annexe, très important (trop, peut-être), avec des quêtes qui sont certes intéressantes pour la plupart car on doit vraiment chercher par soi-même comment terminer une quête, mais qui ne rapportent que rarement des objets intéressants. Au final, un excellent jeu, qui possède bien entendu ses défauts, mais aussi une forte identité, et qui donc ne plaira pas à tout le monde.
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Earthlock (PS4) - 07/01/2018
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13/20
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Earthlock est vraiment un petit jeu sympa à faire. Le jeu possède une durée de vie aux alentours de 30h, ce qui est assez appréciable pour ce genre de jeu. Alors bien sûr, le scénario est plus que convenu, ... Suitemême si on sent la volonté d'avoir un réel background personnel derrière tout ça. D'ailleurs, au début, on ne comprend pas grand chose, on est lancé un peu dans cet univers comme si on en connaissait déjà tous les termes, lieux, races, etc. Au fil du temps, on apprend à connaître un peu mieux le monde, et même s'il est (disons-le) ridiculement petit (deux villes à peine visitables), il reste malgré tout agréable. Au niveau des persos, là aussi, il ne faut pas s'attendre à quelquechose de révolutionnaire. On a le héros (qui, bien sûr, est un orphelin ayant perdu la mémoire), la fille militaire rebelle et son fidèle chien compagnon. Le lapin-cochon, Gnart, est plus original (un érudit qui parle beaucoup, les autres personnages lui coupe la parole souvent), mais le principal problème vient des scènes de dialogues, totalement inexpressives, ce qui rend des passages, qui auraient pu être drôles, simplement sympas, mais sans plus. Il faut dire que l'aventure est très linéaire et guidera le joueur du début à la fin, si ce n'est la recherche des bernacles et deux boss optionnels (qui se trouvent facilement sur le chemin de toute façon). Visuellement, le titre s'inspire vraiment des titres comme Legend of Dragoon, avec une caméra fixe et des décors fixes. Les donjons sont assez intéressants, avec quelques énigmes et même des ambiances qui m'ont rappelé le premier Shadow Hearts (enfin, de loin, bien sûr). Ensuite, le jeu n'est pas si facile que cela, car même si le niveau maximum des personnages (6 au total) est fixé à 20, les niveaux sont plutôt longs à glâner, et même une fois ce niveau atteint, certains ennemis peuvent encore poser des problèmes. En effet, il faut bien remplir chaque grille de personnages avec les bon bonus de stats, et les bonnes compétences actives ou passives, sous peine de quelques déconvenues. L'originalité du jeu vient aussi du fait que chaque personnage possède deux "classes". Pour le héros, par exemple, il peut être une sorte d'assassin avec une dague et des attaques physiques, soit une sorte de fusillier qui lance des "patates" élémentaires. On est ainsi sensé passer de l'un à l'autre en combat, afin de frapper avec la faiblesse de l'ennemi (il y a plusieurs types de coups physiques : entaille, percée, explosion, ... et plusieurs éléments : feu, glace, air, etc, ainsi que de nombreux états anormaux). Ca c'est la théorie. En pratique, on ne le fait pas, pour plusieurs raisons. La première c'est que passer d'une classe à l'autre en combat prend un tour. Et en général, le temps de faire ça, les autres personnages auront tué l'ennemi. La seconde, c'est qu'il faut retenir parmi tous les attributs lequel est la faiblesse d'un ennemi précis, ce qui peut s'avérer fastidieux à la longue pour tout retenir. La troisième, c'est qu'il vaut mieux spécialisé un personnage, par exemple en attaque physique, ce qui permet d'occasionner de meilleurs dégâts, et laisser la magie à un autre personnage. Le jeu propose aussi un système de "paire". En gros, les personnages sont mis deux par deux dans les combats à 4 max (malheureusement, pas 6 ...), et plus ils passent du temps ensemble, plus des bonus passifs se débloquent. Par exemple, en mettant le héros avec le Taika, les deux personnages bénéficieront d'un bonus de défense magique. Vu qu'il est possible pour chaque personnage de se mettre avec un des 5 autres, il y a énormément de possibilités à prendre en compte pour la formation de son groupe, même si là encore, on pourra regretter que Amon et Gnart soient obligatoires, Gnart étant le seul soigneur décent, le seul qui puisse avoir accès à un sort de soin général. Globalement, il faudra quand même bien faire attention à la formation de son groupe, et aussi à ce que l'on fait pendant les combats, car le jeu propose un certain challenge à certains moments. Le jeu propose aussi un système de fabrication : pour les objets (pour cela, il faudra faire pousser des fleurs, un peu à la Legaia 2 ^^) et aussi pour les techniques à placer sur la grille (la plupart des objets s'obtiennent à la suite des combats). Bien sûr, il faudra trouver les plans de fabrication pour cela, mais ils sont quasiment tous donnés dans le scénario. On pourra regretter quand même quelques détails : les deux derniers personnages s'obtiennent trop tardivement et sont trop spéciaux dans leurs techniques pour les intégrer au groupe. Le sixième personnage aurait pu être intéressant si son évolution venait avant le boss de fin, par exemple. Technique et musicalement, le jeu fait le job, comme on dit, même si c'est un peu passe partout et sans surprise, le jeu reste propre (à part le dernier donjon qui rame méchamment). Bref, un petit titre sympathique, dont on attend la version améliorée qui doit corriger pas mal de défauts et ajouter du contenu.
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.hack G.U. Last Recode (PS4) - 07/01/2018
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13/20
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Un jeu (ou plutôt une tétralogie) qui vaut surtout pour son univers, son scénario et ses personnages. La première erreur de ce jeu, c'est d'avoir été découpé en 4 parties, et d'avoir fait copier-coller ... Suitedu déroulement de chaque jeu à l'identique à chaque fois, ce qui rend l'aventure de plus en plus redondante. En réalité les trois premiers épisodes ont une durée de vie d'environ 25h, et le 4ème, ce nouvel "épisode", est en fait un mini-épilogue (qui n'apporte que peu de réponses ...), très court et très limité (avec des scènes animées en 5 fps). Bien sûr l'aventure est donc longue et vraiment prenante et sympathique, mais le souci, c'est que plus on avance avec intérêt dans le scénario, moins le gameplay suit et perd même tout intérêt à partir de la fin du second volet. Pourquoi ? Car, même s'il devient plus complexe, le gameplay n'est en fait basé que sur le niveau de vos persos. Et comme on atteint le niveau max d'un épisode (50, 100 et 150) en quelques heures seulement, on se désintéresse totalement de l'équipement et même des compétences, malgré la richesse du truc. Il faut dire aussi que l'ergonomie est parfois limite, notamment pour équiper et personaliser vos compagnons. Par exemple, il faut donner (ou troquer) un équipement avec un autre perso pour que celui-ci s'en équipe. Une opération des plus fastidieuses à la longue, surtout s'il faut changer d'équipement souvent. Deuxième raison pour laquelle on se désintéresse de l'équipement : la faible progression de statistique que cela donne. Exemple, une armure de niveau 1 vous donnera +2 en défense (par exemple), alors qu'une armure de niveau 100 ne fera que +40 (je dis ces chiffres au pif). Quand les stats des persos tournent autour de plusieurs certaines, c'est franchement négligeables, d'autant que seuls les compétences mises sur les armures sont réellement utiles. Bref, on oublie vite le gameplay, et sans vraiment se donner de la peine, on en vient à tuer en un coup tous les boss du jeu (il m'est arrivé même de ne pas avoir à donné un seul coup, mes coéquipiers s'en étant chargé en 0,2 secondes). Reste les combats d'avatars, inutilement longs, scriptés et chiants, tout simplement, qui n'apportent rien au jeu en termes de gameplay (autant mettre un QTE à la place, on se serait éviter des crampes). Il y a bien sûr, à côté de ça, un donjon optionnel, mais lui aussi sans intérêt et d'un ennui profond (100 étages à traverser, alors que tous les autres du jeu font grand maxmimum 5 étages) : 5 heures pour le traverser, et sans faire aucun combat. Avec au bout un boss d'une difficulté grotesque et qu'on ne peut tuer qu'avec l'eveil d'avatar. Pour résumer, si on s'approche, le boss vous tapera à 1000, plusieurs fois (on a environ 5000 PV), donc on reste loin. Il possède 9999 PV, et on le tape entre 0 et 10, jusqu'à ce que la limite se déclenche (environ 1000 PV de dégâts), sachant qu'il peut aussi se soigner de 1000 PV. Et on recommence, en priant pour que vos compagnons ne s'approchent pas trop du boss. Petite astuce pour ceux qui veulent quand même s'y lancer : on peut faire monter la barre de la limite en utilisant des objets généraux. En dehors de ça, j'ai quand même apprécié le jeu globalement, et il faut signaler qu'il y a de nombreuses fins disponibles, suivant l'affinité que vous aurez pu avoir avec tel ou tel personnage. Il est juste dommage qu'Atoli soit quasi obligatoire (la seule soigneuse digne de ce nom, parmi 15 ou 20 persos jouables) et certains personnages viennent vraiment trop tardivement. Techniquement, le jeu est très propre, et la simulation de MMORPG plutôt sympa et bien faite : on peut répondre à ses mails, répondre sur le forum, etc, sans compter tout le travail effectué pour l'univers de The World, avec une quantité de textes (tout traduit en français en plus) non négligeables et qui rend l'univers crédible. Un titre à faire une fois, surtout si on a déjà fait la première tétralogie.
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Xenoblade Chronicles 2 (SWITCH) - 31/12/2017
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16/20
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Xenoblade Chronicles 2 partait pour moi avec beaucoup d’interrogations, voire d’a priori négatifs, de ma part. Au final, il s’agit sans doute du Xenoblade que j’ai le plus apprécié (sans forcément être ... Suitele meilleur pour autant), et pourtant j’avais bien apprécié les deux précédents (surtout l’épisode Wii). Celui-ci prend un peu de tout ce qui avait marché dans le premier et dans le X, avec un gameplay qui, quand on le maîtrise et le comprend (ce qui peut prendre du temps) rend les combats très prenants (surtout en comparaison du X, où le joueur était très passif et influençait trop peu le cours du combat). Le principal problème du gameplay, ici, même s'il reste très bon, c'est du côté de l'équilibrage qu'il faut le chercher. Les ennemis ont souvent beaucoup (mais vraiment beaucoup) de PV, ce qui fait souvent durer les combats assez longtemps, même en ayant de nombreux niveaux d'avance sur les ennemis (qu'ils soient uniques ou non). Paradoxalement, le jeu est très facile et ne propose pas de véritable challenge pour le terminer si on s'intéresse un tant soit peu aux annexes qu'on trouve sur le chemin. Personnellement, je ne suis mort que contre des ennemis lv80 dans la première zone de jeu, ou alors en étant éjecté dans le vide par l'ennemi. Après, le jeu propose énormément de contenu annexes, et bien sûr toujours des monstres de haut niveau à combattre, si on cherche de la difficulté. Là où on peut reprocher pas mal au gameplay, c'est dans toute la partie "aléatoire" du soft, notamment en ce qui concerne l'Eveil des Lames (encore que cela soit bien justifié dans le scénario). Leur nombre élevé est assez décourageant, mais heureusement, ces fameuses Lames "rares" ne le sont pas tant que ça, et on tombe quasiment à coup sûr sur ce qu'on recherche au bout d'un moment. Personnellement j'ai utilisé des personnages "full" attaquant pour Rex, full soigneur pour Nia et full tank pour le troisième perso, ce qui leur permettait de changer souvent de Lames afin de déclencher les fameux combos surpuissants dont on a vraiment besoin. J’avais également peur du côté « cartoon » des personnages, mais leurs différents caractères, que ce soit du côté de votre équipe ou des antagonistes, couplés à un très bon scénario et une très bonne mise en scène (n'en déplaise à certains), plus intelligent qu’il n’y paraît (posant mine de rien des questions importantes, par exemple sur le développement des civilisations, leur mémoire) et pas si convenu que ça, tout ça fait que j’ai énormément apprécié l’ambiance générale du jeu. Si cela reste une question de goût, il ne faut pas non plus jeter directement le chara-design aux oubliettes aux premiers instants, ce serait faire une grave erreur. Oui, car le jeu ne se prend vraiment pas non plus au sérieux, et ça, c'est toujours une qualité appréciable, et comme les personnages sont tous sympathiques ou classieux, on adhère quasiment obligatoirement (à moins d'être complètement blasé, ou d'en avoir attendu autre chose). Le revers de la médaille, c'est que les deux derniers chapitres paraissent bien trop sérieux et tombent un peu à plat (sans compter qu'il s'agit de bêtes couloirs à suivre, alors que jusque là, on avait de belles et grandes zones à explorer). Donc, pour moi, pas de personnage raté ou insupportable. Il est même dommage que certains se mettent un peu en arrière plan (comme une certaine fille que je ne nommerai pas, ou Tora). Mais le jeu a la bonne idée de ne pas faire crouler le joueur sous une tonne de quêtes fedex (comme dans le premier), mais plutôt d’avoir scénarisé au maximum ses quêtes annexes (souvent liées à l’histoire principale d’ailleurs, ce qui les rend d'autant plus intéressantes, que ce soit avec les personnages ou certaines Lames). Ensuite, la partie la plus importante du jeu reste l’exploration, et là, on est servi, avec des zones souvent gigantesques, même si elles le sont peut-être moins que dans le premier (et a fortiori que dans le X). Pour ma part, j'ai apprécié que les lieux soit un tantinet plus petits, car avec 150h de jeu au compteur, dont une bonne moitié pour explorer je pense, et je ne me voyais passer deux fois plus de temps à explorer (car oui, quand je suis dans un lieu, je veux a priori aller partout). A part quelques lieux (notamment celui du chapitre 4) j’ai vraiment apprécié l’ensemble (avec un petit coup de coeur pour Leftheria) qui est pour moi une sorte de mix entre les zones du premier et celles du X. Le jeu a néanmoins quelques défauts, surtout d’ergonomie dans les menus, très lourds et pas pratiques pour un sou. Je ne reviens pas sur Tiger! Tiger!, un mini-jeu obligatoire si vous désirez développer Tora (et ses Lames), un non-sens total dans un jeu de ce genre. Ensuite, la Switch galère parfois un peu à afficher de si grandes zones, mais les temps de chargements sont très courts (on a connu bien pire récemment pour des jeux PS4, suivez mon regard). Le jeu reste aussi particulièrement agréable en mode portable, c'est toujours un bon point pour un jeu qui sort sur ce support. Par contre, on me l'avait annoncer comme un défaut, mais moi j'ai trouvé que les cartes étaient très bien faites, je n'ai pas eu le moindre problème pour m'y repérer. Non, le plus gros défaut du jeu, ce sont pour moi ses musiques, qui sont souvent hors-sujet (Mor Ardain de jour, Mein Gott !, que de mauvais goût), ou alors tellement repompées du premier qu’on a l’impression de les avoir déjà entendues (sans qu'elles soient mauvaises pour autant, entendons-nous bien). Bref, un RPG qui restera pour moi dans les mémoires, qu’il faut savoir apprécier avec son âme d’enfant, sans pour autant fermer ses yeux sur ses défauts.
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Dragon Quest Heroes II (PS4) - 09/07/2017
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15/20
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Terminé Dragon Quest Heroes II, environ en 50 heures et sans trop de mal (à part la bataille des trois armées, quelques missions de Tower Defense et le boss de fin). Une amélioration certaine du premier ... Suiteau niveau du Gameplay, ne serait-ce que pour la gestion des accessoires ou la possibilité de contrôler certains monstres grâce aux médailles. Il y a également une plus grande variété au niveau du bestiaire, mais je trouve que ça reste vraiment limité, on se retrouve toujours avec des swap color de quasiment tous les monstres (même les gros) alors que le bestiaire de la saga est énorme, je crois que c'est une des choses qui m'a le plus frustré dans le jeu. Tout comme la carte du monde, qui est une bonne idée au départ, on adore explorer, mais au final il n'y a que 6 zones, relativement restreintes, mais bon pourquoi pas. Mais le drame, c'est qu'après 40 heures de jeu, on vous propulse dans un monde "ténèbres" avec les 6 mêmes zones à explorer de nouveau. L'ajout de classes pour les héros est également intéressante, bien que redescendre au niveau 1 quand on change de classe freine grandement les envies ... surtout quand on débloque une bonne classe alors qu'on est déjà niveau 40. Quant au scénario, je l'ai trouvé très en retrait (pour rester gentil) et globalement pour intéressant du tout, les quelques retournements de situations se laissent voir à des kilomètres et à part Desdémone, les personnages du jeu ne sont guère enthousiasmants (mention spécial pour Lazare, je suis pas arrivé à l'apprécier du tout). Heureusement, on peut retrouver des persos d'anciens titres, et ça c'est sympa, par exemple Maribel et Gabo du 7. Sinon, par rapport au premier, le jeu est nettement plus gentil, les gros monstres sont plus faciles à tuer et rapportent pas mal, du reste, on peut faire le jeu sans trop de problème, à part quelques batailles de type "Tower Defense" qui sont vraiment toutes plus pénibles les unes que les autres : en gros vous allez mourir juste parce que celui que vous devez protéger va foncer dans le tas alors qu'il lui reste 3 PV. Contrairement au premier aussi, le boss final est plus difficile, mais le problème c'est que ce combat est tellement mal fait qu'en gros vous ne pourrez le taper que lorsque vous serez en tension, le reste du temps, vous passerez votre temps à essayer d'esquiver ses attaques pour ne pas mourir (dont certaines sont d'ailleurs impossibles à éviter, mais passons). C'est d'ailleurs le principal problème des combats de boss du jeu : ils ne feront que cibler le personnage que vous contrôlez. Oui, TOUJOURS VOUS, ce qui a le don d'énerver quand même. Je veux bien être une cible privilégiée, mais là, y'a exagération. DQH2 est quand même un jeu sympa à faire, surtout si vous aimez la saga, et même si vous êtes une quiche (comme moi) dans ce type de jeu, il est largement faisable.
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Persona 5 (PS4) - 04/05/2017
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S'inscrivant dans la stricte continuité des épisodes 3 et 4, Persona 5 nous propose de retrouver une vie d'écolier, des tisser des liens avec différentes personnages et bien sûr d'explorer des donjons ... Suiteafin de récupérer les fameux démons, les Personas. Si P5 est indéniablement un excellent jeu, je vais commencer par parler de quelques défauts, qui n'en sont d'ailleurs peut-être pas vraiment, car c'est tout personnellement que je ne trouve pas un intérêt démesuré dans le scénario. Tout l'univers autour des Voleurs Fantômes ne m'accroche pas plus que ça donc une grande partie du jeu m'est passé au-dessus, et en fait le scénario ne débute vraiment qu'après 80h de jeu (l'équipe finale mais d'ailleurs beaucoup trop de temps à se mettre en place). J'aime bien quand un jeu prend son temps, mais là, c'est quand même un peu trop. Du moins, ce n'est pas vraiment qu'il débute tardivement, mais c'est surtout qu'avant cela, on ne comprend presque rien à ce qu'il se passe (au passage, le coup des trous de mémoires du héros, c'est moyen ...). Par contre, après ça, l'histoire est carrément géniale jusqu'à la fin, avec une sorte d'urgence. Par contre, j'ai énormément accrocher aux personnages, bien sûr mis à part le héros auquel il est toujours d'adhérer, puisqu'il reste quasiment muet (sauf pendant les cinématiques en dessin animé) et reste très très froid. Même si on n'évite pas les personnages clichés et stéréotypés (mais cela s'explique par le système d'Arcanes liés aux personnages, puisque chaque Arcane représente un caractère bien particulier), ils sont en fait tous à peu près réussis. J'ai été un peu déçu tout de même à la longue par Yusuke, et aussi par Haru. Si je pensais que j'allais ne pas apprécier Ruiji, au final, il passe très bien, d'autant que c'est le tout premier qu'on rencontre, avec Morgana (une grande réussite). Concernant le jeu en lui-même, après, il ne faut pas se tromper, P5 reste un jeu très dirigiste, comme les précédents, dans le sens où il faut savoir bien gérer son temps entre les donjons et les activités sociales et les études, etc. Mais là où Persona 5 se démarque des précédents épisodes, c'est dans les donjons, qui ne sont plus aléatoires, et qui sont tous bien différenciés, même s'ils restent ultra-linéaires en réalité dans l'exploration (on ne peut raisonnablement rien manquer dans un donjon). On retrouvera aussi un donjon spécial, lui généré aléatoirement, et qui permet de s'entraîner (et accessoirement de faire quelques quêtes annexes). Le gameplay, s'il ajoute quelques nouveautés comme le Baton Pass, ou quelques options de fusions avec Igor, reprend vraiment le système de P3 et de P4. C'est d'ailleurs une très bonne chose, car il est tout bonnement excellent, et à moins d'avoir beaucoup de niveau d'avance sur un ennemi, mieux vaut ne pas aller trop vite, mais réfléchir à l'action à effectuer. Un game over sera vite arrivé contre des monstres basiques, pour peu qu'on se trompe d'élément ou qu'on subisse une attaque par derrière. En revanche, les boss sont tous assez faciles (j'ai fait le jeu en Normal), et même s'ils peuvent avoir pas mal de PV, on se trouve rarement en difficulté devant eux (pour les joueurs qui recherchent la difficulté, il vaut mieux jouer en Hard, voire la difficulté supérieure). J'en veux pour preuve que lorsqu'ils préparent leurs attaques les plus puissantes, on est gentiment prévenus un tour avant. Il suffit donc de placer tout le groupe en défense pour encaisser le coup sans problème. Mais peu importe, le jeu est prenant par bien d'autres aspects : la fusion des Persona notamment, mais aussi l'augmentation du niveau des Arcanes, qui dans cet épisode, apporte des compétences passives extrêmement utiles : augmentation de l'expérience reçue, négociation avec les démons facilités (car on combat directement les démons, au contraire de P3 et P4), et bien d'autres choses que je vous laisse découvrir (certaines sont d'une utilité rare !). C'est le point fort du jeu : son gameplay. Certains pourront vous dire que graphiquement le jeu n'est pas digne d'une PS4. C'est vrai, puisque le jeu est sorti aussi sur PS3, mais la question n'est pas technique, mais visuelle. C'est un choix délibéré d'adopter une apparence "animé", et non pas faire dans le réalisme (ce qui est, pour moi, un non-sens concernant un jeu vidéo). Donc, on peut même dire que d'un point de vue purement technique, compte tenu de ce choix artistique, le jeu est très réussi, puisqu'il n'y a quasiment pas de temps de chargement, ni de ralentissement (sur PS4 au moins). J'en arrive à un second point qui fâche : l'OST. Non pas qu'elle soit mauvaise, bien au contraire. Elle sait se mettre parfaitement en retrait, rester un peu en fond et pas prendre trop de place. Mais le problème c'est qu'on entend les 10 mêmes musiques en boucle pendant les 120 heures (voire plus si on veut faire quelques trucs annexes) que dure le jeu. Toujours la même musique pour la journée, une seule musique pour le donjon Mementos. Certes, chaque Palace a son thème, mais ce n'est pas vraiment ça qui apporte de la variété. Je le répète, la qualité n'est cependant pas en cause, surtout que y'avait moyen de varier beaucoup plus quand on voit la quantité de musiques présentes dans l'OST. Mais c'est un détail, car la musique colle parfaitement au jeu, et c'est un excellent jeu. Quant à le qualifier de "meilleur" RPG du siècle, je n'irais pas jusque là, car il est bien trop spécifique pour cela, et il a quelques lacunes, notamment dans son rythme pendant une bonne partie du jeu. Si j'ajoute à ça, à titre tout personnel, que l'univers du jeu ne m'a pas transcendé, pour moi P5 reste un jeu à faire absolument, et un jeu que referais d'ailleurs car il atteint le haut du panier.
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