Final Fantasy XIII 2 (PS3) - 24/12/2012
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17/20
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A l'annonce de Final Fantasy XIII-2, j'étais partagé entre deux sentiments. D'un côté, le souvenir pas franchement inoubliable de Final Fantasy X-2 me laissait pour le moins sceptique, de l'autre, je pressentais ... Suiteque Final Fantasy XIII s'offrait en quelque sorte comme une première partie (luxueuse) préparant le terrain à une suite finalement plus ambitieuse. A la lueur du jeu, c'est bien le second sentiment qui se confirme. Dans tous les domaines, Final Fantasy XIII-2 dépasse l'original, et plus particulièrement du point de vue du scénario, la partie la plus faible du précédent épisode. Si les créateurs de Final Fantasy XIII-2 ont cherché à empêcher quiconque de leur reprocher un manque de liberté, c'est manifestement une réussite.Le joueur ne suit plus que la motivation de la découverte, un voyage sans retenue à travers les régions et les âges. Contrairement à son prédécesseur qui articulait l'intégralité de son déroulement autour d'une idée (trop) bien ficelée, FFXIII-2 est né d'un cadre ouvert et, après quelques heures d'une mise en place déjà entraînante, l'invitation est là à aller explorer les nombreux recoins de l'espace-temps. A plusieurs moments, l'histoire nous laisse libre de partir à l'aventure. Cela donne lieu à un jeu moins rigoureux, au déroulement moins millimétré, mais avec des activités plus diversifiées. Les propositions d'exploration sont souvent nouvelles, chaque zone ayant une particularité : suite d'énigmes, météo changeante, ruelles tortueuses, immenses espaces... La présence du Cœur de l'Histoire, le menu central où chaque lieu est représenté par un portail, pouvait risquer de créer un jeu fragmenté et désordonné mais, curieusement, XIII-2 trouve sa cohérence dans l'immense variété de ses ambiances. FF XIII proposait un monde aussi riche qu'une quiche aux oeufs, mais le joueur n'avait finalement pas énormément d'occasions d'y plonger. Ici, ce n'est plus le cas puisque l'on se donne la liberté de pouvoir constater toutes les implications qu'auront vos actions sur des futurs alternatifs. Un univers dont on pourra, comme un aquarium, s'amuser des différentes évolutions selon les conséquences de nos actions. On pourra ainsi retrouver Hope devenu adulte dans le futur (forcément) tenter de vous filer un coup de main de différentes manières, offrant deux sous-époques parallèles où ses solutions ont plus ou moins bien marché. Quelques quêtes annexes seront aussi l'occasion de créer soi-même de mini paradoxes temporels en amenant cà et là des objets qui ne sont pas censés exister. Remplir ces quêtes vous donnera des fragments nécessaires pour ouvrir les flux temporels permettant d'accéder aux différentes époques disponibles. De manière très pragmatique, les époques obligatoires pour le scénario deviendront accessibles en combattant les bons boss ou en supprimant les paradoxes temporels gênants, alors que les époques annexes seront ouvertes par des quêtes optionnelles, laissant au joueur la liberté qui lui manquait tant de choisir la ligne droite ou la promenade. Cette irrégularité penche plutôt en sa faveur. Entre l'histoire principale, les quêtes secondaires, les mini-jeux de Fortuna et le dressage des monstres alliés, Final Fantasy XIII-2 fourmille de contenu et, en cela, il fait figure de jeu pleinement accompli. Il est d'autant plus satisfaisant que les développeurs ont cherché à récompenser l'exploration en proposant de nombreux récits sur l'univers, non seulement dans le menu des fragments, mais aussi lors des dialogues. Il n'est donc pas juste question de récolter des PC pour améliorer ses personnages, mais aussi de se plonger dans l'histoire de Gran Pulse et dans la mythologie du jeu. Les légendes et les mystères qui s'entremêlent renforcent la beauté simple de la direction artistique. Mais les flottements dans l'histoire et la fin extrêmement culottée laissent un malheureux sentiment d'inachevé.Non, ce qui énerve, c'est qu'à peine le début des quêtes annexes démarre, on se retrouve à Fortuna, la ville-casino aux bandits manchots et aux courses de Chocobo dans lesquelles un NPC sur deux vous rappelle que bientôt "des nouvelles DLC" vont arriver. Pour le coup, Square Enix n'était pas forcément obligé de copier cet aspect détestable des jeux occidentaux et s'aventure là dans une voie dangereuse qui entrave les nombreuses bonnes intentions portées par ce FFXIII-2, et ce quand bien même il propose un contenu assez riche. S'il y a bien un domaine dans lequel les bonnes intentions sont limitées, c'est celui des combats. Peu de surprises en ce qui concerne les combats puisque l'on reprend le système du grand frère, dynamique et efficace, en lui ajoutant cependant quelques petites améliorations. En premier lieu, on oublie le désagréable petit temps de flottement où vos personnages prenaient la pose pendant le changement de paradigme, puisqu'ici le passage d'une stratégie à l'autre est instantané ! Autre petit plaisir, désormais, si le personnage "leader" que vous dirigez se retrouve vaincu, ce n'est plus le game over assuré, la console vous mettant simplement aux commandes du héros suivant. Un bon point qui évite les défaites injustes ; on rappelle que le jeu offre de toute façon la possibilité de recommencer immédiatement un combat après une défaite. Et dans le genre "interaction", désormais les monstres ne sont plus de simples relous de surface vous bloquant les couloirs, ils apparaissent et réapparaissent de manière aléatoire, par devant ou par derrière. La Mog Clock, vous laissant une petite fenêtre pour taper un ennemi avant que le combat commence, est ici appréciable, d'autant qu'en frappant par surprise, le combat commence avec un bonus "Haste" pour votre troupe. Mais le jeu - du moins dans ses deux premiers tiers - étant assez facile, on ne commencera à ressentir le stress et l'utilité de taper l'ennemi pour prendre l'avantage qu'au dernier niveau où les monstres plus coriaces. L'OST est super surtout l'arrivé du rap qui donne un coup de diversité reste excellent. Final Fantasy XIII-2 reste une grande réussite. Un retour encourageant au RPG tel qu'on le connaissait dans les années 90. Scénario: 17/20 Graphismes: 17/20 OST: 18/20 Gameplay: 19/20
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The Elder Scrolls V : Skyrim (PS3) - 22/12/2012
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18/20
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Deux siècles après les événements qui ont secoué Cyrodiil, l'Empire de Tamriel est à nouveau dans la tourmente. Les faits se déroulent cette fois dans la province nordique de Bordeciel, dont le Haut-Roi ... Suitevient d'être assassiné. Voilà l'occasion pour les indépendantistes d'Ulfric Sombrage de prendre les armes contre l'Empire, qui souhaite mettre son propre prétendant sur le trône. Mais cette guerre va prendre une autre dimension quand, à l'occasion de l'exécution d'un prisonnier qui se trouvait au mauvais endroit et au mauvais moment, les dragons depuis longtemps oubliés se réveillent et se mettent à menacer la région. D'après la prophétie, seul un héros appelé Dovahkiin – fils de dragon – serait capable d'affronter ces gigantesques vers cracheurs de feu. Et cet élu, qui n'est autre que le prisonnier qui vient d'échapper de peu au billot, c'est vous. Voilà donc un pitch étrangement avec lequel Skyrim entretiendra bon nombre d'autres points communs. Jeu de rôle ouvert oblige, il sera évidemment possible de s'allier à une ou l'autre des forces en présence, de jouer les coursiers ou les fines lames pour s'attirer leurs faveurs. Plusieurs de ces clans (les Sombrages et l'Empire, mais aussi la guilde des mages ou des voleurs, les Compagnons, la Confrérie Noire) ont bien entendu leurs propres séries de quêtes parallèles, qui permettent de créer de mini arcs scénaristiques supplémentaires, et d'expérimenter d'autres aspects de l'intrigue globale mais aussi du gameplay, que ce soit le vol et les cambriolages, l'assassinat ou encore la lycanthropie, puisque le joueur sera amener à côtoyer assez rapidement (et plus encore) des loups-garous. Le monde de Bordeciel se compose en tout de neuf chatelleries, qui sont autant de villes réparties aux quatre coins d'une aire assez vaste, majoritairement constituée de collines, de montagnes, de zones vallonnées parcourues de chemins tortueux, de forêts enneigées et de pics oppressants.L'exploration est donc toujours récompensée, y compris visuellement. Même si le moteur graphique n'est pas toujours à la pointe de la technologie (certaines textures sont assez disgracieuses de près), il reste suffisant pour afficher de très belles choses la plupart du temps. Se balader au clair de lune, subir une tempête de neige, admirer les aurores boréales sont des "activités" qui se suffisent parfois à elles-mêmes tellement le charme agit. Le capital séduction du jeu tient également à ce qu'il nous murmure à l'oreille mais bel et bien de la musique absolument somptueuse qui constitue un véritable régal pour les oreilles. Le travail de Jeremy Soule. Les envolées lyriques soulignent parfaitement les moments les plus épiques, qui sont d'ailleurs relativement nombreux puisque les quêtes se comptent par centaines, voire milliers, assurant une durée de vie énorme. Il suffit d'ailleurs de jeter un œil aux compétences accessibles au héros pour être aussitôt convaincu de la très grande richesse du jeu. Il n'y a pas moins de 18 écoles différentes, qui dissimulent chacune un arbre de talents particulier, certains de ces talents étant même améliorables sur plusieurs niveaux. Aucun doute possible : il va falloir faire des choix et se spécialiser ! Pour cela, plus vous utilisez une arme à deux mains, plus votre expérience dans ce domaine augmente. Plus vous crochetez de serrures, moins vous briserez d'outils. Plus vous créerez de potions, plus vous pourrez dépenser de points en alchimie. Bref, au propre comme au figuré, c'est en forgeant qu'on devient forgeron. Bon point également pour la gestion de l'ambidextrie, qui autorise les combinaisons les plus jouissives (le classique duo hache et bouclier, un sort de soin dans une main et une épée dans une autre, ou bien encore une combinaison de deux sorts offensifs pour une efficacité maximale). On pourrait passer des heures à louer les qualités de Skyrim, mais il ne faudrait tout de même pas oublier de pointer du doigt ses quelques défauts. La plupart sont d'ailleurs typiques des jeux de rôle signés Bethesda Softworks. A commencer par les principaux defauts : les temps de chargements interminables à chaque changement de zone ou de bâtiment , des animations de personnages un peu trop raides mais on reste tout de même en-deçà des standards actuels., il est également difficile d'échapper à quelques bugs et incohérences. Evitez par exemple de blesser un poulet, ou c'est tout un village qui vous courra après pour vous faire la peau. A contrario, on peut parfois se rendre chez les habitants pour les dépouiller de leurs biens sans qu'ils ne bronchent. Mais ce sont autant de détails en regard du plaisir monstrueux procuré par Skyrim. Les amateurs de la série et les fans de jeux de rôle n'ont en tout cas aucune raison d'hésiter avec ce RPG qui témoigne, malgré ses défauts, d'un savoir-faire indéniable. Scénario:18/20 Graphismes:17/20 OST:19/20 Gameplay:18/20
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Deus Ex : Human Revolution (PS3) - 22/12/2012
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17/20
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En 2027, les avancées technologiques ont déjà profondément bouleversé la nature humaine. Les progrès réalisés en matière de prothèses ont permis d'ouvrir ces améliorations au plus grand nombre, et les ... Suitegens assez riches pour s'en offrir font la queue dans les cliniques dédiées pour se faire monter de nouvelles jambes, poser un avant-bras métallique ou installer une puce augmentant leur vue, ou leurs capacités intellectuelles. L'heure n'est pas encore aux nano-technologies, les augmentations s'affichent donc au vu et au su de tous, ce qui n'est pas sans créer une certaine tension au sein de la société. Jalousie et peur de ce "transhumanisme" alimentent des discriminations de toutes sortes, et des voix de plus en plus nombreuses s'élèvent contre les dérives des laboratoires. L'histoire se déroule 25 ans avant les événements du premier volet, au moment où la cybernétique commence tout juste à envahir le paysage mondial et à générer un clivage entre les partisans et les détracteurs de cette technologie.Adam Jensen débute son aventure en tant qu'humain non augmenté et symbolise un futur proche qui s'interroge encore sur les bienfaits des progrès scientifiques et techniques. L'attaque brutale et méthodiquement orchestrée de la société dans laquelle il officie en tant que chef de la sécurité, Sarif Industries, emporte son ex-petite amie mais aussi une partie de lui-même puisque, agonisant, il est sauvé par l'implantation d'une interface neurale et de membres cybernétiques. Le thème cyberpunk de Human Revolution s'enracine donc dans une réflexion éthique et philosophique sur le transhumanisme. Tout au long de sa recherche de la vérité, qui le conduira de surprise en surprise, Adam Jensen sera confronté aussi bien à des clans de punks manipulés qu'à des milices surarmées, des idéalistes insurgés ou encore des groupuscules au service d'intérêts politiques et financiers... Pas de doute, on est bien dans un Deus Ex. Votre corps ayant été bio-modifié, vous pouvez donc agir sur plusieurs de vos membres ou organes afin d'acquérir certains facultés. Cela peut améliorer vos capacités d'infiltration (être invisible, voir au travers des murs,..), de piratage (accès à des terminaux de niveau élevé), de combat (résistance accrue aux tirs, meilleure visée,Â…) ou encore de conversation (meilleure appréhension du caractère de votre interlocuteur). Chaque amélioration ou acquisition de pouvoir ayant un coût, le choix se révèlera bien souvent cornélien. Et c'est là que Deus Ex : Human Revolution fait étalage de toute son incroyable richesse. Allez-vous améliorer votre force pour déplacer le réfrigérateur qui cache un passage secret dans les conduits d'aération ? Allez-vous améliorer vos compétences de hacker pour retourner des tourelles et des robots contre vos ennemis ? Allez-vous augmenter votre temps d'invisibilité pour passer incognito au nez et à la barbe de ces ennemis ? Tous ces choix n'appartiennent qu'à vous tant chaque situation notable peut être appréhendée d'une multitude de façons différentes. Et, pour avoir recommencé le jeu après l'avoir fini : on peut totalement traverser Deus Ex : Human Revolution de façons radicalement différentes. On ne peut qu'être admiratif devant une telle richesse de level design qui laisse place à une liberté presque totale. Qu'on la joue furtif, bourrin, ou une combinaison des deux, le jeu est un véritable plaisir à parcourir, grâce à un level design globalement bien pensé, qui offre pour chaque situation ou presque plusieurs alternatives plus ou moins planquées, avec des conséquences également bien différenciées. Ainsi, réussir à atteindre la morgue d'un commissariat pourra se faire sagement, par la porte d'entrée, en réussissant à sympathiser avec le bonhomme de l'accueil, un ancien collègue de Jensen. On pourra alors se balader librement dans le bâtiment et rendre visite aux macchabées sans être inquiété.Avec un Adam trop geek, et donc socialement handicapé, on pourra hacker le terminal de la porte d'entrée de service, ou plus simplement rentrer par le conduit d'aération, mais il faudra alors redoubler de prudence et de discrétion pour atteindre le sous-sol et la morgue sans croiser le regard d'un seul pandore ou d'une caméra de sécurité. Difficile, mais pas impossible, en assommant/étranglant par exemple les gardes distraits (sur lesquels on trouvera parfois un livre électronique gavé de codes de sécurité...) et en cachant bien sûr les corps. Mais, de richesse, il n'en est pas question que dans le gameplay tant DXHR sait également se montrer généreux en terme d'univers le travail réalisé en matière artistique sur Deus Ex : Human Revolution est incroyable, alliant ainsi le fond et la forme dans l'excellence. Bien évidemment, c'est la période de la Renaissance qui a été la plus grande source d'inspiration et cela transparaît à la fois dans les décors et les costumes mais également les représentations chirurgicales ou techniques. Chacune des villes que vous traverserez, depuis l'Asie jusqu'à l'Amérique du Nord possède sa propre personnalité au travers d'une architecture unique. Le sens du détail, une fois de plus, confère au jeu une patte unique même si on se dit qu'avec un moteur à la hauteur, on aurait pu atteindre des sommetsÂ… L'utilisation du filtre doré divisera sans doute mais ce parti pris a au moins le mérite d'éviter de tomber dans l'écueil de la représentation caricaturale d'un univers cyberpunk. Ajoutez à cela des musiques inspirées et une VF correcte (bien qu'inférieure à la VO malheureusement indisponible !) et vous obtenez sans nul doute une des références artistiques du jeu vidéo. Mais la réussite de Deus Ex : Human Revolution ne s'arrête pas à la variété des solutions proposées pour chaque situation ; le jeu parvient surtout à intégrer cette liberté dans un cadre plus large, en dépassant le simple FPS pour lorgner sur le RPG. Entre deux "missions" principales, autrement dit celles qui font avancer l'histoire, Jensen aura en effet fort à faire dans les différentes villes du jeu - hélas pas si nombreuses que ça. En vadrouillant à droite et à gauche, en parlant à divers PNJ, en en tuant certains, il pourra ainsi acheter ou récupérer du matériel (des munitions, des améliorations pour ses armes, des bières...), engranger des points d'XP pour diverses raisons, intervenir dans la vie des habitants via des quêtes secondaires, souvent assez travaillées, ou même éclairer le scénario principal grâce à des infos dénichées à des endroits où on ne les attendait pas forcément. En prenant son temps, il y a beaucoup à faire dans Human Revolution, et un premier run pas trop pressé, et à tendance furtive, pourra ainsi allègrement dépasser les 20-25 heures. Mais on pourra quand même compter sur une petite quinzaine d'heures de jeu en fonçant en ligne droite, et en bourrinant - la manière forte étant globalement plus facile. Deus Ex : Human Revolution s'avère techniquement un peu à la ramasse, avec des effets visuels, des animations , des modélisations relativement pauvres et des temps de chargement passablement longs mis à part ca rien d'autre à signaler. Scénario:18/2O Graphismes:16/20 OST:19/20 Gameplay:18/20
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Resonance of Fate (PS3) - 05/04/2012
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16/20
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Responsable de l'un des plus ingénieux et épique RPG de l'ère PSone, à savoir Valkyrie Profile, le studio tri-Ace a la réputation d'être un studio sans concession. Reconnu pour l'excellent Star Ocean 3 ... Suiteet pour le récent Valkyrie Profile : Covenant of the Plume, qui a su redorer les bases du T-RPG. Difficile de penser qu'un jour tri-Ace changerait de crèmerie afin de proposer un RPG d'un genre nouveau à Sega. Toujours là lorsqu'il s'agit de pari risqué, l'éditeur se lance donc pour notre plus grand plaisir dans la production d'un titre surprenant et impitoyable, Resonance of Fate. Toujours aussi prompt à se détruire elle-même, l'Humanité a condamné sa terre natale à la désertification et donc à une mort certaine. Pour sa survie, le genre humain a décidé de construire une tour géante baptisée Bazel, sorte de prison et de bouée de sauvetage se dégonflant à vue d'œil. Soumise à des coupures de courant régulières, abritant d'innombrables quartiers pauvres aux mains de criminels et de créatures étranges, la tour n'est finalement qu'une structure chancelante à l'image des personnages qui l'habitent. Aux mains d'une caste religieuse aux intentions déicides, le peuple ne peut qu'écouter les annonces des pontes de la cité-monde dans une paix coupable. C'est dans cette atmosphère de résignation, assez proche de celle de Valkyrie Profile, qu'évoluent les trois héros principaux que sont Vashyron, Zephyr et Leanne. Un groupe de trois personnages qui restera inchangé jusqu'à la fin du jeu. Une limitation qui peut sembler préjudiciable en comparaison avec les castings souvent pléthoriques des RPG japonais habituels, mais qui permet cependant de donner une grande densité à un groupe replié sur lui-même. Vashyron agit comme une sorte de père, laissant ses proches évoluer sous sa protection, tandis que Zephyr exulte une colère profonde contre tout ce qui l'entoure tout en acceptant pas sa destinée. Leanne, personnage effacé et fleur bleue dans les premières heures de jeu, évolue grandement par la suite. Trois caractères forts qui permettent à ces héros – en quelque sorte unis contre l'adversité du quotidien – de dégager immédiatement une sorte d'atmosphère familiale attachante. Car avant de progresser vers des hauteurs épiques et tragiques, l'histoire se concentre sur la vie du trio dans Bazel, notamment sur leur manière de subvenir à leurs besoins.L'intrigue principale est composée d'une quinzaine de chapitres et les cinématiques sont généralement regroupées à la fin et au début de ceux-ci. Si le scénario ne s'impose pas lourdement à vous, il n'en est pas moins captivant. Il vous faudra certes supporter quelques blagues qui manquent de légèreté, mais dans l'ensemble l'intrigue de Resonance of Fate surprend par sa solidité et sa maturité. Dur, très dur. Alors que la mode est au contraire aux jeux les plus faciles d'accès possible, afin de ne pas se couper d'une frange d'un public potentiel, Resonance of Fate lui est sans pitié. Certes, le jeu vous invite plusieurs fois à aller dans le colisée pour vous entraîner, et les règles du système de combat très particulier sont disponibles à tout moment dans le menu de pause ; mais malgré tout, le jeu est vraiment difficile. Ou plutôt sans concessions. Quoi qu'il en soit, il sera très délicats pour les joueurs qui n'ont pas forcément l'habitude de se voir rosser pour une faute d'inattention de ne pas s'énerver. Car à vouloir faire un jeu au système de combat absolument original, on en oublie peut-être l'accessibilité ?Mais quitte à faire quelque chose d'abordable, l'équipe de tri-Ace n'a cependant pas hésité à mettre au point un système de combat hautement complexe. Bien pensé et très logique, mais malgré tout complexe. A chacune de vos actions, ce sont d'innombrables paramètres et autres facteurs qu'il faudra prendre en compte si vous ne voulez pas mourir bêtement face aux chiens de garde du premier niveau, et ce même après plusieurs heures de jeu. Les armes dont vous disposez se classent en effet en deux catégories :La première catégorie les flingues engendrant des dégâts directs mais peu puissantes (représentés par la couleur rouge) et les mitraillettes qui occasionnent des blessures plus meurtrières, qui s’affichent en bleu. Les mitraillettes inflige néanmoins des dommages superficiels qui guérissent avec le temps et que vous devez donc "valider" afin d'éviter que votre cible ne retrouve sa forme olympique. C'est là qu'interviennent les flingues, qui transforment justement les blessures en dégâts directs, s'additionnant donc à ceux que vous occasionnez. Il est donc sage de définir l'ordre des attaques afin de tirer au mieux parti de la situation et surtout d'observer le terrain pour profiter des quelques obstacles pouvant abriter votre équipe. Ce n'est qu'une fois en confiance que le joueur peut alors faire appel à l’élément le plus spectaculaire du système de combat : l'Action Héroïque. Matérialisée par des cristaux à la teinte orange, cette possibilité est un peu l'illustration ludique de Resonance of Fate, c'est-à-dire une poussée d'intensité qui peut devenir votre pire cauchemar. Une fois lancée, l'Action Héroïque permet de définir la course du personnage contrôlé sous la forme d'une ligne droite étirable à sa convenance. Durant toute la distance parcourue, ce dernier pourra enchaîner les attaques jusqu'à ce que son trajet prenne fin et surtout bénéficier de nouvelles actions. Il est effet possible pendant ces actions spéciales de soulever l'ennemi du sol afin de le mitrailler sans lui laisser de répit ou de le suivre dans les airs avant de le forcer à s'écraser à terre. Plus radicales, les Attaques Resonance se déclenchent après avoir acquis des points Resonance, dès lors que l'une des Actions Héroïques coupe la ligne formée par les deux autres combattants de votre équipe. Ces assauts impliquent forcément les trois personnages en simultané et submerge l'ennemi de coups de feu. Le placement est donc une donnée que le joueur doit ajouter à sa longue liste afin de remporter la victoire, surtout contre les boss, véritables plaies qui testent littéralement votre maîtrise du système. En effet, ce sont les armes utiliser par les personnages qui gagnent de l'XP.Pistolet,mitrailleur ou grenade sont les trois types d'armes qu'ils pourront utiliser. Et bien entendu, à chaque fois qu'ils en utilisent une, le type d'arme gagne de l'expérience. Si un personnage est lv10 en pistolet, lv6 en pistolet mitrailleur et lv4 en grenade, il sera considéré comme un personnage de lv20. Durant les 5 premiers chapitres où vos personnages ne pourront sans doute pas porter deux armes différentes, vous devrez donc jongler entre les différentes armes afin que tout le monde puisse monter ses niveaux de manière équitable, sésame indispensable pour pouvoir prétendre à porter des équipements plus lourds, et avoir plus de points de vie. Mais votre défense ne sera pas forcément plus élevée, c'est juste que vous aurez plus de points de vie, donc vous mourrez moins vite. L'autre moyen de devenir plus "fort", c'est de récupérer ça et là des fragments disséminés un peu partout sur les boss ou cachés dans des niveaux. Une fois 4 fragments récupérés à la manière des coeurs de Zelda, vous obtiendrez une gemme d'action supplémentaire, vous permettant de lancer des attaques invincibles plus nombreuses, et surtout qui permettront de faire plus d'erreurs lors des combats avant de mourir définitivement. Résumons donc : des combats en semi temps réel difficiles et complexes que l'on pourra à peine faciliter après des heures de farm ce qui pourra s'avérer particulièrement frustrant car en dehors de cette difficulté frustrante, le jeu est riche et complet. Les musiques, profitant de la double partition du talentueux Motoi Sakuraba et du non moins talentueux Kouhei Tanaka (Sakura Taisen, Liveman), donnent un mélange entêtant entre baroque et partitions nerveuses à l'orgue des plus intéressantes. Accrocheur et bien rythmé l'ambiance est soutenue par des compositions musicales de qualité et on apprécie la possibilité de choisir entre des doublages anglais ou japonais qui sont tous deux plutôt soignés. Scénario:14/20 Graphismes:16/20 OST:17/20 Gameplay:17 Conclusion:16/20
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Darksiders (PS3) - 06/02/2012
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18/20
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Darksiders est le premier jeu développé par le studio vigil games et édité par THQ. Darksiders est dans la veine d'un God of War, les aventures du Cavalier de l'Apocalypse nommé GUERRE réservent aussi ... Suitedes moments fortement inspirés des Zelda 3D et de Legacy of Kain : Soul Reaver. L'histoire débute avec Guerre, le premier cavalier de l’Apocalypse, se retrouve plongé en plein cœur d’une guerre qui oppose les Cieux et l’Enfer. Trompé par les forces du mal, accusé d’être à l’origine de ce conflit et de la destruction de Terre, notre héros se voit alors confier une mission périlleuse par le Conseil Ardent. Traqué par un groupe d’anges avec à leur tête la sexy Uriel, obligé de conclure des alliances avec quelques démons comme Samael, Guerre parcourt désormais une Terre dévastée en quête de vérité. Sa mission, mettre un terme aux agissements du Destructeur le grand méchant dans Darksiders.Avant d’arriver à ses fins, Guerre va devoir retrouver tous ses pouvoirs. Pour cela, la recette est simple : taper quelques vilains, récupérer leurs âmes, et les échanger contre quelques améliorations ou pouvoirs auprès de Vulgrim, le démon marchand du coin. Pourtant, comme toujours, nous allons devoir batailler dur avant d'aller s'entretenir avec le Destructeur. Lors des phases du combat L’épée bien en main, nous tranchons, à l’aide d’un seul bouton, tous les méchants qui croisent notre route. Chaque ennemi tué nous permet alors de récolter quelques âmes de différentes couleurs. Les bleues nous servent de monnaie d’échange auprès de Vulgrim, les jaunes augmentent notre courroux (sorte de magie), tandis que les vertes nous permettent de reprendre un peu de vie. Si tout cela semble facile au premier abord, les choses vont se corser un peu au fil du temps. En effet, en plus de faire monter le niveau de notre arme à chaque coup donné, nous allons également mettre la main sur toutes sortes d’améliorations, armes secondaires, capacités de courroux (Geyser de lames, Peau de Pierre, Immolation, Affliction), et autres reliques (Feu des enfers, Carnage, Dévastateur, etc.). Toutes ces nouvelles armes de Guerre, plutôt bien amenées, doivent être utilisées à bon escient dans les environnements où nous les avons trouvées. Ainsi, si l’Absorbeur de Chaos, la Faux, ou encore la Pitié (sorte de pistolet) sont là pour nous permettre de venir à bout des adversaires du moment, d’autres nous donnent la possibilité de résoudre des énigmes en tout genre,en particulier dans les passages de l'aventure calqués sur le modèle des donjons à la Zelda. Des salles aux portes bloquées tant qu'on aura pas éliminé tous les monstres aux puzzles à résoudre sur plusieurs niveaux, en passant par les équivalents des petites clés, de la carte et de la boussole, ainsi que le coffre contenant l'objet indispensable pour avancer dans chaque "palais" et défaire ses gardiens, on retrouve quasiment tous les gimmicks de la série de Nintendo.La bonne surprise vient du fait qu'ils sont utilisés à bon escient et couplés à un level design de qualité, sachant guider le joueur afin qu'il progresse de manière fluide et gratifiante, sans pour autant lui servir toutes les solutions sur un plateau. les OST sont bien et nous accompagnent en fonction de la situation et le doublage est de qualité. Scénario:18/20 Graphismes:17/20 OST:17/20 Gameplay:19/20 Conclusion:18/20
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Kingdom Hearts : Birth by Sleep (PSP) - 10/01/2012
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18/20
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Depuis ses débuts en 2002, la série Kingdom Hearts n'a eu de cesse d'étonner et s'est clairement imposée comme une licence phare de Square Enix.Aujourd'hui, Kingdom Hearts accueille déjà son cinquième ... Suiteépisodes avec Kingdom Hearts Birth by Sleep et l'occasion d'explorer le passé de la série sur PlayStation Portable. Annoncé en 2007 lors du Tokyo Game Show. La keyblade, arme mystique manipulable par une poignée d'élus, est la clé pour voyager à travers les mondes, et s'assurer de l'équilibre permanent entre la lumière et les ténèbres, prêtes à tout pour dévorer le monde. Le joueur retrouve donc Terra, Aqua et Ventus, trois aspirants "Keyblade masters" le jour de leur examen. Malheureusement, la cérémonie à peine terminée, voilà que l'équilibre entre la lumière et les ténèbres est rompu ! Bien décidé à découvrir le mystère,Terra fonce, suivi par Ventus, aspirant master Keyblade qui n'était pas encore prêt pour l'examen. Bien décidée à les ramener de ce dangereux périple, Aqua décide de les suivre et les ramener.Quel que soit le personnage qu'aura choisi le joueur, il n'aura pas plus de 10 mondes pour déjouer l'infâme complot qui menace l'organisation même de la guilde des Keyblade Masters ! Il faudra compter environ 10 à 15h pour compléter chaque scénario selon votre manière de jouer, pour une durée globale dépassant les 30h. La durée de vie augmente considérablement lorsqu’on s’intéresse aux quêtes annexes et mini-jeux que le jeu propose. Compléter par exemple le Rapport de chaque personnage demandera de nombreuses heures de jeu. Une chose est sûre, Square Enix sait dompter la PlayStation Portable. La qualité des scènes rivalise facilement avec celle des épisodes sur PlayStation 2. Même constat du côté des phases de jeu (exploration et combats) qui ne sont pas exempts de défauts, mais l’aspect général est très agréable à l’œil l’ensemble reste fluide malgré les nombreux effets de lumière, l’installation des données(au choix 200, 400 ou 600 Mo)reste indispensable pour une meilleure expérience du jeu afin de diminuer les gros ralentissements en ouvrant un menu ou en enclenchant un Style. Même avec cette option, certains passages ou certaines actions nécessitent un certain temps de chargement. Rien de bien handicapant.Les environnements sont très colorés et adoptent le style « dessin animé » caractéristiques de la série. Cet aspect fait toujours son effet et nous replonge facilement dans les grands classiques Disney dont le titre narre les événements. Les décors sont reproduis fidèlement à leurs univers originaux, les détails sont nombreux et on prend plaisir à prendre deux minutes entre deux combats pour observer les alentours. S’il y a bien une chose qui n’a jamais déçu dans Kingdom Hearts, c’est assurément le système de jeu. Et ce n’est pas Birth by Sleep qui va changer la donne, l’épisode PSP pouvant même se féliciter de proposer le gameplay le plus abouti et le plus riche de la série. Comptez d’ailleurs plusieurs heures avant de commencer à maîtriser toute l’étendue des possibilités. Concrètement, la baston est ici régie selon une loi du crescendo. A mesure que l’on enchaîne les combos face aux Nescients (les monstres qui remplacent ici les Sans-Cœur habituels), on remplit une jauge de furie qui donne lieu à des attaques toujours plus puissantes. De plus, si l’on injecte un sortilège élémentaire au cœur de son enchaînement, le personnage peut alors passer d’un style à un autre. Par exemple, en lançant le sort glace, on accède à tout un éventail d’attaques de type glace. Et si l’on continue sur sa lancée et que l’on trouve la combinaison adéquate, il est même possible de franchir encore un palier supplémentaire, de déclencher des attaques encore plus dévastatrices et d'achever le tout par un finish monumental.Pour finir Yoko Shimomura nous offres une excellente bande son toujours aussi envoûtantes. scénario:17/20 Graphismes:19/20 OST:18/20 Gameplay:17/20 Conclusion:18/20
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The 3rd Birthday (PSP) - 04/01/2012
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16/20
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Onze ans après la sortie Parasite Eve II The 3rd Birthday n’a failli jamais voir le jour sur la console portable de Sony. Initialement prévu sur téléphone portable, les ambitions du titre ont finalement ... Suiteété revues à la hausse pour être adapté sur PSP. Nous sommes à New York en 2012 sur l'île de Manhattan, la veille de Noël, et l'humanité est au plus mal. La fin du monde ne semble jamais avoir été aussi tangible que depuis l'apparition des Twisted, des créatures monstrueuses dérivant d'une forme de vie d'origine inconnue qui menacent la population d'extinction. Les derniers espoirs de la race humaine reposent désormais sur les frêles épaules d'Aya Brea, seul être au monde qui soit compatible avec une toute nouvelle technologie baptisée Overdive et qui lui confère le pouvoir de neutraliser les Twisted. Epaulée par les membres du CTI (Counter Twisted Investigation), Aya est prête à aller jusqu'au bout en dépit de sa peur d'échouer devant l'énorme responsabilité qui lui incombe. Mais elle devra en passer par là si elle souhaite remettre de l'ordre dans ses souvenirs et se débarrasser de cette amnésie qui a soudainement instillé le doute dans son esprit. The 3rd Birthday s'affranchit haut la main des problèmes habituels rencontrés sur portable, pour mieux laisser le joueur se focaliser sur le gameplay.Un temps d'adaptation est d'ailleurs nécessaire pour prendre ses marques. Même si le scénario essaie tant bien qant dynamisme. Le système de jeu a été conçu avec soin et est plutôt bien adapté à la console. La visée automatique, nécessité en l'absence deux sticks, est une facilité compensée par une bonne dose d'action frénétique. Le niveau de difficulté se trouve d'ailleurs plutôt dans la tranche haute. Le système d'Overdive, qui permet de prendre le contrôle du soldat de son choix sur le champ de bataille, ajoute une vraie originalité et se montre vite essentiel pour se sortir des situations difficiles. Cela n'empêche en rien le rythme de paraître répétitif, les affrontements devenant vite prévisibles ou fatigants tant les ennemis ou les situations manquent de variété. On a de quoi mettre en doute la rejouabilité encouragée par les développeurs. De rares séquences brisent la monotonie en mettant le joueur aux commandes d'armes lourdes, des moments le plus souvent spectaculaires. Tout cela nous est présenté dans une ambiance apocalyptique assez prenante, mais dont la direction artistique est moyenne. C'est d'autant plus étonnant que son auteur est le brillant Isamu Kamikokuryô. Les graphismes ternes sont certes moins chatoyants que les précédentes merveilles de Square Enix sur PSP, mais leur orientation réaliste se heurte surtout aux capacités limitées de la console. En dehors de rares moments audacieux. Une faiblesse remarquablement compensée par la bande originale, qui révèle le talent méconnu de Mitsuto Suzuki.Ses thèmes de combat sont d'une élégance rare, les instruments électroniques étant aérés par des touches de piano ou de violon stupéfiantes. La rapide contribution de Yôko Shimomura est très bonne, comme toujours. Scénario:14/20 Graphismes:19/20 OST:17/20 Gameplay:15 Conclusion:16/20
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Final Fantasy III (DS) - 30/11/2011
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16/20
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Alors que des portages de Final Fantasy sur Game Boy Advance bat les records avec la sortie des épisodes de Final Fantasy V et Final Fantasy VI, Square Enix offre enfin au public européen le premier remake ... Suitejamais effectué de Final Fantasy III sorti en 1990 sur la NES et voit le jour sur la Nintendo DS portrait de ce grand classique du RPG remis au goût du jour. Comme dans tout Final Fantasy, chaque volet apporte son lot de changement dans le système de jeu, et Final Fantasy III ne déroge pas à la règle et propose un système de jobs qui permet au joueur de passer d'une classe de personnage à l'autre en cours du jeu afin de tester lui-même les avantages et faiblesses de chaque catégorie de combattants et composer ainsi une équipe ultime on dénombre plus de 20 jobs différents, accessibles au fur et à mesure de la progression à chaque fois que nos héros libèrent un cristal. Ce système de classes est sans doute l'un des éléments les plus appréciables de cet épisode. Les premiers jobs disponibles sont les classes de base que tous les joueurs de Final Fantasy connaissent : guerrier, moine, mage blanc, mage noir, voleur et mage rouge. Mais très vite, des classes un peu plus folkloriques vont apparaître comme invocateur, géologiste, viking ou encore barde. Certaines sont connues des joueurs ; d'autres, comme viking ou karateka, seront appréciées pour la fraîcheur qu'elles apportent dans un univers que l'on pensait connaître par coeur. Autre originalité du système de Final Fantasy III, les points de magie, ou MP, sont inexistants dans cet épisode, du moins sous la forme que nous leur connaissons. En effet, selon son niveau, chaque magicien (ou autre job ayant accès à la magie) ne pourra apprendre et lancer qu'un nombre limité de sorts. Ici, les sortilèges sont divisés en niveaux de puissance, et chaque personnage est limité à trois sorts par niveau. Ainsi au niveau 30 par exemple, un magicien blanc pourra lancer environ 22 fois une magie de niveau 1 parmi les trois qu'il aura apprises, 16 magies de niveau 2, 13 de niveau 3, et ainsi de suite... Le nombre de sorts à disposition augmentera bien sûr avec les montées en niveaux, et plus tard l'obtention de jobs supérieurement puissants. Autre différence notable.Si les mages blancs ne sont pas tellement concernés, on se rend compte très vite que les mages offensifs (noirs ou invocateurs) sont rapidement limités dans leur nombre d'interventions possibles en combat, laissant la part belle aux classes de mêlée comme moine,Ninja ou chevalier dragon. Lorsque l'on est 4 élus, guerriers de la lumière, qui selon la prophétie sont censés ramener le monde dans le droit chemin et le sauver des forces de l'obscurité.Leur objectif : libérer les cristaux élémentaires de l'emprise des forces du mal. Avantage d'être un guerrier de la lumière, chaque cristal libéré permettra d'obtenir de nouvelles forces, utiles pour combattre des ennemis toujours plus farouches et dangereux. Monde de mythes et de légendes, l'univers de Final Fantasy III est aussi rempli de personnages originaux et attachants, bases d'une série qui au fil des épisodes a su se construire comme la saga référence en terme de dramatique ludo-numérique. Nobuo Uematsu a su profiter de ce remake pour saisir l'occasion qui lui était offerte de réorchestrer toutes les musiques du jeu, et le résultat est franchement digne de respect un vrai régal pour les oreilles. Les thèmes sont mélodieux et enchanteurs, ce qui convient parfaitement au jeu. Scénario:14/20 Graphismes:19/20 OST:18/20 Gameplay:15/20 Conclusion:16/20(Final Fantasy est un RPG réservé aux fans tout comme les nouveaux dans l'univers de Final Fantasy)
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Shadow Hearts 3 (PS2) - 06/10/2011
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18/20
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Depuis la mort de son père et de sa soeur, le jeune Johnny Garland, du haut de ses seize ans, essaie tant bien que mal de faire tourner l'agence de détective dont il a hérité. Alors que son business peine ... Suiteà rester à flot, un certain Professeur Gilbert lui confie enfin une mission digne de ce nom : retrouver Marlow Brown, porté disparu depuis plusieurs jours.Alors qu'il avait enfin retrouvé Brown, une fenêtre interdimensionnelle s'ouvre subitement et laisse échapper un démon répugnant qui ne fait qu'une bouchée du pauvre homme, avant de s'attaquer à Johnny. Sans défense, notre héros semble perdu, quand soudain, tel un ange tombé du ciel, une indienne aux yeux de braise fait son apparition, prête à renvoyer le démon d'où il vient. Nul doute que ses pouvoirs magiques extraordinaires l'y aideront sans peine. Shadow Hearts FtNW réussit brillamment à planter un décor réaliste,charmant et envoûtant. En exploitant le moteur amélioré de Covenant, ce troisième volet assure avec une réalisation vraiment convenable, présentant des personnages très bien modélisés dans des environnements la plupart du temps riches et détaillés.Errer au milieu des ruines de Machu-Picchu, écouter quelques notes de jazz dans un bouge enfumé de Chicago, s'aventurer dans les entrailles d'un temple maya ou se promener dans les ruelles ensoleillées de Rio de Janeiro sont autant de situations qui rendent Shadow Hearts From the New World unique et riche d'une atmosphère vraiment singulière. On explorera les décors du jeu avec d'autant plus de plaisir qu'ils regorgent de trésors cachés çà et là, avec quelques belles récompenses à la clé pour les tatillons.Les compositions du jeu qui brillent tant par leur variété que par leur qualité et accompagnent ce voyage à merveille. Ce nouvel épisode est encore une fois l'occasion de parodier le genre RPG, Final Fantasy en tête, et même, plus précisément le dixième épisode via quelques clins d'oeil bien subtils. Au travers de cinématiques doublées par des voix américaines convaincantes.le jeu accumule ainsi les passages comiques.Un chat géant, parrain de la mafia et maître-ninja, qui nous aide à libérer Al Capone d'Alcatraz... Du coté de système de combat Shadow Hearts From the New World conserve donc avec bonheur ce système si particulier qui a fait le succès de la série avec la Roue du Jugement qui tands de bonheur si on la metrise reste un jeu drole et... Le seul point que je reproche Shadow Hearts 3 From the New World est durée de vie courte. Scénario:18/20 Graphismes:19/20 Gameplay:17/20 Conclusion:18/20 (un qui est reservé aux amateurs de RPG tour par tour que je conseille)
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Valkyrie Profile 2 (PS2) - 06/10/2011
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18/20
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A la manière de Valkyrie Profile, les dongeons de Valkyrie Profile 2 sont entièrement conçus en deux dimensions. Suites de couloirs et de pièces, les niveaux à traverser pourront sembler simples voire ... Suitesimplistes au premier abord, mais s'avéreront pourtant très vite un joli réservoir à casse-tête, proposant des énigmes à la fois de logique et d'adresse. Comme dans le premier volet, l'héroïne pourra de nouveau enfermer les ennemis dans des cristaux en tirant des rafales d'énergie dans leur direction. Mais cette fois-ci, il suffira de tirer une deuxième fois sur un ennemi emprisonné pour se téléporter à sa place. Sachant que les tirs ricochent sur les parois, et qu'il est possible d'empiler les ennemis emprisonnés dans des cristaux,et impossibles à atteindre sans l'aide de providentiels ennemis emprisonnés dans lesdits cristaux. Pour le reste, on naviguera en terrain connu, puisqu'il s'agira le plus souvent de pousser des leviers afin de libérer des portes ou des passerelles. De belles séances de réflexion en perspective, surtout dans les niveaux ultérieurs où le moindre manque d'attention vous contraindra parfois à de nombreux allers-retours. Techniquement parlant, Valkyrie Profile 2 est le digne testament de tri-Ace. Ce studio de développement qui, au même titre qu'un Treasure, sait toujours donner le meilleur d'une machine, repoussant parfois les limites graphiques de la console.Graphisme digne d'une ps3 beau et riche.On perd donc le côté dramatique, mais on gagne aussi des combats incroyablement jouissifs, complets et bien pensés. En terme de système de jeu pur, VP2 est la démonstration que l'on peut encore imaginer des combats originaux dans un RPG. Au niveau du déroulement par contre, le manque d'enrobage rend le tout trop mécanique, et risque de mettre les fans mal à l'aise. Difficile pour eux de trouver dans les phases squelettiques de l'histoire, la motivation suffisante, pour passer des heures à peaufiner des techniques de combat indispensables, afin de venir à bout d'ennemis toujours plus forts et difficiles à vaincre. Valkyrie Profile 2 est donc une réussite en termes de technique et de gameplay. Valkyrie Profile 2 propose une bande son original et inoubliable pour moi ca reste l'un de meilleur dans l'histoire de jeu de role.Les quetes annexes sont ulta-complet avec les dongeons et les personnages cachées dans l'univers de Midgard et Ydrasil. Scénario:19/20 Graphismes:20/20 OST:18/20 Gameplay:18/20 Conclusion:18/20
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