Shadow Hearts 2 (PS2) - 11/12/2010
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16/20
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Après un Shadow Hearts qui se révéla être une bonne surprise, Yuri fait son grand retour accompagné de nouveaux personnages dans ce second opus qui est de loin le meilleur de la série mais également une ... Suiteréférence sur cette console. C'est simple, Shadow Hearts Covenant reprend les ingrédients de son ainé mais en améliorant largement son concept tout en proposant quelques petites nouveautés au passage. Yuri est plus charismatique que jamais. L'histoire se déroule peu de temps après le premier Shadow Hearts et c'est avec joie que nous retrouvons notre harmonixeur qui devra récupérer ses pouvoirs pour fusionner avec les esprits du cimetière et devenir ainsi aussi puissant qu'auparavant. Notre équipe est composée de 8 personnages au lieu de 6. En plus d'avoir un style propre aussi bien dans la culture que dans l'humour (je retiens surtout avec Yuri, Joachim le vampire baraqué), les personnages ont le mérite de bénéficier de compétences propres variant ainsi les stratégies dans les batailles. En ce qui concerne ces dernières, il n'y a pas trop de changements en comparaison à l'Anneau du Jugement de SH1 mais notons tout de même l'ajout des combos infligeant des dégats considérables à sa cible avec un minimum de pratique. Nous avons ici un nouveau scénario qui, même s'il est la suite du premier Shadow Hearts, n'empêchera pas les joueurs qui découvrent la série de se familiariser avec l'histoire menée d'une main de maître grâce à un résumé des anciens évènements très explicite et cohérent. Les rebondissements sont là, les personnages sont plus ou moins classes (Anastasia avec son appareil photo m'a un peu rappelé une certaine "Miku" de Project Zero [survival Horror] et Karin ressemble un peu à une Koudelka très sexy). Le héros principal cache un triste et lourd passé et il est intéressant de visiter de nouvelles villes d'Europe et du Japon afin de dévellopper l'intrigue. J'ai passé de bons moments en compagnie de Shadow Hearts Covenant où j'ai apprécié l'ambiance gothique et apocalyptique qui a été conservée ainsi que les graphismes qui sont très soignés. Il y a un sacré bond technique par rapport au premier volet. Les monstres ne dérogent pas à cette règle, si je pensais avoir tout vu avec les créatures bizarres des "Silent Hill" [Survival Horror], et bien je n'étais pas au bout de mes surprises ! La bande-son est envoûtante et ensorcelante et adhère parfaitement à l'univers du jeu, là aussi il y a une grande amélioration. La traduction française est de meilleure qualité également. Au final, il y a peu de défauts à trouver sur ce jeu si ce n'est qu'il est légèrement moins court que le précédent, plus facile à jouer et on trouve des villes toujours aussi petites que dans son prédécesseur. Cela n'influe en rien sur la bonne note que je lui attribue: Un des meilleurs RPG de la console tout simplement qui ravira autant les fans que les non-initiés. Shadow Hearts 2 est une tuerie avec une des plus belles fins de RPG en prime. Un jeu à posséder assurément !
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Shadow Hearts (PS2) - 10/12/2010
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14/20
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J'ai acheté ce RPG le jour de sa sortie sans me douter qu'il s'agissait en réalité de la suite du jeu Koudelka paru sur PlayStation. L'atmosphère sombre et fantastique que la jaquette me laissait présager ... Suites'est manifestée dès les premières minutes de jeu lorsque je me mis dans la peau du héros principal Yuri, qui ne manque pas de classe. D'emblée de jeu, j'avais donc accroché à l'intrigue qui apporte pas mal de mystère dans un monde qui est existe vraiment car il s'agit en fait de notre monde réel. En effet, nous visitons ici des lieux qui ont réellement existé dans l'Asie et l'Europe du XXème siècle. Je n'aurais jamais imaginé voir ce concept dans un jeu de rôle. Il faut dire que j'étais habitué à voir des mondes imaginaires dans le genre RPG au tour par tour. Le point fort de Shadow Hearts lors des combats est sans doute son "Anneau du Jugement" dont l'aiguille tournant dans le sens du temps détermine le nombre de coups que l'on peut infliger à l'ennemi si on fait mouche sur les portions de cet anneau quand on presse la touche d'action. Un système qui ne manque pas de dynamisme et d'adrénaline ! Certes on a un peu de mal au début mais on s'y fait rapidement. Tout comme Koudelka, c'est l'ambiance fantastique/épouvante orchestrée par une bonne mise en scène qui m'a convaincu dans l'aventure de Yuri et Alice qui sont les protagonistes les plus importants du jeu. Les autres personnages sont sympathiques aussi et même le méchant. Et quelle fût ma surprise lorsque je retrouvais Koudelka une fois arrivé à Londres. C'est là que j'avais fait le lien entre les deux jeux (Koudelka et Shadow Hearts). Dommage qu'elle ne soit pas une alliée de plus dans l'équipe, si ce n'est qu'un PNJ important...) Pour le design des monstres, je dois dire que c'est parfois gore mais aussi un peu grotesque au niveau de certaines textures et pareil pour certains lieux. Mais cela tient la route graphiquement dans son ensemble (surtout pour Shangai et le Pays de Galles). On regrettera néanmoins la faible ergonomie des villes et la durée de vie un peu courte même en complétant les mini-quêtes. L'OST tient ses promesses pour les thèmes d'ambiance, des combats et des évènements même si je trouve que le potentiel sur ce point n'a pas atteint son paroxysme. La traduction aurait pu être plus travaillée malgré cet humour noir qui saura nous divertir. Voici donc ma conclusion sue ce voyage du XXème siècle... Shadow Hearts est un RPG plûtot bon que je vous recommande et dont sa suite (qui fait en sorte que la série se fasse plus remarquer), s'illustre comme étant l'un des meilleurs RPG de la PS2.
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Koudelka (PS1) - 10/12/2010
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13/20
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Ce RPG/Survival Horror est en réalité le prologue du premier Shadow Hearts. Étant un passionné des Survival Horror tels que les ténors du genre (Resident Evil et Silent Hill à titre d'exemple), je n'ai ... Suitepas pu résister à la tentation de me frotter à ce jeu portant le nom de son héroine. Magie noire et mysticisme imprégnés d'une touche d'épouvante sont donc au rendez-vous du scénario de Koudelka qui est plûtot bon dans son ensemble pour ce genre de jeu surtout si l'on tient en compte qu'il s'agit du point de départ de la série des Shadow Hearts qui a connu un grand succès par la suite. Le gros problème de ce jeu de "base" est qu'il est passé assez inaperçu pour son époque... Dommage car Koudelka, sans être révolutionnaire, était sympathique à découvrir. Ce que j'ai bien aimé, c'est le charisme de la protagoniste principale qui est assez sexy, mais surtout son ambiance glauque et gothique qui a su faire le charme du soft. Les combats s'effectuent au tour par tour et sont accompagnés d'un léger aspect tactique avec la possibilité de consulter les caractéristiques et les attributs de ses trois combattants. Dommage de noter l'absence d'arrière plan lors de ces combats si ce n'est qu'un minable damier représentant le sol de la zone du château où l'on se trouve. De plus, les mouvements des personnages sont rigides et la jouabilité est souvent perfectible. Les phases d´exploration se transforment en sorte d'enquêtes du fait que l'on peut examiner le décor et lire des documents (âmes sensibles s'abstenir de leurs contenus parfois un peu choquants). Pas vraiment de quêtes secondaires à signaler puisque nous explorons un château mais quelques activités facultatives à faire comme d'ouvrir un coffre-fort à code chiffré par exemple ou de vaincre une puissante gargouille (boss caché de la chapelle) qui est un vrai challenge. Les décors sont plûtot bien travaillés et la panoplie de couleurs adhère bien à l'univers sombre et gothique du jeu. Musicalement c'est parfois discret mais le son sait intervenir au moment adéquat un peu comme dans un Silent Hill. En revanche, les musiques ne sont pas très variées mais elles sont quand même sympathiques à entendre. Il est donc temps de conclure mon enquête avec mes notes: Même si Koudelka n'arrive pas à la cheville d'un Parasite Eve, il mérite l'attention des Fans de Shadow Hearts qui souhaitent connaître l'origine de cette saga.
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Golden Sun 2 (GBA) - 06/12/2010
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16/20
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Golden Sun: L´âge Perdu est le digne successeur de son petit frère (je dis "petit frère" car ce second volet bénéficie en fait d'une durée de vie beaucoup plus importante) et il conclut l'aventure en beauté. ... SuiteLes terres de Weymar sont désormais à la portée de nos héros dans leur totalité. Si la carte du monde du premier Golden Sun pouvait paraître à première vue un peu réduite, il en va autrement pour L'âge Perdu. Nous nous balladons toujours dans un atlas du même bois que Final Fantasy VI, mais assez tôt dans le jeu, nous avons accès à quelques mini-quêtes visant à collecter par exemple des objets spéciaux pouvant être combinés aux Djinns pour faire appel à de nouvelles invocations. De nouvelles psynergies sont aussi disponibles, comme de nouveaux objets, des Djinns inédits, des énigmes qui requièrent la même mécanique que le premier Golden Sun, à savoir l'utilisation des psynergies, il y a également de nouveaux monstres, donjons, villes, etc... Bref, vous l'avez compris, les innovations sont vraiment très mineures et on n'aura pas cet effet de surprise quand on découvre un jeu si on a joué à l'épisode précédent. À noter la possibilité de voyager d'île en île ou d'un continent à l'autre en navire tout en participant à des combats en pleine mer. Le scénario est du même accabit que celui de Golden Sun 1, mais il met un peu plus de temps à se mettre en place de par ses nombreuses quêtes annexes qui ponctuent la progression. Cependant à un certain stade du jeu, l'histoire devient plus intéressante avec l'apparition de nouveaux méchants ayant des liens avec ceux que nous connaissions déjà. À l'instar de l'opus précédent où on contrôlait Vlad et ses compagnons, cette fois ça sera au groupe de Pavel de faire ses preuves sur le terrain. Il est possible au moment de commencer un new game de transférer les données de GS1 à GS2 via un code particulier. Cela a pour effet de commencer une nouvelle partie avec les bonus acquis antérieurement dans le premier jeu comme le niveau atteint des personnages, les équipements ou l'argent rassemblé. Le rendu graphique est identique à Golden Sun premier du nom mais les décors sont beaucoup plus variés tandis que les musiques suivent le même exemple mais je les trouve légèrement en dessous de la qualité de celles du premier Golden Sun. Au final, Golden Sun: L´âge Perdu sans être supérieur ni inférieur à son prédécesseur est un jeu qui ravira les fans de cette série très connue sur Game Boy Advance. Pour en faire un petit récapitulatif, il est plus riche, plus grand à explorer, il possède les mêmes qualités et les mêmes défauts que son aîné mais l'effet de surprise n'est plus aussi convaincant qu'auparavant. Voilà. Certains joueurs regretteront que l'aventure toute entière de Golden Sun soit scindée en deux jeux, mais je ne trouve pas que cela soit un défaut. Les dévelloppeurs l'avaient sûrement prévu ainsi dès le départ. Cela me rappelle d'ailleurs le même genre de chose qui s'était produite avec "Sonic 3" et "Sonic et Knuckles" à l'époque de la Megadrive quand la génération 16 bits était à son apogée. À l'origine, ces deux Sonic devaient n'en faire qu'un seul. Le résultat n'était pas plus mal vu qu'il était possible d'associer la cartouche Sonic et Knuclkes avec Sonic 1, 2, et 3 pour profiter de divers bonus. Là où je veux en venir, c'est que les Golden Sun suivent plus ou moins le même principe. Les fans devraient apprécier cet aventure en attendant le prochain Golden Sun en 3D prévu sur DS. Passons à la note. -Scénario: 14/20 -Graphismes: 17/20 -OST: 14/20 -Gameplay: 18/20 -Conclusion: 16/20 { La suite d'un des jeux à grand succès de la GBA qu'il faut avoir dans sa ludothèque. Indispensable pour compléter l'histoire de Golden Sun dans son intégralité en attendant le 3ème opus qui s'annonce d'hors et déjà fort prometteur ! }
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Golden Sun (GBA) - 06/12/2010
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16/20
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Une référence du RPG sur console portable. Une aventure qui manque cruellement d'originalité mais qui se laisse suivre agréablement grace au mystère que ses méchants laissent transparaître du début à la ... Suitefin. Une ambiance qui repose sur l'alchimie des éléments et sur une course poursuite contre le temps qui nous laisse un peu sur notre faim...( Fin ? ) En effet, Golden Sun se termine peut-être bien pour une premier épisode mais pas vraiment en tant que saga. Golden Sun: The Lost Age conclura cette grande épopée. En ce qui concerne la conception des combats nous retrouvons ici un tour par tour des plus naturels mais qui tire sa force du système de Djinn (créatures élémentales qui boostent les statistiques de nos héros et qui dévelloppent les capacités de ces derniers en fonction des diverses associations). Cela apporte une dimension tactique intéressante et permet également de lancer les psynergies (les pouvoirs mystiques du jeu) sur le terrain afin de résoudre des énigmes un peu dans le même style que Alundra sur PlayStation. Certains accessoires octroient également de nouvelles psynergies très utiles pour progresser dans les villes et les donjons. Le titre reste un peu trop court si on avance pied au plancher (comptez environ 30 heures plus ou moins), mais il y a les quêtes annexes (l'Ile des pirates par exemple) qui rallongent un peu plus la durée de vie du soft. Je trouve que l'interface du menu aurait gagné un peu plus en fluidité si les stocks d'objets des personnages avaient été organisés par catégorie d'items: Objets consommables / Objets de combat / Objets de quête / Equipements (armes, armures, reliques, etc...) Enfin ce n'est qu'une remarque personnelle sur ce point. Bref, le jeu est très simple à prendre en main et n'est pas vraiment très difficile à terminer. La durée de vie et la facilité déconcertante de Golden Sun sont les deux principaux défauts que je lui souligne. Les graphismes sans être parfaits témoignent d'une certaine prouesse technique et cela se ressent particulièrement pour l'époque. De jolis sprites assez mignons, des couleurs bien vivantes, une animation travaillée, des textures agréables pour de la GBA... Bref du tout bon. Pour finir, les musiques possèdent un charme évident qui transmet une certaine gaieté au joueur et cela, quelque soit la situation actuelle. Bien entendu, elles n'atteignent pas des sommets artistiques mais elles sont variées et restent agréables à entendre. Golden Sun a été mon premier RPG sur Game Boy Advance et je n'ai pas été déçu du résultat. Une valeur sûre du RPG. -Scénario: 14/20 -Graphismes: 17/20 -OST: 16/20 -Gameplay: 17/20 -Conclusion: 16/20 { Un jeu que je recommande à tout RPGiste qui ne l'a pas encore essayé. Il faudra toutefois se procurer sa suite "L´Âge Perdu" si l'on veut connaitre le fin mot de l´histoire. Golden Sun n'en reste pas moins une référence sur GBA ! }
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Dark Cloud (PS2) - 06/10/2010
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11/20
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Un Donjon-RPG sans la moindre prétention et qui fait figure pâle en comparaison aux ténors du genre. L´histoire nous plonge dans un premier temps dans une ambiance "conte de fée" avec un général dément ... Suitequi fait revenir à la vie un puissant génie et qui compte s´en servir à cette occasion pour terroriser des villageois et détruire leurs maisons. Mais anticipant la menace, le Roi Feiry scelle par précaution au moyen d´un enchantement les villages ainsi que leurs résidents à l´intérieur de sphères magiques appellées "Atlas" avant l´hécatombe. Le monde est semblable au néant à présent, les cieux étant recouverts de "Nuages Ténébreux" ("Dark Cloud" qui est le titre du jeu en anglais) Le Roi confie donc la mission à un jeune garçon courageux de rendre au monde son aspect d´antan, en lui donnant un objet magique pouvant absorber les villes et les habitants emprisonnés dans les Atlas... Mais pour cela, notre héros doit explorer divers dédales générés aléatoirement un peu comme dans un Diablo, y affronter de nombreux monstres et vaincre les sbires du général malfaisant pour y récupérer les Atlas dispersés aux quatres coins du monde. Il doit ainsi libérer les gens et leurs villes détruites dans le but de reconstruire leurs maisons au fur et à mesure de la progression et arrêter le général et le génie pour conclure cette aventure. Au passage il peut même satisfaire les requêtes des villageois afin d´empocher des objets utiles pour le voyage. En fait après une série de cinématiques au départ, le jeu se résume essentiellement à explorer des donjons de plusieurs niveaux pour parvenir à un boss et récolter un Atlas avant de reconstruire un village à notre guise. Cependant les possibilités restent assez limitées à mesure que notre chantier évolue. Seule la structure (emplacement des constructions) d´une ville varie réellement mais pas forcément dans l´architecture des maisons. Cela reste quand même une idée sympathique pour l´époque sachant qu´il s´agit d´un des tout premiers jeux de la PS2. Un concept basique intéressant pour l´époque mais manquant de potentiel. Nous avons la possibilité de "synthétiser" (ou de fusionner) nos armes pour accroître davantage leur puissance en récoltant divers matériaux et il faut également veiller à réparer les armes usées avant qu´elles ne se cassent sous peine de se retrouver démuni dans le choix de l´équipement en plein combat. Les donjons se ressemblent beaucoup et le bestiaire n´est pas si grand que ça. On a l´impression de faire souvent la même chose. En revanche, les boss offrent une certaine tactique à adopter pour les liquider afin de varier un peu les plaisirs et les séquences intéractives ou Quick Time Event (QTE) viennent apporter un peu de challenge à la fin d´un dédale. Le rendu graphique est passable bien que dans certaines zones comme dans la forêt avec les ruisseaux on trouve de jolies textures parfois. Enfin graphiquement c´est justifiable en partie étant donné que Dark Cloud est un des premiers jeux de la console et aussi mon premier jeu sur ce support. Les musiques ne sont pas vraiment mauvaises dans l´ensemble mais elles ont tendance à être répétitives en boucle quand elles ne se manifestent pas discrètement. Cependant, celles des évènements ne sont pas trop mal. En conclusion, ce Donjon-RPG est sympa pour se faire la main dans le genre et se divertir un moment, mais ce n´est clairement pas un jeu où l´on va y passer plusieures heures consécutives... -Scénario: 10/20 -Graphismes: 12/20 -OST: 14/20 -Gameplay: 11/20 _Conclusion: 11/20 { À faire si on apprécie les D-RPG ne serait-ce que pour découvrir la base qui inspira le jeu "Dark Chronicle". Un D-RPG ou A-RPG sympa mais loin d´être indispensable. }
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Parasite Eve (PS1) - 11/08/2010
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16/20
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Parasite Eve 1er du nom a eu certain impact dans le monde du RPG à sa sortie il y a une douzaine d´années, associant des éléments de RPG à un genre peu enclin aux jeux de rôle, le survival horror. Il sortit ... Suitepeu après aux U.S.A. mais ne vit jamais le jour dans nos contrées. Cependant ayant découvert le second volet quelques années auparavant, mon effet de surprise n´a pas été aussi marquant avec ce premier épisode mais on en sait bien plus sur Aya. L´intrigue s´étale sur environ six jours depuis cet évènement fatidique du 24 décembre 1997 qui eu lieu dans l´opéra du Carnegie Hall à New York. La comédienne Melissa Pearce commence son hymne quand tout à coup les autres acteurs s´embrasent tels des torches vivantes et le public subit le même sort. Melissa en est la responsable. Seuls Aya Brea, un homme qui l´accompagnait et une autre actrice survivent à la tragédie. Étant une novice dans le NYPD (New York Police Departement) mais bien dévouée à son travail, Aya poursuit Melissa et l´affronte malgré ses pouvoirs à base de combustion spontanée. Avant de s´éclipser, Melissa perturbe Aya avec ses propos pour le moins énigmatiques en lui révélant que la mithocondrie présente dans les cellules de la jeune femme requiert du temps avant de se dévellopper et d´accomplir son évolution... Aya ressent bien assez tôt une étrange sensation de chaleur dans son corps mais qui lui octroie des pouvoirs surnaturels à l´image de Melissa. S´ensuit alors une véritable poursuite où Aya découvrira l´origine de la mutation de Pearce par le biais d´un journal intime racontant que l´actrice souffrait d´une maladie depuis quelques temps à cause de sa température corporelle augmentant de manière considérable. Aya retrouve Melissa jouant du piano mais cette dernière prétendant être "Eve" (dont le but est de libérer toutes les mithocondries des êtres vivants), dévoile sa véritable forme en muant en un terrible monstre lévitant. Aya devra dominer sa mithocondrie et arrêter Eve avant qu´il ne soit trop tard... Le jeu repose principalement sur la science et la mithocondrie aussi bien dans son contexte que dans son gameplay avec les pouvoirs de la Parasite Energie, des sorts psychiques nécessitant des PE pour les utiliser. Le joueur se déplace dans des décors très détaillés du fait qu´ils soient pré-calculés comme dans les premiers Resident Evil. On y affronte à maintes reprises Eve ainsi que des hordes de NMC (Créatures Néo-Mitichondriales), des êtres vivants affectés par la mithocondrie et qui se transforment en d´horribles créatures mutantes. Lors des affrontements, on a une jauge AT qui se remplit comme une barre ATB d´un Final Fantasy avant de pouvoir agir à sa guise tout en se déplacant en faisant parler notre arsenal (pistolet, fusil, colt, etc...) ou en lançant des sorts d´attaques élémentaires, protecteurs ou de soutien. De fil en aiguille, Aya comprendra mieux son lien avec sa soeur défunte Maya et la diabolique Eve. Un fort argument qui consolide le dévelloppement du scénario du jeu. Dans l´esprit, le jeu me fait pas mal penser à FF VII du moins en ce qui concerne certains angles de vue relativement éloignés, les modélisations 3D des personnages et aussi certains petits clichés scénaristiques tout comme les graphismes qui quand à eux, n´ont pas vieillit tant que ça pour du support PSX, je trouve. Les cinématiques sont impressionnantes et bluffantes de réalisme. (J´ai bien aimé la scène de la course du carrosse avec le cheval enflammé ou la scène où Eve anéantit les forces aériennes des hélicoptères et de chasseurs en réfléchissant leurs projectiles avec son champ de force ou encore, celle de Aya qui prend les commandes d´un hélico pour bombarder de missiles Eve dans un Manathan dévasté par la mithocondrie). Tout comme ces séquences cinématiques, on pourrait croire que le moteur du jeu est le même que celui de FF VII. La ressemblance est flagrante en tout point. D´ailleurs c´est Hironobu Sakagushi (Final Fantasy) qui a produit le jeu. La bande son n´est pas le meilleur atout du jeu car si les musiques s´intègrent bien dans la plupart des cas, elles manquent de rythme par la suite pour ce qui est de l´action in-game mais en revanche, certaines sortent particulièrement du lot quand il s´agit des évènements importants dans les cinématiques (notamment avec Eve) ou dans les visions qui font ressugir le passé de Aya. De ce coté là, j´ai plus apprécié l´OST de Parasite Eve 2. On ne peut pas dire que la faible durée de vie joue en la faveur du jeu plutôt risible en comparaison à son successeur. Dommage que les voix soient aphones (sans voix) tout comme le 2ème opus. La certaine lenteur des combats et la quantité modeste en items fait que le gameplay en pâtit un peu au niveau de la qualité et de la richesse du jeu, mais juste un petit peu, donc rien de bien méchant. Une histoire bien prenante du début jusqu´à son dénouement au détriment de la courte durée de vie. Beaux graphismes et musiques correctes. Voilà pour résumer Parasite Eve. -Scénario: 17/20 -Graphismes 17/20 -OST: 14/20 -Gameplay: 15/20 _Conclusion: 16/20 { Un très bon hybride de RPG et de Survival Horror avec ses petits défauts et une bonne intrigue. Cela dit, je ne pense pas qu´il soit obligé de posséder PE1 et PE2 pour comprendre l´histoire du 2 entièrement mais disons que ça éclaire quelques petites zones d´ombre telles que les origines de l´héroine. Pas indispensable mais recommandable pour ceux qui on aimé cette série. Vivement Parasite Eve The 3rd Birthday ! }
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Dragon Quest VIII (PS2) - 25/07/2010
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17/20
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Premier Dragon Quest à débarquer fraichement sur le territoire européen, Dragon Quest "L´Odyssée du Roi Maudit" a tout pour séduire les fans de jeux de roles: Scénario captivant qui apporte parfois des ... Suiteflashbacks, combats au tour par tour dynamiques, clichés Dragon Ball, zones immenses à explorer et monstres variés etc... Une ambiance médiévale qui narre la destinée de quatre héros qui ne se ressemblent en rien et qui pourtant après de nombreux évènements oeuvreront de concert pour empecher le retour d´une entité diabolique annonçée par une sombre prophécie... Le fond de l´histoire en fait est plus complet et a le mérite de remmémorer certains souvenirs du "Héros"(celui-ci na pas de nom prédéterminé) sous forme de flashbacks. Les évènements s´orchestrent de manières cohérentes et les rebondissements se ramassent à la pelle. Les rencontres avec les protagonistes ne manquent pas de piquant et la fusion entre Square-Enix et Dragon Ball est très réussie. Les combats se déroulent au tour par tour classique à la 1ère personne pour plus d´immersion. Mais la principale particularité est la jauge de tension qui augmente à chaque tour à l´aide de la commande stock. Une fois la jauge à sa limite, l´utilisateur au prix de quelques tours décuple sa puissance d´attaque soutenu par ses alliés( c´est très utile surtout face aux boss). Petite anecdote: l´apparence du "Héros" à ce moment précis n´est pas s´en rappeler celle d´un "SuperSayan" de Dragon Ball Z ou GT ! L´atlas est immense et l´on s´y perdrait meme avec une carte, les monstres ont un look très drole. D´ailleurs il existe une quete optionnelle où l´on peut capturer les monstres, les faire progresser dans un colissée pour vaincre d´autres créatures et les recruter dans notre équipe. Pokémons...Attraper-les tous ! Petit bémol: La difficulté est assez basse mais parfois il y a des ennemis spéciaux qui constituent un petit défi (par ailleurs le boss final exige un bon Niveau, une bonne préparation et un stock important d´objets de soins). On a à faire à du bon cell-shading mais je conseille néanmoins de réduire la définition sur une télé HD sous peine de se manger de gros pixels. Sinon pour de la PS2 ça tient la route. Enfin une fois de plus, un RPG avec un OST de bonne qualité meme si certains thèmes sont assez comiques et un tantinet répétitifs. Voici mes notes pour cet excellent Dragon Quest VIII: -Scénario:16/20 -Graphismes:17/20 -OST:16/20 -Gameplay:19/20 _Note globale:17/20 { DQ8 est une véritable petite perle qui convient parfaitement à tout joueur de RPG que l´on soit néophite ou vétéran ! Excellent ! }
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Phantasy Star Online I et II (GC) - 28/06/2010
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9/20
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-Les MMORPG n´ont jamais été ma tasse de thé- Phantasy Star Online ne fait pas exception à cette règle. Néanmoins ce jeu m´aura occupé durant de longues heures en perspective meme si je n´ai jamais eu ... Suitela chance d´y jouer on-line. Le scénario n´est guère passionnant, il ne fait office que de toile de fond surtout si le joueur compte exploiter les innombrables possibilités et les diverses missions du jeu. Cela dit c´est un peu normal vu que Phantasy Star Online est un MMORPG comme son nom l´indique d´ailleurs. Mais en plus de rester passif, le scénario est presque inexistant et quasiment sans la moindre surprise. En revanche, l´ambiance futuriste a vraiment retenu mon attention, les environnements sont immenses pour ce jeu, je trouve. La faune et la flore coexistent de manière à la fois naturelle et technologique et j´ai bien apprécié cette fusion. Les missions proposées (principales ou secondaires) sont sympathiques au départ et on a souvent un allié en mode solo qui nous apprend à nous familiariser avec le système de jeu et à mieux se battre mais au final, la campagne solo devient rapidement répétitive. Les quetes finissent par se ressembler et la répétitivité des actions s´en ressent également. Il n´est pas bien difficile de maitriser son héros suivant la classe qu´on lui assigne dès le départ (le choix de personnalisation de votre avatar est très riche pour ce type de jeu)- De meme que la race choisie aura tout de meme une influence sur le comportement du personnage mais également sur sa personnalité. Le fait de pouvoir assigner des attaques armées de degrés différents (attaque normale / attaque lourde / attaque spéciale...) pour enchainer les coups afin de donner plus de dynamisme aux affrontements n´est pas mal. De meme que les sorts équipés ne seront pas de trop pour survivre en milieu hostile. Les armes passent par diverses catégories telles que les guns, épées laser dans le style des Star Wars, sceptres de mage, lances... -Il est possible de sauvegarder ses objets (quand on a plus de place dans l´inventaire) et sa bourse dans des coffres en ville un peu comme un Resident Evil. -Bref, le mode solo est sympa au début mais il finit par lasser sur la longueur à moins bien sur de jouer en coopération (j´ai quand meme essayé et c´est assez fun) et de jouer en ligne (ça je ne l´ai pas fait)- Un jeu que j´ai terminé et sur lequel je ne suis pas revenu de si tot. Je lui préfère largement un bon "Diablo", bien que là on parle surtout de "hack and Slash"! -En ce qui concernent les musiques et les graphismes, je trouve que c´est moyen. Les musiques ne sont pas très entrainantes, sauf celles de certains boss qui collent bien à l´action. Mais globalement, il n´y a rien d´extraordinaire. -Le rendu visuel est a peu près correct mais j´y ai cependant remarqué quelques textures médiocres et les couleurs sans etre ternes, ne sautent pas vraiment aux yeux. Meme s´il n´y a pas beaucoup de chargements j´y ai décelé certains ralentissements par moments dans le feu de l´action. -PSO ne m´a pas vraiment accroché, si j´avais pu le jouer en ligne, je pourrai peut-etre hausser la note globale à 12/20 ou 13/20, mais voilà, ma note globale est surtout personnelle en ce qui concerne principalement le gameplay sauf pour les autres critères bien entendu et elle se réduit par conséquent à 9/20... -Scénario: 08/20 -Graphismes: 11/20 -OST: 11/20 -Gameplay: 10/20 _Conclusion: 09/20 { Un MMORPG tout à fait correct pour les amateurs du genre mais pour les vieux loups de mer solitaires comme moi, c´est un jeu qui n´est pas indispensable. Il faut croire que je lui préfère dans la meme saga les anciens "Phantasy Star" de la Megadrive car pour moi ces reliques, c´était une autre époque ! }
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Enchanted Arms (PS3) - 28/06/2010
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13/20
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-Un de mes premiers jeux de role de la PS3 qui n´avait aucune intention de révolutionner le genre mais dont un certain charme "Old School" s´en dégage. Très basique dans son contexte, le scénario reprend ... Suitedes clichés connus dans l´univers du RPG. Le Folklore de la Guerre des Golems est le centre névralgique de l´histoire de Enchanted Arms. Le destin du monde est sur le point de point de basculer lorsque trois étudiants de l´université de Yokohama (Une sorte d´école de magie où l´on étudie les golems) s´infiltrent dans les souterrains du campus et réveillent par mégarde un "Devil Golem" (la Reine des Glaces). Cet dernier semble réagir au pouvoir du bras d´Atsuma, le meneur du trio. S´ensuit alors des évènements qui provoquent un grand gel sur toute la ville et la dispersion des trois amis. Atsuma survit miraculeusement à l´hécatombe mais tout en cherchant des réponses à ses questions, il décide de partir à leur recherche. Peu après, il rencontrera une princesse (Karin) inquiète pour l´avenir de son Royaume, accompagnée de son fidèle écuyer (Raygar) et enfin une jeune chasseuse de golems (Yuki) pleine de fougue, et il découvrira comment maitriser son bras qui renferme un pouvoir capable de nuire aux golems. Atsuma devra déjouer avec l´aide de ses nouveaux compagnons les plans de la "Queen of Ice" et sauver son meilleur ami Toya de son emprise... Du déjà vu c´est sur. Le gameplay s´annonce des plus classiques avec des donjons où l´on affronte toute sorte de golems (le bestaire), où l´on résout des petites énigmes, explore des donjons, des villes, traverse des plaines histoire de voyager d´un lieu à l´autre, etc... Le tout est assez linéaire et finalement on aura droit qu´à une seule mais longue quete secondaire (les temples élémentaires), ainsi qu´un mini-jeu sympathique pour renforcer notre armée de golems. L´idée pour enroler ces créatures dans notre équipe est bonne au départ mais mal exploitée du fait que les 4 pesonnages sont plus souvent utilisés en raison de leur statut et de leurs skills. En revanche les golems peuvent apporter leur soutien dans les batailles quand la vitalité (c´est l´endurance et non les PV) d´un ou plusieurs personnages est réduite à 1 (elle diminue avec les coups infligés et reçus, le nombre de combats, les KO, etc...)- Mais bon la plupart du temps nos golems feront office de réserve et interviendront généralement en fonction de cette situation mais aussi pour leur affinités élémentaires et skills. Le système de combat est le véritable atout du jeu. Le champ de bataille est représenté par un damier de 12/24 cases pour chaque camp. Il nous suffit en fonction des positions alliées et ennemis de déplacer notre perso actuel et de lui donner un ordre pour continuer avec les autres (ici il s´agit exclusivement de skills nécessitant des SP pour etre lancées, donc à utiliser avec parcimoinie pour les plus puissantes)- Chaque action couvre un certain rayon d´action (coup direct / attaque moyenne / longue portée / soutien / soin / etc...) et définit ainsi le nombre de cases où elle s´étend (verticalement, horizontalement, en croix, etc...)- Les possibilités sont nombreuses, sans parler des golems qui possèdent leurs propres skills, et presque aucun combat ne se ressemble car les positions des cibles alliées et ennemies changent fréquemment pour chaque bataille. Les combats offrent donc une dimension tactique qui saura séduire les joueurs souhaitant se creuser un peu la tete mais également les débutants ! Le jeu est très facile à prendre en main malgré l´apparence un peu complexe des menus. Les tutoriaux sont très bien expliqués et on aura aucun mal à assimiler les règles du jeu pour peu que l´on comprenne un minimum l´anglais car le titre ne bénéficie pas de localisation française... Dommage, mais en guise de consolation les voix peuvent etre sélectionnées en japonais, ce qui je trouve, sied parfaitement à l´ambiance de Enchanted Arms. De plus l´humour est omniprésent et il est amusant de voir les expressions des visages des personnages dans les fenetres des dialogues lors des scenettes. -Les musiques ne m´ont pas vraiment emballé pour ainsi dire, faute à une répétitivité constante, notamment le "Battle theme" et aussi à certaines musiques un peu plus rythmées et variées mais loin de rester dans les annales. -Enfin les graphismes sont corrects dans l´ensemble, mais pechent par des décors un peu froids et vides. De plus il n´y a pas de résolution 1080p. Il faudra donc se contenter du mode 720p ou 1080i pour ceux qui possède une TV FULL HD. Les evironnements sont quand meme variés et beaux pour certains mais restent anecdotiques si on les compare à ceux d´autres RPG. -Pour conclure, Enchanted Arms est un jeu à tester pour son système de combat très tactique et prenant, et aussi pour son scénario qui est certes classique mais intéressant au final. -Scénario: 14/20 -Graphismes: 14/20 -OST: 11/20 -Gameplay : 16/20 _Conclusion : 13/20 { Le RPG idéal pour se faire la main avec son "tour par tour / tactique", car il convient aussi bien aux néophites qu´aux habitués du genre. Un bon petit jeu mais sans plus, à faire dans l´attente de gros jeux... }
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