Final Fantasy XIII (X360) - 27/08/2011
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18/20
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A vrai dire, je n'ai jamais compris les critiques fustigeantes à propos de cet opus. J'ai lu un peu partout que FF XIII perdait l'esprit FF. Mais au juste, c'est quoi l'esprit FF ? Chaque épisode n'a rien ... Suiteà voir avec l'ancien, que ce soit au niveau univers, scénario, personnages ou même du côté graphique, OST et du système de combat qui change souvent du tout au tout. Le fait est que la saga FF a été toujours saluée pour ses innovations, ses profondeurs scénaristiques, ses graphismes dans le top de ce qu'il se faisait (quelquefois en première place) et dans son système de combat toujours aussi fun. Et de ce point de vue là : Final Fantasy XIII EST et MERITE d'être un FF. Son scénario est profond et sa "linéarité" n'est du qu'au but de donner plus de consistance et plus d'impact au scéanrio. Quoi de plus normal ? Si on peut discuter sur certains personnages (comme dans tous les épisodes, FF 13 comporte son lot de membres quelque peu inutiles), la plupart sont réussis, évoluent et se soutiennent. La technique est quasi irréprochable : un peu d'aliasing mais sinon cela reste le plus beau jeu à ce jour de la X360, que ce soit in-game ou CG. Les décors sont magnifiques, la modélisation exemplaire. Le système de combat est encore une fois innovant et terriblement fun : tout comme FF XII, il ne faut pas utiliser le mode AUTO sinon ça perd forcément de son charme (choses que beaucoup de joueurs n'ont, semble-t-il pas réussi à comprendre, malgré que ce soit écrit noir sur blanc un peu partout), le système est dynamique et terriblement stratégique. Parlons linéarité : bon clairement pour vous c'est quoi la linéarité? Non sérieusement dites moi, quel épisode n'EST PAS linéaire ?Aucun. Enfin l'OST tranche une fois de plus avec ce qu'on a l'habitde d'entendre : des thèmes dynamiques pour les combats, des environnements chantés (très rare dans un jeu). Les goûts et les couleurs sur l'OST, je veux bien, mais le reste ! Conclusion : je ne comprendrais jamais les fans, qui demandent à grand renforts du changement et qui, quand on leur donne, crient au scandale. Le fait est que FF XIII répond parfaitement aux critères de la saga et renouvelle agréablement le genre poussiéré du J-RPG
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Xenoblade (WII) - 27/08/2011
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12/20
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Xenoblade est clairement une déception pour moi qui l'avait attendu impatiemment. Avec 70h au compteur, j'ai fini le jeu. Pourquoi aussi peu ? parce qu'après avoir fait quelques quêtes annexes, je me suis ... Suiterendu compte de la grande répétivité du soft et j'ai stoppé très rapidement l'annexe. Autant le scénario, s'il ne casse pas trois pattes à un canard (Deux "nations" qui se battent entre elles et une sorte d'Elu au milieu) est plutôt bien amené et se laisse suivre agréablement. Oui l'OST, qui si elle reste décevante par rapport aux grands nom du RPG qui y ont participés, est un régal pour les oreilles. Mais le soft souffre d'un syndrôme qui, a mes yeux, est handicapant : trop de liberté tue la liberté. Des quêtes annexes à n'en plus savoir que faire, relégant l'histoire au second plan (on en arrive même à oublier, en cours de jeu, ce qu'il s'est passé!), histoire par ailleurs portée par des personnages non charismatiques, clichés et à la psychologie proche du néant. Xenoblade est un soft plutôt joli, non pas à cause de la technique du soft mais par le florilège de couleurs. Car si on regarde un peu : textures dépassés, modélisation des visages catastrophiques même pour de la Wii, aliasing à chaque pas, c'est assez mal foutu. Enfin le gameplay. Ce dernier se veut proche de celui de FFXII en empruntant quelques trucs à ce dernier en même temps qu'au MMO. La prise en main à la WiiMote est catastrophique : pendant les premières heures de jeu, on ne fixera que la manette pour savoir sur quel bouton appuyer. Bon cela vient clairement du pad, d'autant que la maniabilité est meilleure au pad classique, mais c'est bien dommage. Ici, pas de MP, juste une jauge qui se recharge pour chaque skill sauf l'attaque de base. C'est sympa, une fois que la prise en main s'est faite, mais beaucoup trop répétitif. Du coup le gameplay plombe un peu le soft. Autre idée : donner des ordres à ses alliés. Bien, mais comme dans les Tales Of, ça se résume à 3 ordres. Au final les combats sont plutôt brouillon et on fait toujours la même chose. Ajoutons une caméra automatique qui plombe l'action, vous forçant à la réajuster manuellement avec deux doigts (un sur le Nunchuck et un sur la WiiMote), ce qui vous bloque encore plus pour utiliser correctement votre pad. javascript:emoticon('') Conclusion : Xenoblade est une déception phénoménale. Partant sur de bonnes idées, Monolith a su m'offrir un scénario de bonne qualité, un univers assez particulier également, mais plombé par une maniabilité désastreuse, un gameplay ultra-répétitif et des fautes techniques ahurissantes qui m'ont empêchés d'apprécier pleinement le soft. On notera toutefois que les voix jap sont disponibles, un plus qu'il faut souligner car bien trop rare. Ce n'est donc pas pour moi LE RPG de la Wii, bien loin de là.
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Final Fantasy IX (PS1) - 22/08/2011
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20/20
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Peu de jeux m'ont donné l'impression d'avoir été le témoin et le protagoniste d'une grande aventure. Celle avec un grand A. Final Fantasy IX a été une véritable claque pour moi, sur tous les points. Le ... Suitejoueur contrôle au début tour à tour Djidane, voleur au grand coeur, Bibi un mage noir des plus attachants et Steiner le chef d'une garde royale assez miteuse et ils vont tous se réunir très tôt dans le jeu, suite à une célèbre pièce de théâtre des Tantalas qui tourne un peu au vinaigre. Le scénario au départ reste classique, malgrè de nombreuses références entre la Reine Branet et Hitler : nos héros veulent délivrer le monde et Alexandrie de la Reine qui depuis quelques temps entreprend de détruire et conquérir à tout va. Mais au fil de nos aventures, on découvrira qu'une trame plus sombre se dévoile. Et quelle trame ! Une réflexion sur la mort et la peur de mourrir, sur la volonté de vivre, que l'on soit simple paysan ou Reine. Et quoi de mieux que le magnifique casting (si on excepte Kweena et Tarask) qui comprend Djidane, un homme-singe qui ne fait que ce qu'il lui plaît, Dagga, une princesse qui, ne pouvant soutenir les actions de sa mère, décide de fuir pour mieux comprendre et estimer le mal qui est fait. Quedire de Bibi, le personnage le plus attachant de tous les RPGs que j'aie pu faire, si ce n'est pas pour dire le vrai héros (la question de la mort est particulièrement présente dans sa psychologie) de cette aventure. Au niveau des graphismes, La PSX crache ses dernières tripes. Comme à son habitude, Square nous propose un mélange 2D (pour les maps) et 3D (personnages, monstres, arènes de combat et World Map). La 2D est juste magnifique, regorge de détail, de couleurs ahurissantes qui vous en met pleins les yeux à chaque nouvel environnement inédit (plus de 300 illustrations !). La 3D n'est pas en reste : c'est fluide, bien détaillé, les animations sont irréprochables, les invoc et les monstres plus fabuleux que jamais. L'OST n'est pas en reste. Clairement pour moi le meilleur travail de Uematsu à ce jour. Plus de 100 pistes de bonheur : des thèmes émouvants ("The Place I'll Return SomeDay", "The Two Moons", jusqu'à l'Ending Theme), mais aussi épiques ("Boss Theme", "The Dark Messenger"). C'est un vrai régal pour les oreilles. Le système ATB reprend sa place dans FF9. Chaque personnage possède un job propre et une commande (ou deux) associées, ce qui permet d'avoir une équipe très diversifiée. On reprochera le fait que le remplissage dela jauge soit un peu lent les premières heures de jeu, ce qui pourrait rebuter quelques joueurs. Les compétences sont acquises par l'équipement : autrement dit, si vous souhaitez avoir toutes les compétences, il va vous falloir chercher les plus petites armes, surtout que, pour Djidane par exemple, une compétence particulières vous fait gagner une transe particulière (transe=limite, comme dans FF7 apr exemple). Si vous portez l'arme, vous pourrez utiliser la compétence mais vous ne pourrez la garder qu'en la maîtrisant. Pour cela rien de plus simple : combattre. A la fin de chaque combat, vous gagnez des points de compétences qui vous permettent de maîtriser vos compétences. Attention toutefois, pour les compétences de soutien, il vous faudra choisir : en effet, la maitriser ne signifie pas que vous l'avez constamment. Pour cela vous posséder un certains nombres de gemmes et chaque compétence de soutien possède un prix en gemme. Vous ne pourrez pas toutes les activer donc. Au final un système complet, qui convient tout aussi bien aux débutants (facilité de prise en main, guidage si besoin est) qu'aux forcenés pour élaborer des techniques inédites. L'exploration n'est pas en reste : beaucoup de quêtes annexes, de mini-jeux et de lieux secrets à découvrir. Conclusion : Final Fantasy IX est clairement mon FF préféré. Square nous a concocté un véritable bijou qu'aucun jeu n'égale dans mon coeur. Un univers fantastique sublimé par une réalisation irréprochable et un casting intéressant.Point noir cependant : Kweena et Tarask, complètements inutiles.
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Le Seigneur des Anneaux : Le Tiers Age (PS2) - 11/08/2011
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11/20
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Le Tiers Age n'est pas vraiment un mauvais jeu, mais le plagiat est clairement de la partie. Vous dirigez une équipe disparate, tout comme la Compagnie, dans la lutte contre Sauron et ses armées ténébreuses. ... SuiteMais en guise de scénario, on a exactement la même chose que pour la Compagnie : mêmes lieux, même rebondissements, même psychologie (L'elfe et l'homme qui tombent amoureux par exemple). A ce compte là, autant nous faire diriger la Compagnie. Niveau graphismes, c'es très correct. Sans être merveilleux, les personnages sont bien modélisés, à défaut de posséder une réelle identité. Les décors sont réussis. J'ai peu apprécié les bouts des films qui se baladent dans le jeu, puisqu'ils ne collent pas à l'ensemble et sont en plus terriblement anecdotique : j'en ai regardé deux avant de laisser tomber leur visionnage pour le manque de cohérence graphique/scénaristique avec la trame du jeu. Par ailleurs la fin du jeu est remplie d'incohérences. L'OST elle, est reprise des films.De très bon thèmes donc, même si on aurait souhaiter voir quelque chose d'un peu plus personnel. Niveau Gameplay, EA a tout pomper sur FFX. Du tour par tour avec des actions classiques, une liberté d'exploration plutôt limité. Les monstres sont eux tous très semblables et les combats souvent faciles. Les niveaux s'enchaînent rapidement et les attaques dévastatrices avec. Conclusion : Le TA est un soft sans identité. A quoi sert de nous faire exactement les mêmes actions que la compagnie avec des persos différents dans le look mais pas dans la psychologie ? Je ne vois dans ce jeu qu'une action commerciale, faite d'intense recyclage. Néanmoins, il reste plaisant à jouer, sans être la bombe issue de l'univers de Tolkien.
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Zenonia (IOS) - 04/08/2011
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8/20
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Zenonia est clairement un jeu à oublier. Je ne m'attarderais dessus que brièvement, tout comme l'intérêt qu'il suscite : scénario revu et corrigé, avec des personnages creux et mous, et pas charismatiques, ... SuiteOST à jeter et gameplay non adapté à l'iPhone ou du moins à son écran tactile. Les actions sont lentes et les ralentissements bien trop nombreux. Restent de jolis graphismes style SNES, mais qui souffrent de lag incessant. Et la durée de 40 heures sera joliment divisée par 2-3 sauf si vous êtes trèèèèès lent. Le tout est extrêmement répétitif et ennuyeux. Zenonia est un soft que vous essaierez histoire de, mais vous aurez vite fait d'abandonner.
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Chaos Rings (IOS) - 04/08/2011
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17/20
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Je colle ici un test que j'ai réalisé pour FFRing : Malgré tout ce que l'on peut en dire, le marché du jeu-vidéo sur téléphone commence depuis quelques années à sérieusement s'implanter en Europe, alors ... Suitequ'il est déjà bien ancré au Japon. L'iPhone, surtout, a été une révélation pour cette nouvelle génération de téléphones portables. Il est donc normal que les éditeurs importants produisent des jeux sur ce support. Après les échecs Hills and Rivers Remain et Song Summoner, Square Enix n'a toujours pas lâché le morceau et nous pond un RPG de qualité sur le mobile d'Apple. Impressions sur cette aventure de poche. Une arche, huit personnages, un mystère Comme chacun le sait, le choix du support d'un jeu-vidéo réserve beaucoup de contraintes en fonctions de ses spécificités techniques. Dans le cas de Chaos Rings, le scénario est l'un des premiers à en pâtir, suivi de près par la liberté d'action qui aurait pu être beaucoup plus grande. Square Enix et Media Vision ont donc fait un compromis en réalisant un soft en pseudo « chambre close ». Dès les premières minutes, le joueur est lâché dans l'Ark Arena pour des raisons obscures qui ne seront dévoilées qu'à la fin de l'aventure. Les protagonistes ne savent pas non plus pourquoi ils ont été amenés ici et vont tâcher de comprendre ce qui se trame au fil des évènements. Pour l'occasion, ils sont regroupés en binôme et doivent survivre jusqu'à la fin du tournoi qui les opposera aux autres participants. En fait, l'essentiel du jeu repose sur la psychologie des personnages et les relations qu'ils entretiennent entre eux. Trouver et parvenir à comprendre les liens qui unissent ces duos sera donc votre objectif premier. Les héros profitent ainsi d'un background soigné et intéressant, qui passe par toutes les bonnes intentions qui se font dans le domaine en évitant toujours intelligemment la plupart des clichés du RPG. On finit par les apprécier, voire à en détester certains, et l'on reste intrigué piqué par une curiosité entretenue grâce au rythme de la narration. Malgré cette simplicité scénaristique qui consiste à regrouper des combattants venus des quatre coins du monde et les faire se confronter, vous découvrirez dans la seconde partie du jeu (après une première « fin ») tous les enjeux et le background fouillé de l'univers de Chaos Rings. En effet, ce n'est qu'en prenant en main tous les couples et en finissant pour chacun d'eux les deux fins que vous aurez accès à la véritable conclusion imaginée par le scénariste Yukinori Kitajima. De quoi assurer une bonne quarantaine d'heures de jeu dans un univers prenant et surprenant ! L'apprenti sorcier Le gameplay du jeu est en soi plutôt classique. On dispose d'attaques magiques, d'objets divers et variés, d'attaques frontales, et les combats se déroulent au tour par tour, l'avantage allant au personnage ou ennemi ayant la plus grande agilité. La subtilité et le côté inédit de cette mécanique se trouve dans la manière d'apprendre les compétences : grâce à l'ADN du bestiaire, décomposé en plusieurs races. La première fois que vous combattez un ennemi d'une race jusque-là inconnue, vous récupérez son code génétique. En éliminant toujours plus de ses semblables, vous apprendrez petit à petit chacunes des compétences associées au gène. Bien entendu, vous ne pourrez pas vous servir de tous les codes génétiques au combat, vous ne pourrez donc en équiper que trois. Les compétences restent nombreuses et variées et vous permettent de concevoir des stratégies plus ou moins efficaces. L'aspect tactique ne s'arrête pas à ces seules considérations. Vous devrez y ajouter un système d'anneau (qui a donné son nom au jeu), visible en haut à gauche de l'écran. Au début neutre, l'anneau basculera à votre avantage ou non en fonction du déroulement du combat. Ainsi, si vous effectuez la première attaque du combat, l'anneau se remplit de turquoise, ce qui indique que vous avez le dessus. Lorsque c'est le cas, vous subissez moins de dégâts et frappez plus fort. L'inverse peut évidemment se produire, auquel cas ce cercle se colore en rouge. Il est bien heureusement possible d'inverser la tendance : attaquer fera diminuer la progression du remplissage de l'anneau et la fréquence des coups critiques ; l'élimination d'un ennemi encore plus. Un système judicieux donc ! Une autre dimention du sytème de combat est la possibilité d'effectuer des attaques en tandem. Mais à la différence de la plupart des RPG, une technique en duo a quelques conséquences sur l'issue du combat. La première est que vous infligez naturellement plus de dégâts, que ce soit en effectuant une magie ou une attaque avec votre arme. En revanche, si l'ennemi visé attaque, les deux personnages seront touchés. Cela accentue une nouvelle fois le côté stratégique des affrontements. Cette possibilité vous permettra bien souvent de terminer un combat qui traînerait trop en longueur. L'exploration est tout ce qu'il y a de plus classique, et occupe une large place dans votre temps de jeu. On vous envoie régulièrement vous entraîner dans plusieurs environnements, assez linéaires soyons honnêtes. L'iPhone n'ayant pas de pad, vous dirigez tout à l'aide de votre doigt, comme dans la plupart des dernières productions sur cette machine. La prise en main se révèle donc pratique et efficace. Parfois, vous serez transportés dans une salle étrange où sont disséminés des blocs de couleurs. Ces salles représentent tout simplement les énigmes du jeu. Il existe plusieurs manières de résoudre ces puzzles, dépendant du monde que vous êtes en train de visiter. Tout vous est bien sûr expliqué à chaque fois qu'un nouveau type d'énigme se présente à vous. Celles-ci, malheureusement peu nombreuses, passent par la simple téléportation à l'allumage de bougies. Un nombre limité d'actions corse bien sûr l'affaire. Une PSP de poche ? Côté réalisation, il faut bien avouer que Square Enix et Media Vision ont mis les petits plats dans les grands pour satisfaire un large public. Techniquement, Chaos Rings est quasiment irréprochable. La 3D est un bonheur pour les yeux et la qualité générale se rapproche sérieusement d'un jeu de PSP. Décors, sprites des personnages, animations, effets spéciaux, tout est parfaitement contrôlé. D'ailleurs, cette direction artistique a parfois des faux airs de Final Fantasy VIII. Le rendu est encore plus agréable sur la version optimisée iPad en haute définition. Malheureusement, et c'est là un défaut majeur du titre, les possesseurs d'iPhone antérieur à la version 3GS subiront des ralentissements très gênants. Si gênants qu'il est dans ce cas véritablement déconseillé de télécharger ce titre au prix normal de 10,49 euros. La bande sonore composée par Noriyasu Agematsu (plutôt habitué aux OST d'animes japonais) est digne des meilleures productions de Square Enix. Avec sa chanson thème accrocheuse et ses rythmes tantôt ravageurs, tantôt mélodieux, il n'est pas rare de vadrouiller sans but aucun pour jeter une oreille aux quelques notes qui accompagnent l'action. Les interfaces, elles, sont parfois austères, mais très intuitives, donc accessibles à tous. Encore un bon point pour le premier véritable RPG de la plate-forme. Conclusion Chaos Rings est un jeu redoutablement sympathique. Bien loin de tous ces « jeux minute » que propose l'App Store, ce soft se paye le luxe d'être le jeu le plus abouti du téléphone et de la tablette tactile à ce jour. Quelques ralentissements seront à signaler ainsi qu'une certaine répétitivité une fois le premier des quatre scénarii terminé, mais il reste agréable d'y jouer. Gameplay, musiques, scénario, les équipes de Square Enix et Media Vision nous ont concoctés un vrai RPG de poche, rafraîchissant et innovant. Une réussite bien méritée.
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Zelda : Twilight Princess (GC) - 04/08/2011
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17/20
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Il y avait bien longtemps qu'un Zelda ne m'avait autant plu. En fait, depuis Link's Awakening. Link est un jeune fermier tout ce qu'il y a de plus normal, il a de bons amis avec lesquels il se plaît à ... Suites'amuser et possède une fidèle jument Epona. Tout semble lui sourire, jusqu'à la disparition de ses amis. S'ensuit alors une quête pour les retrouver, où Link découvrira le monde des Ténèbres et sa fascinante destinée. Pour une fois, le scénario d'un Zelda est construit (si on excepte ALttP et LA). Bien entendu,les dialogues restent cependant niais et d'ailleurs Link l'est complètement, niais. Mais l'aventure se révèle riche quoique difficile à classer dans l'histoire d'Hyrule. Graphiquement, la GC crache ses tripes, mais on regrettera le look AFFREUX de beaucoup de PNJs (à commencer par les enfants) qui vous donne envie de vous crever les yeux. Mais sorti de là, la modélisation est bonne, les effets de lumières réussis, le tout sans ralentissement. Même constat pour la BO qui se permet de réinterpréter des thèmes connus en l'arrangeant à la sauce TP. Une réussite, malheureusement trop discrète. Enfin, toujours pas de voix, si on excepte les cris de Link et de ses compagnons. Le gameplay en lui même ne change pas beaucoup : les mêmes armes que d'habitude, la prise en main est identique. La grosse nouveauté est de pouvoir jouer Link en tant que Loup ce qui s'avère jouissif, puisqu'il répond très bien. C'est vraiment une autre manière de jouer, malgré quelques passages tordus. Classique et efficace, comme d'habitude Conclusion : si le gameplay ne change que très peu, il faut avouer que TP a de l'ambition. Malgré quelques taches de niaiseries, il est sans doute l'un des meilleurs Zelda sortis à ce jour. Une histoire riche, passionnante,qui nous en apprends toujours plus sur le monde d'Hyrule, Ganondorf, Zelda et Link.
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Zelda : Four Swords Adventures (GC) - 04/08/2011
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12/20
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Four Swords est un jeu à part dans la série, clairement destiné au jeu à plusieurs et à la concurrence, même si le solo s'avère lui aussi plutôt convaincant. Le scénario s'appuie sur l'épée de quatre et ... Suitele Mage déjà rencontrés dans les épisodes sortis par Crapcom tels que Minish Cap. Les septs sages ont été capturées et vous devez les délivrer afin de ne faire qu'un à nouveau. Le scénario est donc juste un prétexte pour l'aventure. mais ce n'est pas comme si lasérie nous avait habitué à une vraie storyline. Les graphismes sont directments tirés de la Super Nintendo et ça fait plaisir à voir, surtout qu'elle est d'excellente qualité. On regrettera cependant un manque de renouvellement dans les environnements à mes yeux. L'OSt quant à elle est très quelconque, on est loin des thèmes épiques des autres épisodes. Le jeu donc, s'appuie sur une expérience multijoueur. Si vous trouvez 3 copains avec chacun une GBA (ça revient cher quand même...), vous pourrez jouer un des 4 Links et récupérer les bouts de Force, nécessaires au passage au niveau suivant. Crasses ou coopérations, à vous de voir, même si quelquefois le choix vous est imposé, comme par exemple pour pousser un gros rocher qui ne bougera pas avec un seul Link. Plusieurs formations sont donc accessibles : Croix, lignes, carré,losange, chacune assignée à un des boutons de la manette. En solo, vous gérez vos quatre personnages tout seuls. A noter que ce Zelda possède une évolution en niveau, comme un jeu de plateforme et non pas comme le traditionnel épisode de la saga. Un peu déroutant au début. Conclusion : Un jeu sympathique, sans plus. l'intérêt est d'y jouer à plusieurs, mais cela vient vite faire monter l'addition du à la présence obligatoire des GBA pour le jeu multijoueur. pourquoi n'avair pas rendu le jeu compatible multijoueur à la manette ? ça reste bien dommage, surtout que la GBA est loin d'être indispensable. C'est fun 5 minutes en solo, et heureusement l'aventure est assez courte (comptez 8h).
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Final Fantasy IV (DS) - 02/08/2011
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10/20
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Autant j'ai adoré le FF4 originel, autant cette version la tue. Le scénario demeure en apparence inchangé, mais Square a cru bon d'ajouter des scènes prévues à la base mais qui n'avaient pas pu être incluses ... Suiteà l'époque. On ne peut que saluer cette initiative, malheureusement, pour connaitre la version SNES par coeur,Square a rajouté ces scénes pour en couper dans la version SNES et parfois d'une manière incompréhensible. Qu'a ce la ne tienne, le scénario reste malgré tout riche, même si un peu démodé de nos jours. Les graphismes eux ont été revus à la hausse. C'est san fioritures et un poil plus fin que FF3 DS. Jusqu'ici c'est pas trop mal, mais parlons de la bande son. Autant le dire : elle a été massacrée. C'est un vrai suplice, les réarrangements sont pour la plupart ratés, la musique des combats devient lourde. Sans ajouter le doublage, surjoué au possible. J'avais l'impression d'avoir les acteurs de Plus Belle la Vie dans ma DS. Une HORREUR ! Autant je veux bien qu'on se la joue théatral, ça ne me gêne pas, j'adore le théatre. mais là, c'est trop. Un changement du gameplay aussi qui si il apporte une bonne nouvelle idée (conservations de certaines aptitudes) devient affreusement lent. Les persos tournent au ralenti, et la fréquence des combats est beaucoup trop importante, ce qui n'aide pas. Conclusion : Cette adaptation DS est ratée. Même si elle reste une agréable suprise du côté visuel, il ne faudra pas s'attendre à mieux. Préférez les versions SNES, GBA ou même PSP (même si Les années suivantes est une grosse arnaque) qui vous contenteront bien mieux. A oublier.
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Final Fantasy X 2 (PS2) - 25/07/2011
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16/20
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Au même titre que pour le "problème" FF8 ou bien FF13, j'ai bien l'impression que beaucoup de joueurs se sont trompés sur FF10-2 et surtout sur son scénario. Il est vrai que la scène d'introduction et ... Suiteles premières heures de jeu dans la nouvelle Spira a de quoi laisser perplexe, néanmoins, si certains dialogues n'en restent pas moins niais (comme dans beaucoup de soft, FF10 en tête) la profondeur du scénario n'apparaît pas à quiconque ne finit pas le jeu au minimum à 80%. Au même titre que FF8, il ne s'agit pas que d'un simple couple amoureux. FF10-2 sous un apparence légère traite de thèmes comme la perte et le sacrifice. Bien sûr la réflexion aurait pu être plus poussée, mais en parcourant les quêtes annexes les plus importantes, on en apprend plus sur nos personnages, leur passé (notamment celui de Paine qui ne doit son background qu'à ces quêtes annexes, malheureusement) qui au final se révèle plutôt riche. Tout cela aurait moins d'importance si les graphismes, reprenant le moteur de son aîné ne suivait pas. Il est vrai qu'au début on n'y voit que du fan-service, mais l'ambiance change après une dizaine d'heure servant alors les thèmes abordés par le jeu. Niveau OST, c'est du changement également. Uematsu n'est plus seul et des thèmes plus jazzy et pop font leur apparition. Cela n'empêche pas de voir des musiques semblables aux précédents épisodes comme Nightmare In A Cave. De la même manière que le scénario, on a en apparence une BO légère mais qui si on regarde bien contient beaucoup de perles dramatiques ou tendues. Encore une fois, le gameplay ne déroge pas à la règle. Un système de combat qui voit le retour de la jauge ATB et des jobs en apparence facile à prendre en main et encore une fois léger (quoiqu'extrêmement dynamique !)mais au fil des heures de jeu, on se rend compte de la profondeur du gameplay et des possibilités immenses qu'il propose. Un système qui à mes yeux reste le meilleur utilisant les jobs, même s'il est vrai que subir les transformations en live à chaque fois a de quoi devenir lassant. Conclusion : FF10-2 reste un excellent soft, dynamique et profond quoiqu'en apparence dénué d'intérêt. Il ne faut pas y voir qu'une manière de se faire de l'argent, car si vous prenez le temps de fouiller le soft, vous découvrirez avec étonnement le passé chargé de Spira et l'intensité des thèmes abordés. Un épisode à mes yeux boudé pour de mauvaises raisons.
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