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Divinity : Original Sin Enhanced Edition (XBOXONE) - 08/05/2023
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14/20
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Un jeu qui dont le principal argument est qu'il peut se jouer entièrement à deux sur la même console, chose suffisamment rare pour être soulignée. C'est comme cela que j'ai parcouru le monde de Rivellon, ... Suiteet il faut reconnaître que nous avons passé un excellent moment.
Le gameplay est le principal point fort, surtout dans sa gestion des éléments, ajoutant une pointe tactique aux affrontements. L'exploration libre par chacun des deux joueurs est également très appréciable, rendant la découverte de nouveau lieux toujours agréable, sans jamais que ces phases de calme ne soient une corvée.
Le scénario quant à lui bien que plutôt classique, offre cependant quelques rebondissements bienvenus sur des points de scénarios où on ne l'attendait pas.
Rien à redire pour les graphismes, très colorés, rendant l'exploration toujours agréable.
Au final, c'est un RPG à l'ancienne qui ne révolutionne pas grand chose (si ce n'est son système de combat sympathique), mais qui mérite le coup d'oeil ne serait-ce que pour sa composante coopération.
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Fire Emblem : Three Houses (SWITCH) - 08/05/2023
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17/20
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Tâche difficile pour ce Fire Emblem Three houses, celle de mettre d'accord une communauté fracturée depuis les épisodes 3DS. Comment satisfaire à la fois les anciens fans, regrettant la casualisation de ... Suitela difficulté et la mise en place de l'aspect visual novel, et les nouveaux venus qui les considèrent comme part intégrante de la licence ?
Au vu du succès de cet opus, qui a encore dépassé le succès des opus 3DS, et ouvrant la licence a un public toujours plus grand, nous pouvons dire qu'il a réussit son pari.
Tout d'abord, l'histoire est riche et se base sur la complexité des jeux de pouvoir entre nobles et aristocrates. Ceci est bien sûr appuyé par les différentes routes pouvant être empruntées e par le joueur, et montre avec brio comment nos certitudes peuvent être influencées par les perspectives que l'on nous montre. Des éléments de scénario "classiques" à la licence sont également conservés, entre mage noirs, dragons et armes millénaires. Le ton est également plus sombre que dans Awakening et Fates, et s'autorise des séquences dramatiques plus osées.
Le scénario est aussi appuyé par un superbe casting : plus restreint que dans les opus précédents, il permet de proposer des personnages au passé et à la personnalité complexe. Les conversations de support sont ainsi plus intéressantes, il n'y en a pas que l'on considère "forcées". Notre attachement à ces personnages permet en plus des séquences largement chargées d'émotions. Même le héros Byleth, muet et au départ en retrait a un développement que je trouve intéressant tout le long du jeu, tout en subtilité mais très bien amené.
Seul point négatif sur le scénario selon moi : on sent clairement que le jeu a été pensé pour la rejouabilité et ne donne volontairement pas toutes les informations du scénario après n'avoir choisi qu'une seule voie. Si certains apprécieront cela, je trouve dommage que le scénario qu'on choisit de parcourir soit volontairement avorté de quelques chapitres, pour permettre de distiller ces éléments dans les autres voies. J'aurais préféré 4 scénarios complets avec peu de rejouabilité, que 4 morcelés qui ne forment l'ensemble qu'une fois tous parcourus (surtout quand l'on sait le temps que cela prend).
À part cela, le principal reproche que l'on peut faire à cet opus concerne selon moi son gameplay. Si il est loin d'être mauvais (il garde comme essence tout ce qui a fait le succès de la licence), on pouvait à mon sens en attendre bien davantage, surtout après un Fire Emblem Fates excellentissime à ce niveau là. Le nombre de classes est bien trop limité, et n'offre au final que peu de liberté dans la personnalisation de notre armée. Les escouades, si agréables d'un point de vue scénaristique (on a vraiment l'impression de contrôler des armées, et pas seulement un groupe d'individus), sont à des années lumières des possibilités offertes par les duos de Fates. Aussi, le nombre d'unités par carte sont plus limités par le passé. Si cela n'est pas dérangeant dans la première partie du jeu, il nous oblige à mettre au second plan une partie de nos protagonistes dans la seconde, ce qui est dommage pour notre attachement à eux, et aurait en plus apporté des batailles plus intenses.
La difficulté est au final plus faible que dans les anciens opus, la faute au fait que nos unités sont largement meilleures aux ennemis randoms sans nom de niveau égal. Je ne considère pas ça comme un problème en soit vu la durée de vie du jeu, mais un peu plus de challenge sur des moments clés du scénarios ne l'auraient pas dérangé, bien au contraire.
D'un point de vue musique et graphismes, le jeu remplit toutes nos attentes, avec une réalisation ultra léchée. Le chara design est également très réussit, et participe à créer notre attachement pour les personnages.
Au final, ce Three Houses s'inscrit véritablement dans l'héritage des Fire Emblem : il propose un jeu avec sa propre identité, tout en gardant les éléments formant la colonne vertébrale de la licence. C'est rassurant après deux épisodes 3DS similaires sur trop de points, et dont on pouvait craindre le manque d'identité propre des épisodes suivants. Il n'en est rien, et Three Houses parvient à nous rassurer sur l'avenir de la licence, lui offrant en plus une fanbase toujours plus nombreuse.
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Anima : Gate of Memories (XBOXONE) - 05/05/2023
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16/20
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Un jv tiré du jeu de rôle Anima, que je ne connaissais pas avant de jouer à ce jeu. Son créateur est à l'écriture du jeu, on peut donc se fier au respect de l'univers.
Malgré mon statut de néophyte vis ... Suiteà vis de l'univers, on peut dire que j'ai été soufflé par la proposition faite par ce petit jeu qui d'apparence ne paie pas de mine. Surtout quand on sait qu'il a été fait par une équipe de 3 personnes !
Tout d'abord d'un point de vue scénaristique, il a tout des plus grands, avec des personnages qui deviennent attachants à mesure que la narration avance et des excellents retournements de situation. Mais là où le jeu brille, c'est par son ambiance, emplie de mystères et parfaitement amenée par les différents lieux plus étranges et mystiques les uns que les autres, passant du féerique à l'angoissant, en passant par le sublime et le melancolique. Le jeu est une vitrine à l'univers d'Anima, qui laisse entrevoir toutes les fantaisies de l'imagination de son créateur. La musique est également extrêmement juste, et sait parfaitement accompagner leur exploration.
D'un point de vue du gameplay, on alterne entre un exigeant action RPG, nerveux mais efficace, et des phases d'exploration et de plate forme. Dans les deux cas, le jeu ne cesse de nous surprendre par sa créativité, en réinventant sans cesse ses mécaniques à mesure que l'on explore de nouveaux mondes. Cela permet des combats de boss tous mémorables.
C'est sur les phases de plateforme que le bas blesse parfois, la faute à une précision et une maniabilité à revoir, rendant parfois le tout assez frustrant. C'est sur ces moments là qu'on voit le plus le manque de moyens de l'équipe, d'autant plus dommage car on perçoit les idées qui étaient pourtant là.
Enfin, les graphismes sont un autre point faible du jeu, avec une mise en scène lors des cutscenes clairement dépassée. Le jeu parvient néanmoins à les faire oublier par sa narration.
Deux mots également sur le standalone "The Nameless Chronicles" (il n'y a pas de fiche sur le site), qui est un complément à ce jeu de base. Un très bon jeu également, qui réunit les mêmes qualités (ainsi que les défauts) de son prédécesseur, en permettant d'éclaircir des zones d'ombre du scénario de base. On y découvre alors un complot au sein du complot mis à jour dans le premier jeu, offrant une fresque de l'ensemble proposé encore plus incroyable.
On peut toutefois noter une hétérogénéité dans la qualité des mondes traversés : le premier répond complètement à nos attentes, le second est recyclé, très décevant et peu utile au final, alors que le 3e est un délice de chaque instant à parcourir, réussissant encore à surprendre le joueur. Notre derniere impression sera cependant très bonne grâce à un final magistral.
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Pokemon Donjon Mystere : Equipe De Secours Rouge (GBA) - 05/05/2023
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18/20
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Terminé pokemon donjon mystère équipe de secours rouge sur gba. Un jeu que je m'étais procuré il y a un moment déjà, quand dans la cour de récré, l'excitation autour de la licence pokemon était très forte ... Suite(bien que je ne sois pas de la génération version rouge et bleu). Adorant à l'époque déjà les jeux canoniques, mais surtout le dessin animé, ce spin off m'avait tout autant contenté. Mais aujourd'hui j'ai complètement lâché la saga, mon dernier jeu pokemon étant version noire (5G), avec lequel je commençais déjà à être lassé de la franchise. Je ne pense pas être capable aujourd'hui de ressortir un pokemon "traditionnel" pour y jouer avec plaisir. Mais pourtant, ce spin off m'a fait passer un excellent moment aujourd'hui encore, malgré ma lassitude autour de la franchise.
Tout commence par un test de personnalité, qui détermine selon nos réponses le pokemon que l'on va incarner. Si ça peut paraitre sympa sur le papier, il y a au final une grande partie de chance, car selon les questions sur lesquelles on tombe, il nous sera impossible d'avoir tel ou tel pokemon. J'ai finalement reset la console jusqu'à tomber sur bulbizarre et a ensuite choisi héricendre comme coéquipier. On incarne donc ici un humain changé en pokemon pour des raisons inconnues (on n'a aucun souvenir de notre passé) qui va devoir s'adapter à sa nouvelle vie, et sous l'influence de notre coéquipier, former une équipe de secours. L'aventure suit alors l'évolution de ces deux personnages, qui ne paient pas de mine en apparence (ce sont des pokemon de base non évolués) mais qui par leurs actions et leurs volontés, vont petit à petit forcer le respect et se faire un nom. Le jeu profite de l'univers immensément riche de pokemon, mais lui offre (enfin), un scénario digne de ce nom. Même si celui ci reste dans le politiquement correct et le non choquant (le public cible est à la base les enfants), il se laisse suivre peut importe notre âge, car évite de prendre le joueur pour un débile, comme c'est habituellement le cas dans bon nombre de productions pour enfants. Des thèmes comme la puissance de la volonté ou de l'amitié (ok dit comme ça ça fait débile ^^) mais très bien amenés car au lieu de nous le dire, on le voit. Notre partenaire n'a pas besoin de nous dire qu'on est liés par une amitié forte, on le ressent tout simplement. Le tout se laisse suivre avec grand plaisir, avec une narration omniprésente toujours très bien maîtrisée et se termine par un final fort en émotion, même alors que je me souvenais du dénouement. Le seul regret que j'aurais est que je n'ai pas vu le temps passé, et aurais préféré pouvoir m'en mettre plus sous la dent tant ses deux petits personnages sont attachants par leur simplicité et leur "humanité" pleine de bons sentiments (bien que ce soit des pokemons ^^). En effet il ne m'a fallu que 17h de jeu pour aller au bout de l'aventure principale, et le post game a beaucoup moins d'intérêt, malgré de nouveaux donjons, la possibilité de faire évoluer nos pokemon ou de contrôler n'importe lequel des pokemons de notre équipe de secours. En fait ce post game se résume à un pokemon classique, avec plein de personnages jouables et une très grande liberté, mais une progression soporifique à cause d'une narration inexistante, donc aucun moteurs qui nous motive.
En bref je considère ce donjon mystère comme le meilleur des pokemon auxquels j'ai joué, tout simplement car c'est le seul, à mes yeux qui exploite à sa juste valeur l'univers de la licence, en proposant une vraie narration avec des personnages touchant, sans prendre les joueurs pour des décérébrés.
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Inazuma Eleven Go : Dark (N3DS) - 25/02/2018
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15/20
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Très rapidement, simplement un jeu très fun, le gameplay est très bien huilé, c'est énergique, chaque match nous offre son lot de surprises. Après le scénario et l'univers sont très (trop ?) enfantins, ... Suitemais l'aventure se laisse traverser sans moments pénibles (hormis peut être un début un peu longuet). Ajoutez à ça des graphismes et une OST oubliable, vous obtenez un jeu qui tire tout de son gameplay, mais ça lui suffit ! Notre équipe est en plus très personnalisable, et le jeu offre un réel challenge dans son post game.
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Fire Emblem : Shadow Dragon (DS) - 14/08/2017
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14/20
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Le remake sur ds du tout premier opus. Alors aussi bien ce jeu est un classique dont il ne faut pas passer à côté pour les collectionneurs, aussi bien les nouveaux joueurs n'ayant connu que les opus sur ... Suite3DS pourraient être dérangés.
Tout d'abord graphiquement, le jeu a très mal vieilli, il n'y a pas ce côté "stylé" des affrontements de deux unités. Tout est modélisé dans une 2D grossière. Sur la map, les unités de même classe possèdent toutes le même modèle et apparaissent identiques, pendant que lors des affrontements, seule la couleur des cheveux change d'un personnage à un autre de même classe. Marth est au final le seul personnage unique, qui possède d'ailleurs des animations bien fluides.
Et ensuite, le jeu possède selon moi le plus gros défaut des vieux fire emblem : hormis Marth, Shiida et légèrement Minerva, nos unités sont constamment muettes, en dehors de la mission dans laquelle on les recrute, et ce, jusqu'à la fin du jeu. Ce qui fais qu'on a beaucoup de mal à s'attacher sincèrement à nos unités, bien que certaines ont l'air vraiment top (Caïn et Ogma pour ma part)
Mais sinon mis cela a part, comme je l'ai dis précédemment, fire emblem shadow dragon est un classique, qui se révèle immanquable pour les fans de cette licence. Mais même sans être un fan inconditionnel de la série, le jeu peu être extremement plaisant toujours aujourd'hui grâce à ses très nombreuses qualités.
Le scénario premièrement, bien que classique dans la forme, possède un aspect épique indéniable, ainsi que certaines missions particulièrement intenses en tension et en émotion qui ressortent magistralement du lot (Minerva et Michalis, mais surtout celle de Camus), le reste étant dejà très agréable a suivre. On prend ainsi grand plaisir à parcourir ce scénario.
La durée de vie est quant à elle idéale : l'aventure nous tient dedans du début a la fin sans jamais nous lasser, sans pour autant nous faire se sentir laisé une fois le jeu terminé par un contenu trop maigre. La durée necessaire pour finir le jeu se révèle cohérente avec la tâche que nous avons à accomplir.
Le gameplay enfin, n'a par contre pas pris une ride (il n'a d'ailleurs pas tellement changé au fil des opus), il n'y a rien à lui redire. La strategie est au centre de toute action, on se retrouvera à se creuser les méninges devant chaque groupe d'ennemi, devant prendre en compte les forces et les faiblesses de chaque unité en fonction des differents types d'ennemis. C'est un systeme complexe, mais qui s'assimile rapidement et se révèle extremement interessant a explorer. L'IA de son côté répond intelligemment et nous donnera du fil à retordre. La difficulté se révélera un très bon challenge, sans être non plus une épreuve insurmontable à traverser. Elle pourra juste peut être intimider les nouveaux joueurs, le farming comme dans Awakening ou Fates étant impossible.
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Fire Emblem Echoes : Shadows of Valentia (N3DS) - 14/08/2017
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17/20
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Après plus de 72h sur Fire Emblem Echoes : Shadows of Valentia, j'estime pouvoir dire que je l'ai terminé. Enfin oui je l'ai terminé, je suis venu à bout du scénario, mais je suis simplement coincé durant ... Suitele post game. Je préfère m'arrêter maintenant avant de me dégoûter complètement de ce jeu que j'ai jusqu'alors adoré. Pour faire court, la difficulté y est débilement impossible, la faute à un labyrinthe interminable suivi d'un boss, le tout sans aucun point de sauvegarde. Je n'ai rien contre le die and retry, surtout dans un fire emblem, mais quand le retry signifie revenir 1h en arrière je dis non.
Alors d'une manière générale, je pense élever cet opus au même niveau qu'Awakening mais absolument pas pour les mêmes raisons. J'ai adoré les deux, mais on va dire que presque toutes les grosses qualités de l'un sont les points noirs de l'autre, et inversement. Seul le scénario en lui même est assez égal dans les deux titres, celui d'Echoes étant dans la digne lignée que ceux des autres opus de la licence. Donc assez classique dans son déroulement, mais toujours très agréable à suivre pour moi, et devrait l'être également pour tous les fans. Par contre je ne suis pas certain que les allergiques des précédents Fire Emblem ne trouvent leur compte avec celui-ci. Mais bien qu'il soit assez classique dans sa succession d'événements, sa principale force se situe dans son "double scénario". Ici on contrôle non pas 1, mais 2 héros, avec chacun leur scénario (bien que les deux soient au final liés), et leur propre armée. Dès le chapitre 3 on ressent un immense bol d'air frais à switcher (sans jeu de mot nintendo :D ) entre nos deux groupes, qui suivent chacun leur objectif et leurs idéologies. C'est d'ailleurs assez intéressant de les voir se confronter, voire se disputer quand ils sont en contradiction avec les choix pris par l'autre. Mais ils sont surtout très touchants, on les ressent bien comme deux enfants séparés par la vie mais faits pour se retrouver. Ce qui montre qu'on a pas forcément besoin d'avatar, de MU, pour nous toucher profondément.
Car en effet là où Echoes surpasse largement Awakening (ou tout autre opus de la licence), c'est avec ses personnages. Bien sur je ne dis pas qu'ils sont tous impeccables, ou qu'il n'y en a pas un insupportable dans le lot (sinon ce ne serait pas un vrai Fire Emblem de toute façon :p ), mais le fait qu'on n'ait jusqu'à la fin jamais à choisir quels soldats emmener au combat nous fait vraiment tous les apprécier. En effet, il est possible de tous les faire combattre en même temps, ce qui n'en laisse aucun de coté. C'est vraiment super agréable et on s'attache finalement à chacun d'entre eux malgré tout. Les dialogues sont également là pour en apprendre plus sur eux, bien qu'ils soient bien moins nombreux que dans Awakening.
Autre gros point fort : les animations de combat sont plus belles que jamais, le tout dans une fluidité parfaite et une excellente coordination entre l'attaquant et le défenseur qui prend le coup, bloque ou esquive, puis contre attaque etc. On y a jamais autant cru. Et puis certaines actions sont d'une classe phénoménale, dont seuls les japonais ont le secret. Egalement petite mention spéciale aux "mimiques" des personnages, chaque combattant à quelques mouvements qui lui sont propres, bien que ce ne soit pas toute l'animation qui a été refaite, c'est fort appréciable.
Par contre cette fois ci on a pas le droit aux phases de dialogues avec nos personnages dans leur modèle 3D comme dans Awakening, mais uniquement aux bulles de dialogues simples (et de temps en temps à des cinématiques toujours aussi magnifiques). Je trouve ça un peu dommage, ça rendait plutôt bien.
Quant aux nouveautés, nous pouvons citer quelques changements dans les caractéristiques des classes (portée des archers, utilisation de la magie coûte des pv, limitation des pièces d'équipement à une seule par combattant). Je ne saurais dire si c'est bien ou mal, ça change un peu nos habitudes mais on s'y fait très vite.
Et ensuite nous avons l'apparition des donjons et des villages à parcourir. Pour les donjons on se balade à la vue 3eme personne, on mashe le bouton A pour tout détruire sur notre passage, et une fois qu'on rencontre des ennemis on les affronte en tour par tour tel qu'on y est habitués. Alors au début on trouve ça sympa, ça change (même si j'ai jamais trouvé ça transcendant non plus), mais plus l'aventure avance plus les donjons sont inutilement longs. En effet le dernier donjon de l'histoire et celui du post game se révèlent au final être plus fatigants qu'amusants.
Et enfin l'exploration des villages se réduit à un point'n click où on choisit où se déplacer dans le village. Ils n'apportent jamais grand chose mais ce sont absolument pas dérangeants.
Par contre là où le titre est beaucoup plus faible, surtout par rapport aux épisodes précédents, c'est dans son gameplay. Déjà d'une part le nombre de classes jouables est honteusement bas. Là où dans Awakening on pouvait finir la dernière mission avec 16 personnages issus chacun d'une classe différente, ici on sent une certaine redondance dans nos actions due au fait qu'on peut posséder 3 ou 4 personnages de même classe dans nos armées. De plus il y a quelques problèmes au niveau de l’équilibrage des classes, dans la dernière bataille par exemple, les barons (les tanks à grosse armure) sont simplement inutiles et on sent qu'Alm et Celica sont deux fois plus puissants que le reste de nos troupes. Tout cela ajouté au fait que chaque troupe ne peut tenir qu'un seul objet sur lui (contre 5 dans les autres jeux), réduit fortement les possibilités et opportunités de stratégies. De la même manière certains boss sont surpuissants, et obligent à bourriner avec les persos les plus cheatés plutôt que d'élaborer une stratégie dans la précipitation afin enliser l'arrivée des renforts ennemis, comme c’était le cas dans les précédents opus (et que je considère bien plus pertinent).
Mais malgré tout l'aspect stratégique y est quand même hein, vous allez vous creuser les méninges vous en faites pas, on est totalement dans un bon T-RPG, c'est simplement qu'Intelligent System nous avait habitués à tellement mieux sur cet aspect là du jeu, donc forcément on fait les difficiles c'est normal.
Mais alors oui, malgré ce point noir, impardonnable certains pourraient dire pour un T-RPG, je lui mets un 17/20, au même niveau qu'Awakening, malgré toutes leurs différences. Ce que je recherche avant tout dans le jeu vidéo est une histoire, un scénario autour de personnages attachants. Je me lui laissé porter par celui de ce FE Echoes pendant bien 65h, sans jamais voir le temps passer ou m'ennuyer. Celui se suit avec une aisance surprenante pour sa gigantesque durée de vie, et c'est pour cela que malgré ses défauts, il mérite sans conteste cette note. En relisant tous ses défauts je vois que sur le papier je ne suis pas objectif, mais toujours est-il qu'en pratique, j'ai passé un excellent moment du début à la fin quasiment sans interruption. En ce sens, il ne peut mériter moins.
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Mass Effect 2 (X360) - 17/05/2017
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18/20
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J'ai terminé mass effect 2, en 35-40h je dirais, et comme pour le premier ça a été un pur régal. Malgré un prologue très brutal qui nous projette on ne sait où et où l'on se contente d'avancer et de tirer, ... Suitele reste de l'aventure est juste une démonstration impressionnante de maitrise en terme de narration et de rythme, même si l 'aventure pourrait paraître trop molle pour certains car tous les évènements décisifs sont concentrés dans la mission finale. Mais elle se révèle si plaisante à suivre qu'on ne s'y ennuie jamais, car il s'y déroule toujours des évènements intéressants. La part belle à la myriade de personnages (dont une majorité de nouvelles têtes), tous aussi intéressants et soigné les uns que les autres ; aux dialogues toujours croustillants qui les accompagnent, en partie grâce à une VF impeccable ; et évidemment à cet univers, qui est juste un coup de génie, et qui n'a absolument rien à envier aux références du genre comme Star Wars (qui est pourtant ma saga préférée au cinéma).
Comme pour le premier, l'univers et la narration nous prennent tellement aux tripes qu'on finit par y croire, et c'est surtout cette impressionnante cohérence que je voudrais souligner une fois de plus. Malgré tous les choix (du 1 ou du 2) pris en compte, chaque dialogue est parfaitement juste, ni trop précis pour ne pas nous faire dire "ah oui je suis dans un jeu vidéo, ils me montrent qu'ils font référence à mes anciens choix", ni trop obscurs pour ne pas emprunter la voie de la facilité en englobant tous les choix que le joueur aurait pu faire. Non, ils sont simplement parfaitement juste, on croit à ces dialogues, autant que si ils se déroulaient sous nos yeux IRL.
Et puis le tout se finit en apothéose, avec une mission finale magnifique, d'une tension palpable et de difficiles décisions à prendre tout du long. A coté, Virmire du premier opus est une simple balade de santé 
Evidemment le tout n'est pas parfait, la décision de mettre des munitions est par exemple discutable. Dans le codex il est expliqué que c'est parce que les autres armes nécessitaient de trop de temps pour refroidir, mais je trouve l'utilisation des cartouches thermiques (en nombre limité) bien plus incommodante. On observe également de nombreux bugs d'affichage durant les dialogues, de personnages muets au moment de parler, ou de discours qui ne correspond pas toujours aux sous-titres. C'est dommage de se rater ici, car le tout était parfait sinon.
Enfin j'ai quand même rencontré une faille dans cette cohérence que j'ai tant adulé. J'avais commencé une quête secondaire dans le premier opus, mais dont je ne suis jamais allé jusqu'au bout. Et bien dans ce deuxième épisode ils ont pris un raccourci et ont considéré que je l'avais fait. Après c'est pas grand chose, mais après nous avoir servi quelque chose d'aussi nickel, c'est encore une fois dommage.
Mais ces défauts ne sont que mineurs par rapport aux immenses qualité du titre. J'accepte même ce problème de cohérence. Tellement de ramifications sont possibles que rendre un tout parfaitement cohérent était un défi colossal, qu'ils ont pourtant brillamment réussi, à une exception prêt (celle qui confirme la règle on pourra dire  )
Il mérite largement un 18/20, on ne s'y ennuie pas une seule seconde, là où certaines quêtes annexes du 1 pouvaient être pénibles sur la longueur.
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Mass Effect (X360) - 29/03/2017
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16/20
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J'ai terminé mass effect 1 en 35h (environ, j'ai pas pensé à regarder le nombre exact). Et le bilan est très bon, c'est difficile de s'imaginer que les studios travaillaient à l'époque sur une nouvelle ... SuiteIP tant le sujet est magistralement maitrisé. On nous offre de très nombreux choix importants à faire, mais sans pour autant altérer de quelque manière que ce soit notre aventure. En effet, dans de (trop) nombreux RPG occidentaux, on nous donne également beaucoup de décisions à prendre, mais pour que les discussions avec les PNJ restent cohérentes, des éléments ne sont tout simplement jamais évoqués, comme ça il n'y a pas de discours en contradiction avec le choix que nous avons fait (un exemple tout simple donner la possibilité de nommer son personnage, et jamais on ne l'appellera). Cela au final dessert pas mal un jeu, mais il n'en est rien pour mass effect, qui est continuellement d'une justesse incroyable : chaque tirade est adapté à ce que l'on a vécu, selon les choix que l'on a fait, les endroits que l'ont a visité ou non, les personnages qui nous accompagnent ou pas, si bien, que l'œuvre dispose d'un réalisme époustouflant, ces personnages à l'écran, paraissent réels. Et donc notre quête prend immédiatement un sens, plus que croire en cet univers, on y vit pendants les quelques heures où l'on a la manette en main. On va donc poursuivre la quête principale, où les planètes sont un pur bonheur à visiter tant elles sont intéressantes (Novéria ), parsemées ci et là de diverses quêtes annexes, pas aussi prenantes que dans un Deus ex mais certaines valent quand même le détour.
A celà s'ajoute des personnages très charismatiques, qui ont chacun une personnalité et des opinions propres (dégoulinants de réalisme je vous disais) , dont Shepard, qui s'élève au dessus de la foule avec un doublage français aux petits oignons, lui donnant un côté trop classe lors de répliques cinglantes ; et un scenario ponctué de retournements de situations inattendus. Le tout est en plus moulé autour d'un background très riche, que l'on reçoit par bribes, petit à petit à travers le codex. On n'est donc jamais noyé sous une tonne d'informations et cela s'avère toujours plaisant à lire et à découvrir. Et pour toujours plus de cohérence, chaque technologie futuriste que l'on peut trouver dans le jeu repose sur une explication scientifique qui parait tout à fait crédible. On perçoit également en fond un questionnement sur le racisme avec les relations avec les autres races extraterrestres. Et le tout finit en apothéose, avec une bataille spatiale digne d'un Star Wars (elle m'a d'ailleurs fait penser à une scène de la Menace Fantôme) remplie d'epicness pur.
Le jeu n'est tout de même pas exempt de défauts. Tout d'abord, les possibilités de discours proposées par la roue des dialogues ne correspondent pas toujours à ce que cela va faire dire à notre personnage, ce qui peut être un peu agaçant. Ensuite la personnalité de notre Shepard dépend si l'on va plus donner de réponses correspondant au "pragmatisme" ou à la "conciliation". Mais les réponses propres au pragmatisme se trouvent toujours au même endroit sur la roue des dialogues, et il en va de même pour la conciliation. C'est une chose que l'on remarque vite et on ne regarde alors plus les choix de la même façon après, c'est dommage. Ensuite, l'aventure se finit trop tôt à mon gout. Pas au sens où la durée de vie est trop courte, je la trouve d'une longueur satisfaisante, mais l'aventure commence, on doit mener une sorte d'enquête, et comme tout début d'enquête, on ne possède on départ que quelques pistes minces (ici 3). On s'attend donc à être au tout début d'un long périple que sera cette enquête, partir de ces quelques pistes pour remonter de piste en piste, de plus en plus certaines, vers ce que l'on cherche, mais au final, ces 3 pistes se révèlent presque suffisantes pour aller vers le boss de fin. Alors bien sur je comprends qu'on ne pouvait pas garder une telle qualité narrative pendants encore 50h, mais il n'empêche que c'est frustrant par rapport aux attentes de départ ^^.
Et enfin, petit détail sans grande importance mais dont je dois parler, il n'est pas expliqué comment les espèces extraterrestres parviennent à communiquer entre elles. Le codex nous donne une myriade d'informations annexes telles que les classes sociales des différents peuples, mais je n'ai rien trouvé qui traite de comment elles arrivent à se comprendre. Rien qu'imaginer que l'humanité ait développé un langage universel parait irréalisable, alors à l'échelle de la galaxie ? Et alors que le premier contact ne s'est fait que 26 auparavant ? Non ça ne colle pas, ils ont cédé à la facilité sur ce coup là
Le gameplay quant à lui n'est ni une qualité ni un défaut, il est juste sympa, sans être ni mauvais ni transcendant.
Malgré ces défauts, ce jeu m'a fait voyagé à travers les étoiles, et à peine fini, j'en suis déjà nostalgique. Je le conseille vivement !
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The Witcher 2 : Assassins of Kings (X360) - 29/03/2017
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18/20
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J'ai vraiment passé un excellent moment, et j'ai pas vu passer le temps, alors que le jeu est quand même assez conséquent. Les choix sont vraiment bien écrits, et difficiles a faire, tous les personnages ... Suiten'étant pas simplement "gentils" ou "mechants", mais c'est ce qui les rend si intéressants. Je me suis même posé a des moments hors-game pour reflechir si j'avais fait le bon choix, et ça c'est fort ^^.
Ensuite les personnages sont extrêmement bien développés, ce qui les rend réaliste et nous fait plonger tête baissée dans cet univers. La politique est également très bien réussie, et on se rend compte qu'il se passe des événements cruciaux en parallèle de nos aventures. On voudrait juste des fois pouvoir plus les influencer.
Les graphismes ensuite sont vraiment très beaux pour cette génération, les nouveaux joueurs habitués aux nouvelles générations n'auront pas d"effort à faire pour apprécier le soft.
Le seul défaut pour moi réside dans le gameplay, que je n'ai pas du tout su apprivoiser. Je ne sais pas ce qui m'a derangé, mais je n'ai pas du tout su le prendre en main, même après mes nombreuses heures de jeu.
Enfin ce léger problème n'a absolument pas entaché mon expérience qui m'a fait passer un excellent moment tellement je me suis plongé dans ce monde et dont je me souviendrai longtemps.
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1 - 2  |
Ca ne sert à rien de t'autoflageller de la sorte., Sharla, Xenoblade
