10 Octobre 2012 19 Juillet 2007
Technique |
Etat : Disponible Média : téléchargement
Prix : 9,99 €
Taille : 347,1 Mo
Durée de vie : 20 heures
Textes : Anglais
Voix : Anglaises
Difficulté : Difficile
Découvrez l'OST du mois dédiée à Castlevania : Symphony of the Night
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Avis RPG Soluce |
Alors que Alucard, fils du comte Dracula et d'une humaine, s'endort pour un sommeil éternel, le château de son père réapparait plus tôt que prévu. Alucard part pour apprendre et comprendre ce qui se passe et renvoyer le château et son propriétaire là où ils devraient être...
Symphony of the Night marque un tournant dans la série des Castlevania en (ré)introduisant le côté RPG. Au menu, prise d'expérience, changement d'équipement, et contact avec NPJ seront votre lot en ajout de la chasse aux fantômes, squelettes et autres monstres. Graphiquement sublime, le jeu est un régal à voir grâce à la variété des lieux traversés. La bande son n'est pas en reste et rend honneur au titre du jeu, tant elle se révèle hétéroclite et porteuse. Encore aujourd'hui, SOTN est considéré comme un des meilleurs épisodes de la série grâce aussi à ses personnages charismatiques. A essayer ou périr! |
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Ragnarok - 15/04/2019
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18/20
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Mon premier Castlevania, que je n'avais jamais fini à l'époque, mais c'est désormais chose faite ! Et l'honneur est sauf pour cette perle vidéo-ludique qui naquit sur la première Playstation il y a une ... Suitevingtaine d'années de cela. Je ne vais pas y aller par quatre chemins : Ce jeu est une bombe atomique ! D'autant plus que je vais le juger sur le contexte de son époque, c'est-à-dire 1997. Encore plus jouissif et immersif qu'à l'époque, il y a plus de 20 ans aujourd'hui. Il faut dire que la nostalgie a eu une part non-négligeable dans le sentiment de liesse que j'ai éprouvé tout au long de l'aventure. L'ambiance gothique et baroque m'a happé d'emblée de jeu, avec ses jolis graphismes 2D qui constituent l'essence même d'un Castlevania, À commencer par la direction artistique de toute beauté. Arpenter les méandres de ce château gigantesque à l'agencement complexe et aux gravures au sens abstrus a franchement de quoi séduire. Tout est conçu de manière à encourager le joueur à explorer le château de fond en comble, glanant divers items et équipements sur son passage. Suite digne et magistrale de Rondo of Blood, tout s'insère de façon cohérente dans l'histoire. On commence là où finit le précédent épisode, ce qui nous plonge direct dans le bain. L'histoire est on ne plus classique et avance par iota au gré des cinématiques à dialogues entre les persos mais sur le terrain, tel comment se voit le jeu. Elles ont le mérite d'aller droit à l'essentiel même si j'aurais aimé qu'elles soient plus nombreuses, ne serait-ce que pour en apprendre un peu plus sur les personnages, dont on ne sait au final pas tant que ça, à part un peu sur Alucard mais ça reste vague. Mais passons. Et puis, après tout, ce Castlevania ne se joue pas vraiment pour son scénario, mais bel et bien pour son ambiance intemporelle qui le rend si unique. Une pépite d'or de l'ère PS1 ! Et je suis bien content de l'avoir retourné dans tous les sens, ce pourquoi il fallait faire le château à l'envers ! Blague à part, ce fut une expérience fort mémorable. On contrôle donc Alucard, demi-vampire parti en croisade contre Dracula et ses ouailles, dans un labyrinthe à l'architecture baroque, complexe, gothique et fourmillant de secrets. C'est typiquement le jeu qui requiert dans 99% des cas un guide ou une FAQ pour le compléter en long, en large et en travers. Mais même pour certains mouvements et spécificités de notre vaillant héros à la toison platine. Car tout n'est pas stipulé dans les menus, mais ça reste assez léger et nullement obligatoire pour finir le jeu par la voie normale, sauf si évidemment on veut tout faire. La direction artistique est plutôt bien maîtrisée, tout comme le rendu graphique, avec une jolie palette de couleurs et d'effets spéciaux à l'écran pour le contexte de son époque. La 2D lui va comme un gant, et je pense d'ailleurs que n'importe quel Castlevania est plus dans son élément avec de la plateforme en 2D saupoudrée d'action, et plus encore avec la notion RPG dans la dimension ici est assez grande. Beaucoup d'équipements à collecter et à tester/équiper, d'items conférant divers effets. Les stats du personnage font souvent la différence pour ne serait-ce qu'un 1 ou 2 pts de plus. C'est très précis, tout comme la valeur des dégâts. Capacité à se transformer en loup, chauve-souris et brume pour passer différents obstacles et accéder à de nouvelles zones. Tout ce qu'il y a de plus logique dans un metroidvania, ce pourquoi ce style de jeu s'emploie populairement dès lors. Il y a des reliques aussi qui améliorent les métamorphoses et capacités de notre vampire, et d'autres lui octroyant des effets en combat/exploration. À mesure qu'on avance, on est de plus en plus pris d'une soif de tout explorer, tout le château, jusqu'au moindre recoin. L'exploration est très agréable dans ce style de jeu. On peut y passer un nombre impressionnant d'heures en mode découverte. Pour ma part, ça a été 33h pour le finir en ayant exploré la majorité des salles des deux châteaux, et 38h pour tout faire. L'ambiance reste séduisante, les boss nombreux et plaisants à occire, même si on peut rouler un peu/beaucoup dans le deuxième château selon certains équipements surpuissants qu'on acquiert en fonction de notre itinéraire. Car plusieurs chemins s'offrent à nous. Si déjà c'était diablement labyrinthique dans le 1er château, dans le 2ème c'est en plus bordélique mais ça apporte une dimension inédite et il n'est pas toujours évident de naviguer dans certaines zones même (re)connues. Mais que c'est jouissif ! Le jeu n'est pas trop facile, ni trop difficile, il est tout juste accessible. Selon notre route, Alucard pourra devenir très cheaté, surtout si on pousse à fond l'exploration. Mais comment résister à la tentation de tout explorer ? Impossible ! Le jeu est plutôt riche pour son époque, et même musicalement il a beaucoup à offrir. Et c'est sans doute un de ses plus grands atouts. La somptueuse OST du jeu qui ne peut que nous rester en mémoire, grâce à ses musiques épiques, innombrables pour un titre de ce genre. Combien de fois me suis-je surpris à siffloter, spirituellement parlant, les pistes du jeu qui créent une synergie parfaite donnant à elles-mêmes une identité propre au jeu. Et combien de fois ai-je haussé le volume ! J'ai tout adoré, même si j'ai une préférence pour les musiques des secteurs du premier château (gros coup de coeur pour les cavernes <3). Je ne vois quasiment rien à redire à ce jeu, si ce n'est qu'on puisse rouler en grande partie dans la seconde moitié du jeu en fonction de notre stuff (un peu plus de linéarité dans un premier temps mais pas trop, aurait aidé à atteindre certains équipements vers la fin du jeu et pas trop et selon l'agencement des châteaux pour un peu plus de challenge). Mais ça reste marginal, car ça ne m'a pas empêché de m'éclater, et c'est bien là le principal ! Par contre, j'aurais vraiment aimé que l'on puisse utiliser les items en général directement via le menu, plutôt que de les équiper dans les mains d'Alucard afin de les utiliser, ça aurait été un gain de temps entre les détours au menu et le personnage serait moins exposé au danger. Même si, encore une fois, le jeu n'est pas spécialement dur, loin de là, mais tout dépend de notre propension à explorer et à collecter précieusement nos trouvailles. Peut-être un peu dommage aussi qu'on ne puisse vendre que des pierres précieuses au bibliothécaire et non des équipements en surplus. Mais tout ça reste très léger, voire une goutte d'eau dans l'océan. Le jeu est proche de la perfection, si l'on excepte un scénario archi-classique, mais on peut facilement passer outre car ce n'est pas le plus intéressant dans ce cas de figure. Et je parle bien sûr pour son époque. Cela dit, y (re)jouer en 2019 n'en reste pas moins très plaisant et jouissif. Un bijou précieux de l'A-RPG, tout simplement.
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