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Mildiamol - 01/01/2022
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15/20
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Un avis finalement assez mitigé, un bon jeu, je comprends pourquoi certain ont adoré mais il m'a également assez déçu... Déjà, à l'instar de BOTW je m'en suis fait un monde en le considérant jeu de la ... Suitedécennie mais c'est pas adapté à moi. Dans le positif, L'OST elle clairement magnifique et la trame qui est quand même le cœur du jeu, l'histoire racontée est forte, c'est du Yako taro. Le système de combat est plutôt sympa et très actif. Les à-côtés sont correct, pas trop de quêtes FedEX, certaines font même avancer le lore (mention spéciale pour celles avec les boss lvl 99), La DA est bien car elle colle parfaitement à l'univers. En négatif, l'univers justement... Perso je suis pas un dingue de Yoko, c'est pas le premier jeu de lui que je fais. J'ai justement commencé par Drakengard et j'en garde vraiment vraiment pas un bon souvenir tellement l'histoire c'est l'enfer personnifiée ! La double visio entre celles des héros et de l'antagoniste c'est fort mais c'est trop négatif, moi j'ai besoin d'aventure et une once de positif, c'est pour ça que je joue au jeu. J'ai pas super accroché au gameplay et notamment la gestion du perso, j'ai trouvé ça complexe et pas super intuitif. Le bestiaire se limite à deux types de mobs, et surtout les phases de shoot them up en vaisseau et le piratage quelles plaies ! J'ai trouvé ça horrible et inutile mais c'est obligatoire pour avancer. Enfin c'était un peu dur aussi, notamment les phases de shoot, première fois depuis longtemps que j'ai joué en facile juste pour faire la trame. Bref un bon jeu certes mais au final pas le type de jeu que je préfère donc pas dans mon panthéon des jeux préférés :)
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Madsurfeur - 29/10/2018
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20/20
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Nier Automata est l'un de ces titres qui vous transportent très loin du jeu vidéo classique, c'est un fer de lance pour tous les défenseur du media en tant qu’œuvre artistique. Le premier était l'un des ... Suitejeux les plus marquant de la génération précédente, le deuxième est sur la même voie, il est incroyablement bon. Très difficile d'être objectif sur ce genre de fable, pour les plus épidermiques au message ce jeu vous laissera de marbre, pour les autres soyez préparés à cette magnifique expérience. Nier est là pour raconter une histoire mêlant androïdes, extraterrestres et robots, sur une Terre dévastée où l'homme trouve refuge sur la Lune en attendant de revenir sur la planète bleue. Je n'irai pas plus loin sur le scénario car il est l'un des plus gros points forts, plein de surprises, de belles métaphores, de réflexions philosophiques. L'émotion est vive et la musique grandiose vous hantera pendant longtemps (quel plaisir même en dehors du jeu la bande son est un bonheur) Le chara design magnifique les décors sublimes, l'action frénétique, la durée de vie (pour peu qu'on s'y attarde) est de l'ordre de disons 26 fins différentes ! Bref rien à ajouter ce jeu est une perle, en bonus la possibilité de jouer en anglais ou en japonais. Reproche tout de même juste pour pinailler, les sous titre parfois peu lisibles car durant l'action ou dans les décors trop clairs c'est pas évident. Très belle oeuvre
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Rpgmanu - 07/10/2017
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18/20
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Ayant retourné le jeu dans tout les sens (platine obtenu), mon avis semble déjà toute faite. Oui j'ai apprécié le jeu car le jeu est divin. Le jeu japonnais n'est pas mort et montre encore de quoi elle ... Suiteest capable. Yoko Taro montre encore par ce jeu qu'il est un génie qui sort doucement de l'ombre. Le jeu est varié, l'OST est encore folle, le gameplay est soigné (merci platinum game), l'histoire est bien raconté avec ce système de plusieurs fins. Le jeu est un mot stylé foncez y vous ne serez pas déçu. Mon coup de coeur pour le moment de l'année 2017
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Wolf - 19/08/2017
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16/20
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Mettre une note pareille à ce jeu, ça me fait mal au coeur, mais voilà, c'est bien le maximum qu'il mérite. Le jeu a beau avoir un niveau technique pas folichon, il jouit d'une esthétique qui déboîte la ... Suitegueule. Les plans larges où la nature a repris ses droits sur la folie humaine sont des plus somptueux, chaque lieu visité est un tableau à lui tout seul. Mention spéciale pour la première arrivée en ville et le château, les deux moments où j'ai vraiment retenu mon souffle. La musique de Keiichi Okabe s'avère moins variée que celle du premier NieR (surtout sur la fin où on bouffe essentiellement des remix) mais elle est d'une puissance qui ne faiblit jamais. L'OST reste et demeure un bijou auditif pour quiconque aime le lyrique et le chant. Malheureusement, ce qui vient tout gâcher, c'est ce gameplay signé Platinum Games (Metal Gear Rising et Bayonetta). C'est probablement le plus gros point noir du jeu. Non content d'être assez limité (deux, trois combos à tout péter) malgré une profondeur à explorer (les combinaisons d'armes), les combats sont parfois extrêmement chaotiques, surtout quand les ennemis sont en surnombre. Difficile de savoir qui tape sur qui quand les chiffres et les effets de lumière volent à tout va comme une nuée de corbeaux. C'est précisément pour ça qu'en dépit du bien qu'il m'inspire, Automata n'arrive pas à me convaincre de monter davantage sa note. L'argument décisif de NieR Automata, sans surprise pour les fans du précédent opus, c'est bien son scénario. La fin A que j'avais vu précédemment n'en couvre pas le tiers du quart, et ce n'est qu'en poursuivant l'aventure qu'on en découvre toute la portée. Jamais je ne pourrai l'associer avec Squix tellement elle prend ses standards à contrepied tout en affichant une qualité largement supérieure à leurs licences phares. Une ode au pessimisme désabusé typique de Yoko Taro, le créateur de Drakengard qui a une vraie vision d'artiste de par ce qu'il présente, d'une part, et comment il le fait vivre, d'autre part. Là où le premier NieR préférait distribuer des pains dans la gueule, on chiale un bon coup et ça va mieux, Automata utilise la beauté de sa noirceur pour prendre sournoisement le joueur à la gorge. On n'a pas les larmes aux yeux devant les rebondissements écrasants, on n'est pas choqué. On est juste... juste là, posé, mais totalement vidé de notre substance. Tout n'est que vice et cruauté, de quoi nous mettre le coeur dans un étau et la cervelle à 10K tours/minute, mais aucune larme ne sort. Car Automata n'est pas larmoyant. Il est le vide et la désolation dans leur expression la plus sublimée. Celle où tout passe par nos mains en échappant à notre contrôle. Notre lutte est âpre, mais futile. Tout ceci n'est qu'une gigantesque raison de nous faire traverser des références philosophiques et des expériences de pensées qui nous prennent vraiment pour un être rationnel et intelligent. Ca fait du bien, mais en même temps, ça fout le cafard. Et c'est pour ça que ce jeu est si adorable... Si vous avez joué à NieR et que vous l'avez aimé, jouez à Automata. Tout comme son grand frère, il parvient à percer l'actualité sombre, molle et bienpensante du genre (FF XIII et Persona 4 étant devenu FF XV, SO V et Persona 5) par un rai de lumière glaçante, désespérée et intellectuelle.
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Wolfangele - 04/07/2017
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19/20
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Nier Automata, où comment faire un chef d'oeuvre ! Je ne lui mets pas 20 car je veux être objective mais il est quasiment parfait, autant pour son scénario, son OST et son gameplay. Je vais parler de suite ... Suitedes deux petites touches sombres, les graphismes sont pas tip top, les textures sont pas de très bonnes qualités, mais les personnages s'en sortent bien (bien que je m'en fiche largement, c'est un point à parler quand même) et juste que l'on ne peut pas changer les équipements de notre coéquipier. Vivant un moment tragique quand j'ai reçu le jeu, j'ai préféré attendre un peu avant de l'entamer, car autant le dire de suite, ce n'est pas un conte de fée à l'eau de rose qu'on suit, l'histoire véhicule des messages philosophiques, nous plongeant dans des questions existentielles, sur la vie sur la mort, sur le bien et le mal, sur les émotions sur ce qui fait que l'on est un être humain, bref, on passe par tout un maelstrom d'émotions en jouant à ce jeu, aussi bien de la joie, de la tristesse, de doutes, d'inquiétudes, de remise en question sur notre vie... En plus de cela, les personnages jouables, 2B pour ne citer qu'elle et ne pas spoiler, je me suis totalement attachée à eux, au point de ne même plus faire attention à leur différence, et surtout voir leur évolution et découvrir au fil des routes toute l'étendue de ce qui est caché, les révélations découvertes, les twists inattendus, bref une narration digne de ce nom, qui dépasse même le premier opus, d'ailleurs sympas les quelques références à Nier premier du nom. Il en est de même pour les quêtes annexes, même si certaines sont très simplistes pour aller chercher quelques objets, certaines dévoilent un pan total sur des personnages secondaires, et viennent grossir les informations de ce monde et de son état, ce jeu se dévoile dans son intégralité avec tout ses à côté, autant dire que de le faire en ligne droite n'est pas conseillé, si l'on veut voir toute la richesse du jeu. L'OST, que dire, elle a chamboulé tout, c'est un des points forts du jeu, et est devenue mon OST préférée, ils ont repris le style du premier jeu et ont réussit à faire mieux. C'est un pur chef d'oeuvre, avec des pistes qui sont bien exploitées dans chaque zone, on identifie de suite, et je me suis vue plus d'une fois rester inerte dans un lieu juste pour prendre le temps et le plaisir d'écouter le morceau dans son intégralité. La preuve en est avec trois routes à suivre, 26 fins différentes dont (bon 21 sont secondaires et expéditives, mais elles sont bien là et proposent vraiment un texte final, mais les 5 premières, dont la E sont vraiment intenses). Le gameplay est tout aussi bien travaillé, de purs moments de bonheur à jouer à cet A-RPG, même si un petit temps d'adaptation est possible. Au début, j'ai lancé en normal mais j'ai du me rabattre sur la difficulté facile juste pour faire le prologue (aucun point de sauvegarde et j'ai été battu à la fin, tout à refaire), et ensuite j'ai rejoué en normal. La difficulté peut être ajusté à tout moment, d'ailleurs en facile, on peut tout mettre en auto, les attaques, l'esquive, les tirs, brefs, en normal, le seul moment que j'ai un peu galéré c'est de permuter ou de faire les deux en même temps entre l'esquive et le tir, touches R1 et R2, un temps d'adaptation pour tirer continuellement avec R1 et faire mon esquive avec R2. Donc pour les combats, le must, c'est que l'on peut tout adapter comme on le souhaite ! Mis à part les armes que l'ont peut choisir, les choix sont tout autant possibles pour les pods qui sont des petits alliés pouvant tirer, pour les compétences (vraiment) diverses et permettant des stratégies s'alliant avec notre personnage, mais aussi pour notre personnage, les puces de fonctionnalités qui sont en fait toutes les compétences possibles, comme plus de vie, gagner plus d'expérience, il y en a un tas, autant dire qu'on peut se la jouer plutôt bourrin avec un perso cheaté à mettre des coups puissants, et notre pod qui attire tous les ennemis pour qu'on est plus qu'à les achever, où alors opter pour un perso jouant l'esquive ou les contres et notre pod donne un grand coup de marteau notamment. De plus, point important, chaque personnage joué a son propre style de combat, une manière sympa de faire la suite des évènements sans redondance ! Bref, c'est pour moi LE jeu de l'année, je l'ai attendu et cela valait la peine, tout l'art de Yoko Taro est dans ce jeu, qui ce veut pas juste un jeu, on ressent le travail pour les joueurs, le travail sur l'histoire, sur les personnages, pour le gameplay, bref on ressort de ce jeu avec des questions et qu'une envie de le refaire, ce que j'ai fait d'ailleurs (première partie 130h soluce oblige, et seconde 40h environ). Il devient un des meilleurs jeux que j'ai pu faire, je le conseille fortement !!
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Tennee - 17/05/2017
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19/20
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NieR : Automata. Je n'avais pas grands souvenirs de son prédécesseur auquel je n'avais pas joué personnellement (pas vraiment habituée aux A-RPG à cette époque). Heureusement, il n'est aucunement nécessaire ... Suited'y avoir joué ou d'en connaître l'histoire pour aborder celui-ci. De nombreuses références et Easter Eggs viennent s’immiscer dans l'histoire, évidemment ; cela est quand même une suite. Imaginez un jeu, n'importe lequel, et qu'on lui colle une suite des milliers d'années plus tard, dans un monde entièrement dévasté et post-apocalyptique. Vous comprendrez bien que les choses ont beaucoup changé. Ce qui compte, ce n'est pas de savoir ce qu'il s'est passé à l'époque, mais comment on en est arrivé là. C'est précisément le sujet ici, même s'il arrive progressivement dans le jeu. Au début, on ignore tout du monde ou de notre objectif. On comprend petit à petit, et c'est même au cours de l'exploration, en ouvrant des coffres (de manière assez optionnelle évidemment) que l'on découvre différentes archives qui vont nous mener à comprendre le passé. Cela demande un peu de lecture, mais pas tant que ça, rien d'insurmontable. A vrai dire, sur la fin, j'ai même trouvé des points communs avec le grand Lost Odyssey. Toute l'ambiance du jeu tourne autour de ces mystères. On contrôle des androïdes créés à l'image de l'être humain et dont l'objectif est de se battre en leur nom. Si au départ les émotions sont proscrites, on s'aperçoit que les Androïdes sont beaucoup plus aptes à s'humaniser qu'ils ne veulent le faire croire. Et pourtant, qu'est-ce qui les différencie des machines ? On part d'un objectif simple et clair : affronter et détruire les machines ayant envahi le monde. Mais plus on avance dans l'histoire, et plus on est voué à se poser de questions existentielles. Le jeu est composé de plusieurs parties, que l'on appelle "Routes". On peut facilement atteindre le bout de la première Route au bout d'une petite vingtaine d'heures, en fonction du temps consacré aux quêtes annexes et à l'exploration bien entendu. Mais lorsqu'on pense avoir terminé, on se rend compte qu'on a encore beaucoup à faire, et on est reparti de plus belles. Plusieurs Routes, plusieurs points de vue. Chaque personnage contrôlé voit le monde à sa façon, et c'est pour cela que l'on progresse dans la manière de penser. Le gameplay est vrai bijou. Chaque personnage apporte son lot de nouveautés et de fraîcheur. On peut adapter ses armes en fonction de ses goûts et préférences. On peut adapter ses puces en fonction de l'orientation que l'on souhaite (attaque, défense, mouvement, etc). Tous les éléments de l'écran sont personnalisables (ou plutôt amovibles). En mode de difficulté facile, on peut avoir tous les éléments de gameplay en automatique (tirs et/ou programmes de pods, esquive, attaque, changement d'arme). Bien sûr, tout ceci est optionnel et l'on peut choisir ce que l'on souhaite retirer ou garder. On peut ainsi se débrouiller avec les combats au corps-à-corps en laissant gérer le pod par l'IA. Toutes les particularités de gameplay ne sont pas forcément exploitées en auto (charge pour la compétence ou les tirs etc) mais cela suffit dans ce mode de difficulté. Les modes de difficulté supérieurs ne sont là que pour faire plaisir aux joueurs qui aiment les défis. En effet, aucun trophée, aucun bonus n'attend ceux qui jouent en difficulté supérieure. Vous l'aurez compris, le jeu est parfaitement réalisable à 100% même pour un non-initié ! De même, pour ceux qui n'ont pas envie de prendre le temps de compléter le jeu à 100%, ils pourront débloquer les trophées moyennant finance (argent du jeu bien entendu) après avoir terminé la 3e Route. La musique est une pépite. On a beau se rendre compte qu'il n'y a pas tant de lieux que cela à visiter, chacun possède sa propre ambiance, sa propre musique, et parfois-même en plusieurs versions. On passe dans une rue ou un coin spécifique et la musique change de ton, devient plus étouffée, plus chantée, plus rythmée, bref, elle s'adapte à l'environnement. On a beau retourner plusieurs fois dans chacun des lieux, aucune musique n'est lourde. Elle est très présente et très marquante, au point qu'on a envie de l'écouter en dehors du jeu également (du moins pour ma part). Comme je l'ai dit, je n'ai pas vraiment de souvenirs du jeu précédent mais l'ambiance musicale est dans la même veine. Certains thèmes semblent même y avoir été repris. Les quêtes annexes sont à foison, il y en a une soixantaine au total dans le jeu ; ce qui est un nombre tout à fait honorable. Elles sont réparties sur chacune des Routes, et donc pas toutes disponibles dès le départ. Certaines sont faisable sur plusieurs Routes, d'autres uniquement sur certaines. Il arrive qu'on en ait où il faut aller récupérer des matériaux à tel ou tel endroit, pas toujours indispensable, mais en réalité, leur objectif progresse au fur et à mesure que l'histoire avance. Certaines des quêtes annexes permettent de mieux comprendre des spécificités de l'histoire, ou de se mettre plus facilement dans la peau d'un des personnages, ou pourra même nous conduire à comprendre mieux pourquoi le personnage en est arrivé à se poser telle ou telle question. Certaines ont également un intérêt scénaristique plus poussé, mais dans ce cas plutôt au niveau des toutes dernières quêtes. Tout comme son prédécesseur (ou ses prédécesseurs), le jeu dispose de plusieurs fins. Tout d'abord, il faut compter une fin par Route ; puis les vraies fins qui s'obtiennent après avoir eu les principales. Au total, il y a autant de fins possibles que de lettres dans l'alphabet. Elles sont totalement optionnelles, non seulement pour le joueur mais aussi pour l'histoire. Souvent, ce sont de "mauvaises" fins liées à une mauvaise action du personnage ; mais rien n'est vraiment dangereux à ce niveau-là. Tant que l'on sauvegarde régulièrement, on n'a pas de soucis (parfois, il faut bien les chercher ces fins, car ce n'est pas forcément des actions évidentes). Le jeu comporte un DLC que j'ai également terminé ; il apporte quelques éléments de réflexion supplémentaires concernant l'histoire qui sont peut-être plus faciles à appréhender si l'on a déjà terminé le jeu (dans son ensemble). Outre les combats d'arène qui apportent un peu de challenge et de variété en fonction des règles à respecter, des costumes et cosmétiques à débloquer, on obtient bon nombre de matériaux et puces de fonctionnalités utiles à l'amélioration du personnage. Le prix (14€) est peut-être un peu cher, mais le jeu est si peaufiné qu'on sait déjà qu'il le vaut largement. De plus, les zones ouvertes pour le DLC sont déjà "présentes" avant de l'avoir, c'est un peu comme une invitation à découvrir ce qui se cache derrière ces portes closes. Rien n'est laissé au hasard au sein de l'histoire, il n'y a aucune place pour les incohérences ; une fois que l'on a terminé le jeu dans son ensemble, on perçoit toute la grandeur de sa réalisation, la finesse des développeurs mais surtout le génie de Yoko Taro, le directeur des NieR. Le seul point négatif du jeu à ce jour : les graphismes pas toujours parfaits. Les textures sont parfois un peu brouillonnes et tristes ; mais qui s'en soucie ? On ne joue pas pour voir le grain de peau des personnages ou la texture du béton. Il y a certains jeux pour lesquels des graphismes en-dessous d'un certain niveau ne seraient pas acceptés (pour ne pas re-citer TW3... entre autres), mais dans la mesure où les graphismes généraux de NieR sont plus que corrects - en dehors des textures détaillées un peu lisses (et la profondeur de son histoire et de l'univers) - on peut facilement lui pardonner. Les expressions faciles des personnages, protagonistes comme antagonistes, sont suffisamment bien réalisées pour que l'on en prenne tout le sens. Elles ne sont pas nécessairement les plus réalistes au monde (pas comparables à celles d'un The Witcher 3 par exemple), mais tout à fait correctes. J'ajoute une autre chose (qui n'a pas de rapport avec les graphismes, soit dit en passant), c'est qu'on peut regretter de ne pas pouvoir changer l'équipement ou personnaliser les fonctions de son coéquipier. On peut modifier sa façon d'engager le combat (passif, agressif, équilibré, etc) - le genre de choses qu'il manque d'ailleurs à un certain FFXV). Je pense que ses dégâts sont basés sur ceux de notre personnage (et sa progression aussi du coup) ce qui rend la personnalisation pas indispensable, c'est vrai, mais cela aurait pu être un petit plus ? Au final, lorsqu'on atteint le terme de cette aventure, on ressent un certain malaise, une déchirure qui nous fend le cœur. La vraie fin est-elle une bonne fin ? Ne vous attendez pas trop à : "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants"... Mais au final, tout est tellement parfait, que l'on est prêt à accepter cette réalité et même à la revivre, aussi déchirante soit-elle. Pour information, j'ai terminé deux fois le jeu dans son ensemble. La première fois, une petite "erreur" de ma part m'a coûté ma partie, je l'ai donc refait. La première fois, j'avais raté quelques annexes (et fins bonus), et pas eu tous les trophées ; j'avais fini le jeu en une soixantaine d'heures. Cette fois, j'ai terminé le jeu QUASIMENT à 100% (hormis bestiaire et combats d'arène bonus), ainsi qu'obtenu le trophée platine, pour un total de 90h. J'espère que mon avis vous aura donné envie de tenter l'aventure, parce que ce jeu est une perle qui vaut largement son prix.
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