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Charbovary - 10/04/2017
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13/20
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Globalement je suis en accord avec le test et les avis déjà postés. Zestiria est un Tales of classique avec les qualités et les défauts que cela implique. Il dispose donc d'un excellent système de combat ... Suiteavec quelques nouveautés qui renouvellent l'expérience, mais ne brille pas par son scénario (encore moins que d'habitude, me semble-t-il). Cependant, il ajoute quelques défauts à la formule habituelle, si bien qu'il est sans doute l'un des moins bons épisodes. Tout d'abord, les graphismes sont affreux : certes, c'est un jeu PS3, mais les décors sont plus proches du niveau d'une PS2. Ensuite, la caméra est un vrai problème. Lorsqu'on joue seul, elle ne dérange que rarement, mais elle empêche presque totalement le jeu en multijoueur. C'est un vrai problème puisque, selon moi, les Tales of se distinguent de la plupart des J-RPG par l'expérience multi sympa qu'ils proposent. Enfin, les personnages ne font pas partie des plus mémorables de la série, alors qu'elle se repose largement sur un casting attachant pour compenser ses scénarios trop basiques. Au total, Tales of Zestiria se laisse suivre sans déplaisir, mais on a le sentiment qu'il a été développé trop vite et aurait pu être meilleur avec quelques ajustements. Tales of Berseria, qui part des mêmes bases (graphiques, scénaristiques, etc.) mais parvient à un meilleur résultat, le prouve clairement.
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Delldongo - 06/04/2017
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13/20
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Un Tales of ... c'est maintenant un peu comme un hamburger. De temps en temps ça peut être très bon, mais ça ne vaudra jamais la cuisine qu'on fait soi-même ou d'un bon restaurant. Et Zestiria n'échappe ... Suitepas à ce qui est maintenant devenu une généralité pour la série : à savoir des jeux sympatiques, agréables, voire même intéressant, mais de seconde zone, et pas indipensables du tout. Pour en revenir à Zestiria, il est techniquement honteux. La pilule passe relativement mieux sur PS4, mais globalement c'est incompréhensible de faire un jeu aussi faible techniquement, alors que les zones sont grandes, certes, mais complètement vides. Heureusement, les personnages, eux, sont bien faits et -contrairement à ce qui a parfois été dit- assez expressifs. Moi j'aime bien le casting du jeu, Sorey en tête, les Séraphins, et autres PNJ comme Sergei. Finalement, le personnage le moins intéressant est peut-être Alisha, donc, ce n'est pas une si mauvaise chose qu'elle n'apparaisse que très peu dans le jeu. Le scénario, jusqu'à un certain point (à savoir la fin, qui est, comme on peut le dire poliment ... pitoyable ?) est plutôt intéressant et au moins laisse le joueur toujours aux aguets sans le disperser dans des quêtes secondaires sans intérêt. En effet, un point qui a rarement été souligné est que toutes les quêtes annexes du jeu sont liés à l'histoire (plus ou moins), de ce fait, on a plutôt envie de les faire. Le gameplay est pour sa part intéressant, bien qu'en fait il soit sous-exploité dans le mode de difficulté normal. Son principal intérêt réside dans le recours aux 6 personnages du jeu pendant les combats, ce qui fait qu'on utilise obligatoirement tout le monde, sans jamais laisser un boulet de côté qu'on traînera jusqu'à la fin du jeu. Musicalement, Sakuraba touche un peu le fond, encore un peu plus à chaque épisode. Heureusement, d'autres pistes (notamment pour les sanctuaires) viennent un peu dynamiser le mortel ennui dans lequel on baigne (surtout nos oreilles en fait). Malheureusement, le jeu est entaché de trop nombreux défauts : des zones inutilement grandes et vides, une caméra pendant les combats aux fraises, notamment dans les espaces réduits, un faux sentiment de liberté (avec qui plus est des téléportations PAYANTES, qui a eu cette idée stupide ?), et une gestion de l'expérience plus que douteuse (on gagne environ 100 points d'expérience par combat pendant tout le jeu - preuve à l'appui, j'ai une capture d'écran de l'expérience donnée par le boss final), encore pire que Legend of Dragoon ou Grandia : bref il vous faudra battre des boss pour passer des niveaux. Tales of Zestiria reste un jeu sympa, qui tire surtout son épingle du jeu grâce à son casting et son univers, également pour son gameplay intéressant, mais qui déçoit quand même sur pas mal de points.
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Tennee - 24/11/2015
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14/20
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J'ai fini Tales of Zestiria il y a quelques temps (en une 60taine d'heures), et le DLC d'Alisha récemment. Un RPG divertissant, un système de combat dynamique et pas prise de tête (comme généralement dans ... Suiteles Tales of). Le gros point positif : les humains ont décidé de sortir de leurs canyons et on ne passe plus son temps à explorer des trous ! :D Comme tout le monde l'a dit, les environnements sont grands et vides. Le système de points d'intérêts / lieux notoires tente tant bien que mal de combler ce vide en mettant parfois des animaux, qui restent statiques et inutiles. Au départ j'ai trouvé que les graphismes étaient égaux aux Tales of, mais les buissons sont en béton et les massifs floraux en 3D isométrique, ce qui fait tâche dès qu'on tourne la caméra. M'enfin, on va dire que c'est le budget qui ne leur permettait pas mieux. Les personnages n'étaient apparemment pas trop stéréotypés ; mais c'est bien le cas pour Alisha, que je trouve particulièrement horripilante. Il y a quelques incohérences dans le scénario, à moins que je n'ai pas tout bien suivi / compris. Les donjons... Si quelqu'un me parle encore une fois de RUINES... ! Non sérieusement, les ruines n'en ont que le nom, c'est juste un prétexte pour nous faire explorer des tombes avec 20 mètres de plafond, avec quelques éboulis bien rangés dans des coins, et évidemment remplis de monstres. Je fais rarement une fixation sur la bande sonore mais vu que j'en ai entendu du bien, j'ai peut-être tendu l'oreille davantage. Pour moi, ce ne sont pas des musiques d'ambiance. Elles sont trop présentes à mon goût. La musique n'a rien n'à voir avec le lieu où on se trouve, c'est juste de la musique, comme un cheveu sur la soupe. Je ne dis pas qu'elles sont bonnes ou mauvaises, mais juste mal intégrées et adaptées. Au fil de l'histoire on ne s'en rend pas vraiment compte, mais c'est dans le DLC d'Alisha qu'on le voit : du remplissage, du remplissage et du remplissage. Quoi de mieux pour augmenter la durée de vie que de faire un donjon à 12 niveaux tous plus grands les uns que les autres ? Pour dire, j'ai dû mettre 1 à 2h à explorer ce donjon en question, en récupérant tous les coffres, et en ne combattant AUCUN monstre (hormis les boss) (fiole sacrée powa). J'imagine pas si j'avais en plus fait le ménage... Tout ça pour ne pas apprendre grand chose de plus qu'après la fin du jeu. La vidéo qui clôture le DLC est courte, aucune révélation, et une fois finie on retourne sur la partie pré-DLC (en gardant les équipements et tout ce qu'on a obtenu dans celui-ci quand même). Ah oui, et puis surtout, on se paie des combats bien chauds avec des personnages qu'on a pas l'habitude d'utiliser (quoique ça dépend des goûts et de l'expérience de chacun), des ennemis qui résistent aux rares éléments qu'on a à notre disposition. D'ailleurs la difficulté. Autant les monstres restent simples dans l'ensemble, sauf si on tombe sur des magiciens, qui, en groupe, se trouvent être redoutables, autant les boss peuvent être un vrai casse-tête. Arrivé à un moment de l'histoire, à chaque fois que vous rencontrez un boss, même si c'est juste 5 minutes après le précédent, il a 10 ou 15 niveaux de plus que ce dernier. En général, ils sont nuls jusqu'à la mi-PV, où là, ils commencent à enchaîner les attaques rapides (parfois à 360°), impossibles à parer, qui vous retirent un max de pv ; puis ils enchaînent sur une arte mystique. On peut arriver à survivre avec le personnage contrôlé, en enchaînant les esquives, mais les autres se font défoncer. Si on les met en "Priorité à la défense" ils vont rester à distance sans jamais attaquer et soigner s'ils en sont capables. Et ils meurent quand même tôt ou tard. Quelque soit la tactique, l'esquive, ils connaissent pas. Les soins sont dérisoires, les objets c'est du monocible (heureusement que le délais est assez court), alors on se retrouve vite à les utiliser en boucle. Dans le jeu, arrivé à un moment de l'histoire principale, on peut se débrouiller sans utiliser de fiole de résurrection en faisant tourner les séraphins, mais dans le DLC, impossible et certains boss, même en facile, sont une horreur. Enfin bref, je trouve que la difficulté est mal dosée, le niveaux des boss est abusé, surtout quand seuls 3 ou 4 packs de monstres séparent 2 d'entre eux (difficile de farmer l'exp). Les donjons sont tous pareil, carrés, vides, statiques. Alors oui, il y a un effort que je salue sur la plupart des environnements extérieurs, sur les villes, sur l'histoire et sur les personnages (vis à vis des Xillia). Mais les donjons, même si légèrement plus diversifiés que dans les Xillia justement, restent relativement semblables, et quand même de bon gros couloirs. Vis-à-vis des personnages, en dehors d'Alisha, je n'ai pas particulièrement d'attachement envers l'un ou l'autre. Aucun ne me plaît réellement. Evidemment je préfère jouer Sorey, mais niveau caractère, rien ne m'a vraiment marqué (sauf peut-être l’écuyer n°2 mais je ne veux pas spoiler). En fait, vu les dégâts minables qu'on fait (bizarrement on voit le cumul de dégâts monter, mais on ne se rend pas bien compte des dégâts réels qu'on fait, pas même au cours d'une arte mystique), on utilise rapidement l'Armatus qui permet de faire plus de choses que le personnage normal, (petite préférence pour l'élément eau d'ailleurs). Enfin voilà, je trouve quand même la fin un peu... frustrante, ou décevante, je ne sais pas trop. Au final, je donne 16 au scénario, 11 aux graphismes, 12 à l'OST et 16 au gameplay. Ça fait une moyenne d'environ 14/20.
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Bahamut-Omega - 30/10/2015
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15/20
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Je viens de finir Tales of Zestiria et son DLC, sur Ps4 en 59 heures. Eh bien dans l'ensemble c'était assez agréable (qui l'eut crut ? vu le bashing autour du jeu). Bien sur ça reste un Tales of, à quelque ... Suitechose près, on prend la même chose et on recommence. Si la saga ne vous dis rien, ou vous a souvent déçut, inutile d'espérer grand chose de cet opus. D’autan plus que le jeu n’est pas vraiment séduisant concernant la réalisation (oui autan commencer par ce qui fâche). On est plus sur un jeu Ps2 en moitié de vie (porté HD quand même) plutôt qu’un jeu Ps3 en fin de vie. Décors vaste, mais vide avec quelques éléments sortis d’une ère révolue (l’herbe, le feuillage des arbres, les fleurs,… en 2D dans un environnement 3D !). Mise en scène archaïque, même s’il y a des progrès par rapport aux autres opus. Personnages inexpressifs. Level-design générique. Le tout légèrement masqué par uns style artistique très « manga » et de sublimes cinématiques mieux réussites que certains animes populaires du moment. Mais tout ça ne change rien pour les habitué de la saga, c’est à peu près la même chose pour tout les épisodes 3D sur console de salon. Là où c’est nettement plus embêtant, surtout pour un jeu de 2015, c’est que la réalisation n’est pas du tout maitrisée. Chute de framerate et distance d’affichage des décors honteuse (tout deux corrigés en partie sur Ps4 cela dit) et gros problèmes de caméra en combat. Pas là peine de proposer des zones plus vastes et toujours aussi vide, ou une transition directe entre les phases d’explorations et de combats si c’est pour proposer ce résultat honteux. Mais pour le reste, ce Tales of est dans le haut du panier à mon goût. L’histoire est très classique. Une ère du chaos, un orphelin à la destiné incroyable, une princesse au bon cœur, une religion bafouée, des politiciens véreux, des séraphins à retrouver, un seigneur des calamités, un monde à sauver. Bref on change quelques termes mais on retrouve la même chose que dans les autres Tales of. Mais les personnages principaux sont un peu moins stéréotypés que d’habitude, mieux développés et assez mature. Du moins quand la situation l’exige, encore une fois c’est un Tales of, l’humour est omniprésent. Et une fois n’est pas coutume, pas de boulet dans l’équipe ! Pas de perso indécis qui ne savent pas pourquoi ils participent à l’aventure, pas de chouineurs, pas d’écervelés,… bref une bouffée d’air frais pour la saga de ce coté-là. Dommage que la traduction française soit basée sur la traduction américaine qui s’est permis quelques adaptations discutables en plus de l’habituel censure. Dommage sur certains points l’épisode se voulait à peine plus mature que d’habitude. Concernant l’ambiance sonore, j’ai été un peu déçu de l’OST. Non pas par la prestation de Sakuraba, égale à elle-même, c'est-à-dire insipide pour son travail sur les Tales of (mais d’un meilleur niveau que sur les derniers opus). Mais par le très petit nombre de pistes de Shiina ou de collaboration entre les deux compositeurs. Et ces quelques pistes (moins d’une vingtaine) sont malheureusement très peu exploitées dans le jeu. Les scènes où ces pistes sont utilisés n’en sont que plus épique, mais c’est très dommage d’avoir ce déséquilibre dans les musiques du jeu quand il est question d’une centaine de musiques et d’une collaboration entre deux artistes. Par contre, pour une fois dans un opus inédit, on a enfin le choix entre le doublage original et le doublage américain. Il était temps ! Quand au gameplay, en commençant par le système de combat. Même si il est grandement gâché par la caméra absolument horrible dans les zones étroites, il reste vraiment intéressant, un beau mix entre ceux des Destiny, Graces F et les Xillia. Avec comme nouveauté l’Armatisation/Kamui : Sorey et Rose peuvent fusionner avec les séraphins laissant place à une entité très puissante basé sur un élément. Les humains, les séraphins, l’Armatision ayant chacun leurs points forts et leurs points faibles. La difficulté est assez bien dosée en plus, on a le choix entre quatre modes, puis s’ajoutent deux autres modes par la suite. Par contre, dans les nouveautés du gameplay, j’ai trouvé le système de capacité et de fusion d’équipements très mal expliqués (les persos eux même le reconnaissent dans les saynètes) et de toute façon peu utile dans le cadre d’une partie « normale » (à voir dans les difficulté très élevée ou dans le cadre d’un quelconque challenge). En résumer, c’est un Tales of de plus tout de qui a de plus. Avec les habituels défauts et qualités de la saga. Les fans ou les habitués seront encore en terrain connus. Pour les autres pourront passer leur chemin… encore une fois. Ou tester la saga avec un épisode en accord avec sa génération, Phantasia par exemple.
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