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Yo543 - 08/01/2023
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17/20
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Après avoir fait Ys 7, 8 et 9, Memories of Celceta était le chaînon manquant de cette quadrilogie. On retrouve le même esprit, le même gameplay, le même système de combat. Ce n’est pas pour me déplaire, ... Suitej’adore l’exploration, les donjons à énigmes, les combats ultra dynamiques et complets, avec le système de garde flash / esquive flash, les compétences, le trio d’armes tranchante / contondante / perçante… Par ailleurs, on voit bien l’évolution entre ces quatre jeux, elle est progressive, prudente, mais souvent brillante (exceptée la déception du 9). J’avais des aprioris sur cet épisode, j’avais peur que toute l’action ne se passe dans une jungle, que le scénario de l’aventurier amnésique soit cliché, qu’il ne se résume à la cartographie, qu’il manque d’ambition et de variété… Pas du tout ! Au contraire, Memories of Celceta nous fait découvrir de nombreux villages et environnements variés. L’histoire met 12 heures à démarrer, sur 30 au total, mais après cela elle est prenante et nous emmène là où on ne l’attend pas ! Dans Ys 8, il faut traverser la montagne pour que le jeu démarre vraiment, ici, il vous faudra traverser le fleuve. Accrochez-vous jusque-là, ça en vaut la peine. La bande son est moins mémorable que celle du 7 ou du 8, plus rock, moins mélodique, mais elle compte quand même quelques très bon thèmes bien placés. Les graphismes sont très bons sur PSVita, je ne m’attendais pas à autant de détails, notamment dans les villages. Memories of Celceta est un très bon opus, que je classe second après Ys 8, je le recommande chaudement aux fans de ce dernier. Il fait même certaines choses mieux que son successeur : histoire moins longue à démarrer, pas de phases de tower defense intempestives, de nombreux villages… Une très belle découverte !
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Madsurfeur - 03/08/2020
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14/20
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YS est une série très inégale, un peu comme un Tales of, les épisodes ne sont jamais dénués d’intérêt mais on passe du génie au passable. Aussi après avoir adoré l’épisode 8 j’ai été surpris de trouver ... Suitedans mon armoire à jeu un autre opus encore emballé et je m’attendais évidement à vivre le même genre d’expérience. Malheureusement une même recette ne donne pas toujours le même plat ! Je n’ai rien trouvé de fondamentalement mauvais dans ce jeu mais impossible de trouver le même intérêt. Quand j’adorais découvrir et explorer l’île déserte de Ys VIII je n’ai fait que tourner en rond sans passion dans la forêt vierge du 4. Passons sur cette impression nous retrouvons à nouveau notre héros aux cheveux rouges Adol qui déambule, amnésique, dans un village. Il se fait reconnaitre par un amis à lui et suite à plusieurs événement va devoir cartographier une forêt dont personne n’est ressortie, tout en retrouvant au fil de l’histoire ses souvenirs parsemés. Classique, voir cliché, le jeu est très proche de l’épisode 7 avec sa vue en hauteur et son action frénétique. La musique est entraînante et les combats (surtout les combats de boss) sont intenses et dynamiques. Il m’a manqué un peu de magie au niveau du scénario et plus d’écriture avec les personnages pour parfaire le tout. Reste un jeu sympathique mais d’ici un an je ne pense plus me rappeler de grand-chose
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Wolf - 08/01/2017
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13/20
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Memories of Celceta pourrait être résumé comme le Secret of Mana de la Vita : une ambiance des plus bucoliques, un scénario carrément prétexte, des personnages quelconques et un gameplay pas mal bourrin. ... SuiteSa réalisation est plus digne d'une PSP en milieu de vie que d'une Vita mais il parvient à ne pas infliger de ralentissements, même en cas de débauche de skills ou de marée d'ennemis. Sa bande-son embaume (ou empeste, c'est selon) les sonorités de la fin de l'ère Shôwa : eurodance, techno, synthé et néon rose. Ses contrôles sont assez simples et le challenge est plutôt faible en Normal. C'est le genre de jeu qui défoule et qui vide le cerveau agréablement, sans plus. Pourtant, Ys : Memories of Celceta garde un argument sous le coude dans son ambiance et son déroulement qui le rend plus profond et empathique qu'il n'y paraît. Au premier degré, c'est juste un RPG lambda comme il y en a des centaines voire des milliers. Mais en profondeur, c'est un jeu qui appelle au sentiment que certains d'entre vous ont connu ou connaîtront un jour. Le retour sur les lieux de notre enfance. Memories of Celceta c'est un peu la version vidéoludique de Omoide wa Okkusenman (okkusenman !) On croit les avoir oubliés, certains les ont bannis, mais nos escapades et nos découvertes d'enfance nous ont formé. Revenir sur ces lieux nostalgiques, c'est un peu comme l'épopée d'Adol ; on se surprend tout en gambadant à déterrer des souvenirs qu'on croyait perdus. Certains sont bons, d'autres ne le sont pas, mais ils ont leur place dans notre être. Memories of Celceta, c'est le trip d'un mec qu'on a forcé à grandir et à refouler, qui revient là où se trouve ce qui l'a usé et brisé. Il pourrait n'en avoir cure et fuir, toujours plus loin de ses souffrances. Il choisit de l'embrasser, d'accepter ce qu'il est autant que ce qu'il a été. C'est la miction entre le plaisir d'un enfant qui découvre le monde et les responsabilités d'un adulte qui a un monde à protéger. Le choix de la forêt comme cadre n'en est que plus pertinent, car c'est l'endroit rêvé pour laisser un gosse crapahuter, errer, découvrir et apprivoiser de nouveaux lieux. Ça n'en reste pas moins un jeu profondément dispensable, à réserver aux temps de disette, aux fans du genre ou aux transports. Contrairement aux apparences, la Vita a bien assez de jeux de bien meilleure qualité et bien plus profonds à vivre pour qu'on n'ait pas à se jeter à bride abattue sur n'importe quoi.
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