La série des Atelier est bien connue pour s'adresser à la niche de la niche, et Gust semble décidé (enfin !) à y remédier. Loin des débauches de couleurs et de high-pitch de sa précédente trilogie, ils ... Suiteadoptent ici un ton plus sobre, mais aussi plus générique. Les seins des dames et les muscles des messieurs sont à l'honneur, la DA envoie des clins d'oeil à Breath of the Wild, la musique ne décolle jamais, le gameplay tiédit entre deux eaux... Heureusement que le système d'alchimie, particulièrement addictif, vient sauver le tout, par sa complexité, sa richesse et sa maîtrise ; l'absence de deadlines plaira aux nouveaux ou déplaira aux anciens. Si Atelier Shallie prenait 10 ou 12h à devenir prenant, pour ne devenir ensuite que meilleur à chaque heure, Ryza met ces 12h à montrer les limites que nous pourrons atteindre. Le jeu devient très ennuyeux une fois qu'on les a atteintes, grevé par un synopsis presque dénué d'intérêt, porté par des clichés ambulants sans profondeur ni charisme. Pour ouvrir sa série à un plus large public, Gust a encore du chemin à faire.
|