Enfin terminé Dragon Quest 11 Au bout d'une soixantaine d'heures, niveaux moyens de 70. Il n'y a que deux boss que je n'ai pas battus dans le "postgame", le dragon de Sniflheim et le dragon de Hotto, mais ... Suitej'en avais assez, j'ai vraiment eu l'impression d'y avoir jouer 100h+ alors que pas du tout. Comme je le disais pour moi, c'est un peu le cul entre deux chaises. Le jeu possède ce que l'on attend d'un DQ, à savoir les systèmes de jeu en tour par tour, simple mais efficace. L'histoire générale est dans ce que la série nous a habitué. Quand on va dans le détail c'est plus compliqué: Le jeu est TROP facile et battable sans problèmes en mode "Fight Wisely". Quelques boss vous poseront problème dans le "postgame", mais de manière générale, rien d'insurmontable. Les DQ ne sont généralement pas super difficile, j'en convient, mais là je me serais cru dans un Pokémon que ça ne m'aurait pas surpris. La tactique n'intervient que pour les derniers boss de l'Acte 3, et encore, car ça se résume surtout à faire attention à ses Hp. Le découpage du jeu: - Acte 1 = prologue. C'est long, c'est sans beaucoup d'intérêt j'ai trouvé et les mini-histoires suivent toujours le même découpage: on arrive quelque part, y a un festival, on y participe. Oui mais on est poursuivi et on est sensé rester discret parce que le monde nous croit maléfique. Bon bah on va quand même gagner! Voilà, ça dure 25 heures, soit presque la moitié du jeu, et sert de piètre introduction à vos compagnons. - Acte 2 = les choses deviennent intéressantes, si on oublie les petites histoires qui se passent juste après la fin de l'Acte 1 (pourquoi nous infliger ça?). Perso j'ai beaucoup aimé l'Acte 2, j'ai bien fait de persévérer. Les choses s'épaississent, on y voit plus d'enjeux et surtout l'ensemble se suit de meilleure manière. - Acte 3 = Bravely Default le retour. Tout ce qui est "optionnel" ne l'est pas vraiment si vous voulez avoir une chance contre le boss de fin, et ça se résume à refaire encore et encore les mêmes donjons, et soit dit en passant, revoir des scènes et des explications que le joueur et le main character connaissent déjà. Fort heureusement on peut zapper ces cutscene. - Les personnages et leurs histoires dédiées: bon j'ai vraiment pas aimé le cast de cet opus (Rab mis à part), surtout cette immondice de Sylvando. Le pire (peut être à égalité avec Tingle?) personnage que j'ai jamais joué, extrêmement mis en avant pour je ne sais quelle raison. Je comprends que l'homosexualité reste un sujet "marrant" pour les Japonais et pour son créateur, mais on est en 2019, faut pas déconner. La plupart des personnages qui vous rejoignent ne le font pas pour une bonne raison, mais finissient par en trouver une vers la fin du jeu. Comme c'est pratique! Comme je le disait, mention spéciale à l'arc de Sylvando, plus cringe tu meurs, tellement rempli de bons sentiments que c'en est vraiment malaisant. Les autres personnages, en comparaison, ont un arc dédié vraiment court. Une seconde mention sur un évènement dramatique à Arboria, mal mis en scène, mal amené, avec la charge émotionnelle quasi nulle. - Les musiques: moeh. Rien ne m'a frappé, même si j'aurais aimé un peu plus de diversité sur le long terme -Les options draconniennnes: si vous vous êtes pas penchés dessus en créant une nouvelle partie recommencez! Si c'est trop dur, ok o vous laisse changer en plein jeu. Oui c'est mal fait. Au final donc, ce n'est pas le DQ ultime comme on me l'a annoncé (5 et 8 resteront mes préférés). Il y a cependant de bonnes choses: la forge bien mieux faite que l'Alchimarmite et plus ludique, les options d'ergonomies (mais y a encore un peu de travail à faire de ce côté), l'Acte 2, un approfondissement de la mise en scène bienvenu, le gameplay sur la fin du jeu qui devient plus tactique, certains passages vraiment réussis. Graphiquement c'est très propre également. Mais il y a tjs un plus gros point noir pour moi. Je peine à lui donner la moyenne
|