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Etrian Odyssey

Fiche complète de ce jeu

Il est des jeux qui font la une de tous les magazines et sites web. Adulés un jour et détruits le lendemain on pourrait très vite les assimiler aux nouvelles idoles que l’on nous présente chaque jour aux travers des medias. Tout le monde les connaît et tout le monde ne jure que par eux. Et puis il y a les autres…Ceux qui sont développés dans l’ombre, sous un faux prétexte du type « nous développons un jeu pour tester le moteur 3D en prévision du prochain Megaten ». Et puis ce jeu si peu attendu, que l’on regardait d’un œil sans vraiment y croire, arrive. Le joueur passionné, sachant que l’équipe à l’origine du soft n’est autre que celle qui a pondu tous les Megaten, y prête une oreille plus attentive. Il va même jusqu’à acheter le jeu, ne sachant toujours pas de quoi il en retourne vraiment. Il joue. Il regarde… Et là, un monde qu’il avait depuis longtemps perdu de vue, celui des donjons RPG si hermétiques et difficiles d’accès et pourtant si addictifs, s’ouvre devant lui. Etrian Odyssey est là, et une grande épopée est sur le point de commencer.

Listen now, about a town that found itself under a great renown

Depuis quelques temps maintenant, Etria est devenue une ville connue et reconnue par un nombre incalculable d’aventuriers en tout genre. Cette ville, située très loin dans des terres où la flore est rendue reine, devînt célèbre le jour où le Rhada, les gouverneurs d’Etria, annoncèrent la découverte d’un labyrinthe s’engouffrant dans les artères de la terre à la lisière de la forêt. Tout aventurier à la recherche de gloire et de fortune se vit alors invité à explorer ce lieu pourtant si sombre et hostile… Les têtes tombaient les unes après les autres, voyant leurs doux rêves s’envoler.
Depuis, de nombreuses se sont écoulées. Aucun aventurier n’a pu percer le mystère autour de ce lieu nommé à présent le labyrinthe d’Yggdrasill. Etria voit son économie en perte de vitesse par manque de motivation des aventuriers et lance un dernier appel auquel vous, jeune aventurier, y répondrez. Vous avez la charge de traverser cet enfer à tout prix…

Un prétexte. Ici le scénario n’est que prétexte à vous lancer dans la découverte de ces 25 étages qui constituent l’unique donjon du jeu. Dès votre arrivée, vous devrez créer une guilde dans laquelle vous recruterez différents aventuriers pour vous aider dans votre quête. Recruter n’est pas vraiment le mot puisque vous ne ferez que les créer de toute pièce en choisissant leur nom puis leur job (parmi 7 au départ) et enfin leur avatar (masculin, féminin…). Une fois cela fait, en avant ! On ne tergiverse pas, vous devez vous lancer immédiatement dans l’aventure !

Alors bien que quelques surprises seront au rendez vous au fil de l’aventure, ne vous attendez pas ici à prendre une quelconque claque scénaristique. Tout le caractère du soft ne se matérialise pas par ce biais mais bien par le principal atout de tout D-RPG qui se respecte : le gameplay.

On oubliera :
- 1 scénario trop simple prétexte à l'exploration

I tell you now of that small town, the town that was called Etria

Dans un premier temps, il vous faudra composer minutieusement votre équipe de façon homogène au travers de 7 classes différentes :
- Le Landsnknecht. Derrière ce nom barbare se cache le bon guerrier agressif capable de manier haches et épées. Placé en première ligne, il constituera donc un allier de poids capable de lancer diverses attaques à l’arme blanche causant des dégâts certains.
- Le Survivalist, que l’on pourrait appeler archer, connaît la flore comme aucun autre membre de l’équipe. Il dispose de nombreux skills passifs ou non qui aideront votre groupe à mener à bien un combat, sans compter ses attaques relativement puissantes.
- Le Protector, ou l’allier incontournable de votre équipe. Impossible de passer outre ce job, tellement il se révèle utile à tout moment. Servant de pilier, il encaissera un maximum de coups tout en protégeant votre petite troupe.
- Le Dark Hunter maniant parfaitement le fouet, est plutôt moyen sur tous les fronts. Son utilité principale venant de nombreux skills infligeant diverses altérations d’état.
- Le Medic, ou autrement dit votre mage blanc, sera le prêtre de l’équipe. Indispensable du début à la fin, il soignera et protégera votre équipe.
- L’Alchemist, ou mage noir, contrôle les éléments pour infliger des dégâts importants au travers de ses divers sorts magiques. Incontournable du fait des faiblesses des ennemis face aux éléments…
- Le Troubadour, le bard du groupe, qui chantera pour vos combattants afin de leur porter soutien. Infligeant quelques malus à l’ennemi, cette classe est très utile pour qui sait jouer tactique…

Deux autres jobs que vous débloquerez au cours de votre aventure seront ensuite disponibles, mais nous laisserons ici au lecteur le plaisir de les découvrir. A vous de gérer aussi le fait qu’il existe deux lignes où placer ses membres : devant et derrière. Bien évidement ceux de devant prendront plus de dégâts que ceux de derrière. C’est donc à vous de placer intelligemment chaque classe de personnage afin qu’il soit le plus efficace possible.
Grâce à ces quelques informations et un peu de réflexion sur votre manière de jouer, à vous de vous constituer votre équipe de rêve. Ensuite, place à la découverte d’Etria !

On retiendra :
- 7 classes de personnages + 2 cachés

There it stood, the fearsome wood, the wood of which people wondered

L’unique ville du soft se compose de tous les lieux classiques du RPG. Dans l’ordre, nous avons l’Auberge où vous vous ferez un nombre incessant d’allers retours afin de dormir et panser vos blessures, la Pharmacie, qui ranimera vos morts et vous vendra quelques potions, l’Armurerie dont je pense qu’il est inutile de la présenter, le Pub où vous dégoterez toutes vos missions (quêtes annexes), la Guilde où vous pourrez créer vos différents aventuriers comme bon vous semble, et puis le chef lieu de Rhada où l’on vous fournira les objectifs afin d’avancer dans la quête principale.
Six lieux où vous passerez un nombre d’heures important entre l’achat et la revente de vos équipements, l’étude de vos missions et la constitution de votre équipe. Ne vous attendez pas à gambader au sein de chacun d’eux car en effet, ils ne sont représentés que par un seul écran fixe et un menu. Le minimum syndical certains diront. L’ensemble reste cependant optimisé et toutes les actions se font très vite sans aucun temps d’attente. Nous n’en attendions pas moins. On regrettera cependant de ne pas pouvoir observer l’influence des différents équipements sur les stats de nos personnages en temps réel lors des achats. Un défaut qui sera corrigé dans le second opus.

On retiendra :
- Une ergonomie simple mais particulièrement efficace

« Should we go in ? ‘Twould be a sin ? To go into that fearsome wood?”

Passons maintenant au gros du dossier, au coeur même d’Etrian Odyssey : le Labyrinthe.
Comme dit précédemment ce donjon se présente sous la forme de 25 étages qu’il vous faudra parcourir pour mener à bien votre mission. 25 étages pour finir le jeu et voir la fin, mais les programmeurs ont eu la pertinence de faire durer le plaisir en rajoutant 5 étages supplémentaires qui mettront vos nerfs à dure épreuve. Soit 30 en tout. Nous y reviendrons…
Comme dans tout D-RPG qui se respecte, il vous faudra bien évidement une carte pour évoluer dans les entrailles de ce labyrinthe. Souvent découverte à l’intérieur d’un coffre ou au pire dessinée par vos soins sur un papier à côté de votre manette, cette carte est le symbole même de l’explorateur. C’est elle qui garde les traces de votre exploration et de votre avancée. Or, là où Etrian Odyssey innove et subjugue, c’est bien sur ce point. En effet dans ce jeu, c’est VOUS qui dessinerez la carte directement à l’intérieur du jeu ! Rien que le concept fait dresser quelques oreilles qui restaient inattentives.
Effectivement, au cours de cette aventure, vous devrez dessiner et noter sur l’écran tactile chaque avancée et découverte. Cette carte sera par ailleurs visible en permanence et modifiable à souhait. En somme, l’écran du haut servira d’affichage au jeu entier, donc pour les menus, les combats, l’avancée dans le donjon, etc. L’écran du bas lui, restera en permanence fixé sur cette fameuse carte, ce qui vous permettra de rajouter ou modifier un détail même pendant un combat ou un achat.

Alors en somme, ce n’est qu’une exploitation sommaire de la fonctionnalité principale de la DS me direz vous. D’un point de vue technique, assurément. Seuls quelques traits sont disponibles et seulement orientés le long d’axes verticaux ou horizontaux. En gros vous devrez suivre une grille pour dessiner et y placer vos icônes. On reprochera d’ailleurs un manque certains d’icônes qui auraient été utiles pour représenter certaines parties du donjon, comme des ronces au sol ou le sens des passages secrets (que l’on trouve en traversant un mur. Sic !). Encore un défaut qui sera corrigé dans le second opus.
Seulement, l’atout majeur de cet ajout est cette capacité à nous plonger directement au sein même de l’aventure en nous impliquant directement en tant qu’aventurier. C’est véritablement le joueur qui se doit d’aller vérifier chaque recoin, chaque angle, pour pouvoir le noter. La définition même de l’exploration et cette fois ci, directement intégré au soft. Fini les feuilles volantes à côté de soi. Alors maintenant, bien évidement, c’est au joueur de rentrer dans le jeu ou non. A lui de voir s’il veut aller droit au but ou vraiment compléter chaque étage avec minutie. Mais dans tous les cas, on reste dans l’esprit d’aventure et d’exploration si plaisante.

On retiendra :
- Le joueur dessine sa propre carte !
- Un désir d'exploration décuplé

Word did spread and rumor led to dreams that took hold in people’s heads

Un tel concept ne peut suffire à constituer un bon jeu, le reste doit suivre et présenter un gameplay solide qui tiendra le joueur en haleine jusqu’au bout de l’aventure. Encore une fois, Etrian Odyssey nous propose un système pour le moins basique mais d’une efficacité terrible. Le joueur se déplace en vue à la première personne, dans la plus pure lignée des Wizardry. C'est-à-dire que votre liberté de mouvement reste relativement limitée car devant suivre des rails. Vous ne pouvez vous tourner que par tranche de 90° et vous déplacez que case par case (correspondant à celles de la map de l’écran tactile). Au premier abord relativement repoussant, on s’y habitue très vite tant la vitesse de déplacement reste agréable. A partir de ce moment là, tous les principes propres aux D-RPG resurgissent : trésors au bout de couloirs interminables, trous vous menant à l’étage inférieur, points de téléportation et j’en passe. On sent très vite que les programmeurs n’en sont pas à leur premier soft dans le genre… Ce donjon est divisé en 5 strates (6 si on compte les 5 étages bonus) correspondant à 5 environnements différents. Entendez par là que tous les 5 étages vous changerez d’univers graphique et donc par conséquent d’ennemis et de manière d’aborder le niveau.

Le labyrinthe d’Yggdrasill est également un lieu de haute frustration pour le joueur. Il ne vous faudra plus compter le nombre d’allers retours entre ce dernier et la ville afin de régénérer vos personnages blessés ou morts. Surtout au cours des premières heures de jeu qui sont particulièrement difficiles. Cela sans compter qu’il vous faudra de l’argent en permanence afin de payer l’aubergiste ou le pharmacien pour vous ranimer, sachant que ces services voient leur prix augmenter au fil de votre niveau… Et l’argent ne se fait pas si facilement dans Etrian Odyssey. La seule manière d’en récupérer est de vendre les différents objets que vous laisseront les ennemis après les avoir occis. Heureusement, l’évolution est suffisamment bien pensée pour que vous puissiez relativement tôt vous échapper de ces problèmes financiers. Seules les premières heures restent donc douloureuses pour le porte monnaie.
La revente d’objets est d’autre part extrêmement importante dans le sens où ce sera avec la diversité de vos collectes que se débloqueront les équipements à acheter pour vos différents personnages. Un peu à la manière et Final Fantasy XII et son bazar en somme. Encore une fois, plus les objets seront rares et plus les équipements débloqués seront précieux…
Mais tout cela nous ramène inexorablement autour de ce qu’il vous prendra la majorité de votre temps : les combats.

On retiendra :
- 25 + 5 étages à explorer
- Une difficulté digne de ce nom

On oubliera :
- Les premières heures frustrantes...

See how that town flourished when travellers came pouring in.

Les combats se déclenchent aléatoirement au fil de votre exploration. Vous vous retrouvez dans une arène en vue à la première personne avec les ennemis en face de vous. Un menu s’affiche sur votre gauche et il est temps de rentrer les commandes pour chacun de vos personnages. Une fois ces actions rentrées, chaque protagoniste va agir à tour de rôle en fonction de son agilité et de l’action utilisée. Cela comprenant bien évidement l’ennemi. Il ne sera d’ailleurs pas rare que l’ennemi attaque au tout début de chaque tour car disposant d’une meilleure agilité que vous… Bon pour l’instant du classique déjà vu et revu dans de multiples RPG… Seulement il faut penser que la difficulté du soft est loin d’être aisée, ce qui implique que vous, joueur attentionné, devrez faire preuve de choix très judicieux durant le choix des skills de vos personnages. C’est cela même qui conditionnera votre avancée au sein du soft.
En effet, à chaque niveau pris par vos personnages, ces derniers gagnent un point de skill qu’il s’agira de redistribuer dans le menu « custom » afin de lui faire apprendre divers sorts et techniques. Cela peut paraître désuet au premier abord, mais le soft ne vous faisant aucun cadeau à ce niveau, le joueur tire une grande satisfaction lorsque son équipe arrive à avancer sans trop de problème au beau milieu de cet enfer. A noter qu’au cours des combats, hormis les actions lambda du type attaquer, skill, items et fuir, une autre option viendra s’ajouter au fil des tours : le boost. Véritablement option salvatrice lors de certains combats, cette option ne devient disponible que lorsque la jauge de Boost se remplie entièrement. Un peu à la manière des limits de FF7, c’est au fil des coups donnés et pris que celle-ci montera. A ne pas négliger puisque cette option augmente de 5 niveaux tous vos skills et statistiques ! (Les skills disposant de 10 niveaux chacun).

On retiendra :
- Un système simple mais rapide et efficace

Thus they came, to seek their fame, the bold, the proud, and the mystic lame

Mais venons maintenant à ce qui fait la force du soft et qui en même temps fait extrêmement peur au joueur : les FOE.
Hormis les combats aléatoires, vous pourrez tomber nez à nez au détour d’un couloir avec ces fameux FOE. Ce sont des ennemis surpuissants qui peuvent dans la plupart des cas ravager votre équipe en un seul tour. Heureusement pour nous, ces ennemis sont visibles sur la carte. Ils ont une particularité dont il faudra prendre très tôt en compte : ils ne se déplacent qu’en fonction de vos propres mouvements. Pour chaque case traversée, ils feront de même. Et si vous vous retrouvez à l’intérieur d’un combat aléatoire, pour chaque tour passé à combattre le vil monstre, le FOE se déplacera d’une case, se rapprochant fatalement de vous… D’autant plus que ces dits FOE peuvent rentrer à tout moment au sein d’un combat déjà entamé. Et cela, même si vous étiez aux prises avec un de ses compatriotes ! Imaginez que vous combattez un FOE et qu’à chaque tour passé, vous voyez sur votre carte deux autres vilains se rapprocher de vous et rentrer dans la joute ! Vous voilà aux prises avec deux, trois ou même quatre FOE en même temps ! Autant vous dire qu’il vous faudra prendre des précautions avant d’entamer chaque combat. Un stress permanent vient donc envahir l’esprit du joueur dès qu’un des ces méchants devient visible… A noter qu’ils peuvent rentrer au cours d’un combat, même si ce dernier est un boss !

On retiendra :
- Les FOE !
- Les FOE !
- Les FOE !

All hoped they could make their name by conquering the Labyrinth

Trois types d’ennemis donc, qui vous demanderont bon nombre d’heures de jeu pour en venir à bout. Car si les combats aléatoires restent relativement accessibles (encore que…), ce ne sera pas le cas des FOE et des boss qui nécessiteront dans 90% des cas de s’adonner à un peu de level up. Entre l’exploration, les combats et dessiner chaque carte de chaque étage, comptez plus d’une quarantaine d’heures de jeu pour les aficionados du genre et facilement la soixantaine pour les autres. Un jeu long donc qui voit sa durée de vie augmentée grâce à l’ajout de 5 étages bonus après le Boss de fin. 5 étages de folie qui condensent tous les côtés les plus vicieux du soft. Sans compter que votre level est bloqué au niveau 70, ce qui vous obligera à renforcer l’approche tactique du soft. Ces étages sont de véritables casse-tête qui terminent le soft en beauté.

On retiendra :
- Une très bonne durée de vie

I was one, and had my fun, the green halls filled with phenomenons

D’un point de vue technique, Etrian Odyssey ne plaira sûrement pas à tout le monde.
Divisé en deux parties, la ville et le labyrinthe, le soft propose deux approches différentes. Celle constituée d’écrans fixes pour la ville et l’autre de l’exploration en 3D pour le donjon.
Les écrans fixes, même si la plupart restent très classiques, flattent allégrement la rétine grâce à un character design réussi signé Yuuji Himukai (qui a travaillé sur l’anime Yoshinaga-san Chi no Gargoyle). Réussi dans le sens où il joue parfaitement dans le sens un peu décalé du titre et sur l’ambiance même du jeu. En revanche, aucune animation ne sera notable, tout est figé de A à Z, seul votre curseur aura le loisir d’animer l’écran. A l’heure où les jeux vidéos bougent tous très vite et où l’animation joue un rôle capital, Etrian Odyssey prend à contre-pied tout cela et arrive tout de même à créer une ambiance exceptionnelle avec seulement trois pauvres écrans fixes… Du côté du labyrinthe, le rendu est tout de même un peu plus riche et même si la première strate du jeu reste visuellement assez pauvre, les 4 suivantes font preuve d’un esthétisme réussi qui jouera grandement en faveur de l’ambiance. De plus l’avancée au sein du donjon, comme dit précédemment, se fait rapidement sans aucun ralentissement, la distance d’affichage reste correcte et quelques détails viendront tout de même étonner le joueur…
Les combats nous proposent eux aussi, un très rigide écran fixe affichant l’arène de combat et les ennemis. Ces derniers ne disposent d’aucune animation et encaisseront vos coups avec un léger mouvement vertical. Alors même si le bestiaire du jeu reste vaste et arrive à renouveler chaque strate, cela reste dans l’ensemble très pauvre. Notons tout de même le design réussi des divers monstres qui iront de la simple fleur toute petite à l’énorme boss pouvant prendre tout l’écran. La taille étant bien évidement dans la plupart des cas proportionnelle à la difficulté… En somme un jeu propre, ne faisant preuve d’aucune fantaisie graphique mais qui arrive tout de même à nous plonger dans une atmosphère exceptionnelle. Atmosphère d’ailleurs renforcée par la très bonne bande sonore signée Yuzo Koshiro (Shenmue). Plusieurs thèmes de combats tous aussi réussis, les thèmes des différentes strates sont du même acabit et nous plongent dans une ambiance unique propre au soft.
Il est d’ailleurs conseillé de se procurer le cd de la Super Arrange Version disposant de thèmes orchestrés du meilleur goût. Quelques musiques de pur bonheur.

On retiendra :
- Une ambiance unique
- Une bande sonore excellente

On oubliera :
- L'animation inexistante

It was worth the risks we’d run on our Etrian Odyssey !

Etrian Odyssey est une expérience à part. Un soft proposant une ambiance unique et un gameplay exemplaire. Un magnifique pied de nez aux gros blocks busters du moment. Un jeu qui a su tirer parti du classicisme des RPG Old School pour nous en pondre un en deça, avec une identité visuelle et une ambiance propre. Malheureusement Etrian Odyssey n’est pas un jeu qui fera l’unanimité. Sa difficulté et sa rigidité générale ne plairont pas au grand public. En revanche, pour tous ceux qui oseront s’investir dans cet univers si atypique, une grande expérience vidéo ludique leur sera accessible dont il sera difficile de ressortir indemne.
Bienvenue dans l’enfer d’Etrian Odyssey !

Note attribuée : 16/20

Rédigé par Riskbreaker le 29/12/2007

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