En 2001, sortait en France la deuxième génération des Pokémon avec les épisodes Or et Argent sur Game Boy Color. Deux jeux marquants pour les fans de la série qui avaient alors pu profiter de diverses améliorations toutes bienvenues : instauration d'un cycle jour/nuit, création d'un système de reproduction pour des créatures disposant désormais d'un genre, ajout d'une centaine d'espèces inédites, univers deux à trois fois plus grand, apparition du Pokématos (outil utile dans le jeu)...
De grandes innovations en somme qui sont devenues des bases solides pour les nombreuses suites de la saga de Game Freak.
C'est donc avec un plaisir non dissimulé que les Pokéfans de la première heure ont accueilli les rééditions de ces épisodes mythiques sorties au mois de mars dernier sur DS : Pokémon Or HeartGold et Pokémon Argent : SoulSilver. Du plaisir certes, mais également accompagné de quelques craintes légitimes ; le jeu se serait-il bonifié ou reste égal à lui-même ? Quel serait son intérêt ludique et surtout ne servirait-il pas de prétexte à Nintendo pour engranger un maximum de profit en offrant un minimum de nouveautés ?
Bref, tout un tas de questions auxquelles nous tenterons de répondre de la manière la plus claire possible dans ce test réalisé à partir de la version Or HeartGold.

Un scénario simple et sympathique s'adressant aux plus jeunes

La série des Pokémon n'est pas particulièrement connue pour son scénario et c'est bien normal puisque ce dernier n'est en général que peu développé ; de ce point de vue, celui de HeartGold ne fait pas exception à la règle. Vous incarnerez ainsi un jeune garçon ou une jeune fille (du nom de votre choix) vivant dans un petit village nommé Bourg Geon et appelé(e) un jour par un personnage important, le Professeur Orme. Ce scientifique vous confie alors une tâche particulièrement précieuse à ses yeux : vous devrez étudier le lien qui se créé entre un humain et son Pokémon lorsqu'ils évoluent côte à côte (les Pokémon sont des sortes de petits animaux possédant divers pouvoirs élémentaires pour ceux qui n'auraient jamais entendu parler de ces célèbres bestioles) . Aussi, il décide de vous confier une première créature ; il faudra alors choisir entre les trois Pokémon dont il dispose : Héricendre (une créature de type Feu) , Germignon (type Plante) et Kaiminus (type Eau) . Ces Pokémon de départ (aussi appelés Starters) ne sont pas capturables dans la suite du jeu, aussi faudra-t-il bien garder en tête que ce choix est définitif.

Orme vous confie également un Pokédex (sorte d'encyclopédie recensant les Pokémon et regroupant diverses informations très utiles sur ces derniers) , c'est là que débute véritablement votre aventure. Vous vous retrouverez alors rapidement aux prises avec un rival (vous choisirez vous-même son nom) qui disposera de l'un des Pokémon du Professeur Orme restant (grâce à un vol, le fourbe !) et n'aura de cesse de vouloir vous défier pour prouver au monde entier qu'il est le meilleur dresseur. Vous serez également confronté à une sinistre organisation, la Team Rocket, qui n'hésitera pas à maltraiter des Pokémon et à les utiliser à des fins malhonnêtes.
Ce parcours semé d'embûches ne vous empêchera pourtant pas de conserver votre bonne humeur et de garder à l'esprit votre véritable objectif : devenir le meilleur dresseur de Pokémon en défiant, de simples adversaires rencontrés ça et là au fil de vos pérégrinations, mais également les champions d'Arènes des diverses villes de Johto pour obtenir le droit d'affronter les dresseurs les plus puissants du pays, réunis au sein de la prestigieuse Ligue Pokémon.

Vous l'aurez donc compris, nous avons le droit une énième fois à une quête manichéenne et classique s'adressant manifestement à un public jeune. Néanmoins, classique ne signifie pas mauvais et l'on prend tout de même un certain plaisir à suivre les pérégrinations de notre héros/héroïne même s’il faut bien avouer que les textes ont été conçus pour des enfants. Pokémon HeartGold est donc rempli de bons sentiments et tente de transmettre diverses valeurs que l'on ne peut que louer : amitié, partage, respect, courage...
Il s'agit donc à n'en pas douter d'un jeu que l'on peut confier sans soucis à ses bambins.
Les plus « vieux » d'entre vous trouveront pour leur part un jeu frais et sympathique, mais qui ne les convaincra pas ou peu scénaristiquement parlant. Toutefois, cela ne constitue pas réellement un problème puisque le coeur de la franchise Pokémon est bel et bien son gameplay.

Un gameplay bien rôdé et diablement addictif

N'y allons pas par quatre chemins, le but d'un soft Pokémon et de constituer l'équipe de monstres la plus forte possible et de récolter la totalité des créatures disponibles dans sa version du jeu. De ce fait, le jeu suit un certain déroulement quelque peu répétitif :

Voilà en gros le schéma de jeu ; bien entendu, divers événements viendront ponctuer l'aventure et diversifier l'expérience pour atténuer cette impression de redite.

Concentrons-nous à présent sur l'utilisation des Pokémon

1) Rencontre et capture

Le gameplay de Pokémon s'axe dans un premier temps sur la collecte des créatures. Pour ce faire, il faudra déambuler dans les lieux où se terrent les divers monstres du soft (herbes hautes, forêts, grottes, arbres, mers, lacs, rivières, etc.) pour rencontrer aléatoirement des Pokémon. À chaque « rencontre », un écran de combat s'ouvre ; vous verrez alors de face votre opposant (sur l'écran supérieur de la DS) et votre propre Pokémon de dos. Le but du jeu sera alors d'affaiblir au maximum votre adversaire pour tenter de le capturer dans un combat au tour par tour. Il faudra utiliser les diverses capacités de votre familier pour attaquer votre adversaire et baisser sa jauge de points de vie. Cette dernière visible en haut à gauche de l'écran doit être régulièrement observée, car si le Pokémon sauvage tombe KO, l'affrontement se termine et la capture a donc échoué. Pour vous aider, un code couleur est de la partie (vert : le Pokémon est en forme ; orange : il commence à être sérieusement affaibli ; rouge : il est très affaibli) .
Vous pourrez également infliger diverses altérations d'état pour renforcer votre avantage (sommeil, paralysie, brûlure, gel, poison, folie) .
Une fois dans le rouge, vous pourrez alors utiliser un item, une « Ball », pour tenter de capturer ledit Pokémon. Cette dernière a le pouvoir d'absorber et de contenir une créature à l'intérieur d'elle mais n'est pas efficace à 100 % (à l'exception de la Master Ball disponible en un seul exemplaire dans le jeu) ; il faudra donc parfois lancer plusieurs Balls pour réussir l'opération. On notera au passage qu'il existe plusieurs types de Balls dans le jeu plus ou moins efficaces en fonction des situations rencontrées.
Une fois la créature capturée, cette dernière est placée dans votre équipe (si l'un des six emplacements dédiés est disponible) ou envoyée dans un ordinateur (si vous avez déjà six créatures avec vous) où elle sera stockée.

2) entraînement et spécialisation

Comme nous l'avons vu précédemment, il est possible de mettre un Pokémon KO ; cette action indispensable pour vaincre un Pokémon adverse a également un mérite : elle permet à votre créature de gagner des points d'expérience et à terme, de prendre des niveaux. Un Pokémon au niveau maximal atteindra ainsi le très convoité level 100. Il faut donc multiplier les combats pour entraîner correctement nos monstres de poche.
Il faut par ailleurs noter que la plupart des créatures du jeu pourront bénéficier d'une voire deux évolutions . Les évolutions transforment votre Pokémon initial en un nouveau plus puissant (le plus souvent à un niveau défini, mais ce n'est pas toujours le cas) :
À titre d'exemple le Pokémon Carapuce se transforme en Carabaffe au niveau 16 puis en Tortank au niveau 36.
Le célèbre Pikachu pour sa part se transforme en Raichu à n'importe quel niveau si un item, la Pierre Foudre, est utilisé.
Les Pokémon acquièrent « naturellement » des capacités (Attaques) à certains niveaux. Ils peuvent posséder au maximum quatre d'entre elles ; vous serez donc amenés très rapidement à effectuer des choix (effacer telle capacité au profit d'une autre) .
Certains items, les CT (Capsules Techniques) et CS (Capsules Secrètes) vous permettront d'apprendre de nouvelles compétences à vos créatures. Vous pourrez obtenir ces précieux objets dans la « nature », dans certaines boutiques du jeu (vous gagnerez de l'argent en battant d'autres dresseurs et vendant une partie des items récoltés) et en remportant des combats contre des Champions d'arènes. Les CS seront d'ailleurs indispensables tout au long du jeu, car elles auront la particularité d'« ouvrir » l'accès à certaines zones.

3) Soigner son Pokémon et utiliser des objets.

Votre Pokémon disposera aussi de points de vie limités et sera également sujet aux altérations d'état. Aussi deux solutions s'offriront à vous : utiliser des items de soins au cours des combats ou vous ruer dans un centre de soins (centre Pokémon) à l'issue d'un affrontement pour soigner gratuitement vos compagnons.
Vous pourrez également utiliser des objets permettant d'augmenter les statistiques de vos créatures pendant les joutes. Ces derniers ne sont pas indispensables, mais peuvent donner l'avantage dans certaines situations.
On notera également que votre créature pourra directement porter un objet ; ces derniers sont d'ailleurs incontournables pour rendre vos Pokémon plus efficaces et peuvent faire la différence stratégiquement parlant.

4) Définir une stratégie

Pokémon est un titre très stratégique et contrairement à ce que croit certainement un grand nombre d'entre vous, il s'adresse à un public large (et non aux seuls enfants comme pourrait le laisser penser son scénario).
Si le système de combat se veut simple en apparence avec son tour par tour et ses combats de créatures mignonnes, il recèle de nombreuses subtilités.
Tout d'abord, il convient de rappeler que les Pokémon possèdent des types différents (Eau, Électricité, Feu, Acier, Psy...) et parfois en cumulent même deux. Chacune des créatures est donc potentiellement forte contre une autre. Il faut adapter en conséquence sa stratégie en temps réel en fonction de l'adversaire ; par exemple si un ennemi utilise un Pokémon Eau, il sera préférable d'utiliser contre lui un Pokémon Plante ou électrique qui aura naturellement un avantage.
Mais c'est sans compter sur les nombreuses variantes qui se présenteront tout au long du soft qui complexifiera grandement ce système. On peut penser par exemple aux Pokémon détenteurs d'un double type opposé par exemple électrique/ Eau qui demanderont d'utiliser une stratégie différente.

De même, les créatures disposent souvent d'un panel d'attaques varié (ex : Staross, un Pokémon Eau, peut employer des attaques électriques et psychiques) et il faut donc bien réfléchir pour ne pas être déstabilisé en plein combat. Alors quand on sait en plus que chaque créature dispose d'une habilité naturelle (variant parfois même au sein d'une même espèce), qu'il est possible de faire se reproduire nos monstres de poche (pour obtenir des sujets plus forts et disposant de nouvelles compétences) et que le jeu compte plus d'une centaine d'attaques différentes, on ne peut que saluer une telle richesse.
Alors certes, les plus aigris d'entre vous diront que le jeu en lui-même (solo) n'est pas difficile et qu'il peut s'accomplir avec des tactiques « simplistes », mais cela serait sans compter sur les affrontements contre des adversaires humains grâce au mode multijoueur du titre. En effet, les combats deviennent alors totalement stratégiques et il est parfois particulièrement compliqué de venir à bout d'un adversaire solidement préparé.
On pourra d'ailleurs ajouter une nouvelle dimension stratégique aux combats en choisissant les combats en deux contre deux qui demanderont de prendre en compte encore plus de données.

Au final, on notera que sous ses airs de titre enfantin et répétitif, Pokémon Or HeartGold cache en réalité un système de jeu riche et très stratégique se montrant diaboliquement efficace et addictif.
Si les combats sont très nombreux tout au long du jeu, ils se montrent suffisamment variés pour que l'on ne s'ennuie pas. On pourra simplement leur reprocher une certaine « lenteur », mais cela n'est pas réellement dérangeant.
Qu'on se le tienne pour dit, le système de jeu de Pokémon est un modèle du genre encore inégalé à ce jour par la concurrence.

Une refonte graphique et sonore appréciable

On attendait Game Freak sur ce point et nous n'avons pas été déçus. La refonte graphique opérée pour les remakes des versions Or et Argent est tout simplement impressionnante.
Le jeu est très coloré et dispose toujours d'un character design « naïf et frais » assumé. Les environnements sont beaucoup plus détaillés et certains éléments du décor sont animés.
De même, des éléments en simili 3D sont de la partie ce qui n'est pas pour nous déplaire.
On appréciera également les nouvelles animations des créatures même si on regrette leur manque de diversité.
Dans un registre un peu différent, on notera que les menus du jeu ont également gagné en clarté ; voilà assurément un bon point.

On peut donc remarquer qu'un véritable travail a été effectué pour rendre l'expérience visuellement agréable. Une bonne nouvelle donc même si le titre pourrait être bien plus beau et qu'il n'emploie pas de manière optimale les capacités de la petite portable de Nintendo.

Concernant l'ambiance sonore, il n'y a pas grand-chose à redire non plus. On retrouve les habituels thèmes chers à la série dans des versions remixées et de « nouveaux » cris pour les monstres de poche. Il est d'ailleurs possible d'écouter les « anciennes » musiques du jeu grâce à une fonctionnalité in-game que les fans apprécieront.

Si l'OST du jeu fait son office, elle ne se démarquera pourtant pas de la concurrence par sa qualité intrinsèque ; les musiques du jeu restent en tête sans problème, mais ce n’est clairement pas le genre de pistes que l'on a envie d'écouter dans un contexte différent.

Une maniabilité exemplaire

Tenez-le-vous pour dit, Pokémon Or Heartgold est irréprochable au niveau de sa maniabilité. Il est très facile et agréable de circuler entre les différents menus du jeu et l'utilisation des touches en général et parfaitement cohérente et accessible. Pas de prises de têtes donc.
Les amoureux de jeu à l'ancienne pourront découvrir l'essentiel du jeu à l'aide des simples touches (à l'exception de certains minijeux dispensables) ; les autres apprécieront de pouvoir naviguer directement dans les menus et le Pokématos (objet regroupant l'horloge, la carte du monde, la radio et le téléphone) grâce au stylet.

Et les nouveautés alors ?

On y vient, on y vient ! Que ceux qui croyaient à un remake du pauvre soient rassurés, ces versions remises au goût du jour sont riches en nouveautés.

La première et sans doute la plus visible à l'achat du jeu : le PokéWalker . De quoi s'agit-il ? D'un petit accessoire rond rouge et blanc (couleur des Poké Balls) servant à la fois de podomètre et de « Tamagotchi ». Le principe est plutôt simple, grâce à une liaison infrarouge entre la cartouche du jeu et l'appareil, il est possible de transférer le Pokémon de son choix à l'intérieur du PokéWalker pour l'emmener avec soi. Vos pas généreront ensuite des Watts que vous pourrez utiliser dans deux minijeux : l'un permet de capturer des Pokémon (une vingtaine de créatures ne s'obtient in-game que grâce à ce moyen) , l'autre vous permet de découvrir des objets. Vous pourrez ensuite transférer vos gains à l'intérieur de votre cartouche DS.
On notera également au passage que l'opération permet d'augmenter le degré de bonheur de votre Pokémon (indispensable pour certaines évolutions et compétences) et de gagner des niveaux. Vous pourrez donc continuer l'entraînement de vos créatures tout en vaquant à vos occupations quotidiennes (courses, travail...) ce qui est vraiment astucieux.
On appréciera également la possibilité de couper le son de l'appareil : un bon point pour les grands garçons/ grandes filles qui ont une réputation à tenir !
Bref, vous l'aurez compris, ce gadget est tout simplement indispensable !

La seconde nouveauté est plus discrète et plaira assurément aux fans de la série : le leader de votre équipe se balade aux côtés de votre héros tout au long du jeu, et ce, quel que soit le type de créature.
Ce petit plus rend l'expérience plus immersive et a également une utilité bien précise : vous connaitrez directement l'état d'esprit de votre Pokémon (heureux, apeuré...) et pourrez directement interagir avec lui. Vous aurez ainsi la chance d'obtenir de « petites surprises » trouvées par votre créature préférée.

La troisième nouveauté est toute simple : le jeu profite des nouvelles compétences, créatures, objets et améliorations de gameplay issus des troisième et quatrième générations de Pokémon. On peut ainsi aujourd'hui récolter jusqu'à 493 créatures (en faisant des échanges) et participer à des combats en deux contre deux !

Autre apport et pas des moindres : l'ajout du Terminal Mondial à Doublonville. Ce bâtiment permet notamment d'échanger ses Pokémon avec des dresseurs du monde entier sans posséder leur code-ami grâce au GTS (Global Trade Station) qui utilise la connexion Wi-Fi de la DS.
Il recèle également d'autres petites fonctionnalités sympathiques que nous vous laisserons découvrir par vous-même.

On notera également l'ajout des bâtiments et zones suivantes :

- Dôme Pokéathlon : un nouvel espace de jeu permettant de participer à une dizaine d' « épreuves sportives » jouables au stylet. Ces minijeux plutôt répétitifs permettent de se divertir quelques minutes et d'obtenir des points échangeables contre de précieux objets.

- Zone de Combat : une zone regroupant plusieurs autres bâtiments permettant de participer à divers combats. Cet endroit est identique à celui de Pokémon Platine et permet également d'obtenir de beaux prix.

- Portail Safari : le Parc Safari a déménagé à Johto. Un petit bourg s'est formé devant son entrée. De nombreuses surprises sont à découvrir dans cet endroit.

- Parc des Amis : un parc vous permettant de récupérer les bestioles issues des versions GBA (Rubis, Saphir, Émeraude, Rouge Feu et Vert Feuille) . Il faut bien entendu disposer de ces cartouches et les placer dans le port GBA de la DS pour profiter de cette fonctionnalité.

Enfin, on retrouvera toutes les fonctionnalités Wi-Fi des derniers volets de la série avec une interface encore plus accessible. Vous pourrez ainsi échanger des créatures et combattre les équipes de vos amis avec une facilité déconcertante. Voilà qui tranche radicalement avec le bon vieux câble Link que l'on utilisait encore en 2001.

Pokémon HeartGold regorge donc de diverses améliorations qui rendent l'expérience encore plus amusante que dans la version originale ce qui n'est pas rien. Ce remake vaut donc pleinement la peine qu'on s'y intéresse. Nintendo ne s'est, en définitive, clairement pas moqué des fans ce qui est rassurant.

Durée de vie colossale et choix d'une version

Ce nouveau volet dispose d'une excellente durée de vie ; comptez une quarantaine d'heures de jeu pour voir les deux « fins scénarisées » du titre. Le jeu propose en effet après avoir vaincu une première voir la Ligue Pokémon de partir explorer Kanto, la région des versions Rouge et Bleu, ce qui prolonge de manière assez significative l'aventure.
Il faudra à cela ajouter une dizaine d'heures de plus si vous vous lancez dans les quêtes des Pokémon légendaires. Les plus acharnés pourront quant à eux facilement dépasser la centaine d'heures de divertissement s'ils souhaitent acquérir tous les Pokémon du titre et constituer une puissante équipe. Bref, il y a clairement de quoi faire.

Avant de conclure ce test, il reste désormais une petite précision à faire si vous souhaitez acquérir l'une des versions du soft : parler des minces différences entre les deux titres ; il existe en effet des créatures exclusives à chaque version (vous pouvez les retrouver dans l'encadré ci-dessous) ! Ce petit aparté étant effectué, place au verdict final !