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Castlevania : Aria of Sorrow

Fiche complète de ce jeu

Castlevania : Aria of Sorrow fait partie de cette longue lignée de titres issus de la saga éponyme. Une série qui a su se bonifier avec l’âge et faire évoluer son gameplay, passant ainsi d’un simple jeu d’action/plate-forme à un habile mélange entre RPG et Action. Le résultat de ce virement est apparu avec Symphony of the Night en 1997, un titre qui, depuis, est rentré dans la légende. Depuis lors, nombreux sont les épisodes qui ont repris son squelette. Voici qu’Aria of Sorrow débarque à son tour en 2003 sur la Game Boy Advance de Nintendo, vingtième épisode de la série et dernier sur ce support.
Konami se devait de terminer en beauté !

Dracula est-il vraiment de retour ?

1999 voit la fin de Dracula. Le comte est désormais bel et bien enterré et fait partie de l’histoire ancienne. Alors que l’année 2035 pointe le bout de son nez avec une éclipse solaire, vous, Soma Cruz, rendez visite à votre amie, Mina Hakuba au temple du quartier. Mais en pénétrant dans ce temple, vous vous retrouvez au beau milieu du château du tant redouté comte… L’éclipse solaire vous a téléporté au sein même du château de Dracula ! Soma va alors commencer à explorer ce lieu inconnu pour découvrir sa véritable personnalité…

La série n’est pas réputée pour abriter des scénarii extrêmement recherchés. C’est encore une fois le cas ici avec Aria of Sorrow qui débute avec un prétexte assez grossier pour nous plonger une fois de plus dans l’antre du comte. Qu’importe la manière, pourvu qu’on y soit !
Durant les premières minutes, on est très vite frappé par les propos vraiment très sommaires que peuvent s’échanger les différents personnages du jeu. Soit, on se lance alors tant bien que mal dans l’exploration en espérant que la suite nous révèle de bien meilleures surprises.
Et ô joie, tel est le cas ! Au fil de l’exploration, et comme dans tout bon Castlevania qui se respecte, vous rencontrerez d’autres protagonistes qui vous dévoileront l’histoire au compte goûte. C’est ainsi que vous ferez la connaissance de Genya Arikado, un personnage assez énigmatique au demeurant mais particulièrement réussi.

Les différentes scènes qui en découlent arrivent alors à nous captiver et plus vous avancerez dans le château, plus le scénario s’intensifiera. Les dernières minutes du titre s’avérant particulièrement prenantes tant le final est de qualité. Attention tout de même, nous sommes ici dans un Castlevania et exit les mises en scènes qui plongent le joueur au cœur même de l’événement. Seuls les textes et les avatars des individus seront présents pour vous narrer le récit, et cela suffit amplement.

Notons au passage que votre quête vous amènera à 3 fins différentes selon vos actions au cours du jeu. Une fin normale si vous faites le jeu en ligne droite, une plus obscure qui vous permettra de voir une nouvelle facette de Soma (assez sympathique) et enfin la good ending, qui permet de rallonger quelque peu la durée de vie et surtout d’accéder au vrai boss final !

Mention spéciale au travail graphique d’Ayami Kojima qui nous émerveille une fois de plus grâce à un trait extrêmement fin inscrivant la série dans une ambiance gothique au possible et qui surtout arrive à rendre mature des propos qui ne le sont pas.

En somme :
+ Quelques rebondissements bienvenus
+ La True Ending
+ Ayami Kojima
- Un pretexte à l’exploration…
- Des dialogues souvent très niais

Que c’est beau !

Effectivement, Aria of Sorrow est une vraie prouesse technique, comme peuvent l’être la plupart des titres de la saga. Mais là où l’on pouvait reprocher à Circle of The Moon un manque flagrant de luminosité, ou encore à Harmony of Dissonance quelques sprites peut être trop grossiers, Aria of Sorrow arrive à nous sortir le grand jeu en nous proposant ce qu’il se fait de mieux en matière de 2D sur le support. Les décors sont magnifiques, riches et variés et semblent surtout très inspirés. Un level design réussi donc, qui pousse à l’exploration sans n’avoir aucunement une sensation de lassitude. On sera quelques fois surpris de la corpulence des boss car souvent ils ont le mérite d’être de taille conséquente et d’occuper plus de la moitié de l’écran. Les sprites sont de manière générale très fins et très détaillés, et chose qui parait incroyable sur cette plateforme : l’animation ! En effet, celle de Soma est incroyable de fluidité, tout comme pour chaque ennemi, et à aucun moment la console ne se permet de faire ralentir le jeu.
Un jeu fluide, beau et varié, qui en plus, possède un character-design défiant toute concurrence. Une belle prouesse technique.

Reste alors la bande sonore de Michiru Yamane qui, sans être exceptionnelle et encore en deçà de celle de Symphony of the Night, nous prouve qu’il est possible de faire de bien belles choses sur GBA. Les différentes mélodies s’accordent parfaitement avec les lieux visités et jamais n’arrivent à nous ennuyer. On reprochera simplement le fait qu’il faille jouer avec des écouteurs pour s’en rendre réellement compte, tant les haut-parleurs de la GBA sont de qualité médiocre.

En somme :
+ Des graphismes fins et détaillés
+ Une animation exemplaire
+ Une bande sonore réussie

Et le Gameplay dans tout ça ?

Le joueur connaissant les précédents titres de la saga ne perdra pas ses repères. Le squelette général ne change pas, on retrouve ses marques très vite sans aucun problème.

Soma peut donc s’équiper d’une multitude d’armes / armures / accessoires que vous trouverez tout au long de l’exploration et même auprès du vendeur que vous débusquerez bien vite (Hammer). Notons que la panoplie d’accessoires est assez impressionnante et que forcément, on passe une bonne partie du jeu à essayer de se dégoter l’équipement ultime. Epées à une main, épées à deux mains, couteaux, lances, marteaux, haches… A vous de voir ce qui vous convient le mieux. Chaque type d’arme influe directement sur le gameplay en raison de leur portée et de leur rapidité d’exécution.

A cela s’ajoute la collection d’âmes, grande nouveauté de cet épisode. En effet, une fois l’ennemi tué, il est possible que Soma récupère son âme (l’absorption se fait de manière automatique). Cette âme, vous pourrez l’équiper via le menu et ainsi disposer des pouvoirs qu’elle détient. Chaque âme disposant d’une capacité propre.
Elles se divisent en quatre types différents : jaunes, rouges, bleues et vertes. Les vertes sont issues principalement des boss (ou cachées dans les oubliettes du château) et permettent à Soma de gagner une capacité spéciale (comme le double-saut ou la glissade) qui peuvent être utilisées à tout moment. Ce sont donc les plus intéressantes et surtout, celles qui vous feront franchir la plupart des barrages du château.
Les autres en revanche, peuvent être équipées comme bon vous semble mais une seule de chaque couleur à la fois. Les rouges étant les plus répandues, elles permettent à Soma de disposer du pouvoir d’attaque du monstre correspondant (comme le lancer d’os si vous avez celle du squelette). Les jaunes correspondant à un pouvoir passif qui vous sera utile pour franchir certains obstacles (exemple : marcher sur l’eau). Enfin les bleues sont des pouvoirs spéciaux consommant souvent bien plus de mana, comme le fait de pouvoir se transformer en chauve-souris et donc de s’élever très haut dans les airs.
Ces âmes s’avèrent être une très bonne idée qui permet au joueur avide de finir le jeu à 100% de rallonger la durée de vie du soft en complétant toute la liste d’âmes disponibles. On reprochera cependant le fait de devoir sans cesse repasser dans le menu pour en intervertir deux. Ces manipulations sont très courantes et quelques fois, cela peut devenir lassant…

Pour le reste, à vous d’explorer le château dans ses moindres recoins, de découvrir toutes les salles cachées (en défonçant les murs), et battre quelques boss optionnels. Le gameplay reste à ce niveau toujours exemplaire et plus on avance dans le château et plus le plaisir de jeu se fait ressentir. Une fois le grand saut vertical acquis c’est véritablement la fanfare pour le joueur tant tout devient rapidement accessible à une vitesse folle. Pour peu que vous vous équipiez d’une âme permettant de vous déplacer plus vite, Aria of Sorrow devient alors une vraie boucherie. Du plaisir à l’état brut comme on en raffole.

En somme :
+ Les âmes
+ Le gameplay toujours aussi nerveux et parfaitement maitrisé

Replay Value :

Castlevania : Aria of Sorrow se termine très rapidement. Si vous le faites en ligne droite, 5 à 6 heures vous suffiront pour en voir le bout. En revanche, si vous désirez assister à la bonne fin, rajoutez 1 à 2 heures d’exploration. Une durée de vie très faible donc, mais à laquelle on est habitué avec la série. Cependant, une fois le jeu terminé, vous débloquerez quelques bonus sympathiques comme un Sound Test (permettant d’écouter les musiques du jeu), un Boss Rush (qui vous place face à tous les boss du jeu d’affilée), un nouveau mode de difficulté (Hard) et enfin la possibilité de jouer avec Julius Belmont. Pour ce dernier le titre entier se transforme alors en jeu d’action pur puisque l’aspect RPG s’efface complètement (plus d’accès au menu, à l’équipement, etc). La durée de vie s’agrandit alors de manière conséquente et contentera les plus difficiles d’entre vous.

Aria of Sorrow représente encore à l’heure actuelle un des meilleurs épisodes de la saga. Avec son gameplay nerveux et très complet, les temps morts se font très rares et l’exploration du château n’en est que plus jouissive. Et bien que le scénario du départ ne soit qu’un vaste prétexte à l’éradication de monstres en tout genre dans la demeure de Dracula, il possède son lot de surprises qui rajoute à l’intérêt du titre. De plus, Konami nous offre avec ce jeu des graphismes magnifiques, variés et inspirés, couplés avec une bande sonore de qualité. Que demander de plus ? Une suite, oui, qui arrivera quelques années plus tard sur Nintendo DS…

Note attribuée : 16/20

Rédigé par Riskbreaker le 22/06/2009

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