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Final Fantasy Crystal Chronicles

Fiche complète de ce jeu

La sortie d’un FF sur console est toujours un évènement en soit, en particulier lorsque celui-ci signe la fin d’un désaccord entre deux des plus grandes firmes vidéo ludiques que sont Nintendo et Square. Désaccord qui dura plus de huit ans… Bref, revenons à nos moutons ; il fût donc normal que l’annonce d’un Final sur une console de Nintendo fit frémir nombre de joueurs. Cerveau en ébullition, mains tremblantes et goûte de sueur perlant sur le front, je me revoyais déjà à l’époque bénie de la SNES, tenant entre mes doigts fébriles le dernier bébé de Square. Seulement la vérité nous rattrape toujours et se révèle bien souvent être tout autre...

Que ce soit bien clair dès le début de ce test : Final Fantasy Crystal Chronicles n’est pas un FF ordinaire. Cet opus est en deçà total de ce qu’il se fait habituellement dans la saga. Ici, point de combats aléatoires au tour par tour, point d’histoire pré écrite où l’on ne dirige qu’un seul personnage charismatique le tout amené avec de multiples rebondissements et méchants pas vraiment méchants, ici tout se veut simple et « frais ». Gardons ce terme à l’esprit car c’est effectivement le mot qui caractérise le mieux ce « FF ». Précisons aussi que c’est sous le label Square-Enix que sort ce premier A-RPG portant le titre de la Saga culte. Le fan pro-Square se sentira immédiatement outrée face à telle annonce, tel le fan de Johnny apprenant son désir de devenir Belge...Bref, véritable affront pour le fan de la Saga, ou bien petit bijou caché sous un habillement trompeur ?

Un scénario pas vraiment historique

Il y a bien longtemps, alors que le monde suivait son cours gentiment, le Miasme – sorte de brume épaisse dont le simple contact peut être fatal - s’y répandit sans demander son reste. De nombreux morts jonchèrent les routes jusqu’à ce qu’une solution vînt à l’esprit des anciens : le pouvoir des Cristaux. C’est un fait : Les Cristaux protègent du Miasme. Ainsi, dans chaque village, chaque ville, un cristal gît en son centre afin de le protéger des attaques du Miasme. Seulement cette solution a ses limites : le Cristal s’épuise au fil du temps. Et en l’espace d’une année, son pouvoir sera tellement affaibli qu’il ne pourra plus assurer la protection du village. Heureusement, une solution existe afin de relancer sans cesse ce pouvoir. Pour cela, des groupes de jeunes gens de tout village sont envoyés chaque année à la recherche de la Myrrhe, liquide permettant de purifier le Cristal. Ce liquide n’est trouvable que sur les arbres à Myrrhe (ouep, il paraîtrait même que la pomme vient du pommier !!) et n’a d’effet que durant une seul année. Il faudra récolter sur les arbres en question, judicieusement placés au sein de hordes d’ennemis tous plus moches les uns que les autres, une toute petite goutte de ce liquide. Bah quoi ? Normal, l’arbre à Myrrhe est grand de 5 mètres mais ne secrète qu’une seule petite goutte tous les deux ans…..On ne rigole pas chez Square !

C’est donc votre mission à vous, jeune aventurier en herbe, celle de récolter la Myrrhe, tous les ans, afin de sauver votre village. Autre point important vaguement énoncé, une fois la Myrrhe récolté sur l’arbre, ce dernier n’en reproduira que deux ans plus tard, ce qui pousse notre caravane de personnages à aller de plus en plus loin chaque année. Vous allez donc parcourir moult donjons afin d’atteindre le précieux liquide salvateur, et ceci chaque année...

Voici donc à quoi se résume le scénario de FFCC. Autant vous dire que de premier abord, il est bien décevant, surtout pour un jeu au doux nom de Final Fantasy. En jouant à ce titre une grosse impression d’être retombé quelques années en arrière se fait sentir, point de scénario alambiqué ni de personnages charismatiques comme nous étions si bien habitués, tout est simplissime au possible. Evidement nous étions en droit d’attendre de multiples rebondissements pour agrémenter l’aventure, mais Que Nenni (tu quoque mi filii !), la routine sera votre compagnon durant de longues (très longues) heures de jeu. De façon générale, les seules scènes de scénario dureront entre 30 sec et 3 min en tout début d’année. Autant vous dire qu’avant de voir le bout, vous en aurez vu passer des années… Certaines scènes viendront vous surprendre lors de certains déplacements sur la carte du monde, mais bien de véritablement transcendant. Seul le Chevalier Noir vous intriguera quelques temps. Tenez, parlons en de ce chevalier….
En effet, durant tout le périple, votre famille et quelques personnes jonchant les routes vous conteront la légende du Chevalier Noir. Personnage hautement énigmatique durant tout le jeu, il sera votre seul intérêt à poursuivre chaque année votre interminable récolte… Il est dit que ce chevalier partit seul à la recherche du moyen de mettre fin au Miasme. Intéressant, n’est ce pas ? Il est évident que vous suivrez son modèle au fil du temps pour peut être arriver à un exploit….Qui sait ?

Ce système de scènes aléatoires permet cependant au joueur d’aborder l’aventure d’une manière moins « conventionnelle ». En effet, à chaque joueur son scénario. C’est du moins ce dont Square a tenté de réaliser. Pour être plus précis, durant les longues années (virtuelles) où vous chercherez le liquide tant désiré, la fréquence des scènes scénaristiques dépendra de votre manière de jouer. Par exemple, vous pourrez vous amuser à faire le trajet entre deux points de la carte sans arrêt histoire de déclencher une scène, ou bien à l’opposé, foncer comme un dératé vers les donjons pour vite terminer l’année. Il en résulte un scénario qui suit certes une trame principale, mais la manière dont vous l’aborderez dépendra simplement de vos choix et de votre détermination à vouloir être spectateur du moindre détail. « Le Jeu Dont Vous êtes Le Héros » en somme ! Pour terminer sur cette partie, je tiens tout de même à insister sur le fait que même si Square-Enix a voulu innover en proposant une approche scénaristique différente des RPG ou A-RPG habituels, l’histoire globale se révèle être tout de même de bien piètre qualité. Aucune surprise ni rebondissement, bref, attendez vous à une aventure plate au possible…. Un point fortement critiquable donc qui à lui seul ne mérite pas l’appellation Final Fantasy. Première déception...

Graphiquement superbe ! …

En effet, pour aller droit au but, Final Fantasy Crystal Chronicles fait partie de ce qu’il se fait de mieux sur le support. De bout en bout, ce jeu est superbe ! A commencer par les décors. Ici point de décors futuro-mediévalo-cacahueto-tsointsoin, tout respire la simplicité. J’entends par là des paysages immensément grands et verdoyants. Car la flore a une place prépondérante au sein de l'univers de FFCC, à l'inverse de beaucoup de titres. Seuls certains donjons me feront mentir… En même temps, tout cela va de paire avec l’ambiance générale du soft propre au dépaysement et au voyage. Ce n’est pas pour rien que l’on se balade tout au long du jeu en caravane, que le Miasme empêche tout développement en dehors des villes, etc. Il est donc normal de traverser des temples incas mangés par les racines et autres plantes grimpantes, ou encore de longs marais infestés de monstres…. Le jeu s’y prête à merveille pour notre plus grand plaisir. Ceci étant évidement le point de vue esthétique, car techniquement, il frôle aussi la perfection.
Des paysages détaillés avec nombre de textures n’ayant d’égal que leur richesse, personnages superbement polygonés et boss majestueux. Les qualificatifs ne manquent pas pour traiter cette partie. Je tiens tout de même à relever l’effet « poil » des mogs, tout simplement magnifique, on croirait du vrai (sisi !), à tel point que l’envie de caresser le téléviseur nous démange les mains ( si si !). De plus, à noter qu’un réel travail a été produit sur le rendu de l’eau. Certes, elle est loin d’être turbulente comme dans un WaveRace, mais l’ambiance du soft accompagné du rendu quasi photo réaliste nous laisse véritablement pantois lors des cut-scènes la mettant en valeur ( je pense notamment au départ du navire en direction du désert de Lynari).
Mentions spéciales aux effets pyrotechniques et autres magies, du grand art.

Question animation, le soft ne souffre d’aucun ralentissement notable, même lorsque l’écran est surchargé par moult boss et ennemis. Tout est fluide et bien géré, même à 4 ! Square démontre ici qu’ils maîtrisent totalement le support et la 3D au grand dam de tous les détracteurs de la première heure. De plus, pour couronner le tout, les personnages et monstres sont animés de la plus belle manière ; je ferais ici l’analogie avec Final Fantasy IX, tout simplement. Histoire que vous cerniez bien ce point, écoutez la recette de cuisine suivant : « Prenez un zest de Zidane, un soupçon de Vivi, marinez le tout à feu doux avec une cuillerée de graisse de canard ». Voilà, vous cernerez précisément de quelle manière les autochtones se déplacent au sein de leur monde. Un vrai régal pour les mirettes.

Bref, ne tergiversons pas plus longtemps, vous l’aurez compris : FFCC fait honneur à la série et au support par la même occasion.

Le tout porté par une ambiance sonore d’exception !

Pour cette partie, je ferai bref, préférant vous reporter sur la critique de l’OST correspondante (non je ne suis pas feignant ? !). Cet aspect du jeu a été donné aux soins de Nobuo Uematsu, pour notre plus grande joie, ainsi que Kumi Tanioka (dont le travail principal de sa carrière fût l’OST de FFXI). D’ailleurs, elle fût à l’origine du choix du groupe jouant les mélodies : ROBA HOUSE. Groupe à spécialité « instruments anciens », on se demandait vraiment à quoi nous allions avoir à faire… Et pourtant….Le résultat se trouve bien au dessus de toutes les espérances. En un mot : superbe ! De bout en bout, les musiques sont menées par un goût non dissimulé de musique celtique et de sonorité moyenâgeuse. Evidement, sur le papier de tels propos peuvent effrayer le joueur habitué à tous les orgues et autres clavecins, mais je vous assure que c’est l’effet tout inverse qui se produit ! C’est d’ailleurs le point majeur de Final Fantasy Crystal Chronicles, car ce justement les musiques qui caractérise ce jeu comme « à part », lui procurant une identité et un charme incontestable !

Gameplay mis à l’honneur ? Hum….

Tout d’abord, comme je l’ai dit plus haut, vous contrôlerez un personnage créé par vos soins parmi différentes races qui sont les suivantes: les Clavats, physiquement ressemblant en tout point aux hommes, un peuple sympathique prônant l’harmonie – Les Lilties, sorte de nains de jardin en armure appartenants à une tribu de fiers guerriers – Les Yukes, grande armure sur pate aussi laids qu’ils sont sages, la race des mages donc – Les Selkies, véritables humains androgynes aussi habiles qu’indépendants.
Ensuite, à vous de choisir le sexe, donc mâle ou femelle pour les incultes, puis l’aspect de votre compère parmi 4 skins différents, ce qui nous amène à un choix de 32 skins différents pour votre personnage, ce qui est loin d’être négligeable.
De plus, chaque classe possède sa propre spécialité au combat, par exemple les Lilties serviront principalement aux guerriers tandis que les Yukes seront plus propices aux mages en herbe. A vous de faire votre choix, tout en pensant à former une équipe homogène si vous jouez à 4.

Ensuite, à bord de votre caravane, il vous faudra récupérer ce fameux « Myrrhe ». Pour cela, vous jonglerez entre les différents lieux présents sur la mappemonde afin de vous rapporcher des donjons et d’y récupérer le liquide. Il est bon de préciser ici que tous les lieux sont extrêmement rapprochés et la découverte de chacun ne posera au joueur averti aucun problème. Sûrement encore un prétexte au combat…Bref, trouver les donjons, tuer le boss et récupérer le goutte de Myrrhe, voici donc tout le pourquoi du comment. Les villages qui joncheront la map ne serviront qu’à forger ou acheter quelques items. Quelques objets y sont aussi à découvrir, mais rien de véritablement faramineux, à tel point que l’on se croirait dans Grandia : les villages ne servent à rien. Décevant pour l’explorateur avide de trouvailles en tout genre, excellent pour le guerrier assoiffé de combats.

Notez aussi que dans FFCC, vous ne gagnerez pas d’expérience en tuant un monstre. Il dropera simplement quelques Gils ou autre Artefact, mais n’espérez pas évoluer en tuant tout et n’importe quoi à tour de bras. Si l’évolution de votre perso vous est primordiale, n’oubliez pas de ramasser tous les matériaux que les monstres et coffres vous offriront, car une des seules façons de progresser est de se forger un équipement digne de ce nom. Certains équipements ultimes vous feront évidement vous arracher les quelques poils vous restant sur le caillou, car demandant des items plus que rares.
L’autre manière de faire progresser son personnage est bien évidement d’éradiquer les boss. Ainsi à chaque fin de donjon (et ceci sans exception pour bien montrer la linéarité du soft), vous ferez face à un boss qui vous donnera du fil à retordre. Car oui, la difficulté du soft est tout de même présente et finir certains donjons quand on joue en solo se révèlera sacrément difficile (comptez plus d’une demi heure pour quelques boss). Bref, après quelques grosses bosses sur le front suite à vos multiples envies de jouer le taureau contre le mur le plus proche, vous aurez la gloire de recevoir votre goutte de myrrhe et par la suite de pouvoir faire évoluer votre personnage. Oui oui vous avez bien entendu ! Le boss vous délivrera quelques artefacts dont chacun vous permettra d’augmenter une caractéristique (vie, force, magie, résistance, ou alors le nombre de raccourcis accessibles avec les touches L et R). Bien sur, histoire de corser le tout, il vous faudra choisir un seul des artefacts présents avant de pouvoir avancer. C’est ici que se pose le dilemme majeur qui me rebuta : l’enchaînement incessant des donjons. Afin d’avoir un personnage digne de ce nom, il vous faudra parcourir plusieurs fois le même donjon afin d’en récupérer tous les artefacts possibles … Amusant au début mais sacrément rébarbatif sur les dernières grottes à cause de leur longueur sans cesse grandissante. A vous de voir si vous préférez continuer tranquillement votre aventure et d’en baver devant les boss et donjons suivants, ou alors de vous arrêter histoire d’en exploser un 3 fois de suite pour les artefacts…Et même si on a l’impression d’être libre et d’aller où bon nous semble, l’accès de certaines parties de la carte ne sera accessible qu’à condition d’avoir le calice de la même nature que le courant de Miasme qui vous empêche de passer (feu, terre, eau, vent). Ceci révèle un système pour le moins linéaire et sacrément rigide qui énervera bien des joueurs avide de liberté (aaaah Chrono Cross quand tu nous tiens…)

Enfin bref, lorsque vous aurez complété 3 donjons différents et rempli votre Calice (conteneur de Myrrhe), l’année se terminera et vous pourrez passer à l’année suivante. Sachant que pour approcher la fin du jeu il vous faudra compter environ 10 à 15 années, cela vous laisse pas mal de temps pour vous acharner sur les la quinzaine de donjons disponibles.

Concernant le système de combat, là aussi, rien à voir avec quelconque Final. Ici d’une part, point de HP mais de simples cœurs comme dans un Zelda que vous pourrez augmenter avec quelques artefacts de fin de niveaux. De plus, vous combattrez en temps réel comme dans tout bon A-RPG qui se respecte, et tambouriner le bouton A en rythme sera donc légion. Néanmoins quelques bonnes idées sont à relever : Tout d’abord, le système de « zone ». En effet, votre zone de combat sera limitée durant tout le jeu à la portée de votre Calice. Celui-ci émet un champ protecteur à l’intérieur duquel votre personnage ne subira aucune conséquence du au Miasme. En revanche, si une envie de sortir de ce champ vous prend, votre vie baissera en conséquence. Le Calice sera porté par un des joueurs si vous jouez à plusieurs ou par un Mog si vous solotez. Le joueur portant le Calice étant évidement incapable de se battre, il devra alors le poser pour pouvoir agir. De même pour le Mog, il vous faudra lui laisser un peu de repos de temps à autre pour qu’il daigne bien le reporter. L’avantage principal de ce système est le fait que l’écran n’a jamais besoin d’être « splitté » lorsque les parties multijoueurs sont lancées, tout le monde sur le même écran et puis c’est tout ! Simplement ce système engendre une conséquence loin d’être négligeable : le positionnement de la caméra. En effet, sur bien des angles, votre visibilité sera réduite et le fait de poser le Calice pourra parfois poser problème. Point évidement bien plus négligeable en partie solo où votre liberté est accrue et par conséquent le champ visuel aussi.

Le « tapage » de mobs, se fera donc à l’aide du bouton A. Mais à ceci s’ajoute une sorte de menu déroulant grâce aux boutons L et R avec lesquelles vous pourrez choisir différentes actions immédiatement réalisables. Parmis ces actions, vous aurez donc « attaquer » et « défendre », puis au début du jeu, 2 cases de plus où vous pourrez placer n’importe quelle objet ou magie. Les magies, d’ailleurs seront sous la forme d’objet que vous devrez récupérer dans chaque donjon dès le départ (surtout « soin ») afin de ne pas être pris au dépourvu. De plus les magies peuvent être combinées pour plus de dégâts ou pour former des magies différentes – par exemple, combiner 2 Brasiers vous donnera Brasier +, combiner Feu et Glace vous donnera Gravité, etc -. Un système simple donc, qui permet tout de même de laisser place à différentes stratégies en mode multijoueurs.

C’est généralement à ce moment ci que l’on se pose la question « Mais en quoi est ce un Final Fantasy ? ». Bonne question et dont la réponse est évidente à la plupart des joueurs avertis : nous avons droit ici à un cross over entre les FF et les Seiken Desentsu. Beaucoup de monstres de l’univers FF sont ici présents alors que le système de jeu provient plus des Seiken. Il en résulte tout de même un gameplay de qualité où l’on reprochera le cassage de monstres intempestif et le manque certain de « mini-quêtes ». En effet, celles-ci se comptent sur les doigts d’une main, mais il est de bon ton de préciser que l’atout principal reste le mode multijoueur, et c’est justement ici que la réalité fait mal...

...Une coopération sacrément chère !

En effet, pour jouer à 4, là où quasiment dans tous les jeux, 4 manettes suffisent, ici il vous faudra 4 Game Boy Advance……. Oui oui, vous avez bien entendu, 4 GBA reliées à la Nintendo GC par un cable qu’il vous faudra en plus acheter. Autrement dit, la facture est sacrément élevée pour quiconque veut se payer un délire à plusieurs… La pilule une fois passée, le système se révèle être tout de même extrêmement bien pensé ! Chaque GBA servant de manette, l’écran sera mis à contribution pour vous fournir différentes indications. Par exemple dans les donjons, le joueur 1 verra sur sa manette (GBA), la map de l’étage 1, le joueur 2 , lui, verra la map de l’étage 2 et ainsi de suite. Un système assurément mis au point pour favoriser la coopération et l’échange entre joueurs. Ca fait tout de même cher la coopération. A vous de voir si votre portefeuille vous le permet. Pour ma part, je resterai avec ma bonne vieille manette à taper du monstre en solo !

Evidement ce jeu fait reflechir sur les idées de Square Enix et de leur vision des RPG. Pourquoi sortir un titre sous le nom de Final Fantasy alors qu’il ne possède aucun lien avec la saga hormis le bestiaire...? La critique du plan commercial de la firme pointe le bout de son nez. Mais ne gâchons pas notre plaisir pour autant car FFCC se révèle tout de même être une expérience à part dans le monde vidéoludique en raison de son univers onirique et de ses musiques magnifiques. De plus le tout est porté par une réalisation hors pair et un gameplay simple mais efficace. Ne boudons pas ce jeu ami Rpgien, Final Fantasy Crystal Chronicles vaut assurément le détour et rentre tout de même dans ce qu’il se fait de mieux sur ce support !

Note attribuée : 14/20

Rédigé par Riskbreaker le 17/01/2006

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