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Tales of Symphonia

Fiche complète de ce jeu

Sorti sur GameCube le 19 septembre 2004 en France, Tales of Symphonia est le premier jeu de la célèbre série nippone « Tales of » à avoir été proposé aux joueurs européens. Namco est même parvenu à marquer toute une génération de joueurs en proposant l'un des premiers RPG de qualité sur ce support dans nos contrées. Voyons donc ce qui lui a valu ce succès triomphal.

En route pour sauver le monde !

Il était une fois un arbre géant, source de mana. Malheureusement, l'arbre dépérit en temps de guerre et un héros fut sacrifié pour prendre sa place. Mortifiée par cette perte, la déesse disparut dans les cieux et s'adressa aux Anges : « Réveillez-moi car si je dors, le monde ne trouvera point de salut. » Les Anges choisirent l’Élu qui se mit en route vers la tour dont le sommet atteignait les cieux. C'est ce qui marqua le début de la régénération du monde.

Ainsi commence l'histoire de Lloyd Irving, un adolescent orphelin téméraire élevé par un nain, et de ses amis Génis Sage, un « elfe » particulièrement intelligent, et Colette Brunel, l’Élue du Mana qui est aussi une empotée de première qualité ! C'est à cette dernière qu'incombe une lourde tâche : se lancer dans un long périple pour régénérer le monde de Sylvarant. Plus concrètement, sa mission consiste à réveiller des Esprits originels pour que le mana puisse couler à nouveau et que le monde soit conduit vers un nouvel âge de prospérité.
Cette entreprise a également pour but de faire disparaître les Désians, des demi-elfes cruels qui consomment de grandes quantités de mana au sein de fermes dans lesquelles ils réalisent de sinistres expériences sur des cobayes humains.

Après différentes péripéties liées à la ferme humaine jouxtant le village d'Isélia et un terrible incident, Lloyd et Genis vont débuter leur voyage à travers Sylvarant aux côtés de l’Élue.
Ils seront accompagnés par Raine Sage, la sœur aînée de Génis et leur professeur à l'école d'Isélia, et Kratos Aurion, un mercenaire aux intentions floues.

Nos héros vont comprendre petit à petit que tout n'est peut-être pas si simple et que leur périple cache une réalité bien moins innocente...

On se retrouve ainsi très vite absorbé dans une intrigue de plus en plus complexe au rythme soutenu et c'est bien là l'une des qualités majeures de ce titre : on ne s'ennuie jamais ! Le scénario est construit de telle manière que l'on est pris dans l'histoire du début à la fin. Vous n'aurez pas à craindre la linéarité car contrairement à ce que l'on pourrait penser au vu du libellé de la quête initiale, le jeu est loin de nous servir une progression prévisible. On assiste sans cesse à des rebondissements, des volte-faces des personnages, parfois des plus inattendus.
Quelques éléments seront assurément pressentis par certains joueurs dès le début de l'aventure ce qui n'empêchera pas d'apprécier le suspense maintenu de nombreuses heures. En revanche, l'aspect « emmêlé » du scénario pourra en embrouiller plus d'un.

Pour ce qui est des personnages, chacun d'eux dispose d'une personnalité qui lui est propre, ce qui les rend très sympathiques. Leurs caractères parfois très différents donnent souvent lieu à des scènes comiques. Le joueur pourra de ce fait facilement s'attacher à eux, pour peu qu'il ne soit pas rebuté par leur côté un peu « fleur bleue » qui risque d'en agacer certains.

Il est bon de préciser que malgré tout, au cours de l'histoire, le côté manichéen disparaîtra peu à peu en nous montrant que chaque personnage n'est pas « tout méchant » ou « tout gentil ». Au fur et à mesure de la progression du scénario, on se retrouve finalement au sein d'une œuvre assez mature ce qui ne sera pas pour déplaire à la plupart des joueurs.
Les ennemis ont eux aussi une personnalité assez complexe et l'on pourra même se prendre à éprouver un peu de compassion pour eux à certains moments.

Un style typé manga assumé magnifié par une bande son de qualité

Une des particularités du jeu, qui permet de mieux connaître nos héros, est la présence de saynètes. Il s'agit de phases disponibles à différents moments de l'exploration (lancées à l'aide du bouton Z lorsqu'elles se présentent au bas de l'écran) pendant lesquelles certains personnages discutent entre eux. Elles permettent d'en apprendre davantage sur la personnalité des protagonistes, leurs opinions et sentiments sur ce qu'ils vivent et même des éléments de leur passé. Cette fois encore, on pourra reprocher à ces dialogues de ralentir l'exploration puisque chaque réplique reste à l'écran assez longtemps et qu'il est impossible d'accélérer leur défilement. Aussi, pour ceux qui souhaiteront s'affranchir de ces saynètes, il suffira d'appuyer sur Start pour les interrompre ou bien encore de ne pas les déclencher du tout.

On saluera également les très beaux graphismes de Tales of Symphonia. Les cinématiques (doublées en anglais) et les saynètes (non doublées) trouvent visiblement leur inspiration dans les manga/animés ; le reste du soft est réalisé en cel-shading ce qui donne un charme visuel tout particulier à ce jeu. Le seul petit défaut notable à ce sujet est le dédoublement de l'image souvent observable vers les bords de l'écran lors des cut-scènes.
Le doublage de ces dernières est d'ailleurs désactivable dans le menu des options pour ceux qui ne l'apprécieraient pas. On peut en effet lui reprocher de ne pas suffisamment coller à la personnalité des personnages.
Les textes et dialogues sont quant à eux intégralement traduits en français.

Les musiques du jeu, composées par le célèbre Motoi Sakuraba (à qui l'on doit notamment les OST des Golden Sun et autres Baten Kaitos), sont tout simplement superbes ! Elles jouent parfaitement leur rôle de mise en relief des actions, des lieux ou encore des séquences émotions. Certaines d'entre elles vous resteront d'ailleurs un long moment en mémoire après avoir éteint la console.

Venons-en maintenant à l'un des points les plus importants du gameplay.

Une exploration en toute liberté...

Un autre aspect très positif de ce jeu est l'exploration. En effet, que ce soit sur la carte, dans les villes ou dans les donjons, vous serez en mesure d'aller où bon vous semble. Certaines zones ne seront toutefois accessibles qu'après avoir atteint un certain stade du scénario (ce qui paraît évidemment logique). De cette façon, vous avez réellement le sentiment de voyager à travers un vaste environnement en 3D. On pourra toutefois reprocher à la map d'être très moyenne graphiquement comparée aux villes/villages et donjons qui eux sont très soignés au niveau du détail.

Pour ce qui est des déplacements sur la carte, ils se feront au départ à pied pour chaque nouvelle zone explorée. Puis, en découvrant la « borne de sept lieues » régissant une région, vous aurez accès au mode longue distance (uniquement sur la map) qui vous

permettra de vous déplacer en chevauchant Noïshe, le drôle d'animal de compagnie de Lloyd, vous offrant ainsi une vue plus large. Au fur et à mesure de l'avancement de l'histoire, vous obtiendrez deux autres moyens de transport beaucoup plus pratiques et rapides.
Cela dit, l'exploration à pied d'une nouvelle zone sera indispensable si vous souhaitez trouver les coffres disséminés aux quatre coins du monde, certains d'entre eux étant d'ailleurs cachés de manière particulièrement vicieuse (idem dans les donjons).

Vous aurez également la possibilité d'afficher la carte du monde dans un coin de l'écran durant vos déplacements. C'est un atout bien pratique qui manque cependant d'un peu de précision, le but étant de toute façon d'avoir une idée générale de l'endroit où l'on se trouve et éventuellement de la direction à prendre. Avis aux puristes de l'exploration : il s'agit bien là d'un module désactivable.
Par ailleurs, une boussole sera présente en haut à gauche de l'écran.

À noter que quelques saynètes sont également dispersées sur la map. Vous les reconnaîtrez aisément : elles ont l'aspect d'un cercle rayonnant. Vous pourrez les activer au cours de votre voyage en les traversant. Vous verrez alors une saynète entre Lloyd et un de ses compagnons et vous devrez choisir pour lui l'une des deux répliques proposées. Votre choix influera sur le lien affectif unissant les deux personnages, positivement ou négativement.

…ponctuée de combats contre des ennemis et de lieux qui n'attendent que vous

Au cours de vos pérégrinations, vous croiserez des créatures mauves qui représentent en fait des groupes d'ennemis (monstres, voleurs, etc). Entrer en contact avec elles lancera automatiquement le combat. Certaines d'entre elles n'hésiteront d'ailleurs pas à se ruer sur vous, ne vous laissant pas le temps d'esquiver. Remarquez que le mode longue distance permet d'éviter plus facilement les combats puisque les créatures n'avancent alors que lorsque vous-même bougez.

Sur votre chemin, vous pourrez également trouver des « Maisons du Salut » où vous aurez la possibilité de vous reposer et de sauvegarder. Elles sont disposées à des endroits stratégiques, ce qui est fort appréciable lorsque vos PV/PM viennent à manquer.

Il faut aussi préciser qu'il est possible de sauvegarder votre partie lorsque vous vous trouvez sur la map en passant par le menu. En revanche, dans les donjons, il faudra rallier un point de sauvegarde particulier ; ces derniers sont souvent situés en début de parcours mais il sera également possible d'en débloquer juste avant les salles des boss à condition de posséder une gemme mémorielle (récupérable en battant l'un des monstres présents dans le donjon en question).

Concernant les villes, vous y trouverez les habituelles auberge et magasins (armes, armures, optimisation, objets). Vous pourrez également y sauvegarder votre partie, parler aux différents habitants ce qui permettra parfois de réaliser une quête annexe (ou d'obtenir des objets et de l'argent grâce à un de vos personnages en particulier) ou encore de financer une expédition auprès de l'Agence des Examinouz. Ces derniers pourront par exemple, moyennant rémunération, vous indiquer si vous avez oublié des coffres dans la région et, le cas échéant, vous les rapporter si vous ne pouvez plus aller les chercher vous-même.

Petite chose à savoir concernant l'inventaire : il ne peut contenir au maximum que vingt exemplaires de chaque objet ce qui est assez contraignant, notamment pour les items de soin ou encore les loupes magiques dont on arrive vite à court lorsqu'on visite une nouvelle zone. En revanche, il n'y a pas de limite concernant le nombre d'emplacements dans le sac. Aussi, les joueurs qui aiment garder au sein de leur inventaire tous les objets trouvés au fil du jeu, peuvent être rassurés.

Lors de l'exploration des donjons, les ennemis sont visibles à l'écran. Si vous souhaitez éviter un combat, il suffira de vous tenir éloigné des monstres ou bien de les figer temporairement grâce au pouvoir de l'anneau du sorcier, un artefact récupéré au début de l'aventure.

Ce dernier sera d'ailleurs un élément capital dans la résolution des puzzles qui s'offriront à vous dans chacun des donjons. À ce titre, il pourra, suivant la situation, revêtir différentes fonctions permettant votre progression.

Voyons à présent les caractéristiques du combat.

Des affrontements dynamiques

Les combats se lancent lorsque vous entrez en contact avec les monstres qui se déplacent sur la map ou dans les donjons. L'écran se fige puis éclate et vous vous retrouvez face à un ou plusieurs ennemis, dans un décor assorti au lieu exploré.

Les affrontements se font de manière dynamique, aspect renforcé par le fait que les personnages clament le nom de leurs attaques et se lancent parfois quelques remarques (doublage désactivable via les menus). Seuls quatre protagonistes peuvent y participer. Vous pouvez attaquer directement avec l'arme équipée (qui est d'ailleurs visible à l'écran sous sa véritable apparence et non sous une forme générique) ou bien choisir d'utiliser des techniques (puisant dans vos MP) qui peuvent être, suivant le personnage, soit des attaques physiques améliorées et plus puissantes, soit des sorts purs et simples. Certains membres de l'équipe peuvent d'ailleurs prodiguer des magies de soin.

Le personnage contrôlé se déplace sur un axe en direction de l'ennemi sélectionné. Vous pouvez changer de cible à tout moment en appuyant sur le bouton R ou bien afficher les informations relatives à celle-ci (nom, PV) en maintenant R enfoncé si vous avez au préalable utilisé sur elle une loupe magique.

En bas de l'écran figurent les informations essentielles relatives à l'état des personnages à savoir leurs points de vie, de magie et également leurs altérations d'état. Ces dernières sont symbolisées par de petits pictogrammes qui manquent cependant de clarté : on aura parfois du mal à comprendre de quoi sont victimes nos personnages et de ce fait, il faudra de temps en temps utiliser plusieurs items différents avant de trouver celui qui convient.

Un système de combat efficace

Un élément important et très utile du système de combat est « l'attaque à l'unisson ». Pour cela, une jauge est disposée au-dessus du statut des protagonistes. Elle se remplit progressivement à chaque coup donné ou reçu. Une fois pleine, une pression sur le bouton Z permet de déclencher une attaque à l'unisson. Il suffit alors d'appuyer sur chacun des boutons A, B, X, Y (correspondant chacun à un des personnages joués), combinés ou non à une direction du stick, pour enchaîner quatre attaques qui ne coûteront aucun point de magie. L'intérêt majeur de cette fonction est de pouvoir donner lieu, en supplément des attaques simples, à des attaques spéciales en duo très puissantes lorsque deux techniques particulières sont utilisées successivement. Par exemple, si Raine lance le sort « Photon » juste après que Lloyd ait utilisé « Tempête », cela entraînera l'attaque combinée « Tempête photonique ».
Il faut préciser que si l'attaque initiale ne touche pas l'ennemi, l'attaque à l'unisson ne se lancera pas et votre jauge retombera à zéro.

Le bouton Y permet d'afficher le menu de combat. Grâce à ce dernier, vous pouvez choisir les techniques associées aux raccourcis de la manette (B + joystick ou joystick jaune), utiliser l'une des techniques d'un des trois autres membres de l'équipe présents aux côtés du personnage contrôlé, configurer les attaques à l'unisson, la stratégie des personnages, gérer l'équipement, utiliser des items ou encore fuir le combat (sauf contre les boss). Il est également possible de choisir entre deux modes pour le protagoniste contrôlé à savoir « Manuel » (prise en main complète par le joueur) ou « Semi-auto » (parade des coups automatique, déplacement automatique vers l'ennemi visé lorsque A ou B sont pressés).
Il est également possible de modifier tous ces paramètres hors combat.

Un petit défaut à souligner : lorsqu'une technique d'un allié est associée au joystick jaune, si l'équipe vient à être légèrement modifiée, les raccourcis sont directement effacés ; il aurait été préférable qu'ils soient simplement rendus inactifs. Il faut donc très souvent les reconfigurer ce qui est vite agaçant et lassant.

Il faut aussi savoir que lors des combats, il est possible de contrôler chacun des quatre personnages si trois personnes de votre entourage veulent bien prendre chacun une manette !
Cela dit, les paramètres de l'IA, réglables grâce au menu Stratégie, sont tout à fait fiables et largement personnalisables.

Des combattants pleins de ressources

Pour améliorer vos statistiques ou encore augmenter le taux de réussite d'une technique (telle que Maraudeur pour Colette), vous avez la possibilité d'attribuer des gemmes EX aux personnages (dès le moment où ils possèdent chacun une exsphère). Il existe quatre niveaux de gemmes EX. Vous pouvez en équiper jusqu'à quatre par personnage. Vous choisissez alors une capacité EX pour chacune d'elle. Celles-ci peuvent être de type T (technique) ou F (frappe) et détermineront les sorts et techniques qu'apprendra le personnage au fur et à mesure des combats.
La gestion des gemmes/capacités EX pourra sembler un peu complexe à certains joueurs qui ne souhaiteront pas s'en préoccuper. Que ceux-ci se rassurent, il est tout à fait possible de finir le jeu en ne prêtant pas attention à ces paramètres, même s'il serait dommage de ne pas s'en servir. Simplement, les boss optionnels seront eux beaucoup plus difficiles à battre.

Il faut savoir qu'une nouvelle technique s'apprend lorsqu'une autre déjà acquise a atteint un certain nombre d'utilisations. Ce n'est donc pas le niveau du personnage qui détermine les attaques connues. Chaque protagoniste a d'ailleurs potentiellement accès à un nombre important de techniques, un très bon point évitant la lassitude. À vous de tout faire pour toutes les débloquer si vous souhaitez avoir à votre disposition les plus puissantes capacités.

À la fin d'un combat, vous recevez les habituels points d'expérience, de l'argent (ici du Flouz), des points (échangeables contre des matériaux ou des gemmes EX) et des objets. Chaque personnage regagne également quelques points de magie. Vous avez aussi la possibilité de cuisiner, c'est-à-dire de réaliser des recettes apprises auprès du Wonder Chef, pour peu que vous ayez les ingrédients nécessaires dans votre inventaire. Chaque recette a son propre effet (soigner, redonner des PM). De plus, les personnages ont chacun une note (sous forme d'étoiles) indiquant leur talent culinaire pour chacune des recettes, note qui ira en s'améliorant si le personnage réussit à cuisiner correctement un plat, choisi au préalable dans le menu du jeu, en fin de combat.

Précisons que les personnages de l'équipe qui ne participent pas au combat reçoivent quand même des points d'expérience et prennent donc des niveaux.

Pour finir, abordons le sujet de la durée de vie du soft.

De nombreuses quêtes annexes augmentant une durée de vie déjà honorable

Bien qu'il soit possible de finir Tales of Symphonia en une cinquantaine d'heures si l'on se contente de faire le scénario en ligne droite (qui s'étend sur deux mini-DVD), on peut aisément atteindre les soixante-dix heures en s'adonnant aux multiples quêtes annexes distillées tout au long du jeu.

L'une d'elle consiste par exemple à trouver tous les endroits où le Wonder Chef est dissimulé dans chacune des villes que vous pourrez visiter. Ils vous donnera chaque fois une nouvelle recette que vous pourrez ensuite faire cuisiner par vos personnages.

Une autre consiste à remplir un album de figurines dans lequel seront répertoriés tous les PNJ et boss rencontrés durant votre aventure (soit un total de 288 entrées) . Pour cela, vous devrez vous procurer différents types de billes puis aller chez Dirk, le père adoptif de Lloyd, pour qu'il vous les fabrique.

Compléter l'inventaire ennemi vous prendra également beaucoup de temps puisqu'il vous faudra vous en occuper tout au long du jeu et surtout battre tous les ennemis qu'il est possible de rencontrer pour être certain de le remplir entièrement. Il sera de plus très utile lorsque vous chercherez par exemple quel monstre laisse derrière lui des billes fines.
Un peu sur le même principe, vous pourrez compléter le compendium. Il s'agit en fait d'un livre qui répertorie tout les objets récupérables dans le jeu.

Pour finir le jeu à 100 %, vous aurez également des titres à collecter. En effet, chaque personnage a un nombre plus ou moins conséquent de titres qu'il obtiendra soit à des étapes clés du scénario, soit en atteignant un niveau, soit après avoir réalisé une action particulière (hors ou en combat) telle que gagner à un mini-jeu. Ils permettront de modifier les caractéristiques qui seront avantagées lors des montées de niveaux. Certains d'entre eux vous réserveront même des petites surprises.

Il y a également un certain nombre de quêtes qui seront réalisables en parlant au bon moment à un villageois ou en se rendant dans un lieu particulier entre deux phases du scénario principal. Le petit reproche que l'on pourrait faire à ce sujet serait que ces quêtes secondaires ne sont pas répertoriées dans la rubrique Synopsis du menu du jeu dans laquelle on trouve le résumé de toutes les étapes de l'histoire principale un peu à la manière d'un journal de bord. De ce fait, on a parfois du mal à se remémorer les quêtes annexes que l'on a pu laisser en suspens, surtout si l'on reprend le jeu après quelques jours (ce qui ne devrait pas arriver tant vous aurez du mal à lâcher la manette !).

À titre d'exemple, l'une de ces quêtes consiste à collecter les huit armes maudites disséminées dans différents donjons pour se terminer par un combat contre un boss (optionnel). Suite à cela, vous pourrez utiliser ces armes à votre convenance, sachant que leur puissance augmentera avec leur nombre d'utilisations.

Arène de combat et rejouabilité

L'une des villes du jeu, Meltokio, proposera également un Colisée. Vous aurez ici la possibilité, après une certaine étape du jeu, de participer à des combats, solo ou en équipe, de différents niveaux de difficulté. Vous serez alors rémunérés en cas de victoire et gagnerez même à l'occasion des objets et également un titre et des armes puissantes (juste avant le boss de fin de jeu).

Enfin, une fois votre partie terminée, le soft vous offre la possibilité de vous lancer dans un New Game +. Vous pouvez alors acheter des bonus pour votre nouvelle partie dans le Grade Shop, tels que conserver les informations recueillies dans votre inventaire ennemi ou gagner deux fois plus d'expérience à l'issue des combats. Pour cela, la monnaie utilisée est le nombre de points (obtenus à l'issue de vos différents combats) cumulés. Cependant, ceux que vous aurez peut-être utilisés dans le jeu (achats de gemmes, de matériaux) sont définitivement perdus. Vous obtiendrez 1000 points supplémentaires pour chaque partie finie.

Tales of Symphonia est assurément l'un des meilleurs RPG sortis sur GameCube. Il a connu un franc succès au moment de son arrivée sur le Vieux Continent car il a su tirer son épingle du jeu en s'appuyant sur de nombreuses qualités (scénario prenant, gameplay riche et efficace, graphismes charmants, musiques mémorables...). Il s'agit d'un soft qui a très bien vieilli et qui est, encore aujourd'hui, un titre indispensable qui saura convaincre bon nombre d'amateurs de RPG, novices ou confirmés.

Note attribuée : 18/20

Rédigé par Dracohelianth le 11/03/2012

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