Fiche complète de ce jeu

Il n’y a pas si longtemps que ça, dans notre petite galaxie sorti Star Wars : Knight of the Old Republic ou l’adaptation plus que réussi, de la plus célèbre saga de Science-fiction sous la forme d’un RPG nerveux et fidèle à l’esprit de l’œuvre génitrice. La tâche n’était pas facile mais l’équipe de Bioware connaissait son boulot et ne s’est pas perdu dans un produit facile qui ne reposerait que sur sa juteuse licence. Ce premier jeu sorti fin 2003 reçut aussi bien les honneurs du public que celui de la critique. Il obtint même le fameux titre de GOTY, Game Of The Year. Fort de ce succès, une suite ne tarda pas être annoncé et c’est un peu plus d’un an après que Star Wars : Kotor 2 The Sith Lords paru au début de l’année 2005. Cette fois-ci, le développement passa dans les mains de Obsidian Entertainment, une petite société crée en 2003 par 5 des anciens développeurs de Black Isle peu après la fermeture de leur boîte. Cette suite est leur tout premier travail depuis la formation de l’équipe et autant le dire, malgré leurs très bons antécédents dans le domaine, les attentes comme les craintes étaient grandes.

I am Atris, Jedi Master... the last historian of the Jedi... the last of the Jedi. - Atris

L’histoire prend place 5 ans après les événements du premier Star Wars Kotor. La Galaxie ne s’est pas encore remise des plaies infligées par Malak. Pire même, malgré la disparition de ce dernier, le côté obscur n’a cessé de croître et de nombreux Sith en ont profité pour se manifester. L’ordre Jedi affaibli s’est visiblement éteint et il ne reste plus aucune trace de ces derniers. Les temples ont été vidés et les Sith traquent sans relâche les moindres survivants qui se cacheraient dans la Galaxie. L’aventure commence ainsi à bord de l’Ebon Hawk, le fier vaisseau du premier épisode, en bien mauvaise posture. A son bord, un ancien chevalier Jedi, banni de l’ordre, coupé de la Force et vivant en exil depuis des années. A son bord se trouve le droïde T3-M4 du précédent épisode, tentant difficilement de maintenir le vaisseau en état ainsi qu’une mystérieuse vieille femme, Kreia. Ensemble, ils arrivent sur Peragus, une plate-forme minière perdue dans une chaîne d’astéroïde. A son réveil, l’ancien Jedi découvre une base morte et visiblement peuplée de cadavres. Aidé(e) par Kreia, T3-M4 et Atton, un prisonnier, l’exilé(e) va vite découvrir ce qui s’est passé sur Peragus pendant son sommeil et comprend que l’horreur qui a touchée cette base est sur le point de toucher toute la Galaxie. En effet, depuis la disparition des Jedi, il (elle) est devenu(e) l’enjeu de différentes luttes du pouvoir et représente peut-être le dernier espoir de la Galaxie. Traqué(e) par les Sith, des chasseurs de primes et une République chancelante, l’ancien Jedi va devoir réapprendre à manier la force, retrouver les derniers membres de l’Ordre et comprendre quel est son rôle dans cette bataille, un rôle que beaucoup semblait lui avoir déjà prédit bien avant son exil.

Le scénario de cet épisode plonge le joueur dans une intrigue complexe et mystérieuse. De nombreuses questions entrent très vite en ligne de compte et on sent que l’intrigue sera plus fouillée. Les informations et indices sont parsemés avec intelligence. Cela peut toutefois poser un problème de compréhension si on n’est pas attentif. Je dois avouer qu’après ma première partie j’étais dubitatif à propos de qualité du scénario mais c’est parce que je m’attendais à quelque chose de plus évident comme dans le 1. Ainsi, savoir qui est vraiment ce Jedi ? Pourquoi son passé influe t’il autant sur son existence ? Pourquoi le conseil l’a réellement banni ? Qui est réellement Kreia ? Tant de questions que l’on va vite se poser et dont les réponses puisent au sein même d’un travail de réflexion sur l’univers de la saga, la philosophie des Jedi et des Sith. Le scénario est clairement plus travaillé sur le fond et nous propose une analyse de la Force originale présentée sous un aspect assez inédit qui ne manque ni d’intérêt, ni de réflexion. Le background est également très soigné et repose sur des éléments abordés dans le 1er épisode. Toutefois, pas besoin d’avoir joué au 1er épisode pour comprendre l’histoire de cet épisode, et hormis quelques détails mineurs, vous pourrez sans mal saisir toutes les subtilités du scénario. En effet, chaque élément vous sera expliqué de nouveau et y gagnera même en profondeur faisant la lumière sur des points évoqués auparavant.

Les nouveaux personnages ont également une certaine importance et chacun a sa petite histoire ou ses états d’âmes qu’ils ne vous dévoileront qu’au compte-goutte. Leur personnalité est parfois bien plus recherchée et complexe qu’elle n’y paraît. Ainsi certains réservent pas mal de surprises et sauront vous étonner de par leurs antécédents ou vision de choses notamment Kreia, bien plus intéressante qu’elle n’y paraît et Atton que l’on aura pu prendre pour un simplet tout juste bon à détendre l’atmosphère. Malheureusement, ces personnages sont contrebalancés par d’autres bien plus clichés et qui, même s’ils ne sont pas dénués de personnalités, n’ont pas du tout le même intérêt. Un ensemble assez inégal qui fait qu’on s’attache bien moins facilement à ce groupe qu’au précédent où chaque personnage avait une histoire personnelle très bien développée.

Malheureusement, malgré ses qualités, cette excellente intrigue n’est pas sans défaut. Déjà, en dépit des nombreuses phases d’ombres du début, celle-ci met beaucoup de temps à revenir dessus. La première partie manque d’ailleurs considérablement de rythme et de consistance. On devine rapidement ce qui s’est passé sur Peragus et en dehors de l’arrivé de quelques Sith assassins, sans sabre laser au passage, bizarre surtout que sur la fin, ils en ont tous un, il n’y a vraiment grand-chose à faire si ce n’est explorer les lieux. Ensuite, on se retrouve perdu sur une planète où il faudra faire quelques quêtes guères passionnantes pour les autochtones du coin afin d’avancer. Il faut vraiment attendre de quitter la 2ème planète du jeu, Telos, pour voir enfin l’intrigue s’installer et prendre de l’ampleur. De plus, on aurait pu être content d’incarner un Jedi tout de suite, même avec des pouvoirs en phase de réveil, jouer du sabre laser en affrontant ses ennemis mais il faut bien attendre bien 10-15 heures avant de mettre la main sur un de ses engins. C’est le temps qu’il faut pour que le jeu devienne vraiment intéressant à tous les niveaux. Il faut donc bien s’accrocher et ne pas se démoraliser par cette introduction ennuyeuse.

La fin fait également défaut mais pour d’autres raisons. En effet, à l’image d’un Xenogears ou Suikoden III, Star Wars Kotor 2 est un jeu inachevé et cela s’en ressent. De nombreux points ne sont pas soulevés et on reste sur sa fin à cause d’une conclusion abrupte, qui tombe rapidement sans qu’on ait vraiment l’occasion de la voir venir. On se retrouve seul, son équipe derrière soi avec l’incapacité de revenir les voir, de quitter les lieux, obligé d’avancer pour en finir après moult combats. De nombreux détails viennent à manquer et la conclusion des événements nous est présentée de manière très formelle. Le sort de certains personnages reste en suspens. Ajoutons également le rôle assez limité de vos ennemis. Franchement, aucun d’entre eux ne dégage le même charisme et impression que Malak. Pourtant, je trouve Darth Sion et Darth Nihilus plus impressionnants et réussis du point de vue du design mais les deux personnages manquent singulièrement de prestance. Je n’ai vais pas trop en révéler mais je dois avouer qu’ils m’ont bien déçus par le manque de travail les concernant. Heureusement la fin réserve quelque surprise dans le domaine. De plus, quelque soit le côté choisit, il n’y a guère de différence entre les deux fins, au contraire du 1er épisode. C’est vraiment dommage qu’Obsidian n’est pas pu approfondir de nombreux points, dont certains ont été révélés par la suite. Vu la qualité du récit, on en ressort frustré une fois le jeu terminé. Peut-être auraient-ils du différer un peu la sortie et travailler plus sur le scénario. Ce n’est d’ailleurs pas le seul domaine qui en aurait eu besoin.

Her presence here is a threat to us. - Kreia

Graphiquement le jeu est une sorte de copier/coller du 1. Les développeurs se sont contentés de reprendre ce qui avait déjà été fait. Ils ont rajouté quelques environnements supplémentaires, quelques objets en plus, et retouchés d’anciens niveaux pour coller aux derniers événements. Par exemple, vous retournez sur certains lieux bien familiers des joueurs du premier épisode comme Korriban ou Dantooine mais ne vous attendez pas voir des changements considérables. Ce n’est pas moche donc, il ne faut pas être de mauvaise foi non plus, le rendu général est joli, les éclairages réussis et l’animation lors des combats toujours aussi intensive, peut-être même plus, mais les défauts déjà présents persistent. On ressent toujours ce sentiment de vide dans de nombreux décors sans compter le manque d’imagination, de variété et de travail pour certains. L’animation des personnages n’a pas non plus changé, toujours aussi raides dans leurs déplacements. Même les petits bugs sont restés, comme une dernière forme d’attachement à ce moteur non retouché. Je n’ai rien eu de grave à ce niveau là mais selon certains, ils ont parfois du reprendre d’une ancienne sauvegarde donc faîtes quand même attention.

Rien de bien grave encore une fois mais franchement, d’un épisode à l’autre, il aurait été bon de corriger tous ces petits problèmes et améliorer un peu l’ensemble, ne serait-ce que pour faire illusion, ôter l’impression d’avoir affaire à un add-on. Enfin, on est dans un RPG et les graphismes demeurent secondaires quand même, en tout cas, comme à mon habitude, je n’en tiendrais pas compte dans ma note. Il en va autrement pour les bugs par contre. Les seules petites nouveautés viennent de l’équipement. Les robes Jedi ont été redessinées et il faut bien avouer qu’elles sont quand même bien plus nombreuses et stylés. On obtient aussi quelques couleurs supplémentaires pour les sabres lasers dont le blanc, mon préféré, des objets en plus, mais ce ne sont que des ajouts minimes qui ne sont qu’esthétiques. Il n’y a vraiment que les combats qui aient subi un changement visuel. Les chorégraphies ont été retravaillées, améliorées, elles ont gagné en rapidité pour un résultat toujours plus intense et jouissif. C’est toujours un régal d’assister à ces joutes surtout une fois un sabre laser en main. Dommage qu’il faille attendre si longtemps avant d’en avoir un, et encore plus pour voir vos ennemis en manier un.

Shall we find something to kill to cheer ourselves up? – HK-47

Niveau combat, hormis le visuel donc, dans le principe rien n’a changé non plus mais dans un sens ce n’est pas plus mal vu leur qualité. Ces derniers sont toujours un temps réel, il n‘y a aucun tableau de transition. C’est un mélange d’A-RPG pour les déplacements et la rencontre des ennemis avec un tour par tour pour les combats. Un système que l’on retrouve dans certains MMORPG, comme FF XI. On se déplace toujours de la même manière, que ce soit dans les donjons ou dans les villes et dès qu’un ennemi nous tombe dessus, le jeu se met en pause afin que l’on puisse calmement analyser ce qui se passe et entrer les commandes de combats.

Aucun changement notable dans les commandes et la prise en main sera automatique pour les connaisseurs. Vous pourrez aussi bien attaquer au corps au corps qu’à distance, selon l’arme, en vous servant des différents types d’attaques que vous avez appris. Vous pourrez aussi vous servir de vos pouvoirs de Jedi ou utilisez des objets tels les grenades, mines ou medipack. Une fois vos actions choisis, 4 maximums, il suffit de retirer la pause et de voir le combat se dérouler sous vos yeux. On peut toujours refaire une pause pour entrer les commandes suivantes ou modifier celle déjà entrée soit afin de changer cible, soit parce que vous avez un besoin urgent de vous guérir. On peut bien sur modifier tout cela en direct sans faire de pause afin d’éviter de perdre toute l’intensité de la rencontre mais c’est toujours utile si on perd pied.

Vos alliés sont toujours dirigés par l’IA. Vous pourrez leur assigner un comportement à suivre mais vous pourrez en prendre le contrôle à tout moment afin d’entrer vous-même leurs actions. Ce choix est toujours recommandé lors des batailles importantes. Il est d’ailleurs recommandé de veilleur à leur évolution. L’ordinateur vous proposera à chaque fois d’organiser lui-même la montée en niveau de vos personnages ainsi que la répartition ou le choix des techniques mais il vaut mieux s’y intéresser soi-même sous peine de voir des personnages un peu trop formatés.

La petite nouveauté vient des styles de combats Jedi que vous apprendrez au fur et à mesure de l’aventure. Dès que vous réussissez à retrouver un membre de l’Ordre Jedi, vous pourrez apprendre auprès ou malgré lui des formes de combats au sabre laser. Celles-ci amélioreront votre efficacité selon les adversaires que vous rencontrerez. Par exemple, une forme vous rendra plus efficace contre les ennemis nombreux mais plus faible dans un duel et vice et versa. Certaines formes sont tournées vers la défense, d’autres vers l’attaque. Il faut régulièrement changer de forme afin d’optimiser vos performances dans les combats, ce qui devient primordial vers la fin du jeu. Une mauvaise forme de combat au sabre laser et vous pouvez vite perdre l’avantage.

The Force surrounds us… and binds us – Yoda

Le principe du jeu n’a pas non plus changé. Une fois que vous avez quitté Telos, vous pourrez explorer librement les différentes planètes proposées. Cette fois-ci, on remplace juste les cartes stellaires par des Jedi en exil et c’est à peu près la même chose. Libre à vous de choisir votre destination. Une fois sur une nouvelle planète, à vous d’identifier le problème en cours et de le résoudre. Pour cela, vous aurez toujours le choix entre deux camps et deux possibilités une fois les Jedi retrouvés. Là encore rien ne change vraiment par apport au premier mais c’est toujours sympa de choisir son camp et de soutenir autre chose que des gentils martyrisés par d’affreux mercenaires ambitieux. Il faut quand même faire attention dans le choix des planètes, car il existe un certain déséquilibre d’un monde à l’autre. Il vaut mieux en éviter certains au tout début à cause des impératifs d’un scénario qui serait plus difficile à gérer avec des personnages ayant un niveau assez bas. Heureusement, vous pourrez toujours quitter un monde et y revenir une fois prêt.

L’action se déroulant 5 ans après les événements du 1, les conséquences des aventures des précédents locataires de l’Ebon Hawk demeurent très présente dans les événements du jeu. Selon vos choix avec Atton concernant la fin, vous reverrez peut-être d’anciens alliés en plus des deux droïdes qui incorporent votre groupe. Certains sont cachés et ne se révéleront qu’en fouillant bien ou seulement vers la fin du jeu.

Pour se détendre et gagner des objets et points d’expérience, il reste encore une fois les quêtes secondaires dont l’issue dépendra de manière générale de vos choix. Néanmoins, il faut bien avouer que le nombre de ses quêtes a sacrément diminué d’un épisode à l’autre. Tandis que dans le 1 elle me tombait dessus sans que j’ai le temps de les voir venir, ici j’ai du en chercher pour me faire les dents et ma première source de point d’expérience est passé dans les combats plus nombreux que jamais. De ce fait, l’aventure devient bien plus linéaire qu’on pourrait le croire et on fait vite le tour des lieux pour s’en débarrasser définitivement. Même vos alliés ne vous proposeront plus de quêtes propres.

Heureusement, comme pour un peu combler cela, le niveau des dialogues entre vos personnages a été rehaussé. Cette fois-ci, il est important de dresser des liens eux. Non pas pour débloquer de nouvelles quêtes donc mais pour avoir la chance de les former et de faire d’eux des chevaliers Jedi. En effet, si au cours de la partie, seul deux personnages maîtrisant la Force vous rejoindront, vous pourrez vous-même élargir ce nombre en prenant sous votre aile les autres membres de l’équipage. Pour ce faire, il faut gagner des points d’influence auprès d’eux. Il existe plusieurs manières pour cela. Déjà en leur parlant, en vous intéressant à eux, en allant dans leur sens et en gagnant leur confiance. Ensuite, ces personnages commenteront parfois vos actions et selon vos décisions, ils se rapprocheront de vous ou au contraire ne vous supporteront plus. Une fois qu’un personnage est prêt, vous pourrez l’initier aux arts Jedi et celui-ci pourra s’équiper d’un sabre, d’une bure de chevalier ais surtout user de la Force. C’est important car vous devrez parfois divisez votre équipe et vos alliés seront toujours plus compétent avec des capacités de Jedi en plus. Autre interaction entre vous et eux, votre alignement peut les influencer. Si vous sombrez dans le côté obscur, tous vos disciples vous suivront et les ravages se verront également sur leurs visages. Un excellent point qui rehausse bien l’intérêt du jeu mais aussi l’importance de vos actions et de l’interaction.

The ability to destroy a planet is insignificant next to the power of the Force. – Darth Vader

Jamais cette phrase de Vader n’aura autant trouvé son sens qu’ici, du moins du point de vue du scénario car malheureusement ce ne sera pas vraiment le cas dans le jeu en lui-même. En effet, concernant les pouvoirs de Jedi ou les compétences de combat que vous allez apprendre, beaucoup sont issus du 1er épisode. Heureusement, les développeurs ont mis des pouvoirs supplémentaires à votre disposition dont deux très utile vers la fin du jeu et selon votre alignement, lumineux ou obscur. Vous pourrez même en acquérir certains au travers du scénario ou grâce à Kreia qui vous aidera à vous perfectionner dans le maniement de la Force. De plus, une fois le niveau 15 atteint et si vous assez suffisamment de points du côté lumineux ou obscur, cette dernière pourra vous faire monter en grade et accéder à un rang supérieur de chevalier Jedi. Cela vous permettra de développer de nouveaux dons jusque là inaccessibles. Toutefois, ces ajouts sont, encore une fois, bien léger, pas vraiment utile et n’apportent que peu de nouveauté dans le domaine du gameplay. Encore une fois, on en rajoute un peu plus, histoire de montrer qu’on a un peu amélioré le jeu mais cela ne fait pas illusion très longtemps.

Même si le test semble descendre le jeu, Star Wars Kotor 2 est un tout de même un très bon RPG car il repose sur les excellentes bases de son prédécesseur. Le problème c’est qu’il n’en demeure pas moins une déception pour tous ceux qui ont joué au 1. Il s’agit plus d’un add-on, une version 1.5 une suite améliorée qu’une véritable sequel. De plus, le jeu pêche dans certains domaines où le 1 excellait. Les développeurs se sont contentés du minimum syndical (manque de temps ?) en matière de nouveautés et cela s’en ressent. Seuls ceux qui n’ont jamais joué au 1 seront clairement moins réceptifs à cela et devraient plus facilement l’apprécier en dépit de son manque de quêtes secondaires. Malgré ses qualités, le scénario souffre d’une introduction ennuyeuse. Il devient heureusement passionnant et très prenant une fois qu’il a démarré mais l’attente est longue. Le jeu est d’ailleurs toujours aussi jouissif dès qu’on sort les sabres lasers et son Gameplay fait encore une fois merveille de par son dynamisme. L’énergie des combats est toujours aussi communicative et l’interaction entre vos personnages ajoute un intérêt supplémentaire à l’aventure. Les choix scénaristiques renforcent toujours aussi bien l’immersion et on s’implique avec beaucoup de facilité dans le récit. Grâce à ça, on retente l’aventure avec plaisir afin de pencher de l’autre côté de la Force et ainsi tester les différentes possibilités offertes. Ainsi, même s’il est regrettable que cette suite manque de profondeur, il n’en reste pas moins un très bon titre grâce aux antécédents de son prédécesseur dans le domaine. Il aurait juste été bon pour Obsidian de ne pas trop se reposer dessus.

Note attribuée : 15/20

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