DS  GBA  GC  IOS  MD  N3DS  NES  PC  PS1  PS2  PS3  PS4  PS5  PSP  PSVITA  SNES  SWITCH  WII  WIIU  X360
The Last Remnant

Fiche complète de ce jeu

Au même titre que le domaine cinématographique, les jeux vidéo peuvent être soumis à une critique acerbe quelques fois injustifiée. Un testeur peut-être trop pressé ? Une déception des premières minutes n'influant que trop sur la suite de l'aventure ? Pourtant, tout le monde le sait, un rpg ne peut être jugé sur cinq malheureuses petites heures, mais bien sur l'ensemble de l'épopée et qu'une fois tous les rouages dévoilés. Et à fortiori le soft qui nous intéresse ici : The Last Remnant. Un titre disposant de deux niveaux de lecture, dont un qui provoquera au joueur un fort sentiment d'inachevé et un autre qui saura lui faire découvrir un monde riche et complexe, loin des clichés du genre. Analyse d'un RPG hors normes.

Un scénario…

Rush Sykes est un jeune homme de 18 ans élevé loin des conflits sur l'île d'Eulam en compagnie de sa soeur Irina. Mais lors d'une de leurs pérégrinations, Irina se fait enlever par un groupe de mystérieuses créatures qu'ils n'avaient jamais vu auparavant. Tête brulée, notre jeune héros se lance sans hésiter à sa recherche. Et c'est durant sa course effrénée qu'il va se jeter au cœur d'un conflit dépassant tout entendement.
Car oui, le monde est en guerre. Ou du moins, est sur le point de le devenir. Une fois de plus, l'homme est esclave de sa propre soif de puissance. Ces artefacts mystérieux leur permettent de posséder une source de magie inépuisable, une protection de premier ordre pour chaque ville et bien d'autres aspects que Rush et sa compagnie découvriront au fil de l'aventure.
Car que sont réellement ces rémanences ? Que font-elles ici ? Et quel est leur but ? Une longue épopée démarre alors aux côtés du bataillon mené par David Nassau, jeune Lord d'Athlum, dans laquelle Rush jouera un rôle décisif...

Si les premières minutes du titre démarrent sur les chapeaux de roue, il ne faudra pas vous attendre à vivre une aventure menée tambour battant pendant la trentaine d'heures qui vous séparent du point final. En effet, le rythme s'essouffle très vite durant les cinq premières heures au point où l'on se demande vraiment si les premières minutes correspondaient au même jeu. Heureusement, ces quelques heures seront l'occasion de mieux comprendre le système de jeu (car très complexe) avant de se replonger plus profondément dans cette histoire de rémanences. Entendez par là qu'au final, ce manque de rythme ne nuit pas vraiment au soft. Surtout qu'après ces quelques heures fastidieuses, vous assisterez à quelques scènes particulièrement marquantes dans le domaine du RPG. En particulier les scènes où notre groupe est en présence du fameux « Conqueror ». Mais je ne vous en dis pas plus, il vaut mieux constater cela par soi-même.

Pour être clair, le scénario de The Last Remnant démarre très lentement pour ne faire que monter et véritablement exploser sur un final de toute beauté. Alors bien évidemment, nous sommes à des millénaires des références scénaristiques du genre comme peuvent l'être des Xenogears, des Ogre Battle 64 ou encore Vagrant Story. The Last Remnant, lui, ne s'emmêle pas dans des explications à rallonge ni autre considération pseudophilosophique, non, il nous livre une histoire brute où chaque scène a son importance et n'est pas là simplement pour nous attendrir sur tel ou tel personnage. Il suit une ligne directrice jusqu'à son dénouement final, tout aussi abrupt. Le problème réel vient du fait qu’il manque cruellement d’approfondissement sur bien des points. Les rémanences sont loin d’être assez développées et nombre de questions restent en suspens après la fin du jeu… La puissance narrative de certaines scènes nous fait oublier cette lacune, mais avec le recul, on ne peut que se demander pourquoi ?

Mais ne suivre que cette trame sans s'adonner à tout ce qui nous est offert en deçà signifierait passer à côté de plus de la moitié de son intérêt. Car toutes les subtilités concernant les personnages, leur histoire, le background de chaque ville et de chaque lieu, tout cela ne sera divulgué qu'au travers des nombreuses quêtes qui sont à notre disposition. Un choix osé de la part des concepteurs qui a malheureusement déplu à une masse importante de testeurs.
Car il faut le savoir avant de se lancer dans l'aventure : The Last Remnant demande un réel investissement. Il ne fait pas partie de ces jeux où suivre la trame principale permet de goûter à 90% de ce qu'un titre peut nous offrir. Dans le cas présent, à peine 40% vous seraient offerts. Ici, il vous faudra vous lancer véritablement dans l'aventure et cela implique de finir une majorité de quêtes annexes, de parcourir des terres plusieurs fois d'affilée, de recruter une multitude de personnages en tout genre (ayant parfois un rôle d'importance), etc.

Une narration atypique pour un jeu particulièrement exigeant, tel est The Last Remnant. Mais quiconque saura se lancer dans l'aventure en ressortira conquis, convaincu que ce titre est à des bornes de ce qu'on a pu lire sur son compte durant les premiers jours de sa sortie.

De l’exploration…

Mais sa force n’est pas dans sa narration, mais plutôt dans son gameplay.
Un gameplay unique et novateur sur bien des points qui, malheureusement, est en proie à quelques défauts malvenus.

Tout d’abord, nous avons l’exploration.
Si l’ensemble du titre semble bien conventionnel, enchainant une succession de villes et de donjons, leur approche, elle, l’est un peu moins. Chaque ville, par exemple, est divisée en une sorte de districts qu’il vous faudra explorer pour accéder aux différents marchands, guildes, etc. Et contrairement à toute attente, et en dépit de ce que l’on pourrait penser à la vue des différentes captures d’écran, ces zones sont particulièrement petites. Assez déroutantes au départ, elles ne sont là que pour fournir le strict minimum au joueur. Le jeu reste donc dans l’optique qu’il s’était fixée avec le scénario. Une ligne droite, directrice, nous livrant les infos et le jeu directement, sans délicatesse. Tout converge dans ce sens. Et cela, dans l’intérêt du joueur. Par exemple, je relèverai un point fortement agréable : la possibilité de sortir à tout moment de la zone d’où vous êtes par simple pression du bouton Back.
Alors si au départ, c’est particulièrement vexant de ne pas pouvoir se balader librement dans des villes au semblant gigantesque, comme pouvait l’être Rabanastre dans Final Fantasy XII, on s’y fait très vite et le fait de pouvoir enchaîner les actions aussi rapidement (marchands - acceptation de quêtes – recrutement – etc.) devient très vite jouissif.

Cela devient encore plus vrai quand on sait que plus de le la moitié de l’intérêt du jeu réside dans ses quêtes annexes. Avoir optimisé les déplacements de la sorte est alors pleinement justifié.

Et là, toute la force du titre se matérialise devant vous ! Car vous aurez de quoi faire !
Les guildes vous permettront d’accéder à un nombre impressionnant de chasses aux monstres, d’objets à récupérer, bref, d’objectifs en tout genre qui raviront les plus acharnés.
À côté de celles-ci, vous retrouverez bien souvent les tavernes. Ce lieu est un de ceux que vous visiterez le plus, car c’est ici que vous lancerez 90% des quêtes annexes. Facilement reconnaissables, les NPC désireux que vous leur rendiez service disposent d’une icône rouge au-dessus de la tête. Attention cependant, rater une quête à un moment du jeu peut signifier tirer un trait sur une prochaine. Les plus gros chasseurs de quêtes auront donc fort à faire, surtout s’ils veulent récupérer tous les personnages et objets du jeu…
Et comme si cela ne suffisait pas, vous pourrez aussi, en parallèle, créer vos propres armes/armures et les améliorer. Pour cela, il vous faudra bien évidemment un nombre conséquent d’objets qu’il vous faudra récupérer au cours des différents donjons grâce à votre taupe attitrée (une sorte d’animal de compagnie qui creusera pour vous aux endroits adéquats). Attention cependant, vous ne pourrez équiper que le héros de l'aventure : Rush. Tous vos autres personnages vous demanderont des objets au fur et à mesure de l'aventure, à la fin d'un combat, ou bien sur la carte du monde. Leur donner leur permettra de se forger de nouveaux équipements. À ne pas négliger donc. De la même manière, ils vous demanderont parfois de choisir pour eux l'orientation de leurs skills. Ne pas négliger cette partie si vous êtes adepte de l'équipe parfaite.

Autre chose ? Oui, vous pourrez vous adonner de longues heures durant à récupérer toutes les techniques du jeu (indispensables pour vaincre les monstres les plus durs), toutes les formations d’union, et quelques autres joyeusetés plus mineures…
Vous l’aurez compris, The Last Remnant nous offre un contenu extrêmement complet à tout point de vue, peut-être même trop. Trop, car on peut très vite se sentir submergé par la masse de choses que l’on peut avoir à faire. Et si le titre peut se faire en ligne droite en une trentaine d’heures, vouloir tout terminer à fond vous demandera bien plus de la centaine… À bon entendeur...

Mais le tableau est loin d’être aussi idyllique. Premièrement, les actions se répètent assez souvent et rares sont les missions qui ont un autre objectif que de défaire un monstre précis ou de résister à une attaque ennemie. On passe les trois quarts de notre temps à combattre, et cela peut vraiment sembler rébarbatif.
Deuxièmement, le fait de devoir se lancer corps et âme dans les quêtes annexes nuit bien évidemment au déroulement du scénario. Il arrive souvent que l’on passe plus d’une dizaine d’heures à faire des quêtes pour ensuite ne faire que quelques pas dans la trame principale. Celle-ci étant brève (voir explications plus haut), l’ensemble parait vraiment manquer d’équilibre. À partir de là, il est très facile de démonter le titre, à fortiori si on n’adhère pas à son innovation majeure : son système de combat.

Des combats…

The Last Remnant casse effectivement bon nombre de codes du genre et parvient à nous proposer un tout nouveau système de combat à mi-chemin entre stratégie et tour par tour. Son défaut majeur est qu’aucun réel tutorial n’est disponible pour en comprendre tous les rouages. Le joueur est très vite lâché en plein milieu de l’arène à improviser avec les quelques commandes obscures qui sont à sa disposition. Dommage, cela peut très vite faire fuir n’importe quel type de joueur hésitant à se lancer vraiment dans l’aventure. Cela dit, une fois l’étonnement des premières heures passé, chaque joute devient un vrai moment de bonheur particulièrement addictif.

Imaginez un peu…
Vous ne contrôlez pas un seul personnage, mais des unions. Ces unions peuvent contenir jusqu’à 5 de vos personnages qui effectueront chacun, en toute logique, une attaque par tour. Vous pouvez avoir 5 unions distinctes contenant au maximum 18 personnages ! Rien que pour ce point, le jeu vaut le détour. Avez-vous déjà combattu dans un RPG avec 18 membres de votre équipe sur le terrain ? Alors si au début, tout semble confus tellement les actions s’enchainent sans que l’on contrôle vraiment l’ensemble, cela devient par la suite un véritable moment de bonheur. De véritables batailles épiques rarement vues dans un jeu. De plus, à de multiples occasions, vous aurez la chance de combattre des armées entières (je pense notamment aux 6 bases) ! Et là, autant vous dire que vous serez scotchés à votre manette et savourerez chaque assaut !
Bref, premier point positif donnant une dimension unique aux combats : le nombre de personnages sur le terrain.

Ensuite, comme si The Last Remnant ne donnait pas encore assez dans l’originalité, vous ne contrôlerez pas vos unions exactement comme vous le voudrez. Pour faire simple, à chaque tour, une liste de commandes s’offre à vous pour commander vos troupes. Seulement, cette liste est quelque peu aléatoire, et surtout, change à chaque tour… Vous ne pourrez pas choisir l’action de chacun comme « attaquer », «objets » ou toute autre action communément utilisée. Non. Ici, vous aurez des « En avant ! », des « Sauvez-les à tout prix ! », etc. Ces ordres définissent l’action de chacun des combattants de l’union en fonction des skills dont il dispose. Par exemple, si vous prenez « En avant ! », tous vos personnages attaqueront de la manière la plus basique qu’il soit. En revanche, si vous prenez « Utilisez vos techniques de combat ! », plusieurs personnages utiliseront leurs skills d’attaque physique et d’autres ne feront qu’attaquer avec leur arme. C’est aléatoire et cela dépend vraiment du build de chaque personnage. De plus, chaque action coute plus ou moins d’AP (Action Point) et il vous faudra prendre en compte ce paramètre avant d’agir. Heureusement, une touche permet de visualiser l’action de chaque personnage en fonction de l’ordre. De quoi y voir un peu plus clair, surtout quand deux ordres portent le même nom dans le même tour (vraiment déroutant au début).

Pour être franc, les premières heures de jeu sont particulièrement frustrantes à cause de ce système. On ne sait pas trop où l’on va, on combat sans vraiment gérer l’ensemble de la joute et le sentiment de n’être qu’un spectateur du jeu ne fait que grandir. Mais fort heureusement, une fois que le joueur accepte le système tel qu’il est et qu’il se met à réfléchir à une réelle tactique d’approche via ses unions, avec, par exemple, une spécialisée dans les soins, l’autre dans l’attaque physique ou magique, le jeu prend alors une tout autre tournure. On se met à vraiment construire ses joutes, à gérer une véritable petite armée d’attaquants. Cela va bien sûr du simple positionnement du combattant à la formation même de l’union. Car vous pourrez aussi influer sur la manière dont les personnages se placent au sein d’un même groupe, donnant alors quelques bonus/malus sur les statistiques des personnages.

Encore des Combats…

Dernier point au sujet de ces unions : si vous placez un des personnages principaux en tant que leader, vous pourrez déclencher des attaques spéciales, voire même des invocations, particulièrement dévastatrices. Pour exemple, David en tête d’une union vous sera d’un secours incroyable dans les combats demandant d’éradiquer un nombre important d’ennemis. Son attaque Gae Bolg peut en effet effacer quasiment toutes les unions ennemies en un seul tour.
Mais pour pouvoir déclencher ces attaques, vous devrez compter sur deux paramètres, le côté aléatoire des combats et un moral en forme de vos troupes. Si le premier ne peut être géré par le joueur, le second, lui, doit être étudié précautionneusement tant le moral influe sur les dégâts reçus et envoyés. Plus bas votre jauge sera, plus vous prendrez cher et taperez faiblement, et inversement si la jauge et haute.

Beaucoup de paramètres sont donc à prendre en compte et contribuent à la richesse du gameplay. Ce même gameplay qui peut devenir un véritable enfer si les commandes affichées à chaque tour ne correspondent pas à vos envies. Un même combat peut être ainsi extrêmement facile tout comme il peut devenir un vrai cauchemar selon les actions proposées… On peut ainsi se faire éradiquer en 1 tour devant un boss, alors qu’à l'essai suivant, il ne tiendra pas plus de 2 tours… Frustrant, oui, mais particulièrement prenant.

Dernier point où The Last Remnant se veut original : l'évolution de vos personnages.
Ici, aucun combattant n'évoluera selon la fameuse règle des niveaux. Ils évolueront de manière plus régulière au fil des combats, gagnant skills, HP, et autres augmentations de statistiques. Cependant, une donnée sera présente pour vous indiquer votre niveau général : le Grade de Combat (Battle Rank). Cette notion sera à prendre avec précaution. En effet, plus votre Grade sera haut, plus les monstres le seront. Et plus vous combattrez d'ennemis à la fois (car on peut grouper les combats durant l'exploration) plus votre Grade montera rapidement. Attention alors à ne pas négliger l'évolution de vos combattants (en privilégiant les combats uniques selon les ennemis) au risque de vous retrouver devant un passage particulièrement ardu.

Original, complet, complexe et frustrant, voilà comment nous pourrions résumer le système de jeu de The Last Remnant. Une véritable expérience à part dans le domaine des RPG tant il innove sur tous les points et procure de toutes nouvelles sensations !

Des graphismes, des musiques, pour…

D’un point de vue technique, cette production Square Enix était attendue au tournant. Mais pour des raisons de budget et surtout de temps, l’équipe de développement s’est basée sur le moteur Unreal Engine 3 pour concevoir tout l’univers du jeu. En résulte un jeu faisant honneur à la console, mais, à mon sens, manquant d’identité propre.
Entendez par là que le monde est très bien modélisé, les villes sont vraiment magnifiques et c’est un plaisir que des explorer. Même si on leur reprochera leur petitesse… Les donjons, eux, sont souvent très grands et bien construits. Bref, aucun problème au niveau des décors, les textures employées étant souvent très réussies (hormis l’eau, loin d’être un modèle du genre). En revanche, les personnages manquent de finesse. Bien qu’ils dégagent tous un certain charisme, certaines textures laissent à désirer, et se voient de manière assez grossière lors de certaines scènes.
Au niveau de l’animation, par contre, un grand bravo tant tout se meut parfaitement et de fort belle manière. Mention spéciale à quelques scènes (Le Conqueror face à Emma en particulier, ou même la fin) où tout va très vite et toujours parfaitement maitrisées.
Bref, vous l’aurez compris, The Last Remnant est un joli jeu. Pas ce qu’il se fait de mieux, mais se plaçant aisément dans la catégorie des « beaux titres ».

Au niveau de la bande sonore, Tsuyoshi Sekito (Brave Fencer Musashi) a fait un travail exceptionnel, parfaitement dosé entre les grandes envolées orchestrales et les musiques plus vives, plus rock, typée Sakuraba (Valkyrie Profile). On se prend très vite au jeu et la bande sonore nous accompagne vraiment de bout en bout de l’aventure toujours en se manifestant au bon moment, avec beaucoup de pudeur.

Un portage sur PC de grande envergure !

Si la version Xbox360 présentait des lacunes énormes à divers niveaux du jeu qui plombaient littéralement l’expérience de jeu, il n’en est rien pour la version PC. En effet, celle-ci bénéficie de nombreux correctifs importants ne faisant qu’améliorer le confort de jeu.

En tout premier lieu, les problèmes liés aux graphismes (temps de chargement, textures qui s’affichaient en retard, etc.) ont été corrigés. Dorénavant, on ne constate qu’une infime fraction de seconde de chargement des textures, et des temps de chargement très courts. Finies, donc, les frustrations nous ramenant sans cesse à l’idée de jouer à un jeu non fini.

Ensuite, au niveau du gameplay, de nombreux points ont été revus.
Le plus important étant au niveau de vos unions. Finies les limites de leaders, vous pourrez désormais placer qui vous voulez où vous voulez. D’ailleurs, en raison de ce changement, on ne recrute d’ailleurs quasiment plus de soldats « lambda », mais uniquement des personnages de guilde. En résultent des unions bien plus puissantes et bien plus jouissives à contrôler. En contrepartie, la difficulté du titre (surtout au niveau des HP des ennemis) a été revue à la hausse. Un excellent changement qui met un terme à une autre grande frustration de la version Xbox.

Toujours au rang des changements appréciables concernant vos équipiers, vous pouvez dorénavant activer ou désactiver les skills que vous voulez. Entendez par là que vous pourrez choisir vraiment quels skills chacun utilisera en combat et qu’ainsi, chaque combattant pourra être spécialisé dans un domaine précis. Si au début de l’aventure on n’utilise que très peu cette option, elle s’avèrera indispensable très vite pour tous les désireux de posséder une équipe de folie !

Un autre point qui, personnellement, m’avait beaucoup ennuyé sur la version 360, a été lui aussi corrigé, ou plutôt contourné : la lenteur des combats ! En effet, sur PC, les joueurs disposent d’une touche « Turbo » permettant d’accélérer de manière significative les combats. Finis les actions à rallonge et les combats de 15 min inutiles ! Tout va maintenant très vite et s’enchaîne à la perfection. Rien de mieux pour vraiment apprécier le système de combat ! En contrepartie, vous pouvez dire adieu aux QTE lorsque vous actionnez ce mode. Bien trop rapide, préférez le mode automatique disponible dans les options.

Ensuite, de nombreuses autres corrections ont été apportées, mais inutile de toutes les citer ici, la liste étant longue. D’une manière non exhaustive, citons simplement que le classement des objets est maintenant bien plus ergonomique, que vous pouvez visualiser le modèle 3D de chaque arme, que trois nouvelles classes font leur apparition, que le nombre d’objets requis pour la création ou la customisation d’armes/objets a diminué pour quelques-uns, que les seven peuvent être désormais recrutés après avoir complété une certaine quête et surtout qu’un New Game + fait son apparition ainsi qu’un mode Hard… Bref de biens beaux ajouts pour cette version PC !

The Last Remnant est un jeu disposant d’une profondeur de gameplay rarement atteinte. Un système de jeu novateur et complet qui ne se dévoilera qu’aux yeux des joueurs les plus tenaces. Car cette production Square Enix peut faire fuir. Le titre est complexe et exigeant et ne pardonne pas l’erreur. Le côté aléatoire des combats n’aidant pas, la frustration peut souvent pointer le bout de son nez… Mais il serait idiot de passer à côté de ce titre pour ces simples raisons, tant ce qu’il a à offrir vaut le détour. Un gameplay extrêmement addictif, un scénario manquant certes de profondeur mais particulièrement grisant, une belle plastique ainsi qu’une bande sonore de grande envergure. Alors quand en plus, cette version PC se targue de corriger tous les défauts qui entachaient la version Xbox, que demander de plus ? Avec cette version, The Last Remnant peut enfin se dévoiler et révéler ce qu’il est vraiment : un grand jeu.

Note attribuée : 17/20

Rédigé par Riskbreaker le 23/10/2009

Retour

Oh, Non! Ne me prends pas pour un petit chien, coubo!!, Mog de l' Atlas, Final Fantasy IX Thèmes
© 2000-2024 Toute reproduction interdite sans autorisation - Termes d'utilisation - Ikoula - Haut de la page
Partenariats : Puissance Zelda | Final Fantasy Ring | Régie pub