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Final Fantasy VII

Fiche complète de ce jeu

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, bienvenue dans l’antre de la bête ! Celle qui provoqua l’année de sa sortie un tremblement sans précédent dans le monde vidéo ludique, celle qui propulsa une pauvre console tant décriée au rang de « culte », celle qui marqua à jamais nos petits esprits de joueurs, celle qui nous fit rêver, pleurer… Bref, voici la review du monument qu’est devenu aujourd’hui Final Fantasy VII.
Ce texte n’est pas ici à titre informatif me doutant bien que peu d’entre vous viennent ici pour le découvrir… Non, il nous permettra, tant à vous qu’à nous, de revivre cet épisode comme s’il venait de sortir, comme si nous venions d’attendre fébrilement 3 longues années depuis la sortie de Final Fantasy VI. Ce ne sera donc pas un test de rédacteur tel que nous pouvons l’écrire lors de la sortie d’un nouveau RPG, mais plutôt un texte retraçant les souvenirs d’un joueur qui prit sa claque, comme beaucoup, en 1997.
Alors adieu objectivité, adieu simagrées et autres termes pompeux !
Ami lecteur, remémorez vous votre première partie, fermez les yeux (pas trop quand même histoire de pouvoir me lire), prenez ma main et remontons ensemble l’énorme sillon qu’a creusé Final Fantasy VII pour (re)découvrir toute sa magie….

Ce qui commença par une simple rébellion contre une compagnie devint bien pire… dépassant toute imagination…

Nous sommes dans un monde dominé économiquement, militairement, politiquement et spirituellement par une seule et unique entreprise : la Shin-Ra Electric Power Compagny. Cette compagnie utilise l’énergie de la planète (la Mako) pour assouvir tout besoin énergétique. Seulement pour récolter une telle puissance, la Shin-Ra a mit au point des réacteurs spécifiques (les réacteurs Mako) qui drainent directement depuis « la Rivière de la Vie » (lifestream) l’énergie requise. La compagnie extrait donc petit à petit toute la vitalité de la planète pour ses seuls besoins énergétiques, lui vouant ainsi une fin imminente.

Mais le vice ne s’arrête pas là, et les dirigeants de la Shin-Ra, toujours plus avides de pouvoirs et donc de Mako recherchent ce que l’on appelle la « Terre Promise », terre où la Mako est dite infinie… D’après la légende, cette terre ne saurait se révéler qu’uniquement devant les Cetras, peuple ancien aujourd’hui décimé. Seule une jeune femme, véritable descendante de ce peuple, est encore en vie : Aerith. C’est pourquoi la vile compagnie la pourchasse inlassablement depuis des années…

L’histoire débute au beau milieu de Midgar, la capitale mondiale où réside la Shin-Ra. Une ville ravagée par la pollution, par la pauvreté où seuls les hauts placés peuvent se targuer de vivre aisément. C’est dans ce décors qu’est né le groupe terroriste écologiste AVALANCHE. Leur but étant de détruire un à un chaque réacteur Mako pour sauver la planète. C’est avec ce but utopiste qu’ils recrutent un ex-membre du SOLDAT (élite de l’armée), Cloud Strife qui changera à jamais l’histoire …

Soulevant des thèmes très forts comme la vie(thème principal), l’écologie, la manipulation génétique ou encore la schizophrénie, Final Fantasy VII rassemblait au sein d’un seul et unique scénario tout un panel d’émotions encore rarement vues dans le domaine vidéo ludique. Nous ne cession de s’émerveiller devant chaque nouveau chapitre, chaque rebondissement, passant tantôt des rires aux pleurs (ce n’est que très légèrement exagéré). Pour la première fois, le jeu vidéo se rapprochait réellement du cinéma, ce qui eut un très fort impact sur notre ressenti.
Les scènes cinématiques, d’une qualité incroyable pour l’époque, étaient souvent présentes pour appuyer la scène en cours, nous faisant toujours plus baver à chaque fois. Les personnages gagnaient en profondeur, les scènes d’action en puissance et rapidité, et par conséquent, le scénario se voyait plus fluide, moins brutal dans l’enchaînement des séquences. Seulement des cinématiques de grande qualité au service d’une réalisation hors pair n’ont jamais fait un bon jeu ou un grand film.

Et pourtant… Je ne crois pas trop m’avancer en disant que le scénario reste aujourd’hui encore un modèle du genre. La richesse du passé de chaque personnage, le travail sur leurs relations ou encore des questions qu’ils soulèvent n’ont jamais été aussi travaillés auparavant. Tout est ici sublimé pour nous plonger entièrement dans l’aventure, nous imprégnant sans aucun mal de chaque personnage, de son caractère, de ses répliques, de son style de combat… Chaque protagoniste est d’ailleurs devenu depuis lors, « culte ». Regardez Cloud, Sephiroth, Tifa, Aerith, Cid… Nous les voyons encore dans beaucoup de grosses productions de Square. Les joueurs les ont réclamé, pourquoi ? Tout simplement en raison de l’impact qu’ils ont eu sur nous, pauvres joueurs, quand nous nous sommes adonnés à ce jeu.
L’histoire de Cloud et de sa schizophrénie, de ses liens avec Sephiroth et autres relations avec Tifa et Aerith, ont fait de ce personnage l’un des plus travaillés de l’histoire. Encore aujourd’hui peu de RPGs peuvent se targuer de posséder un scénario aussi riche que ff7, du moins sur la psychologie des personnages. Car comme si cela n’était pas suffisant, Cloud n’a pas été le seul à détenir ce traitement de faveur.
Prenons Sephiroth. Personnage classieux et ô combien énigmatique durant toute votre partie. Tellement énigmatique qu’une réelle réflexion est requise pour comprendre toutes les subtilités liées à son rôle. Au même titre que Cloud, tout au long du jeu, on ne cesse d’être émerveillé devant tant de profondeur.
Prenons Vincent. Ce personnage reste un perso dit « caché ». Bien qu’il faille faire une quête annexe pour pouvoir le débloquer, son histoire n’en reste pas moins très travaillée et permet de faire le lien avec de nombreux points sombres de l’histoire de Sephiroth. Même Zack, qui n’est mentionné que peu de fois, possède lui aussi un charisme tout particulier. Il fut une victime, il fut le compagnon de Cloud, il était fort et déterminé… Trois scènes avec ce personnage et pourtant…. Nous pouvons tout à fait dicerner le caractère de ce protagoniste. Une performance…

Notons aussi le nombre ahurissant de références présentes tout au long du jeu, qu’elles soient religieuses ou historiques. Sephiroth, Heidegger, Midgar, Nibelheim, Jenova … Tant de noms qui puisent leurs origines dans la Kabbale, la mythologie nordique ou encore l’Histoire avec un grand H.

Bref vous l’aurez compris, et vous le savez d’ailleurs probablement déjà, que le scénario de ff7 est une petite merveille. Un petit bijou qui se démarque tant au niveau des personnages que du scénario général. Il n’y a pas de petits rôles ni de thèmes anodins. Les problèmes soulevés tels que l’écologie ou la génétique sont traités avec beaucoup de sobriété et nous impressionnent par leur maturité.

Un nouveau chara designerVoir le contenu de l'encadré

“A Square Soft’s multi-million dollar masterpiece”

Sakagushi ne voulait pas d’un jeu réalisé par 1 ou même 10 personnes. Ce jeu devait être profond, différent des autres, et techniquement impeccable pour son passage sur cd-rom. C’est pourquoi on retrouve plus d’une centaine de noms lors des crédits du jeu. Cela a permit de se retrouver face à un jeu unique et impossible à reproduire de son propre chef tant le nombre d’idées et de techniques employées sont énormes.

Souvenez vous votre première claque, celle qui a fait chavirer chacun de nous lors de la sortie du jeu : la scène d’introduction !
Souvenez vous cet écran noir remplit d’étoiles qui, tout d’un coup, se mettent à remuer. Puis on se rend finalement compte que c’est en fait la caméra qui se déplace pour nous présenter Midgar en plongée. Ensuite, c’est au tour de l’objectif lui-même de s’infiltrer dans les ruelles, le tout bougeant à 100 à l’heure et présentant un rendu jamais vu auparavant… Et tout à coup… Après deux minutes de cinématique ahurissante, la caméra s’arrête et une des plus grandes claques vidéo ludique fit son apparition : nous jouions DANS la cinématique ! Complètement obsolète aujourd’hui, mais ô combien incroyable à l’époque. On pouvait même voir à la télévision (à une époque où cette dernière était encore acceptable) des journalistes parler de ce jeu comme d’une révolution.

Car oui, crions le haut et fort : en son temps Final Fantasy VII était une véritable révolution graphique ! Nous jouions enfin dans des décors d’une beauté hallucinante, tous en images de synthèse, avec des détails par milliers et même quelques éléments animés ! Et ceci n’était que la première claque graphique.
La seconde vint avec le premier combat : la 3D ! Les combats étaient en full 3D, avec un rendu des personnages grandeur nature et non plus en SD comme lors des déplacements. Les combats étaient aussi présentés à l’aide de caméras dynamiques. Une première dans la série qui fit encore une fois une très forte impression. Des textures dans tous les sens, des effets de lumière et de magies incroyables….Bref, on en pleurait presque.

Le premier jeu de Playstation 1 à exploiter véritablement ses capacités. De plus, le soft tenait sur 3 cd. Ce qui permettait de s’attarder sur les lieux, de nous proposer plus de plans, plus d’images de synthèse, plus de… tout. L’animation, bien que sommaire, était d’une richesse largement supérieure aux opus Super Nes. Tout se voyait décomposé de fort belle manière, allant des mouvements de vos personnages, à ceux des monstres. Même la carte du monde se présentait maintenant en 3D. Fini le mode 7, nous rentrions vraiment dans une nouvelle ère.

Alors bien sûr, aujourd’hui il faut nuancer tout cela. Final Fantasy VII n’a plus l’aura graphique qu’il détenait à l’époque. Beaucoup trop de jeux d’une beauté franchement supérieure sont passés derrière lui pour l’enterrer. Ne citons que les deux principaux : Final Fantasy IX ou Chrono Cross.
La carte du monde reste énormément pixélisée, avec une distance d’affichage moyenne. Les personnages ne sont que très peu texturés et donc manquant cruellement de détails. Certains décors, même en image de synthèse, font aujourd’hui trop carton pâte. Les scènes cinématiques ont aussi pris un coup de vieux… Mais il est facile de dresser la liste des défauts de ce jeu dix ans plus tard, en ayant vu tout ce que la console était capable de produire à son potentiel maximum. Mais nous ne sommes pas là pour en faire une critique à retardement.

Nous sommes ici pour nous souvenir combien Final Fantasy VII a émerveillé les joueurs, combien il repoussait les limites techniques du support et combien était puissante la sensation que nous avons TOUS éprouvée en parcourant le monde de Midgar.

Music composer : Nobuo Uematsu

On ne change pas une équipe qui gagne et après l’incroyable performance réalisée sur l’OST du sixième opus, il fut normal de retrouver aux commandes sonores le grand Uematsu.
Autant l’annoncer tout de suite : les avis sont plutôt mitigés concernant les musiques du jeu et évidemment je ne fais pas parti du bon côté.
Si l’on assimile directement les musiques au jeu, nous obtenons une OST convenable, extrêmement métallique collant parfaitement à l’univers du jeu. Mais c’est justement là le hic. Sur l’ensemble des quatre cd composant l’OST, nous restons dans le même ton. On peine à faire la différence entre les mélodies et l’identité de cette bande, sortie du jeu, est difficilement appréciable. Là où FFVI excellait en proposant moult mélodies incroyables facilement différenciables les unes des autres, FFVII faillit.
Je vois d’ici une levée de fans outrés de lire pareilles phrases. Mais il faut comprendre que le fossé entre ce que Uematsu nous avait pondu sur ff6 et ff7 est gigantesque. Je ne parlerai pas des restrictions techniques dues au synthétiseur de la console plus que limité, mais seulement de la composition pure et dure.
Alors bien sûr, nous sommes très loin d’avoir une mauvaise OST. L’ensemble s’écoute facilement et les compo restent d’une qualité largement au dessus de la moyenne. D’ailleurs, c’est dans celle-ci que Uematsu a signé quelques mélodies incroyables qui resteront à jamais dans les annales : One Wing Angel, Aerith Theme, Bombing Mission ou encore le thème principal. Ces compositions, même sorties du jeu, nous font encore vibrer.
Une bonne OST, certes, mais perfectible.

SephirothVoir le contenu de l'encadré

Bon, et le système qui va nous permettre de botter les fesses de notre chère JENOVA ?

Rentrons dans le vif du sujet, et parlons du système de combat.
Final Fantasy VII reprend une fois de plus le fameux système de l’ATB (Active Time Battle). Vous voyez de quoi je veux parler, n’est ce pas ? Mais si, la jauge en bas à droite qui se remplissait en fonction du temps et qui définissait la priorité de chaque personnage ! Alors bien sur, rien de véritablement nouveau à ce sujet. En revanche, le support aidant, les combats se voyaient sacrément dynamisés et l’ouverture des fenêtres de commandes se faisait en un clin d’œil. En résultait des combats souvent épiques qui ne laissaient que rarement le temps au joueur pour réfléchir à la tactique de combat à adopter. Bon, Squaresoft avait tout de même pensé aux plus feignants d’entre nous, et avait mis à disposition dans les options le choix de fonctionnement de l’ATB (actif, semi actif, ou attente). Mais je déconseille tout de même l’utilisation de cette option car ainsi, le jeu perd énormément de dynamisme.

Lorsqu’une jauge ATB est remplie, il est alors temps de rentrer votre commande. Celles qui seront apparentes dans la fenêtre lors des combats dépendront de votre équipement et plus précisément de ce qu’on appelle les Materia.
Véritable innovation dans le domaine du RPG : les Materia définiront toutes vos habilités. Ainsi, ces pierres que vous trouverez ou achèterez tout au long du jeu, vous permettront d’accéder aux magies, compétences, invocations ou autres soutiens pour chacun de vos combattants. Alors dit comme cela, la différence avec les anciens Final est loin d’être flagrante. Mais la différence majeure réside dans le fait que ces materia doivent s’équiper pour prendre effet ! Ainsi, sur votre arme et armure se trouvent de multiples orifices qui permettront d’héberger ces petites pierres magiques.
L’avantage (ou désavantage) de ce système est que chacun de vos persos peut détenir les mêmes capacités qu’un autre. Par exemple, Cloud peut ainsi servir de Mage Blanc, ou Aerith de Berseker (enfin, ça reste déconseillé !). A vous d’équiper ces pierres de la façon qu’il vous convient afin de former l’équipe la plus puissante possible.
Mais là où réside le génie d’un tel système est dans la possibilité de « combiner » ces materia ! Ainsi, une simple magie « foudre » couplée avec « tous les ennemis » (Tout en français), permet de faire des dégâts de foudre sur tous les ennemis présents à l’écran. Un système qui évoluera tout au long du jeu, nous proposant toujours plus de materia, toujours plus de slot disponibles sur vos armes, dans l’unique but de créer le combo parfait, celui qui permettra d’enterrer n’importe quel ennemi.
Une idée qui a su être suffisamment bien exploitée pour devenir l’un des systèmes les plus riches qu'il soit. Un excellent point.

Les materiaVoir le contenu de l'encadré

Continuons encore un peu sur les combats histoire de parler de l’autre « invention » de ce Final Fantasy : les limites.
Tout le monde se souvient des attaques de désespoir de Final Fantasy VI ? L’attaque qui se déclenchait lorsque les HP d’un personnage atteignaient la limite critique ? Une attaque rare qui décuplait la puissance d’un coup normal causant ainsi des dégâts énormes… Et bien, nous retrouvons dans Final Fantasy VII un peu le même système. Au détail que cette fois ci, ce sera à vous de lancer cette attaque. Beaucoup moins aléatoire donc, et bien plus jouissif. La manière dont ces limites fonctionnent est très simple :
Au fur et à mesure que votre personnage encaisse des coups, une jauge de « limit » se remplit. Lorsque celle-ci est complète, votre combattant peut lancer son attaque spéciale. Se révélant souvent comme des attaques dévastatrices, elles peuvent, dans le cas d’Aerith par exemple, devenir des sorts de soutien extrêmement puissants. Chaque personnage possède 4 niveaux de limite différents qu’il vous faudra faire évoluer tout au long du jeu.
Un excellent système, encore une fois, qui se révèle énormément jouissif lors des grandes grandes limites ! … Qui a dit Omnislash ?

Quelques infosVoir le contenu de l'encadré

You can talk with various people in the cities, and play Event Games.

Concernant le jeu en lui-même (entendez par là les phases d’exploration), nous avons droit à du plus pur Final Fantasy. Nous contrôlons notre petit personnage Super Deformed (en l’occurrence Cloud) dans des décors pré calculés, le trimballant de villes en villes à la recherche d’une action à faire. Notons à ce sujet deux phases distinctes d’exploration :
-La première se déroulant jusqu’à la moitié du deuxième cd, où nous passons notre temps à poursuivre Sephiroth. Cette partie nous permet de faire connaissance avec le monde qui nous entoure et de bien s’imprégner des caractéristiques de chaque ville (à ce sujet les différences entre les villes sont énormes, et c’est tant mieux !). Les rebondissements sont aussi légion, ce qui permet de ne pas s’endormir et de suivre avec avidité la suite des évènements.
-La seconde arrive lorsque vous pourrez enfin voyager où bon vous semble sur le monde de Midgar. A partir de ce moment, le jeu prend une toute autre dimension, et les quêtes mises à votre disposition pour compléter votre stock de materia ou de connaître d’avantage l’histoire de vos protagonistes, pullulent dans chaque village. La sensation de liberté s’empare de vous, et il ne sera pas rare que vous laissiez appuyé le bouton « avancer » du haut vent simplement pour le plaisir de voler (Qui n’a jamais fait ça ?).
Bref, concernant le gameplay de manière générale, on ne s’ennuie pas une seule seconde et ce, durant les 40 heures qui vous séparent de la fin. Tout est très bien mené, la difficulté bien dosée, les phases de donjons ni trop longues, ni trop courtes… Du Final Fantasy en somme.

Tenez revenons un moment sur les quêtes annexes.
Comme je l’ai dit plus haut, il n’est pas rare de voir de véritables jeux dans le jeu. Une ville a d’ailleurs été spécialement conçue pour regrouper plusieurs mini jeux sympathiques : le Gold Saucer. Un lieu où chacun de nous avons passé quelques dizaines d’heures je pense. A l’intérieur de ce temple dédié aux jeux, vous pourrez vous adonner à des paris sur des courses de Chocobos, voir carrément y participer, jouer au basket ball (de façon très succinte tout de même), jouer à un mini jeu 3D de sous marins, faire du snow board….
D’ailleurs la partie sur le Snowboard est très bien réalisée et n’avait à l’époque pas à rougir face à Cool Boarder. Car même si graphiquement, il restait sommaire, les options qu’il proposait ainsi que le nombre de courses mises à votre disposition permettait au joueur de passer facilement une dizaine d’heure de plus sur ce mini jeu.
La palme des mini quêtes revient bien évidemment à celle des chocobos. La quête concernant ces grosses bêtes toutes jaunes est tout simplement énorme. Vous devrez dans un premier temps capturer ces bestioles, ce qui n’est pas forcément chose aisée, puis les entraîner pour leur faire devenir de braves bêtes. Après quelques entraînements intensifs, vous pourrez tenter de les accoupler pour donner au monde un chocobo spécial vous permettant de voyager dans des endroits encore inaccessibles sur la map monde. C’est de cette manière que nous arrivons à récupérer la materia d’invocation la plus puissante du jeu : Les Chevaliers de la Table Ronde.

Tout ceci pour dire que dans Final Fantasy VII, on ne s’ennuie pas une seule seconde. Tout a été peaufiné à l’extrême pour procurer au joueur le plus grand plaisir possible. Même les choix que vous faites lors des réponses de Cloud peuvent influencer les répliques de vos camarades (attention à ne pas faire de sexisme au sein du groupe... ).

Notons aussi pour terminer que la version Européenne du jeu (puis plus tard, la version internationale s’est vue dotée de deux nouveaux boss optionnels : l’Arme Emeraude et l’Arme Rubis. Deux boss incroyablement forts qui mettent les nerfs du joueur à rude épreuve…

International VersionVoir le contenu de l'encadré

Que peut avoir un jeu, aussi parfait soit-il, comme notation dix ans après sa sortie ? Partons du principe que Final Fantasy VII a provoqué un véritable raz de marée, qu’il a ouvert la porte à la localisation européenne, et qu’en même temps il a su innover et utiliser tout le potentiel du nouveau support sur lequel il sévissait. Graphismes magnifiques, scénario dantesque, gameplay parfait, et quelques musiques inoubliables… Comment peut-on abaisser la note d’un jeu résolument culte, sous le seul et unique prétexte qu’il est dépassé techniquement ? C’est impossible. Final Fantasy VII fait partie de ces jeux qui nous ont transcendé, qui nous ont fait voyager bien plus loin que tout ce que l’on pouvait espérer et dont on se souviendra encore longtemps. Un chef d’œuvre.

Note attribuée : 19/20

Rédigé par Riskbreaker le 15/10/2006

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