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Tales Of Eternia

Fiche complète de ce jeu

Tales Of Eternia.
Il est toujours difficile d’attaquer un test d’un RPG qui est devenu aujourd’hui une légende du jeu vidéo. Savoir par quel point entamer le test ou encore faire attention de rester cohérent et objectif devient un véritable challenge ! Il n’empêche que faire le test d’un tel RPG reste un plaisir immense dans lequel je me lance immédiatement.

Pour que vous cerniez mieux le jeu (avis aux néophytes), replaçons le d’abord dans son contexte historique…
Nous sommes en Novembre 2000, et Namco décide de sortir un nouvel épisode de leur saga fétiche : les « Tale Of ». En effet, il y eut auparavant tout de même deux opus de cette série, j’ai nommé Tales Of Phantasia (SNES) et Tales Of Destiny premier du nom (Playstation). En cette époque d’âge d’or de la Playstation (côté RPG), tout le monde n’avait d’yeux que pour les super productions rythmées par des cinématiques de folies et autres effets pyrotechniques. Qui a dit Final Fantasy Oo ? Bref, en deçà de ces productions, certains developpeurs arrivaient tout de même à tirer leur épingle du jeu avec des productions, certes plus modestes, mais d’une profondeur exemplaire. Tales Of Eternia fait parti de ces jeux d’exceptions.

Histoire

Vous incarnez Reid Hershel, un jeune homme de 18 ans, qui se soucie de pas grand chose à part manger et se balader avec son amie d'enfance Farah Oersted. Un jour dans la forêt voisine de leur village s'écrase un mystérieux vaisseau. A l'intérieur se trouvent deux personnages énigmatiques : Meredy et son animal de compagnie Quickie. Tous deux sont venus sur Eternia pour éviter que la "Grand Fall" ne se produise. En effet le monde étant composé de deux parties, Eternia d'un côté, et Inferia de l'autre côté du ciel, (Oo) le moment où Infernia tombera sur Eternia se rapproche ! La collision de ces deux mondes est donc redoutée de tous les habitants d’Inferia, et évidement c’est à vous d’empêcher cela rien qu’à la force de vos bras élevés au riz et à la courgette ainsi que d’un animal qui ne cesse de pousser le cri crispant au possible « QUICKY » ! Bref, ne parlant pas la même langue, Meredy va avoir du mal à se faire comprendre, et c'est ainsi que Reid et Farah décidèrent de l'aider. Evidement, ils vont être embarqués dans une aventure hors du commun où les questions existentielles (c’est vite dit tout ça) seront légion ....

Vu comme ça, le scénario de ToE possède tous les clichés du genre. D’ailleurs, je me demande comment vais-je réussir à vous prouver le contraire… ? Dites vous simplement que vous, aventurier en herbe, pad dans la main, qui recherchez l’aventure simple sans réelle prise de tête et où chaque pas sera une véritable découverte, et bien…Vous serez tel un castor en train de ronger sa buche ! Le paradis en somme. Les rebondissements surviennent de toute part, les persos affluent comme aucun autre RPG (enfin si, mais la tournure de phrase est tellement belle hein ^^), et l’univers du jeu est vraiment gigantesque et suffisamment étudié pour être littéralement absorbé dans le monde de ToE. On est encore loin d’un Xenogears ou d’un Chrono, mais le plaisir est là,, c’est ce qui compte.

Graphismes

De ce côté-là, et ceci même en relançant la console 5 ans après sa sortie, ce jeu reste magnifique ! On évolue ici dans un univers 2D d’une qualité incroyable. Les sprites de vos personnages sont tous en 2D et se baladent dans un univers par écrans fixes comme peuvent l’être les Final Fantasy ou Star Ocean 2 par exemple… Certes, on n’atteint pas l’excellence d’un Legend Of Mana, mais les couleurs pastelles accompagnées d’un univers varié donnent au soft une qualité irréprochable à ce niveau. Il suffit de regarder 2 à 3 screenshots pour mieux s’en rendre compte. Petite précision tout de même… Je parlais ici des phases explorations, donc villes ou donjon. Car au niveau des déplacements sur la carte du monde, c’est légèrement en deçà de tout ce que j’ai pu dire plus haut. 3D oblige, les limites de la Playstation se font ressentir et on a juste droit à une carte simple, qui n’a rien d’exceptionnel mais qui se laisse parcourir sans problème. Ce n’est tout de même pas celle de Star Ocean 2 (beurk quelle horreur celle-ci !) ^^.
Au niveau des combats, nous avons droit à un Tales Of (ben tiens, je vous en apprend une bonne là hein ?!). Scrolling horizontal donc qui impose un décor de fond en 2D pour la plupart d’un très bon rendu, avec un terrain en 3D qui permet de multiples zooms lors des phases dites de « bourrinage intensif ». Rien à dire de ce côté-là non plus, surtout que les effets de lumière et autre effets sont vraiment de très bonne facture et on ne cesse d’en prendre pleins les mirettes.
Un jeu exemplaire techniquement.

Gameplay

Aaaaaah, attaquons la partie où tout l’essence d’un test RPG se concentre ! Car évidement, posséder un soft extrêmement beau, c’est une chose, détenir un scénario exemplaire en est une autre…. Mais est ce réellement suffisant quand le gameplay ne suit pas ? Inutile de répondre à cette question. La réponse en découle.
Et bien, une fois de plus, ToE s’en tire avec la mention du Jury ! Etonnant n’est ce pas ? Et bien pas tant que ça quand on s’y penche d’un peu plus près… La série des Tales Of s’est toujours démarqué par son système de combat intuitif quelque peu « bourrin » dirons nous, mais qui procure au joueur un plaisir incommensurable. Je m’explique…Je rappelle pour les néophytes, que durant les combats vous ne contrôlez qu'un seul personnage et que les autres sont contrôlés par la console...Les combats se déroulent suivant un plan en 2D où les coups se déclenchent de la même manière qu'un Street Fighter II (ceci étant tout de même configurable). Imaginez maintenant que tous les persos attaquent en même temps, invoquent et font de la magie !! Une véritable folie furieuse, où chaque seconde est propice à une déflagration d’effets spéciaux en tout genre et où vous pouvez vaguement distinguer sur le côté droit de votre écran le nombre de Hit que vous faites….Argh, un pur bonheur dont peu de RPG arrive à procurer ! Niveau interface, la grande nouveauté se situe autour des magies, où celles que vous pourrez utiliser dépendent des associations que vous faites...En gros, pour obtenir des magies vous associerez à chacun de vos persos, un " Great Craymels" (sorte d'espers ou d'invocation), qui suivant les combinaisons avec les autres GC que vous ferez produiront telle ou telle magie.. Bon j’avoue, je doute que vous, jeune lecteur assidu de nos tests et néophyte à la saga Tales Of, aillez compris ce système d’association…Il n’empêche qu’il est très bien pensé, na !
Question exploration, on reste ici dans un RPG tout de même conventionnel où les déplacements se feront de manière lambda (ville, donjon, ville donjon, etc…) où les monstres arriveront là où les attend, mais qu’en définitive, le plaisir de jeu est là ! On ne sait pourquoi…Mais il est là ! Je soupçonne vaguement le fait que ce jeu possède une durée de vie hors du commun (50 à 60h pour en faire le tour), que les mini quêtes pullulent comme aucun autre RPG et que même la possibilité de faire de la cuisine vous est offerte !
Bon j’espère que vous l’aurez compris ? Ce jeu est un trésor de gameplay qui vaut son pesant d’or.

Lorsque vous jouerez à ce jeu, j'espère que vous ressentirez la même chose que moi, à savoir un plaisir énorme et une envie de toujours en savoir plus ! Le jeu en lui même étant déjà génial, les programmeurs ont réussi à ajouter suffisamment de quêtes annexes pour en allonger la durée de vie, ce qui n'est pas pour nous déplaire ! Un bijou comme la Playstation a su nous en pondre à cette époque. A votre manette cancrelat, quiconque n’aura pas fini ce jeu aura mon plus profond mépris à vie ! (private joke) Surtout que j’ai cru entendre une sortie sur PSP prochainement.

Note attribuée : 17/20

Rédigé par Riskbreaker le 10/10/2005

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