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Wild Arms

Fiche complète de ce jeu

Dans le monde des RPGs, il y a des séries qui sont à part de par leur atmosphère. Les Wild ARMS font partie de ces RPGs. S'inscrivant dans un ton western, cette série propose un univers différent des standards, ce qui a plu, ou pas. En 1997, soit à la même période de Final Fantasy VII , est sorti Wild ARMS premier du nom et marque le début du succès...

Trois destinées liées.

Filgaia, autrefois une terre fertile grâce à la protection des Gardiens, est devenue un désert depuis que les démons de métal ont envahi la planète. Mille ans après, la population a reconstruit tant bien que mal leur habitât. Malheureusement, cette paix se trouve de nouveau menacée....
Trois héros se dressent pour protéger cette paix. Tout d'abord Jack, chasseur de trésor, qui explore des ruines, entend un message lui disant de se rendre à Adelheid. Ensuite, Rudy, aventurier, qui se retrouve exilé du village où il vivait après avoir réveillé un monstre scellé. Enfin, Cecilia, pouvant parler aux gardiens, quitte le monastère où elle a vécu le jour de ses 17 ans pour retourner à Adelheid pour y (re)devenir la princesse.
Comme dans les épisodes 2 et 3, le jeu débute sur le choix de suivre chacun des protagonistes seul. Cela permet d'avoir un aperçu de ce qu'ils sont. Le scénario, quant à lui, est très classique comme vous pouvez le voir. On nous demande de sauver le monde. Cela ne l'empêche pas d'être agréable à suivre, notamment grâce au charisme de certains personnages comme Boomerang et sa compagne Luceid et Ziegfried, ou le ridicule de certains, comme Zed. Mention spéciale pour Lady Arken qui est un personnage très fort dans le scénario, en plus d'être classe. On peut noter aussi une certaine fluidité dans la narration qui fait se juxtaposer les divers éléments de l'histoire pour former un tout cohérent. On appréciera plus particulièrement les révélations sur Rudy et Jack qui se font au fil du jeu, même si on regrette que Cecilia soit laissée pour compte dans l'affaire. Aussi, l'univers, mélange atypique de western et fantasy, atypique car peu réutilisé par la suite, pour peu que l'on accroche, est très captivant et donne un monde intéressant et enchanteur, malgré l'état de désolation qui y règne.

Il est à noter que Wild ARMS a été traduit en français. Malheureusement, cette traduction, même si elle ne souffre pas des horreurs présentes dans celle de Landstalker, donne une impression de naïveté, enfin, plutôt de maladresse, assez désagréable par moment. On saluera néanmoins l'effort fourni.
Wild ARMS est un jeu où c'est tout ou rien, ou on aime l'univers en bloc ou on déteste tout autant. Pas de demi-mesure. D'ailleurs, il s'agit d'une raison pour laquelle ce jeu a autant de détracteurs. Mais pour peu que l’on s'y plonge, on découvre un monde charmant et envoutant.
Pour conclure, l'histoire de Wild ARMS présente un charme certain, malgré le classicisme de son intrigue.

Techniquement daté.

Commençons par le côté visuel. Autant le dire, et n'ayons pas peur des mots, les graphismes passent maintenant pour très moches, si on est indulgent, franchement horribles si on est virulent. Mais voilà, on est en 1997, la playstation en est encore à ses débuts. On peut sourire devant une modélisation très polygonale et une animation très sommaire, mais cela fait un peu partie du charme du titre, ce charme oldschool que les vieux routards apprécieront et retrouveront avec plaisir. Les plus jeunes joueurs seront certainement rebutés par le visuel. Même les anciens auraient quand même souhaité un plus grand soin dans les graphismes. Surtout après avoir vu la cinématique d'introduction en anime qui est considérée par beaucoup comme étant une des plus belles introductions jamais faites, grâce à sa sobriété, le soin apportée dans sa réalisation et son rythme.
En parlant de rythme, les musiques sont pour la plupart de qualité. Prenons par exemple celle de l'introduction, « Into the Wilderness », certainement la plus marquante du jeu. Faite à la guitare (enfin deux plus exactement), cette dernière met tout de suite dans l'ambiance western que le jeu veut offrir, donnant un léger sentiment de nostalgie. C'est simple, on ne s'en lasse jamais, tant elle est riche et entrainante. Le reste est à l'image de l'introduction, à savoir collant au genre. On aimera ou pas, mais il faut reconnaître que la bande-son correspond parfaitement à l'univers proposé. Les combats sont tout aussi rythmés, donnant un plaisir indéniable à massacrer vos ennemis.
En conclusion, si graphiquement, Wild ARMS a un aspect peu engageant, voire décourageant, la musique plonge, non, immerge le joueur dans l'univers de Filgaia.

Un système de jeu comme on en voit peu.

Si on se limitait à ce qui se précède, Wild ARMS serait un jeu que l'on pourrait oublier sans problème si le système n'était pas un petit chef d'œuvre de trouvailles géniales. Et on va voir lesquelles elles sont.

a) un système classique mais pas trop.

Wild ARMS reprend la base des RPGs. On retrouve les points d'expérience, les équipements, les interminables menus pour sélectionner ses actions. Les combats se font en tour par tour, c'est-à-dire que vous sélectionnez vos actions et ces dernières sont effectuées après avoir fini, les ennemis agissant pendant votre tour. Vous voyez, rien de très original. Mais voilà, Wild ARMS introduit le concept de « force gauge », qui est un des points marquants de la série. Chaque fois que vous prenez ou assénez un coup, une jauge se remplit. Cette dernière est divisée en quatre parties. Pour chaque niveau de puissance, vous aurez la possibilité d'utiliser les capacités spéciales de chaque personnage, comme agir en premier pour Jack ou utiliser les capacités cachées des objets pour Cecilia. En plus, une fois au maximum, toutes les altérations d'état négatives seront guéries. Voilà une idée excellente qui permet de retourner la situation alors que tout semble perdu.

b) un style propre à chacun....

En effet, chaque personnage possède son propre style de combat. Cecilia se sert de la magie que vous aurez préalablement affectée sur des badges. Jack développera des techniques d'épées suivant des indices données par la manifestation de la nature ou autres. Rudy sera, quant à lui, le seul à pouvoir utiliser des ARMs, des pistolets que vous trouverez disséminés dans le jeu. En plus, vos personnages varient dans leurs statistiques. Par exemple, Jack sera le plus rapide, suivi par Cecilia puis Rudy. Vous serez ainsi obligé de bien connaître les caractéristiques et compétences de vos protagonistes pour mener à bien vos missions.

c) ...mais avec des points communs.

Mais attention, vous aurez aussi droit aux médiums, des pierres qui altèrent vos statistiques, vous permettant ainsi de compenser les points faibles de chacun, comme la vitesse d'action. Mais ce n'est pas tout, ces médiums vous permettent d'invoquer les Gardiens de Filgaia en utilisant le niveau 2 de la « force gauge ». Ces invocations seront très pratiques pour écourter les boss, pour peu que vous visiez la faiblesse de ces derniers. Heureusement, il est possible de changer d'équipement en début de tour, vous permettant de vous adapter à la situation.

d) une exploration originale.

La grande vedette de la série des Wild ARMS est sans conteste la façon dont on explore les différents lieux de Filgaia. Ainsi, chacun des personnages possède plusieurs outils dont il peut se servir (ce système a disparu dans Wild ARMS 4 et 5, pour le meilleur ou le pire) pour progresser. Ainsi, Jack peut utiliser Hanpan, son rat, pour ouvrir les coffres piégés ou inaccessibles pour cause de fosse, Rudy peut détecter les objets cachés et Cecilia peut remonter le temps pour recommencer l'énigme. Vous aurez d'ailleurs souvent recours à cette dernière, parce que quelques énigmes pour progresser seront complexes, voire pour certaines tordues, même si on en trouve des simples. On se doit alors de jongler entre les différents outils pour progresser dans l'aventure. On se retrouve dans une exploration qui n'est pas sans rappeler des titres comme Landstalker, Zelda ou encore Lufia. Bref, progresser dans les donjons sera un plaisir, car non limité à juste trouver le chemin qui mène au boss ou à la sortie.

Difficulté et durée de vie.

Si on peut très bien progresser dans la majorité des cas avec un peu de réflexion pour les énigmes et un bon équipement, il y a certains passages qui seront un cran au-dessus, nommément certains boss tels que Boomerang/Luceid pour ne citer qu'eux. Dans l'ensemble, Wild ARMS est un jeu moyennement difficile. Comptez 35 heures environ pour venir à bout du scénario et 10 à 15 heures supplémentaires pour faire les nombreuses quêtes annexes que comporte ce titre.

Une note sur le remake ps2:Voir le contenu de l'encadré

Wild ARMS est un jeu particulier. Particulier, parce que, malgré une réalisation graphique très faible, il offre une introduction superbe et une bande-son digne des meilleures et collant parfaitement à l'ambiance qu'il propose. Son système de jeu allie classicisme et nouveautés avec brio, rendant la progression agréable. Si le scénario est basique, on s'accroche aux personnages et on admirera le côté classe de certains méchants. Il faut essayer ce Wild ARMS car il pose les mécanismes de toute la série (mis à part l'HEX système bien sur) et introduit un univers fascinant à l'ambiance unique.

Note attribuée : 16/20

Rédigé par Darkchaz le 17/06/2009

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