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Xenogears

Fiche complète de ce jeu

Bon, je m’attaque à gros sur ce coup ci … Il est vrai que parler de Xenogears autant d’années après sa sortie n’est pas chose aisée du fait du fait de l'immense notoriété dont il fait l'objet encore aujourd'hui. Cinquième épisode de Xenosaga, Xenogears est plus qu’un RPG, il est devenu une véritable pièce maîtresse de la série portant à un niveau encore jamais atteint à l’époque (et encore aujourd’hui) la qualité et complexité du scénario. Voyons voir de plus près de quoi il en retourne réellement…..

Histoire

Résumé bref : (même très très bref, enfin bon si vous voulez connaître l’histoire totale, suffit juste d’aller dans la rubrique dossier)

An 4767, l’Eldridge, un gigantesque vaisseau spatial en pleine route afin d’acheminer passagers et marchandise entre deux planètes, est soudainement pris d’assaut par un virus touchant l’ordinateur principal du vaisseau. De nombreux messages s’inscrivent alors sur tous les moniteurs : « You shall be as God » et avant même que l’équipage ne puisse réagir, quelque chose avait pris possession du navire… Le système d’autoguidage se met alors en place et la trajectoire de l’Eldridge se modifie alors et se réinitialise vers la planète principale du système dans lequel ils évoluent. Ne trouvant aucune faille à l’attaque informatique, le commandant de l’Eldridge donne alors l’ordre d’évacuer mais ce n’est que peine perdue car les canons lasers du vaisseaux détruisent un à un les vaisseaux de secours. Le commandant, en desespoir de cause, fait appel au dernier recours envisageable : l’autodestruction de l’Eldridge. Le vaisseau se crashe alors sur une planète avoisinante, et une mystérieuse femme se lève parmi les débris du vaisseau. Elle est nue avec une abondante chevelure mauve. C’est elle qui donnera naissance à Dieu et aux hommes….

Voilà, cela a bien le mérite de mettre en place le contexte du jeu, alors que cette petite description ne représente que l’introduction du jeu... Par la suite, vous dirigerez la destinée d’un jeune homme nommé Fei qui se retrouvera embrigadé de force, à cause de son passé et de ses descendants, dans une histoire avec pour but de sauver la planète (évidement comme dans la plupart des rpg !) à bord de monstres mécaniques appelés Gears et issus des débris de l’Eldridge. Bref, je préfère ne pas en dire plus de peur de spoiler. Et face à un scénario de cette envergure, ce serait commettre un crime !
Bon vous l’aurez compris, je respecte le scénario de ce jeu plus que n’importe quel autre pour la simple et bonne raison qu’il dispose du scénario le plus abouti du monde RPGesque (hihi, un mot nouveau !). Je dis cela en toute objectivité, il en va de soit :p !! Toutes les heures, une nouvelle claque frappe votre visage (au sens figuré, sinon ça ferait très mal de jouer à ce jeu) tellement le scénar vous cloue au fauteuil ! Jouez y une heure d’une seule traite et vous allez assister à un passage exceptionnel, ce qui aura pour effet de vous scotcher à votre paddle ! Et ce n’est pas fini, plus on avance dans le jeu, plus ce sentiment s’intensifie ! Bref, un vrai petit paradis pour tout joueur de rpg qui recherche un scénario singulier à des millénaires des clichés que peuvent proposer un Tales Of Symphonia ou un Grandia II …
Malheureusement, un rpg n’est pas constitué que de son scénario (Dans le cas contraire, on appelle ça un livre hein.) … Bon devinette : Quels sont les differents points qui caractérisent un RPG ? Graphismes, oui, gameplay, oui, le saucisson, non, la musique oui….
Bref, enchaînons !

Graphismes

Bien, la dessus je sens que les avis vont vite diverger en fonction du joueur, mais pour ma part, je les trouve tout simplement superbes. Le jeu est tout en 3D avec les sprites des personnages en 2D, un peu comme un BoF si vous voulez, mais en moins fin, mine de rien. En effet les sprites des personnages sont bien loin de la qualité de ceux d’un Breath of Fire IV par exemple. Dés qu’un zoom fait des siennes à l’écran les personnages ont une fâcheuse tendance à pixelliser à l’écran, ce qui a tendance à rapprocher Xenogears à du TombRaider lors de certains passages…
Hormis cela, les décors sont généralement superbes, en particulier les villes où fourmillent nombre de détails et de personnages, bref un régal pour les yeux. Pour les connaisseurs, je suppose qu’aucun n’a pu s’empêcher de pousser un WAAH de plaisir quand vous êtes rentré dans la Chapelle à Nisan !!
Pour les donjons, c’est moins évident, déjà qu’à la base je déteste me retrouver dans des grottes mais là en plus d’être vides…Ils ressemblent réellement à des cavernes d’ermites... Bon je chipote un peu là mais je me devais de le dire. Heureusement, éloignez l’idée que tous les donjons se ressemblent hein. Vous croiserez tout type de décors allant de la grotte donc, à la ville ultra futuriste bourrée de vils robots…
Au niveau de la carte, les graphismes sont plus qu’honnêtes et je la trouve bien supérieure à celle d’un FFVII ou même FFVIII (le IX j’hésite un peu à le citer). Les déplacements sont relativement rapides et ce n’est pas une corvée que de parcourir des milles pour trouver la ville voisine.
Question graphismes lors des combats, les sprites des persos sont toujours en 2D et ma foi de bien meilleure qualité que durant les phases d’exploration. Les effets de lumière d’assez bonne facture et les ennemis variés. Bon évidement, on est loin d’atteindre un Final mais Xenogears s’en tire à assez bon compte.
Pour conclure sur les graphismes, ils sont jolis dans l’ensemble et ne piquent pas les yeux ! (wow quelle phrase, je me surprend des fois, tellement c’est pourri !). On est bien loin en dessous d’un Chrono Cross ou d’un Vagrant Story mais au dessus d’un Thousand Arms ou d’un Dragon Quest VII. (la phrase qui sert à rien encore…tant pis je la laisse !)

Après les graphismes vient naturellement :

Gameplay

Alors de ce côté-là, plusieurs points à prendre en compte.
Il faut préciser que dans Xenogears le personnage que l’on contrôle, Fei, est capable de sauter. Donc durant certaines scènes, vous pouvez vous douter que de la plateforme rentre en jeu ! Et il y a des moments ou croyez moi on a envie de balancer sa manette contre le mur (d’ailleurs on est fou et on le fait !). L’enfer à un nom à ce sujet… Babel Tower…C’est durant ce passage … Il faut une concentration dantesque pour réussir tous les sauts d’affilé tellement le marge d’erreur est faible. Bon tu t’imagines jouer trankilou, prenant ton temps lors de chaque saut, et à ce moment ci (c’est toujours comme ça si vous remarquez bien) ta mère entre subitement dans ta grotte, comme ça sans prévenir, et LA, PAN, tu sursautes et la pire chose qui pouvait arriver arrive : tu rates ton saut et tu tombes…AU DEBUT ! Raaah dévoration de paddle !!!
Hum…Excusez moi…Enfin, c’est le seul réel point noir du jeu sur la maniabilité, car durant les phases d’exploration dites « basiques » (j’entends par là, la visite des villes et Cie) elle est intuitive et ne présente aucun défaut.

En revanche parlons un peu de l’ergonomie du jeu. En gros son menu. Là les programmeurs ne se sont pas foulés, et on a le strict minimum requis pour finir un rpg. C’est du basique et il n’y a rien a dire de plus sinon que niveau ergonomie, on est bien loin d’un ff où toutes les commandes sont à porté de main. Là faut pas faire trop le feignant pour aller dans le menu des Gears par exemple. Le menu des skills des persos est mal pensé et le design général vraiment bof. Un point à revoir…

Les combats. Aaaah, de ce côté-là, rien à redire tout est instinctif et clair et on prend son pied à combattre. La aussi deux cas de figure se présentent :
-Les combats à pieds : Le déroulement est très simple. On attend que le jauge se remplisse pour pouvoir agir et là on a le choix entre attaquer et faire de la magie ! OUAH que c’est innovant ! Mais non, vous n’y êtes pas. La magie s’acquiert au fil des niveaux du perso et s’utilise avec des points de magie (bref banal). Mais pour attaquer, c’est une autre paire de manches ! Vous avez le choix entre attaque Forte, Moyenne ou Faible avec les boutons ?, ? et X. Chaque type de coup consomme des points. Je m’explique. Au début de chaque tour vous avez un nombre de point déterminé suivant le niveau du perso (ex : 3 au début du jeu, jusqu’à 7 à la fin), et chaque coup consomme un certain nombre de ces points (?=3, ?=2, ?=1) ensuite libre a vous de consommer tous les points ou non. Exemple au début, à chaque tour où vous avez que 3 points en stock ; vous pouvez faire soit un coup fort avec ?, ou 3 coups faibles avec X. Ensuite suivant comment vous variez les coups, vous apprendrez des combinaisons qui déclencheront des pouvoirs spéciaux propres à chaque personnage. Je complique encore la sauce : Si vous décidez de ne pas utiliser ces points et de passer votre tour, vous ne les perdez pas mais les ajoutez dans une jauge adéquate qui peut emmagasiner jusqu’à 27 points (je crois). Si vous la remplissez à fond et que vous avez suffisamment trouvé de combos avec les coups basiques, alors vous pourrez faire une liste de combos que vous lâcherez sur l’ennemi au moment opportun !! En gros ce genre de coupe est ravageur, mais le problème c’est que vous n’agissez pas pendant quelques tours …
-Les combats en Gear : Là ce n’est pas bien compliqué. Le combat se déroule de la même manière qu’à pied hormis que les coups portés ne consomment pas de « points », mais de l’essence. Et la difficulté de ce genre de combat est donc de bien gérer vos réserves de fuel histoire de ne pas tomber à sec avant la fin du combat. Croyez moi, ça m’est arrivé pas mal de fois de me retrouver avec 0 de fuel en face d’un boss vers la fin du combat, et là je peux vous dire que vous êtes mal !

Bon, en général la difficulté du jeu n’est pas insurmontable et je pense qu’il n’est pas trop dur de passer 20 heures de jeu sans se prendre le moindre Game Over. Seulement certains boss vous donneront du fil à retordre (je pense surtout à Deus première rencontre, et à Miang durant le second cd !!). En dehors de ça, rien de bien complexe. Niveau exploration, que du bon, les mini-jeux sont présents un peu partout dans le monde (sans atteindre la qualité d’un FFIX) et vous permettront de sortir de la quête principale de temps à autre. Par exemple, vous jouerez forcément à un moment du jeu à une espèce de crapette (un jeu de carte pour les novices) !! Jeu vraiment sympathique ! Un peu bête certes, mais les joueurs invétérés de RPG que vous êtes adorez cela n’est ce pas ? Bon tout ça pour dire que les mini-jeux ne manquent pas et qu’ils sont souvent bien faits. Je ne m’attarde pas trop là dessus, je préfère que vous les découvriez vous-même.

Pour finir sur le gameplay je vais parler de la durée de vie de Xenogears.
Si vous entamez ce jeu pour la première fois, comptez bien 60 heures de jeu. Oui, Xenogears est long et ce n’est pas plus mal !! Comptez 40 heures pour le premier cd et 20 autres pour le second. Seulement, autant vous prévenir de suite : les deux cd n’ont rien a voir question gameplay. Le premier cd s’apparente à un final fantasy, donc phases d’exploration, combats, dialogues et Cie…
Le second est tout à fait différent.
En effet, sous la pression de Squaresoft, l’équipe chargée de ce jeu a été obligée de le terminer rapidement. Ce qui a pour conséquence une impression de deuxième cd non fini. Le jeu ne se déroule plus du tout de la même manière et c’est ici que je vous met en garde : durant ce cd, vous n’assisterez qu’à une succession de scènes de blabla terminant le scénario. En gros il ne sera pas rare de passer une heure devant votre téléviseur à simplement appuyer sur X histoire de zapper les dialogues! Ces successions de scènes seront simplement entrecoupées de combat de boss (histoire de ne pas trop abuser quand même), sauf pour la toute dernière partie du jeu (l’assaut final) où là vous aurez accès à la carte une dernière fois.
Voilà, ceci peut passer pour le plus gros inconvénient du jeu.

Ce qui m’amène donc à parler naturellement du point qui a rebuté nombre de joueurs : les phases de dialogues. Si vous détestez lire durant des heures des dialogues et bien je vous préviens tout de suite : passez votre chemin. Car durant tout le jeu (même si ça devient phénoménal durant le second cd) il vous arrivera d’assister à des scènes durant jusqu’à ½ heure où la seule chose que vous pourrez faire est d’appuyer sur X. Bref, je comprends que cela peut rebuter pas mal de monde. Pour ma part, étant donné que je ne joue aux rpg qu’afin de découvrir un bon scénario, je n’ai pas du tout été dérangé par ce point, au contraire, les rebondissements étant légion, je ne cessais d’appuyer frénétiquement sur le bouton pour connaître la suite !! De ce point de vue cette contrainte devient vite un aspect positif et même un atout.

Difficile de parler de Xenogears sans tomber dans l'abus de superlatifs... Le joueur avide de personnages complexes plongés dans un univers tout aussi nébuleux verra en Xenogears son oeuvre culte. Quelques défauts viennent assombrir quelque peu le tableau comme un 2e cd baclé ou de légers défauts de gameplay, mais ceci varie tout de même selon le point de vue. Un jeu grandiose, que dis je, "gigantesque" qui mérite amplement sa place dans le panthéon des RPG.

Note attribuée : 18/20

Rédigé par Riskbreaker le 22/10/2005

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