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Disgaea 2 : Cursed Memories

Fiche complète de ce jeu

Quand un studio de peu d'envergure nous offre un jeu à grand succès, on a souvent - voire toujours - droit à une suite qui se repose sur ses lauriers et qui en ressort incomplète, insatisfaisante. Mais à cette règle, NIS a déclaré la guerre en développant la suite à l'un de ses titres phares, Makai Senki Disgaea. Confié à Souhei Niikawa et sorti en 2006 sur PS2, Disgaea 2 : Cursed Memories est un soft qui, à plus d'un titre, a tout ce qu'il faut pour se trouver de toute urgence dans votre ludothèque personnelle.

- L'argent ne fait pas le bonheur, et réciproquement -

Disgaea a été créé par le studio Nippon Ichi Software, NIS en abrégé, et édité par Atlus. NIS est un studio peu fortuné, mais talentueux. Ainsi, ils parviennent à faire échec aux plus grands et surtout aux plus riches studios du RPG grâce à leurs ambiances bon enfant et à leur volonté de faire toujours plus simple sans jamais tomber dans la caricature Ce qui n'a rien d'une gageure. Bien avant Disgaea, nous avions La Pucelle - Tactics à l'esthétique assez ecchi, mais aussi Phantom Brave et d'autres Dance Dance Revolution ou karaokés de salle d'arcade ; bref, NIS ne se prend pas vraiment au sérieux, leur credo reste surtout de nous faire passer un bon moment !

Et pourtant, cette position leur coûte cher : techniquement, leurs jeux sont limites à la ramasse, et leurs styles de prédilection, le casual et le T-RPG, ne sont pas les plus grosses sources de revenus de l'industrie du jeu vidéo. Malgré tout, on ne peut que tomber sous l'immense charme de leurs productions, à condition d'être un minimum investi dans le trip.

Trip que je vous invite à partager avec moi, à travers ces quelques pages... Et vous faire découvrir par-là un jeu absolument remarquable !

- Pour sauver le monde, je tuerai tous mes opposants... ou presque -

L'histoire de Disgaea 2 se déroule dans le monde de Veldime. A l'origine peuplé d'humains sans histoires, il est depuis quinze ans sous le coup d'une malédiction, lancé par un démon extrêmement puissant, Zenon, le Dieu de tous les Overlords. Cette malédiction transforme tous les humains en démons, petit à petit. En même temps, leurs consciences humaines et leurs souvenirs s'effacent, jusqu'à devenir de vrais monstres assoiffés de sang. Un seul garçon est épargné, Adell, dans le village Holt, pour des raisons inconnues.

Pour mettre un terme à la malédiction, la mère d'Adell, invocatrice de talent, décide de faire venir Zenon à Holt par un rituel, afin qu'Adell l'élimine et que tout rentre dans l'ordre. Malheureusement, la cérémonie est un échec : ce n'est pas Zenon, mais sa fille, l'orgueilleuse Rozalin, qui apparaît.

Ne pouvant pas tuer la jeune fille, qui ne lui a rien fait, Adell passe un pacte avec elle : elle le mènera à son père, et en échange, le jeune lutteur la protègera... Mais Rozalin n'a aucune intention de respecter cet arrangement, et cherchera avant tout à mener l'humain à la mort pour annuler le pacte.

L'intrigue de cette nouvelle épopée dans le royaume de l'absurde n'est pas plus longue ni plus courte que celui de l'opus précédent, mais ô combien mieux racontée ! Malgré quelques petits passages à vide, le rythme est soutenu et énergique, les grandes lignes sont faciles à saisir, et les détails, même s'ils sont parfois un peu mal expliqués, soutiennent le tout avec brio. Le caractère de chaque personnage est aussi assumé que tranché, et leurs différences nourrissent l'équipe ; on citera en vrac l'accent français caricatural de Tink, les sarcasmes de Taro et Hanako, le côté blasé d'Adell ou la débilité d'Axel. De ce fait, même si les cinématiques sont parfois assez longues, on joue au ping-pong avec ce background sans se lasser. Sur la fin du jeu, Hour of Darkness offrait un grand n'importe quoi (dans le sens où trop de personnages arrivaient trop vite et sans prévenir) ; à l'inverse, la team de Cursed Memories et l'arrivée des nouveaux personnage sont une franche réussite qui compensent la narration par chapitre un peu trop hachée par moments. Cela dit, la différence assez considérable entre les deux univers peut vous demander un temps d'adaptation, ou même s'avérer impossible.

Et si vous vous demandez s'il est nécessaire d'avoir joué au premier Disgaea pour comprendre et apprécier le jeu, la réponse est sans appel : non ! Au contraire même, ne pas y avoir joué peut s'avérer un avantage. Vous aurez moins de mal à vous adapter au manque de personnalité d'Adell face à Laharl et certaines privates jokes qui ne vous sauteront pas aux yeux n'en auront que plus de saveur encore.

Répondons également à la critique N°1 de la presse à la sortie du jeu : il est vrai que le jeu joue sur un comique beaucoup moins lourd, moins présent qu'auparavant. On peut effectivement constater que le jeu a moins d'humour, car l'accent est beaucoup plus mis sur les personnages, leurs caractères différents et complémentaires que sur les situations rencontrées. Cela dit, la comédie basée sur la confrontation entre un débile léger et un lucide désarmé, ça ne plaisait pas forcément à tout le monde, alors que ce déroulement plus discret peut toucher bien plus de public. Si le jeu est moins drôle, il s'avèrera aussi moins profond et touchant que le premier jeu. Etna ne se fend plus de sa sourde tristesse, Adell ne vous fera pas trembler au son de l'Akaï Tsuki, Axel n'a pas autant d'ambivalence que Vyers, et aucun passage du jeu ne peut être qualifié de vraiment émouvant. Une fois de plus, l'équilibre est beaucoup plus respecté, et on en sort avec des souvenirs moins marqués, mais aussi moins amers. On ne peut pas regretter de vivre cette aventure, mais elle n'en laisse pas pour autant des souvenirs inaltérables. C'est clairement un synopsis qui ne rebutera personne, adressé à tous les types de joueurs.

- De l'art de faire du neuf avec du vieux -

Jeu en 3D isométrique, Disgaea 2 n'est pas une bombe graphique. Des angles abrupts, des textures plates, la caméra n'est pas libre : rien à faire, on a du mal à avaler la pilule à l'heure des superproductions qui pètent le feu avec pléthore d'effets spéciaux super trop beaux. Le village Holt (votre QG) n'a pas la même impression de grandeur que le château de Laharl et s'avère moins agréable à arpenter, couplé à un agencement minimaliste. Comme jadis, le directeur artistique, Kazuo Ebisawa, n'a pas vraiment fourni plus que le minimum requis pour les environnements. Le résultat, on ne peut le nier, peine vraiment à convaincre. En revanche, les personnages ont été bien travaillés. Les cinématiques sont faciles à suivre, car les sprites sont plutôt détaillés, leurs mouvements sont bien rendus et bénéficient d'une animation fluide, de même que leurs avatars très expressifs.

En outre, le chara design de Hanada a évolué. Même si on sent l'inspiration de son contemporain Tales of the Abyss, Adell et Rozalin ont une allure moins étrange, plus convenue que celle de Laharl et Etna, et chaque personnage qui rejoindra votre (vaste) équipe se fend d'un esthétisme qui tire vers le cliché sans excès. Que ce soit le Dark Hero, la fille de Zenon, la reine des "zam" ou même Zenon lui-même, on reconnaît le style du précédent opus ; des gants et des chaussures travaillés pour des vêtements légers voire désuets, couplés à des coupes de cheveux juste assez crédibles pour faire manga sans faire excentrique. Le lourd et le léger s'accouplent dans ce rendu unique qui confèrent aux personnages un cachet inimitable ; et pourtant, vous aurez beaucoup de mal à trouver les personnages charismatiques, ou même "beaux".

Basée sur le même cahier des charges, l'OST de Tenpei Sato existe pour le jeu et juste pour lui. En effet, les pistes se veulent toujours dans le ton du moment ; qu'elles soient dynamiques, épiques ou tragiques, l'ambiance est servie jusqu'au bout, recherchée et assumée. Cela dit, il faut supporter voire apprécier le rock japonais par moments, car les thèmes des personnages donnent à fond dans ce style musical assez particulier. Cette exagération se mêle à merveille avec l'ambiance flottante, le background "faut surtout pas chercher à comprendre !" pour entrer en synergie avec tout l'univers du soft et le rendre encore plus immersif, envers et malgré toute son absurdité.

Design, musiques et ambiances entrent vite en résonance pour donner à l'apparence bâclée du jeu une saveur surpuissante qui peut convaincre même le plus blasé des joueurs, donc ne vous cachez pas derrière l'excuse du "mais c'est trop moche !" pour ne pas tenter votre chance.

Dernier point à signaler : ce titre n'est pas traduit en français. Les textes sont en anglais, mais le niveau est assez facile à comprendre.

- Dansez, imbéciles, dans ce banquet des massacres, jusqu'à votre trépas ! -

Le gameplay génial de Disgaea : Hour of Darkness était à classer parmi les meilleures expériences possibles du Tactical ; un peu timoré, NIS n'a pas voulu y apporter la moindre retouche, si ce ne sont quelques détails de forme en plus ou en moins, par-ci, par-là. Le résultat reste aussi fun, aussi évolutif, aussi facile à comprendre et aussi infatigable que jadis.

Dans le village de Holt, vous contrôlez Adell. Vous pouvez parler aux démons, acheter des armes, des armures, des objets. Vous pouvez aussi parler à la Gate Keeper et continuer l'histoire ou refaire d'anciennes maps. Par la suite, vous aurez accès à la Dark Assembly, qui vous permettra de créer ou d'agrandir votre équipe et d'accéder à des niveaux "supérieurs" de jeu, et surtout à l'Item World. En continuant l'histoire, un théâtre de sprites ou un diaporama d'avatars vous résumeront en une cinématique plus ou moins longue ce qui se passe ou va se passer. Allons à l'essentiel, car un descriptif complet prendrait trop de temps.

Vous commencez les combats sur une case bleue. De cette case, vous pouvez faire sortir ou rentrer n'importe laquelle de vos unités. La seule limite est qu'il ne peut y en avoir que 10 en même temps, y compris ceux déjà tombés au champ d'honneur. Approchez vos unités des ennemis, eux aussi se rapprocheront ; quand vous êtes à portée, choisissez vos attaques physiques, seules ou groupées, ou vos Skills pour tuer vos ennemis, puis validez vos choix et admirez le travail. Bien entendu, la portée et la précision des armes varient, ainsi que les techniques et le nombre de contre-attaques disponibles. En outre, pour utiliser les Skills, vous aurez besoin d'espace libre et de Spirit Points. Les animations sont, pour la plupart, assez belles, et pour certaines, épiques ; un argument de dernier recours, mais pas une raison à elles toutes seules d'acheter le jeu.

Soyez prudents : les cases de couleur des zones de combats peuvent porter des Geo Symbols, ces petites pyramides qui vous donnent des avantages ou (surtout) des handicaps, tels que tripler le niveau de vos ennemis, vous rendre 20% de vie par tour voire vous rendre tout bonnement invulnérable. Vous pouvez les déplacer ou les détruire, ce qui entraînera les Geo Effects (les changements de couleur à anticiper, la grande gymnastique intellectuelle) mais dans ce jeu, ils peuvent aussi se déplacer tous seuls !... Parfois très frustrant de voir l'invulnérabilité changer de camp sans prévenir.

Si vous êtes trop loin de vos ennemis, si vous voulez les repousser ou si vous voulez déplacer les Geo Symbols, utilisez la fonction Porter-Jeter pour pallier à vos soucis. D'apparence simple, cette petite technique s'avérera vite indispensable et fondamentale dans l'Item World. Une nouveauté de cet opus est qu'elle devient aussi une technique d'attaque, si vous faites une tour suffisamment haute devant un ennemi, vous aurez la possibilité de porter un coup d'une puissance phénoménale.

Maintenant que vous avez compris le système de combat, abordons les problèmes de gestion de l'équipement et de votre escadrille.

- Je suis le chef, donc je commande, je raque, et je nettoie la table ! -

Dans les Final Fantasy Tactics ou les Fire Emblem, avoir un level surélevé ne suffit pas à remporter la victoire. A contrario, dans Disgaea, et bien que le jeu ne repose pas uniquement sur le "bourrinage", on ne peut pas toujours compenser le manque de pêche, que ce soit le level ou l'équipement, par la tactique. Comprendre les Geo Panels à exploiter, détruire ou éviter est une composante essentielle des combats, mais il faudra toujours se montrer plus puissant que l'adversaire. Pour gagner, visez la qualité par-dessus la quantité.

Vous avez dix combattants par rixe. Ça peut sembler peu, en particulier dans l'Item World où l'endurance est de mise. Mais croyez-le ou non, l'idéal est de se limiter à quinze unités maximum, toutes de niveau égal, personnages scénaristiques compris. Si l'histoire vous offre de nouvelles unités, vous devrez peut-être supprimer une ancienne, qui ne tient pas la distance ou dont vous vous servez peu. La qualité, toujours la qualité.

Pour remplir votre équipe, vous avez dès le début du jeu cinq unités. Par la suite, si vous voulez créer des personnages, vous devez gagner du Mana en tuant des ennemis et le dépenser à la Dark Assembly pour créer des unités plus ou moins compétentes. Sachant que l'histoire vous fournit pas mal d'unités de contact, trois mages sont les seules classes que vous aurez réellement besoin de créer ; à tout prendre, un cogneur de plus, mais pas besoin de créer une équipe de trente.

Vous avez quatre emplacements d'inventaire : une arme et trois armures. Sachant que chaque humain n'est pas aussi doué avec une épée qu'avec un bâton ou un arc, trouvez-lui ce qui lui convient le plus. Les monstres, eux, ne peuvent équiper que des armes monstres. Du reste, chaque armure ou accessoire augmentent (ou diminuent) vos caractéristiques. Trouvez les meilleures combinaisons et augmentez autant que possible vos attributs. Notez également que les équipements ont des noms et des descriptions assez fantaisistes, parfois en référence à des films ou des mangas connus (comme la Force Sword qui est un sabre de Jedi ou la Sesshomaru d'Inu-Yasha)

Vous devez passer une loi à la Dark Assembly pour pouvoir acheter de meilleurs équipements ou disposer de nouvelles classes (l'échec est rare). Attention, les prix pour les équipements iront de 50 pièces à… plus de 10 000 000 de pièces ! Et chaque mission ne vous rapportera même pas le quart du nécessaire pour acheter de bons équipements. Comment faire, alors, pour garder la distance ? Rassurez-vous, les solutions existent. Vous pouvez utiliser, notamment, la Réincarnation pour accélérer l'évolution de vos personnages. En résumé, faites-les redémarrer au niveau 1, avec une nouvelle classe ou un nouvel échelon de compétence, pour qu'il regagne encore plus de puissance en beaucoup moins de temps. Une autre façon de rester puissant est d'acheter de bonnes armes, grâce à l'argent gagné en faisant des cartes optionnelles débloquées à l'Assemblée, comme la Cave of Ordeals, des Item World bien pêchus voire les Dark World, les pires défis du jeu.

La dernière solution est l'Item World en lui-même.

- Mon sabre reflète mon âme ; en renforçant mon âme, je renforce mon sabre ! -

Par une magie que nul ne peut expliquer, le monde de Disgaea permet de s'introduire dans la dimension d'un objet. Pénétrer ce lieu gangréné par la violence, où seul le plus fort survivra, vous permet d'augmenter la puissance de vos armes, de rendre vos potions plus efficaces ou d'entraîner vos personnages. Plus vous avez franchi d'étages et abattu d'ennemis, plus le bonus sera important. Mais il y a deux différences notables entre l'Item World de Hour of Darkness et celui de Cursed Memories.

D'abord, il est désormais techniquement possible d'atteindre l'intégralité des ennemis présents à un étage. Plus question de les voir perdus dans des coins inaccessibles !... Et deuxième nouveauté, des éléments "aléatoires" comme les Coffres (à briser avant que les ennemis ne s'en chargent), les Pirates (à abattre pour leur ravir leurs Treasures Maps qui vous ouvriront le Land of Carnage) et les Mystery Room (des boutiques secrètes, notamment la Music Shop, honteusement chères). Sorti de cela, rien de nouveau sous le soleil, vous avez toujours les Spécialistes à déplacer ou combiner d'arme en arme… A condition de les trouver et les soumettre. Vous y passerez moins de temps que dans l'ancien épisode, mais vous n'y couperez pas pour autant !

Un nouveau type d'objet, les Convocations, sont des accusations de crimes, du genre "Votre Niveau est trop élevé" ou "Vous avez commis trop de meurtres". Entrez dans ces objets, et atteignez un certain étage : le démon de votre choix, pas forcément l'inculpé, sera jugé et recevra une ou des Felony. Plus votre nombre de Felonies est élevé, plus il est facile de faire passer les lois à la Dark Assembly, sans compter quelques résultats plus subtils… Ne vous privez pas, faites d'un de vos personnages un criminel endurci, c'est tout bénéfice ! Au pire, il est toujours possible de passer un coup de javel à votre dossier en passant par une réincarnation en Prinny.

- C'est pas la taille, c'est pas la durée, c'est l'intensité qui compte !... -

Il m'a fallu cent treize heures et des poussières pour voir le générique de fin de Makai Senki Disgaea : Afternoon of Darkness. Il faut savoir que j'avais beaucoup trop d'unités et que je perdais beaucoup trop de temps dans des Item Worlds de niveau beaucoup trop bas, ça explique pas mal de choses. Or, pour finir Disgaea 2, il m'a fallu 75 heures. Ça fait une marge que l'expérience ne justifie pas !

En effet, ce jeu est plus facile que son aîné !... On perd moins de temps dans l'Item World, car même si la différence de niveau entre deux missions est toujours trop grande pour qu'on se lance l'air de rien, on n'a plus besoin de trois heures de leveling-up pour une heure de scénario, et la victoire repose tout autant sur une bonne analyse des Geo Panels et des conduites à adopter que sur la puissance.

Avec Disgaea 2, quel que soit votre style de RPG (japonais ou américain), vous êtes servi : outre l'histoire principale, dont vous pouvez zapper les cinématiques quand ça vous chante, de nombreuses cartes optionnelles à débloquer vous offriront des challenges supplémentaires. Parfois avec une difficulté surhumaine. Vous pouvez atteindre le niveau 9 999, et certains boss ultimes (comme le légendaire Priere) le franchissent allègrement !... Si toutefois le jeu pour le jeu ne vous tente pas plus que ça, vous pouvez toujours viser les sept ou huit fins secrètes, ou rejouer avec un doublage différent (bien que l'anglais reste de loin meilleur que le japonais), ou que sais-je encore, tester des équipes différentes… La Replay Value est bien présente ! Mille heures ne vous suffiront pas pour prétendre avoir fini le jeu, interminable en soi !

Les Plus :
+ L'ambiance décalée et inimitable
+ Le gameplay facile à dompter et infatigable
+ L'histoire moins décousue, au rythme soutenu
+ Trop de personnages ne tue pas les personnages !
+ La durée de vie déjà raisonnable se rallonge à l'infini

Les moins :
- Pas de traduction française
- Le doublage japonais, affreusement sous-joué
- Certains détails mal expliqués de l'histoire
- Pas assez de nouveautés de gameplay depuis Hour of Darkness

Riche d'un univers sans logique remarquablement immersif, d'un gameplay au fun inextinguible et de personnages hauts en couleurs, Disgaea 2 est un soft de première nécessité pour tout gamer un tant soit peu exigeant. Malgré ses limitations techniques, ce jeu propose une ambiance, une atmosphère unique, particulièrement agréable à découvrir, grâce à une concordance des graphismes et des musiques très réussies. Le fait qu'il ne soit disponible qu'en anglais restera un lourd argument pour justifier que vous boudiez votre plaisir… Mais les autres tiendront là un soft de très grande qualité !

Note attribuée : 17/20

Rédigé par Wolf le 30/01/2011

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