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Grandia III

Fiche complète de ce jeu

Ah Grandia, voilà un jeu qui a grandement marqué de nombreux joueurs à sa sortie, moi y compris. Il faut avouer que le jeu avait de quoi ravir en emportant le joueur au sein d’une aventure, à défaut d’être particulièrement originale, riche en rebondissements et en sensations. Le jeu est d’ailleurs resté une référence dans le domaine, aujourd’hui encore. La série était pourtant tombée en désuétude après deux épisodes plutôt boudés par de nombreux joueurs. Il est vrai que le 2ème volet était sympathique mais ne tenait vraiment pas la route face à la concurrence, ni même face à son prédécesseur. Il a quand même plus marqué les joueurs que la version Xtreme sortie peu après. Le défaut majeur de ce dernier était de virer complètement de bord en proposant un dungeon-RPG, genre assez méprisé par les joueurs de RPGs. Je passerais sur la version GameBoy Color pour ne l’avoir jamais essayé.

Il convenait maintenant pour Game Arts de faire peau neuve et de réussir à reconquérir son public. Epaulé cette fois-ci par Square Enix, c’était l’occasion pour la série de se refaire enfin un nom et de devenir une incontournable dans le domaine du RPG. En tout cas le jeu était attendu au tournant.

Au commencement :

S’il y a bien un thème qu’on peut associer à cette série c’est celui des voyages. L’aventure proposée par le 1er épisode était d’ailleurs le parfait exemple dans le domaine, offrant au joueur une aventure extraordinaire. Cet élément, pourtant présent dans le 2ème volet, avait été assez minimisé, il faut bien l’avouer, au profit du scénario. Grandia 3 décide de renouer avec force avec ce thème en nous mettant dans la peau de Yuki, un jeune homme ne rêvant que de voler et de découvrir le monde qui l’entoure. Vivant sur son île en compagnie de sa mère, il tente une nouvelle fois de partir. Malheureusement, rien ne se passe comme prévu. Sa mère, Miranda, embarque déjà avec lui et ils tombent après quelques minutes de vols, sur une jeune fille poursuivie par de nombreux ennemis. N’écoutant que leur courage, mère et fils sauvent la jeune fille, prénommée Alfina. Ils décident d’aider celle-ci en l’escortant au temple d’Arcriff. Un début très classique mais qui, on l’espère, promet une aventure dépaysante à souhait grâce à une bonne immersion de départ.

Un jeu magnifique :

Il fois bien avouer que Grandia 3 est splendide. Graphiquement parlant, le titre est bluffant de par ses effets de style et son esthétisme. Il suffit de voir le village de départ du héros pour s’en rendre compte. Il s’avère d’une qualité exceptionnelle et on lâcherait bien la manette pour l’admirer avec Yuki qui prend d’ailleurs une pose contemplative pour l’occasion. Si les décors suivants déçoivent un peu, la qualité reprend ensuite le dessus avec des cadres de toute beauté. Je pense notamment à des lieux comme le tempe d’Arcriff somptueux, la Vallée des Dragons et j’en passe. Chaque décor possède en plus une profondeur de champ exceptionnel, sans brouillard, accentuant le caractère contemplatif qu’offre les graphismes.

Aucun doute là-dessus, Game Arts a plus que soigné son jeu. Grandia 3 fait sans aucun doute parti des plus beaux RPGs de la Play 2. Les décors ne sont pas les seuls à être d’une qualité exceptionnelle. Les magies et attaques spéciales du jeu sont des bijoux visuels qui exploseront vos rétines surtout vers le DVD 2. Seul bémol, la modélisation des personnages, surtout celle de Yuki, ne colle pas trop avec le design de départ que l’on peut admirer lors des discussions au sein du jeu. On a l’impression de passer d’un adolescent passionné et déterminé à un gosse d’une naïveté déconcertante et peu crédible dans son rôle. Cette différence de traitement n’apparaît pas qu’au niveau du design et s’en ressent aussi dans son comportement général. Quand on voit le travail effectué par le TRES talentueux You Yoshinori (Valkyrie Profile) au chara-design, on regrette que les expressions faciales ne soient pas du même acabit et pas plus fidèles.

Les musiques, quant à elles, collent très bien à l’ambiance du jeu mais aucun thème ne s’avère particulièrement marquant. Ca reste agréable mais sans plus de manière générale. Les voix (US) sont quant à elles de qualité que ce soit durant les cinématiques, quoique la voix d’Alfina a tendance à déraper en certaines occasions, que durant les combats. Par contre, et pour la version US, on n’obtient pas la qualité qu’on avait pu avoir avec Grandia 2. Il faut avouer qu’un Ryudo avec la voix de Cam Clark (Liquid Snake dans MGS) donnait beaucoup de style à ce dernier.

Un système de combat toujours aussi excellent.

Aucune réelle évolution à ce niveau mais est-ce si utile ? Le système de combat en temps réel de Grandia est souvent considéré comme l’un des meilleurs dans le domaine du RPG et il faut bien avouer que c’est lui qui a en grande partie fait son succès à la série. Ca reste ici aussi le grand point fort du jeu. On retrouve la fameuse jauge d’IP propre à la série sur laquelle apparaît l’icône représentant vos personnages et les ennemis. La barre, cette fois-ci représentée sous la forme d’un cercle, se divise en 3 sections. La première, la bleue, est le point de départ au début d’un combat pour tous les combattants, alliés ou ennemis. C’est aussi là que vos personnages reviendront après chaque attaque normale. Vos personnages y évoluent selon leur agilité. Lorsqu’un de vos personnage arrive au bout de cette ligne, on peut entrer une des commandes à votre disposition comme l’attaque, la magie ou la défense. A partir de là, ils entrent dans une zone rouge au bout de laquelle ils pourront déclencher l’action choisie au préalable. Dans le cas des attaques normales, l’action se déclenche instantanément, et votre personnage fonce vers sa cible. Pour les magies ou les attaques spéciales, cela varie selon sa puissance et l’affinité du personnage avec ce type d’attaque. La dernière barre, bleue foncée, représente une barre d’attente dans laquelle vos personnages ou les ennemis se retrouvent après l’exécution d’un coup spécial ou d’une magie. Il faut donc bien choisir le type d’attaque à effectuer afin d’éviter que vos personnages mettent du temps entre chaque assauts.

Aerials combos:

Nouvel ajout à ce système, l’Aerial Combo. Pour le déclencher, il faut utiliser la commande « Critical ». Comme dans les anciens Grandia, cette touche correspond théoriquement à une attaque normale mais dont l’effet est de bloquer l’assaut d’un ennemi préparant son coup alors que celui-ci se trouve dans la zone rouge. Il en va de même pour vos ennemis qui peuvent annuler vos attaques de la même manière. C’est là qu’entre en fonction le nouvel élément du jeu. En effet, lorsqu’un ennemi se prend un Critical, ils décollent plus ou moins du sol selon son gabarit. Au même moment, si autre personnage est déjà en train de l’attaquer, celui-ci exécute un Aerial Combo au cours d’une scène assez spectaculaire, occasionnant plus de dommages. Ces Aerials peuvent bien sur inclure plusieurs personnages, il suffit juste que les 3 personnages restant attaquent l’ennemi projeté au même moment, et le monstre se prendra un triple.

Les magies :

Les sorts n’ont pas changé depuis le premier épisode et on retrouve la très grande majorité des magies propres à la série tel Tremor ou Crackle. On retrouve aussi les 4 éléments de base, eau, terre, vent et feu. Par contre, pas de fusion de magie ici comme on pouvait le voir dans Grandia 1. Cette fois-ci, les sorts peuvent être achetés dans des boutiques. On peut aussi en obtenir en se servant des œufs de mana. Les œufs de mana ont pour faculté première de booster l’affinité d’un personnage entre un ou plusieurs éléments. Cela permet d’augmenter ainsi la puissance des magies mais aussi de réduire le temps d’incantation. Les œufs peuvent être aussi sacrifiés pour en extraire des sorts qui ne seraient pas vendus en magasin. On peut aussi en fusionner pour en créer de plus puissants. Cette idée prise à Grandia Xtreme apporte un intérêt certain au jeu permettant au joueur de pouvoir accéder très tôt à des sorts destructeurs. Néanmoins, chaque œuf a un niveau précis et ne peut être équipé si le niveau de mana d’un personnage lui est inférieur. Ce niveau normalement augmente au cours du jeu. Heureusement, les sorts ne sont pas limités par ce genre de données. Il faudra néanmoins attendre d’être à Baccula pour pouvoir avoir accès à ce système de fusion.

Les attaques spéciales :

Ce système n’a pas vraiment changé. Les attaques spéciales se débloquent au fur et à mesure selon le niveau du personnage. Ce coup se déclenche de lui-même pendant un combat à la manière de Tales of Symphonia. Les attaques spéciales ont leur propre barre d’énergie. Les magies ont les MP, ici ce sont les SP. Plus on les utilise, plus ils deviennent puissants et s’exécutent rapidement voir instantanément. Chaque montée en niveau sera signalée par un déclenchement automatiquement, sans chargement, de l’attaque. Par contre, contrairement aux précédents Grandia, les SP ne se régénèrent plus auprès des points de sauvegarde mais progressivement pendant les combats, après chaque coup reçus ou infligés. On peut aussi en recevoir si on réalise un perfect au combat, c'est-à-dire pouvoir se débarrasser de tous les ennemis sans prendre de dommage.

Les skills :

Ce système s’avère assez similaire aux magies. Les skills s’achètent dans des magasins spécialisés. Afin d’augmenter leur efficacité, il y a des livres dont vous pourrez vous équiper comme les œufs avec la magie. Il existe 3 types de skills en tout. On a d’abord celles qui produisent un effet sur l’esprit, avec des réductions du coût des sorts ou une augmentation des caractéristiques. Vient ensuite les techniques qui permettent d’enchaîner plusieurs attaques de suite, de contrer ou d’esquiver plus efficacement. On trouve enfin les compétences physiques qui peuvent augmenter les points de vie ou empêcher le personnage d’être contré ou ralenti s’il se fait attaquer. Comme les sorts, certaines skills peuvent s’obtenir en sacrifiant un livre mais aucune fusion dans ce cas là.

Les orbes :

Dernière nouveauté, les orbes. Celles-ci vous sont remises par les Gardiens. Elles sont extrêmement puissantes et recouvrent de nombreux domaines. Elles peuvent, entre autre, attaquer avec une magie de feu destructrice, soigner totalement vos personnages, stopper tous mouvements ennemis ou augmenter de façon importante les caractéristiques. Ces orbes sont d’autant plus utiles qu’elles continuent à agir durant le combat, certes de manière limitée, mais suffisamment longtemps pour apporter une aide précieuse. Par exemple, l’orbe de feu continuera à attaquer continuellement l’ennemi, le ralentissant considérablement, ou l’orbe de guérison qui régénérera, voir ressuscitera, vos personnages. Une telle puissance met beaucoup de temps à se recharger entre chaque utilisation par contre et il convient de la garder contre les boss.

Un système donc très recherché, très tactique aussi qui mettra souvent vos nerfs à rude épreuves car il faut bien avouer que ce Grandia place la barre plus haute avec une difficulté accrue. On tombe souvent sur des ennemis toujours plus nombreux et possédant des HP très élevés. Parfois même, on tombe sur des monstres démesurément fort, pire que les boss parfois, et se baladant librement dans les donjons. De plus, leur IA étant souvent bonne, ils s’organisent efficacement pour contrecarrer le joueur et ils disposent parfois en plus de sorts puissants. Au final, on ne doit pas s’étonner de voir un personnage tomber si des mesures efficaces pour contrecarrer les ennemis ne sont pas prises dès le début. Une erreur peut être chère à payer. Pour avoir l’avantage, on peut frapper les ennemis qui se baladent sur la carte avant qu’ils ne vous touchent permettant ainsi de les éviter ou d’avoir la primauté sur eux. Néanmoins, on ne peut pas dire que vos personnages aient un avantage important et il ne faut jamais prendre un combat à la légère surtout vers la seconde partie du jeu. Si cette difficulté plaira à certains, elle peut aussi en rebuter d’autant plus que le jeu est essentiellement orienté action. Un bon challenge donc à chaque combat mais à force cela peut lasser car on peut atteindre très vite les limites de ce système.

Des défauts, beaucoup de défauts :

Jeu superbe, technique irréprochable, combats excellents et cela s’arrête malheureusement là. Déjà, le jeu ressemble d’une certaine manière plus à Grandia Xtreme que les autres épisodes. Certes, on n’est pas dans un dungeon-RPG mais on passe plus de temps dans ces dits donjons qu’à visiter des villes. Ces dernières ne sont déjà pas très nombreuses, seulement 4-5 maximums, et encore ce nombre peut être sujet à débat et réduit. Elles ne sont guère peuplées de toute façon. Ca devient d’ailleurs un élément régulier dans les RPGs actuels. On ne tombe heureusement pas dans les travers d’un Suikoden IV avec 3-4 péons mais quand on compare avec les précédents épisodes, on a souvent l’impression d’avoir affaire à des déserts. Seul Mendi City s’en sort un peu honorablement. Le reste se passe dans des donjons. Ils sont certes intéressants mais long, très long même et cela peut devenir ennuyeux à force. En plus, les points de sauvegarde ne régénèrent plus systématiquement, sauf le dernier, s’il y a un boss. Il faut donc bien faire attention de ne pas dépenser tous ses points de magie trop tôt. Si cela peut contribuer à offrir un challenge au joueur, cela l’oblige à éviter les ennemis dans le cas des donjons les plus longs. Le pire dans tout cela, c’est qu’on peut passer beaucoup de temps dans un donjon sans au final tomber sur un boss et le finir comme si de rien n’était. On finit par alterner donc les villages/donjons puis les donjons/donjons dans la morosité la plus complète.

La linéarité n’arrange rien à cela. Elle se retrouve au niveau du scénario, de la carte et même des donjons. Au début, j’étais emballé de voir un Grandia avec une carte que l'on pouvait explorer grâce l’avion de Yuki. Malheureusement, on se rend compte qu'on ne peut que visiter que des endroits déjà explorés ou ceux débloqués par le scénario. Pas la peine donc de se rendre dans la forteresse volante que l'on verra au loin avant que le scénario ne vous oblige à y aller. Elle était pourtant accessible mais comme il est interdit d’évoluer hors des sentiers battus, on ne peut jamais s’y rendre. Dans le cas des donjons, exit les surfaces étendues à explorer, ici on ne sort jamais des chemins désignés par la carte. De plus, le jeu permet au joueur d’user d’un radar indiquant de manière explicite les coffres et autres mécanismes tuant complètement l’aspect recherche. Sans compter qu'au final les combats devenant lassants, long et ennuyeux, on finit par les sauter.

Autre gros défaut, le scénario. C’est bien simple, on peut s’en passer amplement. D’ailleurs, le jeu a minimisé ce dernier de tel façon qu’on a l’impression qu’il a été tapé en une journée. Ce dernier est inintéressant, d’un classicisme effarant et manque cruellement de rebondissements. Il est de plus très court, l’essentiel du jeu étant passé comme je l’ai dit dans l’exploration des donjons et les combats. Les personnages ne relèvent même pas le niveau. Yuki est le héros au grand cœur prêt à sauver l’héroïne au péril de sa vie bien qu’il ne la connaisse que depuis 2 minutes. Pourtant, le début, bien que classique, semblait prometteur. Hormis Alfina, héroïne typique du RPG, pure, innocente, courageuse et prête à toutes les abnégations possibles malgré sa faiblesse, et qui passe son temps à se lamenter sur les malheurs du monde, en bref horripilante et chiante à souhait, les premiers personnages secondaires étaient bien plus intéressants. Miranda, la mère de Yuki apportait beaucoup de fraîcheur au scénario, tout comme Alonso le marin un brin dragueur et grand joueur/parieur. Malheureusement, Grandia ne change pas sa règle et si on a toujours eu droit à 4 combattants dans un combat, la série nous débarrasse toujours des premiers personnages à se joindre au héros. On pouvait penser qu’avec Grandia Xtreme, Game Arts avait compris et nous ferait enfin choisir notre team finale, c’était peine perdue. Si ces personnages ont encore une impact sur l’histoire habituellement, ici ils disparaissent purement et simplement. Ils pourraient être morts, ce serait du pareil au même. En remplacement, on a le droit à un Ulf qui sert d’habituel bouffon de service et de Dhana, une brune sexy à forte poitrine tourmentée par l’amour. J’ai bien aimé le dernier personnage (que je ne révélerais pas ici pour la surprise) à se joindre au groupe et je l’aurais bien échangé contre Alfina mais sa présence reste temporaire. Les opposants et NPCs sont dans la même veine et touchent à tous les clichés qu’on peut trouver. Seul Raven sort un peu du lot. Le tout passerait bien si le scénario leur offrait de la profondeur mais force est de constater que le scénario est bâclé à tous les niveaux. Il est vrai que les anciens épisodes ne proposaient pas non plus des scénarii particulièrement riches mais ils avaient au moins la qualité de donner de l’intérêt au soft, voir d'accrocher grâce à un rythme et une narration bien mieux desservie. Ici, seul la mise en scène s’en sort bien mais on ne peut s’empêcher de voir en Grandia 3, le triomphe définitif de la forme sur le fond.

Question de goûts, mais si vous cherchez enfin un jeu digne du premier Grandia, passez votre chemin. Le jeu se base entièrement sur son système de combat et son aspect visuel, rien d’autre. A aucun moment, on ne retrouve le charme innocent et merveilleux du premier épisode. L’aventure se termine rapidement, 30 heures à peu près, un peu plus si vous faîtes du level-up et après plus rien. Pas de sous quêtes, pas de new game +, pas le moindre challenge. On a l’impression que le jeu est inachevé et il en lassera plus d’un à cause d’une linéarité excessive et d’une constante répétition des actions à accomplir. C’est dommage car comme de nombreux joueurs, j’attendais beaucoup de ce titre visiblement ambitieux et on pouvait légitimement, au vu des premières images et infos, penser que Square-Enix allait en profiter pour remettre la série sur les rails. Le jeu joue la carte du fan et repose sur ses acquis mais il n’est pas dit pour autant qu’un fan appréciera forcément le jeu. Il n’y a pas grand-chose à attendre de ce titre donc. Il n’y a vraiment que l'excellent et jouissif système de combat pour maintenir le joueur à sa manette. Si cela vous suffit, alors Grandia 3 vous offrira une partie bien distrayante. Par contre, si vous avez besoin d’un scénario riche et/ou un tant soit peu accrocheur, il sera dur d'apprécier ce titre. Le jeu finit lui-même par trahir l’aspect voyage si cher à la série mais arrive à garder une partie de son charme grâce à ses décors mais ça reste au final trop peu pour nous ravir, voir inexistant par l'émotion profonde que distillait le 1er épisode. Dans tous les cas, ce Grandia ne sortira pas la série de son statut de RPG de seconde zone, ceux que l'on fait à défaut d'avoir mieux à côté, que l'on finit sans intérêt, ni passion, dommage.

Note attribuée : 9/20

Rédigé par Aciel le 03/03/2006

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