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7th Dragon 2020

Fiche complète de ce jeu

Après vous avoir parlé du premier 7th Dragon sur DS, attaquons-nous à présent à sa « suite », 2020. Par chance, ce jeu bénéficie à présent d'une traduction anglaise (non officielle). Cette fan-trad a été faite par la même personne qui s'est occupée du premier opus (bien qu'il ne soit pas non plus totalement seul sur ce projet) et il n'est pas impossible qu'on puisse avoir un jour une traduction du 2020-II, mais certainement pas avant quelques années encore. Pour résumer, les ¾ des épisodes de la série sont maintenant jouables en anglais !

Pour en revenir à 2020, même s'il est possible d'apprécier le jeu sans comprendre le japonais (gameplay, etc.), pouvoir apprécier le scénario est néanmoins un grand plus (normal, me direz-vous), En effet, contrairement au premier épisode sur DS, dont le scénario est plutôt timide et long à démarrer, celui de 2020 se veut beaucoup plus « présent », c'est-à-dire que les personnages importants sont davantage mis en avant, et que les scènes se veulent aussi bien plus nombreuses. Il ne sera plus question de partir explorer le monde pour éradiquer simplement les dragons en attendant qu'éventuellement une scène se déclenche, dans 2020 le jeu se découpe en chapitres où vous aurez toujours un objectif principal à réaliser.

Retournons chasser du Dragon, mais à Tokyo cette fois-ci !

Murakumo

Le jeu débute directement par une attaque des Dragons sur le siège du gouvernement métropolitain de Tokyo (véritablement basé sur l'architecture du bâtiment existant). L'organisation Murakumo s'est portée volontaire pour éradiquer la menace, avec l'aide de quelques civils qui seront là pour être mis à l'épreuve. Vous faites partie de ces civils, et si vous réussissez à éradiquer les dragons, vous rejoindrez officiellement l'organisation Murakumo. Malheureusement tout ne se passe pas aussi bien qu'on l'aurait souhaité, et vous allez finir KO suite à l'arrivée d'un dragon impérial. Un long mois s'écoule durant lequel vous vous reposez, mais à votre réveil, les dragons ont déjà commencé à envahir le monde entier, Tokyo étant quasiment entièrement sous leur domination. Toutefois, vous allez quand même tenter une contre-attaque en essayant de reprendre le siège du gouvernement pour ensuite en faire votre base principale.

Pour ceux qui n'ont pas joué au premier épisode sur DS, notez que le début de 2020 lui est relativement similaire. Après une rencontre avec un dragon impérial rouge imbattable, on se retrouve, après une certaine période de repos, dans un monde presque entièrement contrôlé par les dragons. Ensuite, on part les affronter (notamment les dragons impériaux). Si vous aviez déjà joué à 7th Dragon premier du nom, cela doit vous sembler familier. Heureusement, l'histoire est ici dès le départ beaucoup plus présente et mieux garnie que celle de son prédécesseur.

Profitons-en pour parler des personnages importants de la série. Attention, cela comporte des « spoils », donc si vous voulez éviter tout ça, on se retrouve un peu plus bas !

On rappelle donc qu'il y a 3 personnages importants dans la série, à savoir Emel, sa sœur Aitelle, ainsi que Takehaya, l'amoureux d'Aitelle.

Et même si on se souvient que c'était surtout Emel qui était mise en avant dans le premier jeu, elle ne fait cette fois-ci que quelques apparitions. À noter qu'elle a encore une apparence adulte et que c'est seulement vers la fin du jeu qu'elle apparaît en tant que jeune fille.

En revanche on en saura bien plus sur Takehaya : pourquoi il est aussi puissant et surtout comment il est devenu mi-homme mi-dragon.

Ce dernier agit d'ailleurs comme votre rival, ayant fondé son propre groupe, « SKY », détestant par-dessus tout Murakumo. Il n'est pas véritablement votre ennemi pour autant, n'étant là que pour vous mettre à l'épreuve et être auprès de celle qu'il aime.

Aitelle est quant à elle également un peu plus présente dans ce jeu, mais reste toujours un peu en retrait. Son objectif est de trouver de véritables « hunters », les seuls capables d'éradiquer la menace des dragons, ce qui rappelle grandement la guilde des « hunters » du premier jeu.

Le donjon bonus, après la fin du jeu, est très intéressant à parcourir. Nous reviendrons sur ce point plus tard, mais notons que son principal intérêt, mis à part le défi qu'il représente, est surtout de découvrir de nouveaux éléments concernant Emel et Aitelle, ainsi que les événements à venir, nous laissant entrevoir des détails scénaristiques des prochains jeux.

On fera également la connaissance d'autres personnages, comme Kirino, qui est (ou plutôt sera) un personnage important dans la série. Mais nous aurons l'occasion de parler de lui pour les jeux suivants.

Notons qu’un autre élément marquant dans la série sera le nom de « l'unité 13 ». Il s'agit tout simplement de votre unité, et vu que vos personnages sont les héros ayant terrassé les dragons, cela reste symbolique. 2020-II se passant tout juste 1 an après, votre unité restera la même, mais le nom de « l'unité 13 » sera toujours aussi reconnu dans 7th Dragon III qui se déroule 80 ans après.

N'oublions pas que c'est vraiment une chance de pouvoir enfin faire cet épisode en anglais. Même si le premier sur DS est vraiment très bon, cette suite sur PSP vaut davantage le coup pour son scénario bien plus travaillé et qui sans conteste pose bien plus de bases pour le reste de la série que n'avait pu le faire le premier opus.

Unité 13

Tout comme dans le premier opus, après avoir créé votre premier personnage, vous pourrez en créer d'autres qui vous accompagneront pour le reste du jeu. À la différence que vous ne serez plus que 3 par équipe au lieu de 4.

Même si c'est un peu regrettable, cela n'est pas vraiment gênant (le jeu a été ajusté en fonction) d'autant plus que l'on dispose de moins de classes jouables que dans le premier 7th Dragon.

Ces classes ne sont plus qu'au nombre de 5 :

- le « Samurai » qui comme dans le premier opus est une classe qui a une très grande force de frappe et dispose de 2 postures différentes en combat pour exécuter certaines compétences.

- le « Trickster » qui se bat soit avec un couteau, pour infliger principalement des états anormaux, soit avec des pistolets pour une meilleure puissance.

- le « Destroyer » qui se bat aux poings, et pourra tout comme le guerrier du premier opus, baisser les statistiques de ses adversaires.

- le « Psychic » qui est tout simplement la classe magique du jeu, et qui combine aussi bien les magies offensives que celles de soutien.

- le « Hacker » qui est une classe très intéressante servant essentiellement à « buffer » votre équipe, mais qui permet aussi de « hacker » un ennemi et ainsi lui infliger des états anormaux, lui baisser ses statistiques ou encore lui voler du mana.

La magie, et notamment les soins et la résurrection, étant essentiels pour avancer dans le jeu, est-il possible de jouer sans Psychic ? Difficile à dire (ndlr : dans notre cas, l'équipe choisie était composée d'un Trickster, un Psychic et un Hacker).

Certaines classes sortent des clichés habituels comme le guerrier ou le mage, avec notamment le Hacker. En effet, bien que les avis soient mitigés le concernant et qu'il n'est pas réellement considéré comme un attaquant, et possède bien des qualités.

Il s'agit d'une classe de support qui permet essentiellement (au début) d'augmenter l'attaque et la défense du groupe. Ensuite, avec de nouvelles compétences, vous pourrez bénéficier d'une régénération de vie pendant plusieurs tours ou encore d'une augmentation de votre défense face à certains éléments.

Chaque classe dispose également de compétences automatiques qui peuvent se déclencher en début de combat ou à la fin d'un tour : par exemple le Hacker a la particularité de remettre de la vie à tous vos personnages. Pratique !

S'il est tout à fait possible de jouer avec le Hacker uniquement pour ses compétences de soutien, n'oublions pas son second atout, le « hacking » !

Avec le hacking, lorsqu'on inflige un coup critique à un ennemi ou qu'on touche une de ses faiblesses (un élément ; ou par exemple les oiseaux sont faibles face aux armes à feu), on lui inflige aussi l'état « faible au hacking ». Le Hacker a donc ensuite de plus grandes chances de hacker sa cible avec succès et de pouvoir ensuite « s'amuser » avec elle. Malheureusement, c'est beaucoup trop long. Même si exploiter cette faiblesse est totalement facultatif pour hacker ou utiliser certaines compétences de hacking, les effets, voire le taux de réussite, ne seront pas bien élevés. Cela impose donc au joueur de prendre plusieurs tours de préparation pour arriver à ses fins. Dans certaines situations néanmoins, il est indéniable que le joueur peut tout de même tirer son épingle du jeu grâce à cette classe.

Ainsi, même si le jeu possède son lot de classes "classiques", certaines, qui sortent un peu des sentiers battus, n'en sont pas moins excellentes et largement viables pour tout le jeu.

Ensuite, parlons des compétences. On se souvient que dans le premier épisode, le système des compétences était calqué sur celui d'Etrian Odyssey. On gagnait des points en passant des niveaux, puis on devait faire un choix parmi toutes les compétences proposées.

Dans 2020, vous aurez la possibilité de maîtriser toutes les compétences du jeu. Vous n'avez pas accès à toutes les compétences dès le début et en débloquerez en progressant, mais à la différence du premier 7th Dragon, vous gagnerez des « SP » après chaque combat et c'est en les dépensant que vous apprendrez et ferez évoluer les compétences.

De plus, encore une fois par rapport au premier, qu'importe votre niveau, vous gagnerez toujours la même quantité d'expérience et de SP, donc vous pourrez farmer à volonté si le cœur vous en dit.

Cependant, si au final il est possible de tout apprendre et de tout maîtriser, cela prendra évidemment beaucoup de temps. N’espérez pas maîtriser toutes les compétences d'une classe avant que votre personnage soit minimum au niveau 90.

A l'instar du premier épisode où les personnages disposaient d’« EX Skill », vous retrouverez également une compétence ultime par classe. Pour les obtenir, il faudra tout d'abord que votre personnage soit au moins au niveau 40, et ensuite remplir quelques conditions. Pour les exécuter, rien de plus simple, chaque personnage dispose d'une jauge « Exhaust » qui se remplit lentement en attaquant ou tuant des ennemis ; un processus qui prend malgré tout beaucoup de temps. Rien ne vous empêche donc d'utiliser cette jauge même au début du jeu, vu que cela augmente vos statistiques pendant un tour, vous rendant ainsi plus puissant.

Mais ce qui facilite grandement le jeu ce sont surtout les compétences de soutien. En progressant dans le jeu ou en accomplissant des quêtes optionnelles, vous débloquerez des compétences qui sont utilisables n'importe quand (hors combat). Avec elles, vous pourrez vous soigner, ressusciter, sortir d'un donjon, éviter les combats aléatoires pendant un temps, voire même augmenter l'expérience et les SP gagnés pour le prochain combat. Bien évidemment, il y a une limite, mais qui n'est pas du tout gênante puisqu'il vous suffira simplement de dormir pour remettre à zéro l'utilisation de vos compétences. Il y a même une compétence qui remet la jauge d’« Exhaust » au maximum. Si par exemple vous avez utilisé tous vos « Exhaust » sur un boss, rien ne vous empêche d'utiliser la compétence en question dans vos quartiers, dormir et recommencer l'opération.

Tokyo City Hall

Éradiquer les dragons reste votre but premier, mais il y a un intérêt supplémentaire à tous les chasser dans cet épisode. En battant des dragons, vous gagnerez des « Dz », une ressource permettant d'effectuer des améliorations, et une fois votre QG acquis, vous pourrez améliorer le bâtiment grâce à différents plans. Rassurez-vous, inutile d'aller chercher des plans à droite ou à gauche, il vous suffira de consulter directement votre architecte qui vous précisera ce que vous pouvez construire ou améliorer.

Vous n'aurez d'ailleurs pas toujours le choix, et serez contraints d'améliorer certains étages pour avancer dans le jeu ; par exemple, construire un centre médical vous sera imposé, tandis que d'autres extensions restent optionnelles.

Bien sûr, le mieux reste encore de tout améliorer ; certains étages réservés aux civils, par exemple, vous permettent ensuite d'acheter des objets voire d'obtenir de nouvelles quêtes. Gagner de nouvelles compétences se fera via l'amélioration du bâtiment également, voire par l'achat de nouveaux équipements. D'ailleurs en parlant des équipements, même si les différents ennemis du jeu lâchent aussi des objets qui leurs sont propres, il ne faudra pas les vendre pour confectionner de nouvelles armes ou armures (comme c'était le cas dans le premier opus), mais juste améliorer ou « augmenter de niveau » la zone industrielle de votre QG.

À côté de l'architecte se trouve Sharon, une femme qui vous donnera des quêtes à réaliser. Tout comme dans le premier 7th Dragon, vous pourrez réaliser plusieurs quêtes en progressant dans l'aventure, à la différence que ces quêtes-là sont plus intéressantes à faire, avec des récompenses plus utiles également. Pour rappel, dans le premier opus, il y avait beau y avoir beaucoup de quêtes (plus que dans 2020), certaines étaient utiles, notamment lorsqu'il s'agissait d'affronter certains dragons, alors que d'autres n'étaient réalisables que très tardivement et ne donnaient pas toujours des récompenses exceptionnelles.

Même s'il est vrai que vous pourrez encore parfois gagner des objets banals, vous pourrez cette fois-ci faire main basse sur de bons équipements, affronter encore une fois des dragons « uniques », sauver des civils et même gagner des compétences de soutien.

En ce qui concerne les civils à secourir, ce qui est d'ailleurs une nouveauté dans cet opus, ceux que vous aurez sauvés en donjon partiront directement pour votre QG après leur avoir parlé. Vous pourrez ensuite retrouver ces personnes à différents étages, certains étant nécessaires pour débloquer des quêtes, mais l’intérêt premier étant que pour chaque « tranche » de 15 civils sauvés, on vous donnera un lot d'objets ou d'équipements très utiles.

SKY

Cet épisode ne dispose plus d'une carte du monde « libre » comme ce fut le cas pour le premier opus. Une fois sorti de votre base, vous aurez effectivement accès à une carte mais vous pourrez seulement choisir où vous rendre parmi une liste d'endroits proposés.

Certains donjons ne sont pas explorables dans leur intégralité avant un certain point du jeu.

On peut visualiser précisément combien de dragons il reste par zone. S'il en reste un après avoir battu un dragon impérial dans la zone en question, c'est qu'il s'agit d'un dragon qu'on ne pourra affronter que via une quête.

Il n'y a d'ailleurs que 200 dragons à terrasser dans le jeu (sans compter les premiers qui ne sont pas comptabilisés) contre 666 dans le premier épisode.

Les dragons seront toujours les ennemis « forts » des donjons, et les seuls visibles d'ailleurs. Vous pourrez donc aisément en attaquer par l'arrière et bénéficier ainsi d'un avantage. Si l'on peut en esquiver, d'autres seront obligatoires. En effet, certains vont bloquer un chemin, et sont représentés avec une sorte de mur derrière eux. Il faudra donc les battre et détruire le mur par la même occasion.

De plus, les dragons peuvent toujours faire irruption au cours d’un combat aléatoire (voire même au cours d'un combat contre un autre dragon) à condition qu'il ne se trouve pas trop loin. Si, par exemple, vous vous apprêtez à affronter un dragon mais que vous tombez sur un combat aléatoire juste devant lui, il y a des chances que passés un ou deux tours du combat, il s'invite de lui-même.

Profitons-en pour aborder la difficulté. Le jeu vous propose de jouer en Normal ou en Casual en début de partie. Honnêtement, même en mode Normal, le jeu n'est pas vraiment difficile. Certes, le début peut être « violent », dans le sens où il vaudra mieux prendre quelques niveaux pour pouvoir avancer plus tranquillement, mais ensuite, si on a une équipe équilibrée et qu'on monte bien ses compétences, il n'y a pas trop de soucis à se faire. D'autant plus que si l'on fait tout (les quêtes, battre tous les dragons pour l'expérience et les Dz, sauver les civils…), on a de quoi acquérir de bons objets et équipements. Malgré tout, il est tout à fait possible de tomber sur certains dragons représentant en eux-même un défi, capables de balayer vos personnages en 2 ou 3 attaques ; mais dans l'ensemble le jeu est loin d'être insurmontable.

Rebondissons maintenant sur un autre point : le donjon bonus ! Tout comme pour le premier opus, une fois le jeu fini, un donjon optionnel se débloque. Et encore une fois, il vous faudra vaincre la totalité des dragons du jeu pour y avoir accès. Ce donjon est très similaire à celui du premier, les ennemis sont très puissants, les combats les plus simples étant contre des dragons ; en plus de ceux visibles sur la carte à affronter (qui réapparaissent si vous quittez le donjon).

Ce donjon reprend les cartes de chaque donjon du jeu, et vous oblige à ré-affronter tous les dragons impériaux dans une version encore plus puissante. Le challenge est là, même si encore une fois, l'ensemble peut être assez facile si on a une bonne équipe et qu'on se souvient des faiblesses et des techniques des dragons impériaux. Le véritable défi reste tout de même le boss ultime de ce donjon. Même au niveau 99, il reste très difficile (il nous aura fallu plusieurs longues tentatives pour en venir à bout). L'autre gros intérêt de ce lieu optionnel reste évidemment les quelques révélations faites par les deux sœurs si importantes à la série. Il ne s'agit bien sûr que de quelques phrases avant chaque dragon impérial, et pas un morceau indispensable de l'histoire, mais on apprend quand même quelques détails plus ou moins importants.

Tokyo sur PSP

Graphiquement, le jeu est vraiment très réussi. Après un premier épisode en 2D sur DS, on passe à de la 3D sur PSP. Le jeu, voire même la série entière, conserve son aspect « SD » (Super Deformed) pour les personnages mais cela reste très plaisant. Les divers artworks sont également très réussis.
Le QG ne manque aucunement de détails. On aura aussi le plaisir de retrouver une grande partie du bestiaire du premier 7th Dragon, que ce soit pour les monstres simples comme les dragons (il y en a aussi des nouveaux, rassurez-vous), tout en 3D, et ce passage à la 3D leur va plutôt bien.

D'ailleurs en ce qui concerne les combats, on garde cette vue à la première personne, vos personnages n'apparaissant à l'écran que lorsqu'ils effectuent des attaques.

Pour les musiques, on retrouve ce génie qu'est Yuzo Koshiro aux commandes ! Que dire de plus si ce n'est que c'est du tout bon.
Il sera possible d'entendre également des pistes du premier opus, notamment Labyrinth – Jungle Navigation qui devient le thème de Shibuya (Shibuya – Navigating the Jungle), ou encore The Adventurer's Beginning qui est la musique entendue lors de la création des personnages. Bien entendu, ces musiques ont été ré-arrangées. Je ne m'étendrai pas sur les thèmes de certains combats qui sont juste un régal pour les oreilles
Cette OST est en tout cas une fois de plus très réussie, difficile à dire si l'ensemble est meilleur que dans le premier opus, cela reste l'avis de chacun après tout, mais les musiques de ces deux jeux sont d'excellente facture.

Ajoutons que, concernant les musiques, il était possible dans 7th Dragon d'acquérir un objet (optionnel) pour changer les musiques dans un style 8-bit. Dans 2020 il y a également un moyen de changer l'intégralité des musiques grâce à une quête qui vous permettra de sauver Hatsune Miku en personne. Inutile de présenter cette célèbre Vocaloid, mais libre à vous ensuite de changer les musiques ou de garder les versions originales.

Pour finir, parlons rapidement de la durée de vie du titre. Le jeu se veut beaucoup plus court que son aîné. Après 42h de jeu, nous en avons largement fait le tour (donjon optionnel et niveau 99 inclus), tandis que pour 7th Dragon, au bout de 62h, il restait encore le donjon optionnel à accomplir.

Le jeu se veut néanmoins très rythmé grâce à son gameplay, ses musiques et son scénario beaucoup plus travaillé. On ne s'ennuie jamais, donc même s'il est bien plus court, il reste un excellent jeu de bout en bout.

7th Dragon premier du nom était un excellent jeu malgré quelques défauts, comme son scénario un peu trop absent ou sa trop forte ressemblance avec Etrian Odyssey. Toutefois, 2020 corrige tout ça en s'éloignant du style des EO, le titre se voulant plus futuriste mais surtout avec un scénario bien plus poussé et passionnant. Le passage à la 3D est vraiment très réussi et la bande-son est toujours aussi jouissive. Et bien que le jeu se veut quand même plus court, il n'empêche qu'il est impossible de s'y ennuyer. On peut clairement constater que cette « suite » a su évoluer et on ne peut qu'espérer que les jeux suivants soient au même niveau. Encore une fois, 3 jeux sur 4 sont à présent disponibles en anglais (le III arrivant chez nous cette année) donc il n'y a plus aucune excuse pour les curieux qui voulaient s'essayer à la série !

Note attribuée : 18/20

Rédigé par Deathyuya le 16/10/2016

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