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Jeanne d'Arc

Fiche complète de ce jeu

Il y a des jeux dont le titre suffit à lui seul présager une sortie sur notre territoire, d’autant plus quand celui-ci s’attache à une période et un personnage emblématique de notre Histoire. Malheureusement, force est de constater que plusieurs mois après une sortie japonaise et américaine, le Jeanne d’Arc de Level-5 ne devrait jamais franchir nos frontières qu’au travers de l’import. Pourquoi ? On peut se poser la question surtout quand on voit que la PSP avait enfin fourni l’occasion à de nombreux joueurs de rattraper leur retard sur certains RPGs qui avaient été boudés du temps de la PSone. Question d’autant plus légitime que les jeux de Level-5 sur consoles de salon avaient débarqué à grand fracas et haute estime chez nous. Alors faut-il déplorer que les aventures de la Pucelle d’Orléans revu et corrigé par leurs soins n’aient jamais pu nous parvenir ?

La vie de Jeanne d’Arc, revue et corrigée par Level-5

Pas la peine de chercher une volonté de recréer l’ambiance de l’époque ou de traduire ce que fut vraiment la vie de Jeanne d’Arc, Level-5 n’a fait que reprendre l’idée et l’Histoire comme base pour y implanter son univers propre, teinté d’héroïc-fantasy mêlé de créatures féeriques et de démons. Ainsi l’histoire commence par une intro présentée sous la forme d’un animé dans un style typiquement japonais. Celle-ci nous conte une vieille légende concernant un redoutable seigneur du mal qui aurait tenté d’asservir le monde. Heureusement, au cours d’une terrible bataille, 5 élus réussirent à le repousser et à sceller ce terrible ennemi ramenant par là même la paix. Quelques années plus tard, alors qu’une nouvelle guerre oppose l’Angleterre et la France, le duc de Bedford, un des 5 héros et oncle du très jeune Henri VI, roi d’Angleterre décide d’offre le corps de son neveu à son ancien ennemi. Une attitude étrange qui cache une raison que le joueur devra découvrir au cours de l’aventure mais qui, en tout cas, va donner l’avantage aux anglais dans ce conflit qui vont s’emparer d’une bonne partie de la France.

Loin de tout cela, en France, dans le petit village de Domrémy, une fête s’organise. Jeanne, aidée de ses amis Liane et Roger, se prépare aux festivités. Malheureusement, celle-ci n’aura pas lieu car le village est attaqué par des démons à la poursuite d’un cavalier mourant que recueillera Jeanne. Celle-ci va découvrir que ce dernier transportait un mystérieux bracelet qui va se greffer comme par magie au bras de la jeune fille. Grâce à cet objet, qui lui permet de se transformer en une puissante guerrière, et l’aide de ses amis, Jeanne va réussir à repousser les démons. Une mystérieuse voix va ensuite demander à Jeanne de chasser les Anglais d’Orléans et de mettre enfin sur le trône de France son héritier légitime, le dauphin Charles VII. Poussée par ses voix, Jeanne va partir en quête afin d’accomplir sa destinée et sauver son pays. Dans cette entreprise, elle sera aidée par ses amis Liane et Roger. Elle sera également rejointe par des soldats français dont l’énigmatique Gilles de Rais qui possède également un bracelet similaire à celui de Jeanne.

Comme je l’ai mentionné plus haut, Level 5 s’inspire de l’histoire de la Pucelle en reprenant les faits dans les grandes lignes et en les retranscrivant dans un contexte particulier où se mêle magie et créatures féeriques. Il ne faudra donc pas s’étonner de croiser des elfes, des nains et autres personnages mi-hommes mi-bêtes. Certains sont même retravaillés dans ce sens comme le bien connu La Hire qui apparaît ici sous la forme d’un homme-lion. Ainsi, on trouve un récit partagé entre les allusions « historiques » retravaillées de la vie de Jeanne d’Arc et la nécessité des scénaristes de Level-5 de dynamiser celui-ci par des batailles imaginaires. Le résultat reste convenable dans l’ensemble mais pas spécialement marquant pour autant. Quelques invraisemblances ou ellipses faciles viennent ternir un peu une histoire qui repose sur un habituel cliché, tuer enfin le Seigneur des démons que les anciens n’ont fait que sceller. Pour le reste, hormis un ou deux passages marquants, les rebondissements sont généralement prévisibles ou sortent également peu des sentiers battus. La véritable « originalité », si on peut qualifier cela ainsi, tient surtout du mélange avec le côté historique du scénario qui démontre quand même une certaine connaissance des auteurs de leur sujet. Toutefois, l’ensemble manque d’impact et n’exploite pas assez son filon. Il ne se détache en rien de la production propre au genre, se suit bien malgré tout mais ne devrait aucunement laisser un souvenir impérissable.

On peut compter sur les personnages pour rehausser un peu l’intérêt. C’est pour beaucoup une question de goûts mais leur personnalité peut contribuer aisément à faire adhérer au récit. Pour ma part, j’ai bien apprécié le personnage de Jeanne. On retrouve déjà le côté masculin du personnage tel qu’il a été raconté à l’époque et est perçu encore aujourd’hui. A cela s’ajoute également son côté jusqu’au-boutiste qui, pour ma part, fait le charme du personnage. On la sent particulièrement impulsive, habitée par sa mission au point d’être unilatéralement centré vers cet objectif. L’histoire passe d’ailleurs à côté de la romance du jeu qui est ici habilement détournée, ce que j’ai d’autant plus apprécié pour ma part et change de ce que l’on voit habituellement. Parmi les personnages secondaires importants, on dénotera en premier lieu ses amis, Liane et Roger qui restent pendant un certain temps dans l’ombre de leur fougueuse camarade mais finissent par se détacher et imposer une personnalité moins plate que de prime abord, surtout concernant Liane. On peut également ajouter Gilles de Rais, gardien et conseiller de Jeanne, celui-ci lui apportera un soutien de taille et finira même, à bien des égards, par remplacer Liane et Roger en terme de proximité et de confiance. Si au début, je trouvais que ce dernier manquait de classe, il finit tout de même par s’imposer au fil de l’aventure. On peut regretter quand même que son devenir si particulier, symbolique et paradoxal par apport à la figure de Jeanne ne soit pas vraiment souligné mais plutôt induit très tardivement. Dommage également que La Hire n’ait pas autant d’importance tant ce personnage avait de quoi être bien plus marquants, lui et de nombreux autres figures historiques absentes ou non-jouables qui auraient mérité d’y figurer. Enfin là c’est peut-être mon côté passionné par l’Histoire qui parle. Toutefois, je ne peux m’empêcher de penser que des personnages historiques auraient été plus intéressant que les autres personnages qui accompagnent Jeanne, plus anecdotiques ce qui ne les empêche pas, pour certains, d’être sympathiques mais la plupart restent sacrément en retrait et ne servent au fond que de combattants. Un équilibre qui aurait été mérité d’être un peu plus travaillé.

Un peu d’animation japonaise

Graphiquement, le jeu est réussi. Les personnages sont en SD et l’ambiance est très colorée. Les couleurs sombres se limitant au violet plutôt qu’au noir d’ailleurs. C’est visuellement très réussi dans l’ensemble, esthétiquement parlant même si cela manque un peu de fantaisie dans le ton général. C’est un peu comme si les développeurs avaient hésité entre un rendu historique pur et la volonté de coller au monde fantastique dont ils ont imprégnés le jeu et que le deux ont fusionné donnant lieu à un fort joli résultat mais manquant un peu de personnalité de ce point de vue là. Au niveau des musiques, celles-ci versent bien dans le genre avec de beaux petits morceaux qui viennent agréablement accompagnés les scènes importantes et les combats. Rien de bien marquant toutefois, pas de pistes mémorables pour une bande son qui s’oubliera tout de même bien vite aussitôt le jeu terminé. Petite mention également pour le doublage. Celui-ci se remarque essentiellement durant les scènes d’animations et se contente assez du minimum syndical. Heureusement, on en profitera peu. A ce niveau là, il vaut peut-être mieux se centrer sur les voix japonaises pour ceux qui le peuvent. Enfin, c’est surtout que Jeanne est divinement doublée par Maaya Sakamoto (Aerith dans FF VII ou Aegis dans Persona 3 pour citer des noms qui devraient plus facilement parler ici) et que je perds toute objectivité dans ces cas là donc faîtes pas attention.

Petite balade sur les routes de France

Le schéma du jeu est relativement simple et classique puisque comme la plupart des RPG tactiques, l’exploration se limite à déplacer Jeanne sur les différents points de la carte. De nouveaux lieux se débloqueront bien évidemment au fur et à mesure que l’intrigue progresse. On pourra bien évidemment voir dans les villes les objets que les marchands mettront à disposition afin de s’équiper du dernier cri. Un schéma très dirigiste qui sera quand même émaillé de temps à autre de stages bonus ou de choix scénaristiques mais sans grande importance au final. Ce dernier point n’arrivera d’ailleurs que deux fois au cours de l’aventure mais choisir une mission au lieu de l‘autre n’influera en rien sur la partie en générale. Seul le second choix permettra de modifier son équipe finale mais cela reste trop anodin pour encourager le joueur à faire une seconde partie ou reprendre une sauvegarde pour refaire le choix à partir de l’autre option.

Modèle pour vieux routard

Le système de combat repose lui aussi sur des principes de base du genre bien connus mais qui varient selon les titres. Ici, on retrouve l’habituelle carte quadrillée sur lequel les personnages évoluent selon leur capacité de mouvement au choix du joueur puisque on alterne entre le tour du joueur puis celui des ennemis. Les gains en expérience se font sur chaque action entreprise (sauf attendre) dont le nombre varie selon différents critères (dont le niveau de l’opposant). Un système bien éprouvé en somme qui favorise une évolution constante modérée qui demandera peu de séance de level-up. Ajoutons également que l’ennemi ne contre-attaque pas à chaque assaut et les personnages qui tombent sont simplement KO. Là où le jeu apporte sa touche propre va dans la personnalisation des unités via un système de compétences à rattacher à chaque personnage et qui représente le cœur du jeu.

L’arme définit le genre

Tout d’abord, il faut savoir qu’il n’y a pas de système de jobs ou classes à proprement parler. Pas de personnages mercenaires non plus, tous sont inscrits dans l’histoire. Chaque personnage a ses capacités propres et se distingue au travers de son armement. Ainsi, on aura le choix entre des épéistes (dont notre héroïne), des archers, des lanciers, quelques bourrins à la hache qui serviront de tank, des mages et autres voleurs. Chaque unité à ses spécificités propres comme l’archer qui attaque à distance ou le lancier qui peut attaquer sur deux cases en même temps. Le seul qui m’a paru anecdotique reste le magicien car n’importe quel personnage peut user de magie (sauf concernant les sorts ultimes et dans une moindre mesure) et que celle-ci, hormis la guérison qui peut très bien passer par des objets, devient inutile au fil du jeu. Globalement le choix n’est pas spécialement conséquent et manque peut-être de diversité. Toutefois, cela reste un bon rapport vis-à-vis du nombre maximum d’unités à déployer, au pire 5, au mieux 12.

Heureusement, le joueur pourra apporter sa touche personnelle à ses combattants grâce à un système reposant sur des pierres de compétences. Celles-ci se divisent en quatre catégories de couleurs différentes. Il y a tout d’abord les compétences d’attaques en rouge qui dépendent du type d’arme et ne peuvent donc être équipés qu’aux personnages requis. La plupart correspondent à des attaques que pourront infliger vos personnages en échangent de quelques points de magie. On trouve également des améliorations de statuts comme l’augmentation momentanée de la force, du taux de coups critiques mais également les sorts ultimes des personnages de type mages. Pour aider le joueur, une icône symbolisant l’arme requise pour ce type de compétence apparaît dans le cadre de la compétence. Cette icône se retrouve également dans la seconde catégorie, en violet, qui procure des capacités spécifiques aux combattants. Cela se traduit, entre autre, par la capacité de contrer, l’amélioration des dégâts à la lance quand on attaque deux ennemis ou la portée des arcs. La 3ème catégorie en vert regroupe les différents sorts du jeu. Là n’importe qui peut s’en équiper, le résultat variant ensuite selon les caractéristiques magiques du personnage. La dernière partie, en bleue, regroupe justement les améliorations de caractéristiques comme + 3 en magie ou + 100 points de vie. On trouve tout de même des améliorations plus subtiles comme des dégâts accrus contre les ennemis humains ou mort-vivants. C’est aussi là qu’on trouve les pierres qui permettent de donner une affinité au personnage ce qui va jouer pour beaucoup dans les batailles.

La Trinité Céleste :

Il y a 3 affinités en tout dans le jeu, un personnage ne pouvant être régi que par une seule parmi les trois proposées, Soleil, Etoile et Lune. Celles-ci jouent notamment un rôle sur la magie. Par exemple, un sort de feu sera plus efficace si le personnage est affilié au soleil. Néanmoins, ces affinités prennent toute leur importance dans les combats reprenant le schéma du jeu pierre/papier/ciseaux. En effet, la plupart des ennemis possèdent une de ces trois affinités, à l’exception des boss. Pour que les personnages soient plus efficaces et mettent toutes les chances de leurs côtés, il convient d’aligner leurs affinités par apport à celle des ennemis. Ainsi, un personnage lié au Soleil (Sol) infligera bien plus de dégâts, avec un taux de critique plus important et encaissera mieux s’il combat un ennemi lié aux étoiles (Stellar) et inversement contre un ennemi lié à la Lune (Luna). Ces affinités jouent donc un rôle important dans la tactique à aborder au cours des niveaux. Il est important d’analyser les ennemis de chaque stage avant de se lancer dans le combat afin de choisir ses troupes et d’aligner en fonction correctement les personnages pour faciliter celui-ci. Une idée intéressante tout le long du jeu qui invite à revoir régulièrement son équipe ou créer des personnages pour chaque type de situation. Toutefois, vers la fin du jeu, on laissera tomber ce système car la plupart des ennemis redeviennent neutres, sans affinités. De plus, les compétences spécialisées contre un certain type d’unité finissent par se révéler bien plus utiles.

Qui dit France dit …… Grenouille ???

On se retrouve donc avec un système pas spécialement original mais intéressant entièrement centré sur le choix des pierres de compétences plus que par le gain forcené de niveau qui se retrouve limité ici. Le nombre de pierres dont peut s’équiper un personnage va croissant au fil du jeu et ne peuvent être équipés que si le niveau combattant possède un niveau minimum requis. Ce dernier point est dû au fait qu’il est rapidement possible d’entrer en possession de certaines pierres de haut niveau grâce à Cuisses, une grenouille violette (ou crapaud) bien connu des joueurs de Rogue Galaxy. Outre l’admiration (ironique) que l’on portera sur l’humour des développeurs, cette bestiole se montrera très utile au cours de l’aventure grâce à ses pouvoirs de fusions. L’idée directement reprise de Rogue Galaxy, elle-même déjà inspirée de Dragon Quest VIII, elle-même etc … permet de combiner deux pierres de compétences pour en créer une autre, parfois plus puissante. Par exemple, utiliser deux pierres + 20 HP donnera une pierre de + 30 HP et ainsi de suite. Les combinaisons sont très nombreuses et Cuisses tiendra un bref récapitulatif de celle déjà trouvées. On peut même accéder très rapidement à des pierres très intéressantes si on en collecte beaucoup mais certaines ne peuvent être équipées qu’un certain niveau acquis au préalable dans un souci évident d’éviter de créer des personnages trop puissants très tôt dans le jeu.

Petites batailles rangées :

Les différentes missions du jeu ne seront pas énormes la plupart du temps et les objectifs seront généralement simple dans l’idée et à réaliser. Le jeu en lui-même ne requiert pas une attention stratégique de tous les instants comme d’autres T-RPG. La difficulté globale est donc assez légère un peu de level-up suffira de manière générale à combler une mission qui pourrait poser problème. Néanmoins, il ne faudra pas s’attendre à foncer en pleine action et il faudra faire attention aux affinités des ennemis avant de se lancer dans le combat. La position des unités jouera également son rôle dans la coordination à établir entre les unités. En effet, il est possible, après une attaque, de créer une aura située à l’opposé de l’attaquant par apport à l’ennemi. En faisant venir un autre personnage sur cette case, celui verra son attaque grandement augmenter pour achever la même cible ou tout simplement en attaquer un autre, peu importe du moment qu’il se trouve sur cette case. Si l’aura est crée sur une case où se situe déjà un personnage, celui-ci peut également se déplacer avec. Cette dernière ne disparaîtra qu’une fois le prochain tour du joueur activé et fonctionne donc encore durant le tour ennemi. Un élément important du gameplay qui peut s’avérer décisif.

Concernant les objectifs, on retrouve majoritairement les habituels « abattre tous les ennemis » ou le boss. Certains plus « originaux » viendront de temps à autre rompre agréablement cette routine et mettront parfois les nerfs à rude épreuves même si au final, ils sont moins durs qu’ils ne pouvaient y paraître. Les cartes sont, quant à elles bien construites, essentiellement au fur et à mesure que l’aventure évolue ce qui contribue à mettre en œuvre des batailles intéressantes à jouer. On trouve notamment pas mal d’assauts de forts, avec parfois la possibilité de monter sur les tourelles pour les archers. Quelques bonnes idées par ci par là bien sympathiques à défauts d’être palpitantes.

Jeanne ne passera pas que par Orléans :

Après chaque mission, il sera possible de refaire le stage mais en général face à différents ennemis. Certains stages optionnels apparaîtront également au cours de la partie mais demanderont en général que l’on y revienne plus tard à cause du niveau des ennemis. Il sera également possible de faire le stage (mais pas la mission) non sélectionné lors des phases de choix. Le principal intérêt de tout cela étant bien sur de faire de l’expérience pour aborder plus sereinement les missions suivantes mais également de gagner de l’argent et quelques objets. Les gains après chaque stage, hormis ce que peuvent laisser les ennemis vaincus au cours du combat, sont toujours les mêmes ce qui permet de plus facilement accumuler des items précis. L’intérêt passe essentiellement dans la collecte de pierres de compétences dont certaines sont parfois assez rares. Le point d’orgue de ce principe se présente après avoir fini le jeu puisque tous les anciens stages seront non seulement revus à la hausse mais proposeront de nouveaux objets parmi les plus rares et les plus puissants afin de permettre au joueur de triompher des challenges annexes plutôt corsés proposés par le jeu. Cela viendra rehausser une durée de vie quand même assez bonne à la base qui devrait pour l’aventure principale osciller dans la quarantaine d’heures. Bien évidemment, cela dépendra de la manière de jouer de tout un chacun (et avec ou sans soluce). Pour ma part, sans aucune aide et en prenant un temps tout à fait relatif, j’affiche un compteur de plus de 130 heures de jeu pour tout débloquer. Il faut bien sur se rendre compte que cela demandera de refaire une bonne dizaine de fois certains stages

Level 5 s’attaque donc avec succès aux T-RPG avec ce Jeanne d’Arc finalement bien pensé dans son idée même si très revisité du côté historique et reposant sur des bases vues et revues. Le jeu se dote d’une bonne réalisation et une histoire sympathique dans le style et sur fond d’animation japonaise avec tout ce qui peut plaire (ou déplaire pour certains). Celui-ci affirme tout de même un ton personnel, bien qu’inspiré de la légende de Jeanne d’Arc, qui lui donne un cachet supplémentaire qui change de certains clichés auquels on peut être habitué, et ça, c'est une bonne chose. Le gameplay est simple dans ses bases et sa prise en main mais assez riche pour satisfaire les joueurs vient compléter le tableau. Si la ludothèque de la console dans le domaine est venue s’élargir après ce titre, avec des portages de jeux bien plus connus et reconnus, Jeanne d’Arc ne saurait souffrir de la comparaison que dans une certaine mesure car le titre repose sur un système suffisamment différent et bien mis en œuvre pour plaire à tous les amateurs du genre. Les qualités sont là tout comme le plaisir de jeu et c’est ce qui compte au final. Dommage, voir honteux, que cette Jeanne là ne passe pas par l’hexagone surtout que c’est sa place plus que n’importe où ailleurs, non ?

Note attribuée : 15/20

Rédigé par Aciel le 02/06/2008

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