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Ys : Memories of Celceta

Fiche complète de ce jeu

Ys : Memories of Celceta n'est pas le premier Ys à se dérouler à Celceta. En effet, trois autres jeux ont dépeint les aventures d'Adol Christin dans la grande forêt de Celceta, chacun d'entre eux ayant été développé par une compagnie third-party différente et répondant à l'appellation « Ys IV ».

Le développement d'YS IV commença lorsque Hudson, responsable des portages de Ys I & II et Ys III sur PC Engine (TurboGrafx-16), proposa à Nihon Falcom de développer une suite à ce dernier titre. Le studio nippon qui était alors occupé par le développement d'un autre titre PC Engine (The Legend of Xanadu) refusa cette proposition dans un premier temps puis finit par l'accepter lorsque Hudson demanda seulement à Falcom de créer une base de scénario pour ce jeu et qu'il lui annonça qu'il était prêt à le développer lui-même. Au final, l'implication de Falcom pour ce titre et les autres versions de Ys IV se limita seulement à l'histoire originale et à la musique.

Alors que Hudson travaillait d'arrache-pied sur son interprétation de Ys IV, une autre compagnie connue sous le nom de Tonkinhouse (qui s'était chargée du portage de Ys III sur Super Famicom) commença à travailler séparément sur sa propre version du jeu. Initialement prévue sur Super Famicom et Sega Mega Drive, et également basée sur l'histoire originale créée par Falcom, cette mouture fut finalement abandonnée sur la console de Sega.

Les deux projets sortirent finalement au Japon en 1993 : Ys IV : The Dawn of Ys (Hudson, PC Engine) et Ys IV : Mask of the Sun (Tonkinhouse, Super Famicom).

Une troisième version s'inspirant de Mask of the Sun fut ensuite publiée en 2005 au Japon sur PS2 par Taito : Mask of the Sun - a new theory - . Ces trois jeux n'ont jamais bénéficié d'une localisation en Occident.

Finalement, en septembre 2011, Falcom a décidé à son tour de livrer sa propre vision des aventures d'Adol à Celceta en annonçant le développement de Ys Celceta : Sea of Trees (Ys : Memories of Celceta en Occident), un « remake » de Ys IV sur Vita. Le titre ne comporte pas la mention « Ys IV » tout simplement parce que le studio l'envisage comme un titre original à part entière, livrant sa propre interprétation des mêmes événements.

Notons pour finir que cet opus célébrant le 25ème anniversaire de la saga de Falcom a été pensé pour être jouable sans avoir fait les épisodes précédents de cette dernière.

Un scénario classique mais non dénué d'intérêt

Ys : Memories of Celceta nous raconte l'une des aventures du célèbre Adol Christin, alors âgé de 18 ans, survenue deux ans après qu'il soit parti de chez lui. Un narrateur, dont on ignore l'identité, nous livre ainsi un compte-rendu des événements survenus à Celceta, retranscrits de la main même d'Adol dans un carnet de voyage... et c'est ainsi qu'on plonge véritablement dans l'histoire.

On découvre alors notre héros hagard, au bord de l'épuisement, alors qu'il se traîne péniblement dans les rues d'une ville minière. Heurtant involontairement un mineur, Adol est molesté par ce dernier et s'écroule sur le sol, à bout de forces.

«  Qui suis-je ? » « Où suis-je ? », voilà les questions que se pose notre victime avant de perdre conscience. Secouru par une aubergiste, Adol se réveille dans l'établissement de cette dernière et apprend qu'il se trouve dans une cité nommée Casnan. C'est ici qu'il rencontre Duren, un homme qui vend les informations qu'il détient aux plus offrants, qui lui révèle qu'ils se connaissent bien. Notre jeune amnésique découvre peu après qu'il était parti explorer la grande forêt de Celceta – une zone forestière massive et si dangereuse que même le puissant empire « Romun » ne s'y est jamais aventuré – avant de perdre la mémoire.

Après s'être fait remarquer en sauvant des personnes dans une mine voisine, et après y avoir découvert une mystérieuse statue, Adol et Duren répondent favorablement à une requête du gouverneur général de l'Empire et se lancent dans un périple où ils devront cartographier cette mystérieuse forêt tout en tentant de découvrir comment Adol a perdu toute trace de ses souvenirs.

Ys : Memories of Celceta repose sur un scénario classique (tout en anglais) ne nous épargnant pas quelques clichés/situations déjà rencontré(e)s dans d'autres RPG. Néanmoins, l'histoire proposée reste plaisante la majeure partie du temps (même si quelques dialogues sont longuets) et nous permet de rencontrer divers protagonistes fort attachants au demeurant... à défaut d'être véritablement charismatiques. Les compagnons d'aventure d'Adol (cinq au total) et différents PNJ ne manquent en effet pas d'humour et vous feront passer assurément de bons moments en leur compagnie.

Le scénario réserve par ailleurs plusieurs retournements de situations/surprises bienvenu(e)s et reste suffisamment prenant (et rythmé) pour nous tenir en haleine jusqu'à la fin de cet opus. Le traitement de cette dernière risque néanmoins de vous laisser sur votre faim, tant le dénouement reste ouvert et rapidement expédié.

Quoi qu'il en soit, on prend un réel plaisir à parcourir ce nouvel opus et l'on peut remarquer que Falcom a fait de véritables efforts pour mettre en place un récit et un background cohérents venant étoffer cette série et recelant différentes références (parfois subtiles) qui devraient plaire aux fans.

Des progrès techniques

Memories of Celceta n'est pas dénué de défauts techniquement parlant mais il est – sans être une tuerie d'un point de vue graphique – bien plus beau que son prédécesseur. Falcom démontre ainsi, avec ce deuxième opus en 3D, qu'il est en pleine progression. Si l'ensemble s'en tire plutôt honorablement, on peut regretter l'espèce de filtre « brumeux » qui sera présent tout au long du jeu et repérer différents défauts (aliasing, textures pauvres, « bouts » de personnages qui traversent des éléments du décor...).

Aucun de ces problèmes ne nuit au dynamisme du soft et les combats ne souffrent d'aucun ralentissement (un excellent point) et bénéficient de divers effets visuels.

En revanche, de nombreux temps de chargement viendront ponctuer votre progression (changements de zones, entrées/sorties des bâtiments), ce qui est un peu agaçant à la longue.

Notons, cette fois de manière positive, que les artworks des personnages (présents à l'écran lors des dialogues) et des décors sont une franche réussite. La cinématique d'ouverture du jeu est tout aussi satisfaisante. La modélisation 3D des personnages respecte assez fidèlement le travail effectué par le character designer du soft.

La mise en scène reste pour sa part en demi-teinte et il aurait été intéressant que les scènes principales du jeu soient doublées. En l'état, seul(e)s quelques mots/onomatopées sont prononcé(e)s par nos héros (éléments doublés en anglais) pour les rendre vivants. On remarquera d'ailleurs à ce sujet – même si le résultat n'est pas totalement convaincant – qu'un travail a été effectué pour faire bouger/respirer nos personnages. En revanche, on appréciera de pouvoir choisir entre différentes réponses lors des dialogues, un bon moyen de personnaliser notre aventure, même si ces choix n'ont pas de répercussions véritables sur le récit.

Falcom a par contre exploité convenablement la Vita en tirant véritablement partie de ses fonctionnalités tactiles, que ce soit pour naviguer dans les menus, pour sauvegarder, ou encore pour interagir sur l'écran. Grâce à un principe de « pinch-in » « pinch-out », il est possible de zoomer/dé-zoomer – comme sur un smartphone – sur l'écran tactile frontal ; via un procédé similaire, il est aussi possible – à partir du pavé tactile arrière – de donner des ordres simples à nos alliés (dirigés par une excellente IA) pour qu'ils utilisent une approche offensive ou défensive.

Notons pour finir que des énigmes exploitent intelligemment le tactile. Il aurait été cependant intéressant que ces phases de jeu soient plus nombreuses.

Reste à évoquer les musiques du jeu. Tenez-vous le pour dit, dans l'ensemble celles-ci se montrent beaucoup moins « survitaminées » que dans d'autres opus de la saga, ce qui risque d'intriguer/de déranger rapidement l'amateur habitué aux compositions « frénétiques » de la Sound Team JDK. Néanmoins ne vous méprenez pas, le travail effectué sur ce titre reste d'une qualité remarquable et accompagne parfaitement les aventures d'Adol Christin. Disons tout simplement que les compositeurs ont misé un peu plus sur les variations pour proposer des ambiances plus nuancées.

Les Combats ? Ys Seven en mieux !

Les fans de Ys vous le diront : cette série vaut principalement pour son punch, son gameplay dynamique et ses musiques survitaminées.
Cet opus ne déroge pas à la règle du point de vue du gameplay.
Ys : Memories of Celceta reprend grosso-modo les mécaniques de jeu de Ys : Seven en apportant son lot d'améliorations.

On retrouve ainsi un système d'équipe permettant aux joueurs de composer une team de trois personnages, l'un d'entre eux étant contrôlé directement tandis que les deux autres sont contrôlés par l'IA du jeu. Le personnage contrôlé peut être changé instantanément d'une simple pression sur le bouton Rond et il est possible de se rendre dans le menu « Party » à tout moment pour intervertir un personnage KO avec un personnage frais disponible en réserve. Ce « turn-over » permet de changer de type d'attaque en fonction des situations rencontrées. En effet, chacun des personnages dispose d'un type d'attaque propre - « Slash », « Strike » ou « Pierce » - plus ou moins efficace/inefficace en fonction des ennemis rencontrés (la plupart d'entre eux étant faibles face à l'un des types).

Ainsi, les attaques « Slash » (effectuées avec des épées ou des hallebardes) sont particulièrement efficaces sur les ennemis aux « corps mous » ; les attaques « Strike » (gantelets ou masses) ont l'avantage sur les adversaires munis de carapaces/coques/armures ; enfin, les attaques « Pierce » (lances, couteaux) permettent d'attaquer à distance et provoquent en général moins de dégâts que les deux autres types d'attaques mais sont particulièrement efficientes sur les ennemis agiles ou volants.

Ce système particulièrement bien pensé ajoute une dose de tactique au jeu tout en restant fun et accessible. On regrettera toutefois une petite chose : les boss du jeu – toujours aussi forts et gigantesques – ne disposent d'aucune faiblesse, ce qui diminue l'intérêt tactique de ces affrontements. Néanmoins, il demanderont une fois de plus une bonne dose d'adresse et de réflexes pour être vaincus (pour peu que vous n'abusiez pas des potions ou du recours à vos réservistes) et constituent un véritable challenge si vous jouez dans un mode de difficulté élevé.

Et des réflexes, ils vous en faudra pour maîtriser toutes les subtilités du soft. À titre d'exemple, en appuyant sur la touche de garde (Triangle) au bon moment, vos personnages réaliseront une « Flash Guard ». Cette action permet d'annuler les dégâts qu'aurait dû provoquer cette attaque, de porter temporairement des coups critiques et de gagner des Skill Points (SP) supplémentaires. Vous devrez apprendre à maîtriser cette technique pour venir à bout plus aisément des ennemis les plus forts du jeu.

Dans le même ordre d'idée, vous pourrez réaliser des « Flash Moves » en appuyant sur le bouton d'esquive (X) dans un timing parfait. De ce fait, vous serez temporairement invulnérable et les mouvements de l'ennemi seront ralentis de manière significative. Là encore, il s'agit d'une technique particulièrement utile lors des combats de boss.

Pour infliger des dommages, vous pourrez déclencher des coups standards (Carré) ou utiliser des compétences (quatre assignables par personnage) consommant plus ou moins de SP (10, 20 ou 40). Votre jauge de SP, visible en bas à droite de l'écran, comptera au maximum 100 SP et se chargera notamment lorsque vous donnerez des coups basiques à vos adversaires.

Les compétences, propres à chaque personnage, sont variées (dégâts physiques, magiques, amélioration des statistiques de défense, attaques de zone...) et s'apprennent spontanément lors des combats lorsqu'un personnage a atteint le niveau requis. Plus l'adversaire que vous combattrez sera fort, et plus vous aurez de chances de débloquer un nouveau « skill ». Les compétences peuvent être améliorées : elles prendront des niveaux (avec un maximum fixé à 3) en les utilisant un certain nombre de fois et gagneront ainsi en efficacité/portée.

Enfin, à force d'utiliser vos « skills », vous remplirez une jauge ronde et jaune (« Extra gauge ») qui, une fois pleine, permettra au personnage contrôlé de déclencher un « Extra Skill » (pression de L1) dévastateur. Ce coup spécial est propre à chaque personnage et il est possible – à un stade avancé du jeu – de le modifier en portant un accessoire bien particulier.

À cet ensemble, déjà bien complet, viennent s'ajouter quelques subtilités :

- Capacités d'équipe : en fonction de la composition de votre équipe, vous aurez accès à des bonus supplémentaires ; si votre équipe compte un représentant de chaque type d'attaque, le taux de drops d'items rares augmentera ; si plusieurs représentants d'un type d'attaque sont présents, les dommages sont augmentés.

- « Skill Finish » : un bonus reçu lorsque vous achevez un ennemi en utilisant des compétences qui permet de regagner 100% des SP requis pour lancer ce « skill » (au lieu de 50%) et de glaner quelques objets de soins mineurs.

- « Excellent Kill » : un bonus reçu lorsqu'un ennemi est vaincu par un coup ciblant sa faiblesse (« Strike », « Slash » ou « Pierce »). Vous pourrez ainsi « récolter » tous ses items et son or instantanément sans avoir à attaquer sa carcasse. De plus, vous aurez plus de chance de tomber sur un item rare et vous obtiendrez un peu plus d'argent.

- « Aerial Combo » : en effectuant un combo aérien (attaque sur un ennemi projeté en l'air), vous infligerez des dégâts additionnels et obtiendrez plus d'argent, de SP, et d'énergie vitale.

Le système de combat de Ys : Memories of Celceta est une totale réussite et vaut à lui seul le détour pour peu que vous aimiez les Action-RPG. Bien calibré et extrêmement dynamique, il se prend en main de manière progressive et conserve son intérêt tout au long du jeu (quels que soient les niveaux de vos personnages). Rappelons par ailleurs, pour ne rien gâcher, que les affrontements ne souffrent d'aucun ralentissements.

Progression et activités annexes

Votre périple se découpera en plusieurs temps : découverte d'une ville/un village où vous aurez accès à différents services (magasins, requêtes...) ; exploration des zones environnantes ; exploration de donjons conduisant à la découvertes d'artefacts/d'éléments faisant progresser le récit et se concluant par des combats de boss. Et ainsi de suite.

Tout comme Ys : Seven, Memories of Celceta oublie le côté « plateformesque » de ses prédécesseurs pour laisser la place à des phases d'exploration classiques. La carte de Celceta se montre relativement grande et dispose d'un level-design suffisamment bien pensé pour insuffler un véritable sentiment de liberté même si on avance au final dans des couloirs déguisés. Pour faciliter les déplacements dans cet univers plutôt vaste, il est possible de se téléporter dans des lieux déjà visités en utilisant des sortes de stèles. Ce système – une fois totalement débloqué – se montre très pratique. Mais ce n'est pas le cas dans un premier temps...

Les combats ont lieu directement dans des espaces ouverts (et les donjons), où les monstres sont parfaitement visibles. Des trésors et des points de « récolte » sont disséminés ici et là et permettent de mettre la main sur des équipements/matériaux que l'on pourra crafter/raffiner/vendre/échanger ensuite. Il est par ailleurs possible d'obtenir d'autres matériaux grâce aux drops des monstres.

Pour rendre l'exploration encore plus intéressante, des points d'intérêt sont cachés à différents endroits et font appel à une « Action Unique » possédée par un personnage. Adol pourra ainsi retrouver progressivement ses souvenirs en découvrant des orbes spécifiques ; Duren pourra ouvrir des coffres particuliers et Karna pourra se servir de ses couteaux pour débloquer l'accès à de nouvelles zones...

À la manière d'un Zelda, il est également possible de mettre la main sur des objets (artefacts) permettant d'accéder à de nouveaux passages ; Par exemple, muni du « Dwarf Bracelet », Adol et ses compagnons pourront rapetisser pour se glisser dans des « trous de souris » ; en portant les « Hydra Scales », nos héros pourront plonger sous l'eau. Le recours à ces outils implique davantage le joueur et permet de varier les plaisirs.

On appréciera également les petites énigmes – bien que peu nombreuses – qui exploitent très bien l'écran tactile.

Notons aussi que le jeu dispose également d'un cycle jour-nuit et que certains événements ne sont disponibles qu'à un moment bien précis. Cette fonctionnalité reste tout de même anecdotique.

Ys : Memories of Celceta dispose également de petits à-côtés qui rendent l'expérience encore plus agréable. Voici un listing d'une partie d'entre eux.

Les quêtes : chaque ville/village dans lequel se rendra Adol dispose d'un « Quest Board » où sont épinglées les requêtes des habitants. En complétant ces missions facultatives (consistant le plus souvent à trouver des matériaux spécifiques, à tuer des mini-boss particuliers et à faire des allers-retours...), vous pourrez obtenir des récompenses gratifiantes dont des objets/armes rares qu'il n'est pas possible d'obtenir autrement. Attention, certaines requêtes ne sont disponibles que temporairement : vous voilà averti !

Complétez la map : à chaque avancée significative pour compléter la carte de Celceta, vous pourrez vous rendre à Casnan afin d'obtenir une récompense (de belles sommes d'argent le plus souvent). Cette « carotte » donne encore plus envie aux joueurs de cartographier l'ensemble de Celceta. Votre carte se complétera automatiquement lors de vos pérégrinations.

Renforcez vos armes : si vous disposez des gemmes/objets adéquat(e)s, vous pourrez améliorez vos armes/armures en vous rendant auprès d'un forgeron. Vous pourrez ainsi ajouter différents effets à vos équipements (huit attributs modifiables) qui vous faciliteront la vie lors des affrontements, par exemple en infligeant diverses altérations d'état.

Là encore, il s'agit d'un ajout complètement optionnel (on peut tout à fait s'en passer) mais plutôt pratique.

Une durée de vie correcte pour un contenu satisfaisant

Ys : Memories of Celceta dispose au final d'une durée de vie parfaitement honorable. Comptez une grosse vingtaine d'heures pour conclure l'aventure en ligne droite et une dizaine d'heures de plus si vous vous attaquez aux activités annexes.

Sachez d'ailleurs que le jeu dispose d'un journal qui recense (en pourcentages) toute votre progression : taux de carte complétée, taux de coffres ouverts, taux de points de récolte découverts, taux d'objets/équipements/matériaux obtenus, etc...
Autrement dit, les « jusqu’au boutistes » auront largement de quoi faire d'autant plus qu'il faudra impérativement faire le jeu deux fois pour débloquer l'intégralité des objets. Il s'agira-là d'une bonne occasion de découvrir le titre dans un autre mode de difficulté (Easy, Normal, Hard ou Nightmare) et d'accéder – en New Game + – à un mode « Time Attack » (permettant d'affronter les boss de notre choix pour tenter de les vaincre le plus rapidement possible) et au célèbre mode « Boss Rush » (permettant de combattre tous les boss du jeu successivement) tant apprécié des amateurs de challenge.

Si la dextérité n'est pas votre fort, sachez que le mode « Normal » offre suffisamment de challenge pour que vous vous amusiez un minimum tout en restant assez accessible pour ne pas être décourageant. La difficulté est plutôt bien dosée dans ce mode de jeu, mais si vous êtes coincés, vous pourrez néanmoins diminuer (définitivement) la difficulté via une option du menu.

En revanche, si vous êtes un habitué des jeux de la saga, n'hésitez pas à choisir un mode de difficulté plus élevé dès le début pour découvrir un défi à la hauteur de vos attentes.

Du fun, du fun et encore du fun ! Voilà ce que nous propose Falcom avec cet excellent titre qui conviendra tout autant aux fans d'Ys qu'aux amateurs d'Action-RPG nippons. Ys : Memories of Celceta dispose d'un gameplay complet et dynamique et propose aux joueurs de vivre une véritable aventure où l'exploration joue un rôle prépondérant. Ce jeu ne brille pas particulièrement par son scénario (même si ce dernier reste intéressant) mais il dispose d'un contenu conséquent et d'une durée de vie honorable. Même s'il est entaché de quelques problèmes techniques, il a le mérite d'exploiter les fonctionnalités tactiles de la machine et démontre que Falcom est un acteur sur lequel il va falloir de plus en plus compter dans les années à venir. Bref, si vous ne devez retenir qu'une chose, c'est que Ys : Memories of Celceta doit être tout simplement considéré comme un indispensable de la ludothèque de la PlayStation Vita.

Note attribuée : 16/20

Rédigé par Chris17cp le 18/02/2014

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