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Star Ocean

Fiche complète de ce jeu

Dans les RPGs que l'on pourrait qualifier de classiques, au début, les combats étaient relativement statiques. Comprenez par là que les combats se faisaient via des menus. En 1995, la WolfTeam, de Namco, sort Tales of Phantasia, dont le système donne plus d'implication au joueur. L'année suivante, Tri-Ace, formé d'anciens de WolfTeam, nous offre Star Ocean premier du nom, dans la lignée de Tales of Phantasia. Ce qui marqua le début d'une grande aventure....

Journal du capitaine

Notre histoire débute sur la vision d'un vaisseau stellaire. Alors que l'équipage effectue sa mission de surveillance sans le moindre problème, un rayon laser puissant est détecté. Impuissant, l'équipage assiste à l'explosion d'une planète.
Autre lieu. On voit une jeune fille courir en direction d'une maison. Dans cette dernière, nous faisons connaissance avec Ratix et Dorn, membres de la patrouille de protection de leur village. Ratix se plaint du manque d'activité dans le secteur et Dorn dévie la conversation vers Milly. Alors qu'il s'en plaint, cette dernière arrive...
Après une patrouille où nos compères se sont débarrassés de pilleurs ayant attaqué, le père de Milly est appellé dans le village voisin pour soigner une épidémie grave. Peu de temps après, ils reçoivent une lettre leur disant de rester éloignés de ce village. Milly se dépêche de rejoindre son père, mais il est trop tard et Dorn se retrouve contaminé. Alors qu'ils recherchent un remède sur le Mont Metox, deux étranges colonnes de lumière se transforment en humanoïdes. Il s'agit de Ronix et Iria, respectivement capitaine et officier en second d'un vaisseau terrien. Ces derniers leur proposent leur aide, mais ils n'auront pas d'autre choix que de retourner 300 ans dans le passé pour sauver le peuple de Ratix et Milly.

Après cette très longue introduction (pas loin de 1h30 de jeu...), la première remarque que l'on peut se faire est qu'on a l'impression que nous sommes dans un épisode de Star Trek. D'ailleurs, les titres sont assez proches. Imaginez le capitaine Kirk avec les cheveux noirs et Mr Spock en blonde et vous y êtes. Passé ce détail, on a à faire à une histoire sympathique, originale dans les 3/4, puisqu'il ne s'agit pas de sauver le monde d'un dangereux psychopathe, mais de trouver le remède contre la mystérieuse épidémie. Certes, le dernier quart du jeu revient cette fois-ci à sauver la galaxie de notre fou adorateur de destruction. Le tout est mené avec brio, alternant les moments sérieux avec les comiques, amenant les éléments de l'histoire toujours à propos.
Le plus appréciable dans tout cela se trouve dans les dialogues des Privates Actions, qui nous offrent l'occasion d'en apprendre plus sur nos héros, le tout placé soit sous le côté comique (Ratix et Cius se prenant une cuite est hilarant) ou triste (les scènes avec Marvel). Dans ce petit détail se trouve une partie du charme des Star Ocean. On a plus affaire à des personnes qu'à des boucheurs de trou dans votre équipe, puisque chacun a son tempérament et son histoire.
Pour conclure, Star Ocean présente une histoire plaisante, mais surtout des personnages attachants.

Graphiquement magique....

Au même titre que Tales of Phantasia, Star Ocean est un jeu qui repousse la SNES dans ses dernières limites. Plus loin même, puisque le jeu nécessitait une puce pour aider graphiquement la console. Mais cela n'enlève rien à la prouesse. Regardez par exemple les effets de la chaleur sur l'air quand vous traversez le désert ou la qualité des animations que vous rencontrerez dans le jeu. Ces dernières sont particulièrement bien faites, notamment aux niveaux des attaques spéciales de Ratix et autres attaquants physiques. Quand vous verrez des attaques comme "Phoenix Wave" ou "Tiger Kick" avec l'apparition des animaux respectifs, le plaisir sera déjà bien au rendez-vous, mais lors des magies, ce sera l'apothéose. Certes, si les premières sont sommaires dans leur animation ("fire bolt" n'est pas grandiose par exemple), les ultimes magies sont plus explosives, comme le fameux "meteor swarn", pour ne citer que lui. Vous aurez aussi de nombreuses occasions d'admirer les nombreuses mimiques de nos protagonistes, lesquelles sont franchement à se tordre par moment et ce, aussi bien chez vous qu'en face. Regardez quand un ennemi est choqué et vous comprendrez mieux. On est encore dans le style mignon-bourrin qui était le standard de l'époque.
En conclusion, Star Ocean propose un environnement graphique qui en met plein les yeux pour un jeu de cette époque.

Une bande son space...opera

Passons sur ce mauvais jeu de mots pour dire que, musicalement, le jeu représente déjà ce que l'on retrouvera dans les futurs titres de Tri-Ace, à savoir une bande-son à la fois énergique, rythmée, furieuse, mais aussi tendre, calme, sereine. Les thèmes des combats sont très forts, comme cela est souvent le cas chez Tri-Ace. Bref, un grand plaisir pour nos ouies. Mais ce n'est pas tout. La présence de voix ajoute au plaisir et à la valeur du jeu, dans la continuité de Tales of Phantasia. Ainsi, on sera surpris par l'introduction qui, en plus d'être vocalisée, l'a été en anglais. Un comble tout de même pour un jeu qui n'est pas sorti du Japon. L'éxécution des attaques spéciales et autres sorts est elle aussi assortie de ces voix japonaises fort sympathiques. Cela rajoute du plaisir quand, par exemple, Ratix crie "shichisei-shuhazan!" lorsqu'il éxécute " 7-star twin slash ". On se retrouve à crier quelque chose de généralement approximatif pendant l'éxécution, parce qu'on est pris dans l'instant présent.
Pour résumer, l'environnement sonore de Star Ocean est particulièrement soigné, même si on peut trouver étrange que l'introduction soit doublée en anglais.

Un gameplay jouissif

De premier abord, le jeu est très classique. On se balade de ville en ville ou de donjon en donjon (mais pas sur une carte), on explore, on parle, on améliore son équipement. On fait des combats pour gagner de l'expérience et donc des niveaux. Que du banal, en fait, mais ce n'est pas là où réside la force de Star Ocean.
Le principe des combats se rapproche de celui dans Tales of Phantasia (normal, c'est un peu le " fils " de ce dernier), mais au lieu d'être sur une ligne, on se retrouve dans une arène. On a une plus grande impression de mouvement, même si on ne peut pas encore diriger son personnage (enfin seulement Ratix dans ce jeu, puisqu'il est le seul sans tactique et donc celui que vous controlerez au final). Pour attaquer, vous utiliserez la touche action et vos attaques spéciales sont associées aux gachettes. Les autres sont dirigés par l'ordinateur suivant la tactique que vous avez affecté à ceux-ci, par exemple "focus on healing" pour Milly ou "use all your strentgh" pour Iria. Si vous choisissez d'utiliser cette dernière, vous verrez vos compagnons utiliser leurs coups spéciaux à foison et ce sera un bon bordel au bout d'un moment. Basiquement, les combats reviennent à taper comme un sourd sur ses touches en espérant deux choses : 1) que vous attaquiez plus vite que l'ennemi et 2) que la manette ne casse pas. Bon, c'est un peu exagéré pour le deuxième. Par contre, il ne faut pas oublier que vos personnages fatiguent, ayant l'équivalent de la barre de guts de Star Ocean 3.

Vous apprendrez la plupart de vos techniques par level-up, mais les techniques ultimes s'apprennent après avoir obtenu certains parchemins. A force d'utliser vos techniques, vous pourrez apprendre une version améliorée de la dite technique. Par exemple, vous apprendrez "7-star twin slash" à partir de "twin slash", mais cet apprentissage peut prendre longtemps, car très aléatoire. Heureusement, c'est là qu'intervient le mode "colère". Si vous avez des liens forts avec vos équipiers, si ces derniers sont tombés au combat, vous serez en colère. Outre une augmentation conséquente de votre force, il sera plus aisé d'apprendre les super techniques dans ce cas-là. Voilà un système très fun tirant avantage des liens avec vos équipiers pour vos attaques spéciales. De plus, il est possible de configurer ses coups spéciaux pour les enchainer (à l'époque, on ne pouvait pas faire de break comme dans le troisième épisode) grâce à la compétence "link" et ce, jusqu'à 5 coups. Sympathique comme idée, mais qui fait fondre les MP.
Lorsque vous visitez une ville, vous aurez la possibilité de déclencher une private action, autre caractéristique des Star Ocean. L'effet de ces dernières est d'augmenter vos liens avec vos compagnons de voyage ou obtenir un certain parchemin pour des techniques secrètes de Ratix, voire des objets rares. De plus, cela affecte la fin dans une certaine mesure. Et c'est aussi une bonne source de rire.
Lorsque vous prendrez des niveaux, vous gagnerez des skill points. Ces derniers permettent de maitriser des compétences. Avec certaines combinaisons de ces dernières, vous pourrez faire de la cuisine, forger des armures ou créer les siennes. Cela ressemble beaucoup à ce que l'on retrouve dans la série des Atelier Iris, avec nettement moins de possiblités cela dit. Un système sympathique qui est nécessaire pour obtenir les armes ultimes.
Chaque personnage possède des talents. Ces derniers favorisent la réussite des inventions. Ainsi, pour costumiser vos armes, il est plus facile d'y arriver avec le talent "originality". Le mieux avec les talents est qu'on peut les développer et avec ce développement vous obtiendrez des skill points.

Difficulté et durée de vie

Star Ocean dispose d'une difficulté bizarrement dosée. En effet, vous pourrez passer des endroits sans être gêné, puis d'un coup, vous vous retrouverez à batailler dur pour survivre. Dans l'ensemble, il s'agit d'un jeu assez difficile. Comptez 25 à 30 heures pour arriver à la fin du jeu. Et rajoutez 10 à 15 heures pour finir le "labyrinth of 7 steven stars" et atteindre le niveau 255 (et oui, déjà).

les plus:
-graphiquement somptueux
-un scénario fort sympathique
-un système de jeu qui déchire

les moins:
-en japonais...
-quelques ralentissements

Star Ocean est un des grands titres de la Super NES. Un scénario prenant, des personnages charismatiques, un système de jeu béton, de jolis graphismes et une bonne bande sonore sont les attraits de ce titre. Ce sont les ingrédients qui, parfaitement mixés, font les grands jeux. Et on éprouve beaucoup de plaisir dans le joli foutoir qui règne à l'écran par moment. On regrettera quand même le fait que le jeu soit resté limité au Japon, car le succès de la série aurait eu lieu plus tôt, ainsi que quelques ralentissements quand l'écran est surchargé.

Note attribuée : 18/20

Rédigé par Darkchaz le 26/01/2009

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