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Opoona

Fiche complète de ce jeu

J’ai longtemps hésité à me procurer ce jeu. D’ailleurs, il suffit de regarder quelques images pour se rendre compte qu’il est rebutant au niveau du design et qu’il fait vraiment trop enfantin. Néanmoins, j’ai décidé de l’acheter, à petit prix, et à ma grande surprise, j’ai vraiment adoré ce jeu. Non non, ce n’est pas de l’ironie, mais arrêtons de parler de ma vie, et vous allez comprendre pourquoi ce titre est finalement un bon jeu.

Hollywood chewing-gum

Opoona, un jeune garçon Tizien, fait route avec sa famille vers la planète de Landroll, pour prendre des vacances. Mais durant le trajet, ils se font attaquer par des vaisseaux inconnus. Opoona va néanmoins réussir à s’échapper du vaisseau, à l’aide d’une capsule de secours, en même temps que son frère Copoona et sa jeune sœur Poleena. Mais que deviennent leurs parents dans tout ça ?
Malgré que le jeune Opoona soit arrivé sain et sauf sur Landroll, il se retrouve tout seul dans un dôme du nom de Tokione. Il va alors très vite apprendre que son frère fut lui aussi retrouvé, ainsi que ses parents, toujours en vie, mais très gravement blessés. Le seul moyen de les sauver est de collecter énormément de Matia, ce qui sert avant tout de monnaie, mais les sages de Landroll peuvent en extraire une énergie qui permet de soigner.
Voici donc le début de l’aventure pour le jeune Opoona, qui devra s’adapter aux règles de cette planète et sauver ses parents, tout en retrouvant son frère et sa sœur.

Un petit détail quand même sur le scénario. Malgré qu’il soit dit plusieurs fois qu’il faille sauver nos parents pour ainsi repartir sur notre planète d’origine, on n’essaye pas vraiment de trouver un objet ou une source de revenus pour les soigner. En fait, Opoona va plus s’intégrer à la population de Landroll, et devenir un ranger pour protéger les gens et lutter contre les monstres qu’on surnomme Fripouilles.
D'ailleurs, Opoona est assez populaire malgré qu’il vienne de débarquer. D’une, parce que c’est un Tizien et de deux, son père est un ranger très expérimenté sur leur planète. En fait les Tiziens ont déjà le don de posséder des pouvoirs magiques, mais aussi une, voire plusieurs boules qu’on appelle bonbon, et qui leur sert d’armes.
Les gens de Landroll ont une apparence humaine, mais on pourra aussi voir d’autres peuples extra-terrestres. Bref, Opoona n’aura donc aucun mal à passer les tests pour devenir ranger, vu sa force supérieure aux gens ordinaires de Landroll. Gagner de nouveaux brevets de ranger et obtenir donc un meilleur rang, vous permettra de visiter d’autres lieux de Landroll jusqu’à Paradiso, un lieu de rêve ou tout est permis et gratuit. C’est d’ailleurs jusque-là où iront Opoona et Copoona, avant que le jeu ne bascule complètement.
A partir de la moitié du soft, nous prendrons le contrôle de la petite sœur d’Opoona, Poleena et où on découvrira qui est notre véritable ennemi, bien que prévisible, ainsi que de plus amples informations sur les Fripouilles qui ont envahi Landroll. Bien évidemment, au final le scénario se résume à avoir un groupe de jeunes enfants prodiges qui sauve une planète. Cela ne va donc pas très loin, mais ça reste sympa, et puis c’est avant tout un RPG pour les plus jeunes, il sera bon de le mentionner.

Haribo c’est bon la vie…

Mais parlons de la maniabilité avant tout, car on est sur Wii après tout. Le jeu peut se faire à une main. Oui oui, c’est vrai, juste besoin du Nunchuk. Le joystick pour se déplacer, le bouton C pour valider et parler aux gens, et le bouton Z pour ouvrir le menu et annuler. Néanmoins, le plus gros défaut du jeu (outre le design) reste la caméra. Il faut savoir qu’on ne peut bouger la caméra que dans les dômes/villages, tout ce qui est habitable en gros. En extérieur et dans les donjons, la caméra reste fixe. Et parfois c’est d’un frustrant… Bien sûr il est possible de regarder autour de soi en maintenant le bouton C et à l’aide du joystick. Où bien encore en appuyant sur C et Z pour recentrer la caméra devant soi. Mais on aura vite fait d’ouvrir le menu à chaque fois ce qui aura vite fait d’énerver le joueur. La meilleure solution reste donc d’utiliser les touches directionnelles de la Wiimote, pour ainsi tourner la caméra plus facilement autour du personnage.

Les combats sont assez originaux également. Avant tout chose, il y a un minuteur en haut à droite qui indique deux minutes. Il faut finir le combat avant que le temps ne tombe à zéro sinon cela compte comme une défaite. Bon de toute façon, il n’y a pas de game over. Si on meurt ou si le temps vint à s’écouler, on repart au dernier point de sauvegarde avec une journée qui est passée. Rien de dramatique en somme.
Mais il faut aussi savoir qu’il n’y a aucune pause quand on ouvre un menu. Donc si on veut se soigner en utilisant un objet ou en cherchant dans les sorts, il va falloir faire vite car on peut se faire frapper pendant ce temps là.

Mais voyons l’attaque maintenant. Les ennemis nous font face un peu partout sur l’écran. Parfois les un derrière les autres, donc certains sont cachés. Mais il est possible de toucher n’importe quel ennemi sur l’écran d’après le lancer du bonbon. Donc, à l’aide du joystick, d’après l’inclinaison, il partira dans une direction. Si on l’incline vers l’avant et qu’on relâche, le bonbon partira vers le bas. Si on l’incline sur le côté gauche, le bonbon partira sur la droite. Il est donc possible de contourner des ennemis et d’attaquer ceux qui sont derrières. Bien évidemment, on aura le droit à des tutoriaux au tout début pour s’entraîner à l’art du lancer de bonbon.
Ensuite il sera aussi possible d’équiper toutes sortes d’effet supplémentaire sur le bonbon, vu que c’est notre seul moyen d’attaque. On pourra donc améliorer sa puissance, comme la défense, lui donner des effets élémentaires, ou bien encore la faculté de traverser les ennemis. Utile si on vise un ennemi qui est derrière les autres, tous les ennemis dans le champ du bonbon se prendront des dégâts.
Bon, on ne peut attaquer quand on veut aussi. En fait, chaque personnage dispose d’un carré ou il est écrit ENG 100. Lorsqu’on veut lancer notre bonbon, il faut maintenir le joystick, par exemple en avant. L’ENG va ainsi diminuer progressivement, mais plus il sera bas, plus le bonbon partira vite et sera puissant. Ensuite il faudra attendre qu’il remonte à 100 pour pouvoir réattaquer. Puis lorsqu’on aura plusieurs personnages dans l’équipe, lorsqu’un des personnages aura attaqué, on passera au suivant. On ne peut donc pas choisir directement qui l’on veut contrôler, c’est à tour de rôle.

… Pour les grands et les petits

Le problème du soft néanmoins (oui, car on peut voir ça comme un inconvénient) c’est que le plus grand intérêt du jeu est optionnel. En clair, le jeu pourrait se résumer à faire les quelques missions de ranger qui font avancer l’histoire, gagner de l’expérience et finir le jeu. Cela donne donc un jeu court. Mais si l’on s’attarde sur les différents métiers, et essayer d’obtenir toutes les licences (plus de 60), qui vont également débloquer des tonnes de petites quêtes, alors là oui on aura un jeu bien complet. Mais il faut rappeler que tout ceci n’est qu’optionnel. Bien sûr il sera obligatoire de posséder quelques licences autres que ranger, pour avancer dans le scénario, mais elles ne sont pas bien nombreuses.
Les différents métiers sont assez variés et bien connus de la vie courante. On pourra donc devenir balayeur, stagiaire dans un fast-food, une star de la danse, pêcheur, mineur et j’en passe.
La plupart donnant à des mini-jeux plutôt sympathiques. Prenons le stagiaire dans un fast-food, qui sera votre second métier. On sera derrière un comptoir, un client arrive, il faudra lui donner ce qu’il a commandé, jusqu’à avoir satisfait assez de clients pour obtenir une nouvelle licence. Une fois ceci fait, on pourrait évoluer dans l’hôtellerie. Là le mini-jeu a l’air similaire, sauf qu’il faudra amener la commande dans la chambre des clients, en un minimum de temps, et sans renverser la commande, car il est possible de se cogner contre des gens. Après cela, on pourra travailler dans un magasin de vêtements de luxe, où il faudra conseiller les clients jusqu’à ce qu’ils achètent. Ce qui se résume à donner une réponse aléatoire. Et pour finir, on aura une licence qui nous donne le droit d’être gérant d’un hôtel. Même si cela ne fait rien, c’est tout de même sympathique de voir l’évolution dans le métier.
Pour les autres métiers, tels que balayeur et mineur, il faudra se servir de son hoverboard. C’est une planche que l’on obtient vers le début de l’aventure et qui permet aux héros de se mouvoir plus rapidement. Mais on récupère quelques gadgets au fur et à mesure pour le personnaliser. On devra donc parcourir certaines cavernes en cassant des pierres, à l’aide de la foreuse de notre hoverboard, pour améliorer son rang de mineur. À noter quand même que dans la plupart des missions que l’on termine, on peut gagner une bonne somme d’argent en bonus, mais il est impossible de recommencer ces missions. À l’exception du balayeur, mais cela ne rapporte qu’un ou deux objets, sans plus.
Bien sûr certaines licences n’ont aucun intérêt, à l’exception d’avoir un titre supplémentaire et d’augmenter son total de licences, mais en fait, plus on en possède et plus de lieux seront accessibles. Cela pourra déverrouiller bon nombre de portes, donner suite à d’autres quêtes annexes, ou bien encore à des donjons supplémentaires. Par exemple avec le métier de pêcheur, une fois le rang 2 terminé, on pourra aller donner à manger à des Dauphinorques, qui pourront ensuite vous emmener sur une île secrète avec un boss optionnel à la clé. On ne citera pas toutes les quêtes annexes non plus, mais tout ceci reste dans un cadre optionnel, rappelons-le.

Cependant, parmi les différentes licences acquises, on pourra aussi se faire des amis. Il y en a vingt au total, et ils se trouvent tous un peu partout sur Landroll. Bien sûr l’intérêt est un peu plus important pour eux, vu qu’il faudra avoir au moins sept amis, avec un bon niveau d’amitié, pour la fin du jeu. Mais mis à part ça ils ne servent pas à grand-chose. Enfin, ils peuvent augmenter certaines caractéristiques d’Opoona, ainsi que de voir quelques sympathiques scènes. Mais élever une amitié à son niveau maximum sera assez difficile puisqu’on peut facilement rater certaines scènes. Un vrai mystère pour en trouver certaines...
Une petite chose à ajouter néanmoins. Les dômes sont grands, très grands (enfin surtout le premier). Et au départ, il sera possible de s’y perdre. Bon après, à force de faire des allers-retours, on s’y fait. Mais c’est ça le problème. Dans le cadre des quêtes, amis, licences, il faudra constamment tourner dans ces dômes immenses. Et le problème c’est qu’il y a un ascenseur à prendre toutes les 10 secondes. Au final, cela devient un peu pénible.

Parlons des caractéristiques d’Opoona maintenant. Car mis à part les statistiques habituelles pour les combats, on aura aussi le droit à des statistiques telles que, vie, amour, intégrité, célébrité et art. Ce sont ces statistiques-là qui augmentent à l’aide de vos amis. Bien sûr pour se faire d’autres nouveaux amis, il sera parfois nécessaire d’atteindre un certain niveau. Comme pour devenir une star par exemple, ou bien pour réaliser certaines quêtes. Il est aussi possible d’augmenter son niveau d’art en regardant les œuvres qui se trouvent un peu partout dans Landroll. Autant dans les musées, qu’en extérieur. Et sinon, à l’aide d’objets que l’on peut acheter. D’ailleurs, avec ces mêmes objets, il sera possible d’augmenter aussi les statistiques pour les combats. Mais ces objets étant très chers, et l’argent difficile à gagner… on ne pourra pas en acheter très souvent en gros.
Il est bon aussi de dire que Copoona et Poleena ont aussi ces statistiques de vie, amour, etc. mais que cela ne leur sert strictement à rien. Il n’y a que les statistiques d’Opoona qui sont prises en compte. Par exemple pour la première licence de star, lorsque l’on souhaite le devenir, il faudra quarante en célébrité et art. Et dans ma partie, malgré que Copoona n’avait pas un niveau suffisant en art, mais Opoona si, le métier pouvait quand même être acquis. Il n’est donc pas nécessaire de perdre des sous pour augmenter les deux autres compagnons.

Toujours pour rester dans le milieu de l’argent, lorsque l’on ouvre son menu, où MPO, qui est en fait une carte d’identité sur Landroll, et c’est là qu’est stocké tous les objets, les licences, etc., il est aussi possible de mettre son argent en banque. Chaque jour qui passe vous donnera 1% sur votre total en banque. Tiens d’ailleurs, en parlant des journées, elles ne vous feront rien rater. Par exemple pour les amis, même si on a peur de rater une scène, et donc de ne pas récupérer le point d’amitié, même si on fait passer vingt jours, la personne nous dira toujours la même chose. En fait, les jours sont là pour la banque par exemple, ou pour certaines quêtes (la licence du joueur de Ukulélé).
Il sera aussi possible d’acheter via le net (sur le MPO, pas le wi-fi). Accessible donc même au cours des donjons, les objets peuvent changer au fil des jours. Mais il faut aussi savoir que le prix est aussi beaucoup plus élevé qu’en boutique. C’est un avantage quand même. Car lorsqu’on achète, tous les cents Matia dépensés, on gagne un point. Les points sont ensuite échangeables aussi dans un menu du MPO, où l’on peut obtenir des objets rares, voire très utiles. En clair, il faut claquer beaucoup d’argent dans de nombreux objets bien utiles, alors que l’argent monte difficilement… et oui, c’est cruel.

À part ça il sera possible de regarder des émissions de télé. Certaines sont assez marrantes à regarder, d’autres sont nécessaires pour avancer dans des quêtes. On pourra également visionner le bestiaire du jeu, avec même le gain de licences au fur et à mesure qu’on le complète. Petite précision sur les licences d’ailleurs. La plupart s’obtiennent au comptoir des licences dans les différents dômes, où il faudra réussir une mission pour obtenir la licence suivante. Alors que d’autres sont plutôt uniques et cachées, et là il faudra parler aux bons PNJ pour les obtenir.

Fraise Tagada

Vous l’aurez compris, Opoona est bourré de choses à faire, de quêtes et on ne s’ennuie jamais. Néanmoins, on peut quand même voir cela comme un petit point noir, vu que tout ceci n’est vraiment qu’optionnel, et que certains joueurs ne se concentrent que sur la trame principale, et ils pourraient donc rater le plus grand intérêt du jeu. Car si l’on compte la durée de vie maintenant, à défaut de juste faire le scénario, les missions de ranger, plus de l’entraînement, car le jeu n’est pas toujours si facile, on pourrait en avoir pour 25-30 heures à peine. Mais si l’on s’attarde sur le reste, comme présenté plus haut, on peut facilement atteindre les 60 heures.

Pour les graphismes, alors là c’est le deuxième gros défaut avec la caméra. Les décors font… penser aux premiers jeux de la PS2. Pour dire que ça ne vole pas bien haut. Quant aux personnages, autant nos chers Tiziens pourront adopter des expressions plutôt amusantes, ainsi que quelques animations sympas, autant le reste des personnages sont mal fichus et une grande partie se ressemble tous. Même parmi les amis. Certains, cependant, se démarquent, normal faut dire, les personnages importants se voient toujours de loin dans un RPG, mais autant certains des amis sont identiques à tous les autres PNJ. Au premier dôme, l’une des premières amitiés se fait avec une fille du nom de Mira. Le problème c’est qu’elle a au moins trois ou quatre clones dans les pièces alentour. Alors bon courage pour s’y retrouver quand elle se met à changer de lieu par la suite. Il y a cependant quelques décors plutôt jolis, mais il ne faut pas s’attendre à quelques choses de spectaculaire non plus. Mention spéciale quand même pour le bestiaire très farfelu, les Fripouilles. Au départ on pourrait se dire ‘c’est quoi ces trucs ?’, mais on fini vite par s’attacher à ce design déjanté, ou spécial, pour les monstres.
Le jeu se rattrape quand même musicalement. Les titres du jeu sont bien sympas et collent parfaitement bien à chaque lieu. On trouve même de belles pistes au piano. Rien d’inoubliable bien sûr, mais autant j’avais pu lire comme quoi les pistes étaient plutôt moyennes voire mauvaises, ce n’est vraiment pas le cas. À noter qu’il n’y a aucune voix par contre.

Opoona est donc au final un très bon jeu, mi-RPG, mi-simulation de vie. Il possède évidemment quelques grosses lacunes telles que la caméra, ou encore les graphismes, mais si on s’y adapte, préparez-vous à une grande aventure. Et bien que le jeu conserve quand même son côté ‘pour les plus jeunes’, il ne rebutera pas les plus grands à la recherche de RPG sur Wii. Rappelons tout de même qu’en plus de cela, le titre est intégralement traduit en Français. Avis aux possesseurs de Wii donc, tentez l’aventure et ne vous fiez pas aux images que l’on peut voir, Opoona vaut vraiment le coup !

Note attribuée : 14/20

Rédigé par Deathyuya le 17/04/2010

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