Opoona | |||||
J’ai longtemps hésité à me procurer ce jeu. D’ailleurs, il suffit de regarder quelques images pour se rendre compte qu’il est rebutant au niveau du design et qu’il fait vraiment trop enfantin. Néanmoins, j’ai décidé de l’acheter, à petit prix, et à ma grande surprise, j’ai vraiment adoré ce jeu. Non non, ce n’est pas de l’ironie, mais arrêtons de parler de ma vie, et vous allez comprendre pourquoi ce titre est finalement un bon jeu. Hollywood chewing-gum Opoona, un jeune garçon Tizien, fait route avec sa famille vers la planète de Landroll, pour prendre des vacances. Mais durant le trajet, ils se font attaquer par des vaisseaux inconnus. Opoona va néanmoins réussir à s’échapper du vaisseau, à l’aide d’une capsule de secours, en même temps que son frère Copoona et sa jeune sœur Poleena. Mais que deviennent leurs parents dans tout ça ? Un petit détail quand même sur le scénario. Malgré qu’il soit dit plusieurs fois qu’il faille sauver nos parents pour ainsi repartir sur notre planète d’origine, on n’essaye pas vraiment de trouver un objet ou une source de revenus pour les soigner. En fait, Opoona va plus s’intégrer à la population de Landroll, et devenir un ranger pour protéger les gens et lutter contre les monstres qu’on surnomme Fripouilles. Haribo c’est bon la vie… Mais parlons de la maniabilité avant tout, car on est sur Wii après tout. Le jeu peut se faire à une main. Oui oui, c’est vrai, juste besoin du Nunchuk. Le joystick pour se déplacer, le bouton C pour valider et parler aux gens, et le bouton Z pour ouvrir le menu et annuler. Néanmoins, le plus gros défaut du jeu (outre le design) reste la caméra. Il faut savoir qu’on ne peut bouger la caméra que dans les dômes/villages, tout ce qui est habitable en gros. En extérieur et dans les donjons, la caméra reste fixe. Et parfois c’est d’un frustrant… Bien sûr il est possible de regarder autour de soi en maintenant le bouton C et à l’aide du joystick. Où bien encore en appuyant sur C et Z pour recentrer la caméra devant soi. Mais on aura vite fait d’ouvrir le menu à chaque fois ce qui aura vite fait d’énerver le joueur. La meilleure solution reste donc d’utiliser les touches directionnelles de la Wiimote, pour ainsi tourner la caméra plus facilement autour du personnage. Les combats sont assez originaux également. Avant tout chose, il y a un minuteur en haut à droite qui indique deux minutes. Il faut finir le combat avant que le temps ne tombe à zéro sinon cela compte comme une défaite. Bon de toute façon, il n’y a pas de game over. Si on meurt ou si le temps vint à s’écouler, on repart au dernier point de sauvegarde avec une journée qui est passée. Rien de dramatique en somme. Mais voyons l’attaque maintenant. Les ennemis nous font face un peu partout sur l’écran. Parfois les un derrière les autres, donc certains sont cachés. Mais il est possible de toucher n’importe quel ennemi sur l’écran d’après le lancer du bonbon. Donc, à l’aide du joystick, d’après l’inclinaison, il partira dans une direction. Si on l’incline vers l’avant et qu’on relâche, le bonbon partira vers le bas. Si on l’incline sur le côté gauche, le bonbon partira sur la droite. Il est donc possible de contourner des ennemis et d’attaquer ceux qui sont derrières. Bien évidemment, on aura le droit à des tutoriaux au tout début pour s’entraîner à l’art du lancer de bonbon. … Pour les grands et les petits Le problème du soft néanmoins (oui, car on peut voir ça comme un inconvénient) c’est que le plus grand intérêt du jeu est optionnel. En clair, le jeu pourrait se résumer à faire les quelques missions de ranger qui font avancer l’histoire, gagner de l’expérience et finir le jeu. Cela donne donc un jeu court. Mais si l’on s’attarde sur les différents métiers, et essayer d’obtenir toutes les licences (plus de 60), qui vont également débloquer des tonnes de petites quêtes, alors là oui on aura un jeu bien complet. Mais il faut rappeler que tout ceci n’est qu’optionnel. Bien sûr il sera obligatoire de posséder quelques licences autres que ranger, pour avancer dans le scénario, mais elles ne sont pas bien nombreuses. Cependant, parmi les différentes licences acquises, on pourra aussi se faire des amis. Il y en a vingt au total, et ils se trouvent tous un peu partout sur Landroll. Bien sûr l’intérêt est un peu plus important pour eux, vu qu’il faudra avoir au moins sept amis, avec un bon niveau d’amitié, pour la fin du jeu. Mais mis à part ça ils ne servent pas à grand-chose. Enfin, ils peuvent augmenter certaines caractéristiques d’Opoona, ainsi que de voir quelques sympathiques scènes. Mais élever une amitié à son niveau maximum sera assez difficile puisqu’on peut facilement rater certaines scènes. Un vrai mystère pour en trouver certaines... Parlons des caractéristiques d’Opoona maintenant. Car mis à part les statistiques habituelles pour les combats, on aura aussi le droit à des statistiques telles que, vie, amour, intégrité, célébrité et art. Ce sont ces statistiques-là qui augmentent à l’aide de vos amis. Bien sûr pour se faire d’autres nouveaux amis, il sera parfois nécessaire d’atteindre un certain niveau. Comme pour devenir une star par exemple, ou bien pour réaliser certaines quêtes. Il est aussi possible d’augmenter son niveau d’art en regardant les œuvres qui se trouvent un peu partout dans Landroll. Autant dans les musées, qu’en extérieur. Et sinon, à l’aide d’objets que l’on peut acheter. D’ailleurs, avec ces mêmes objets, il sera possible d’augmenter aussi les statistiques pour les combats. Mais ces objets étant très chers, et l’argent difficile à gagner… on ne pourra pas en acheter très souvent en gros. Toujours pour rester dans le milieu de l’argent, lorsque l’on ouvre son menu, où MPO, qui est en fait une carte d’identité sur Landroll, et c’est là qu’est stocké tous les objets, les licences, etc., il est aussi possible de mettre son argent en banque. Chaque jour qui passe vous donnera 1% sur votre total en banque. Tiens d’ailleurs, en parlant des journées, elles ne vous feront rien rater. Par exemple pour les amis, même si on a peur de rater une scène, et donc de ne pas récupérer le point d’amitié, même si on fait passer vingt jours, la personne nous dira toujours la même chose. En fait, les jours sont là pour la banque par exemple, ou pour certaines quêtes (la licence du joueur de Ukulélé). À part ça il sera possible de regarder des émissions de télé. Certaines sont assez marrantes à regarder, d’autres sont nécessaires pour avancer dans des quêtes. On pourra également visionner le bestiaire du jeu, avec même le gain de licences au fur et à mesure qu’on le complète. Petite précision sur les licences d’ailleurs. La plupart s’obtiennent au comptoir des licences dans les différents dômes, où il faudra réussir une mission pour obtenir la licence suivante. Alors que d’autres sont plutôt uniques et cachées, et là il faudra parler aux bons PNJ pour les obtenir. Fraise Tagada Vous l’aurez compris, Opoona est bourré de choses à faire, de quêtes et on ne s’ennuie jamais. Néanmoins, on peut quand même voir cela comme un petit point noir, vu que tout ceci n’est vraiment qu’optionnel, et que certains joueurs ne se concentrent que sur la trame principale, et ils pourraient donc rater le plus grand intérêt du jeu. Car si l’on compte la durée de vie maintenant, à défaut de juste faire le scénario, les missions de ranger, plus de l’entraînement, car le jeu n’est pas toujours si facile, on pourrait en avoir pour 25-30 heures à peine. Mais si l’on s’attarde sur le reste, comme présenté plus haut, on peut facilement atteindre les 60 heures. Pour les graphismes, alors là c’est le deuxième gros défaut avec la caméra. Les décors font… penser aux premiers jeux de la PS2. Pour dire que ça ne vole pas bien haut. Quant aux personnages, autant nos chers Tiziens pourront adopter des expressions plutôt amusantes, ainsi que quelques animations sympas, autant le reste des personnages sont mal fichus et une grande partie se ressemble tous. Même parmi les amis. Certains, cependant, se démarquent, normal faut dire, les personnages importants se voient toujours de loin dans un RPG, mais autant certains des amis sont identiques à tous les autres PNJ. Au premier dôme, l’une des premières amitiés se fait avec une fille du nom de Mira. Le problème c’est qu’elle a au moins trois ou quatre clones dans les pièces alentour. Alors bon courage pour s’y retrouver quand elle se met à changer de lieu par la suite. Il y a cependant quelques décors plutôt jolis, mais il ne faut pas s’attendre à quelques choses de spectaculaire non plus. Mention spéciale quand même pour le bestiaire très farfelu, les Fripouilles. Au départ on pourrait se dire ‘c’est quoi ces trucs ?’, mais on fini vite par s’attacher à ce design déjanté, ou spécial, pour les monstres.
Note attribuée : 14/20
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