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Tales of Symphonia : Dawn of the New World

Fiche complète de ce jeu

En 2008, cinq ans après la sortie – couronnée de succès – de Tales of Symphonia sur GameCube, Namco Bandai Games a réjouit ses fans en proposant une suite directe sur Wii et en français qui plus est !
Si Tales of Symphonia : Dawn of the New World s'adresse bien évidemment aux fans du premier volet, on peut légitimement se demander si ce RPG possède suffisamment de qualités pour ne pas les décevoir et s'il dispose d'arguments à même de convaincre les rôlistes de manière plus générale. C'est ce que nous allons voir.

De nouvelles perspectives

L'histoire débute deux années après le voyage de régénération du monde mené par Colette, Lloyd et leurs compagnons. La réunification de Tésséha'lla et de Sylvarant a certes eu un effet salvateur, mais elle a également créé de multiples problèmes. De nombreuses anomalies météorologiques se sont succédées et les différences culturelles et technologiques entre les deux civilisations ont créé un véritable fossé. Un groupe de rebelles sylvaranti, le Vanguard, luttant contre l'hégémonie de Tésséha'lla et de l'église de Martel, a même vu le jour. Ces dissidents se sont établis dans la ville de Palmacosta.
Emil Castanier, le héros du jeu, a perdu ses parents le jour de la Grande Purge menée par Lloyd Irving dans cette cité.
Le jeune orphelin a rejoint la seule famille qu'il lui restait, son oncle et sa tante, à Luin. Détesté par ces derniers, ainsi que par les habitants de cette bourgade qui vouent quasiment un culte au « Grand Lloyd », Emil vit replié sur lui-même. Une rencontre va néanmoins l'impliquer dans un périple auquel il ne s'attendait pas.
Richter, un voyageur mystérieux à la recherche d'une jeune fille dénommée Marta, le prend sous son aile. Il est prêt à tout pour récupérer le mystérieux joyau incrusté dans le front de cette jeune fille, y compris à commettre l'irréparable. Emil va néanmoins permettre à la demoiselle de s'enfuir en s'opposant à son « protecteur ». Rapidement mis à mal par Richter, notre héros va faire la rencontre du Centurion Tenebrae, une créature qui lui propose de conclure un pacte pour devenir un chevalier de Ratatosk... L'aventure pourra alors pleinement débuter.

Dawn of the New World a le mérite de nous surprendre dès les premières minutes en mettant en scène des personnages inédits et en transformant Lloyd, le gentil « Saint-Bernard » de ToS, en principal antagoniste. Ce subterfuge est suffisant pour titiller la curiosité du fan qui va vouloir dès lors comprendre comment un tel retournement de situation a pu intervenir. Ajoutez à cela la présence des héros du premier volet qui rejoindront progressivement vos rangs, le retour dans des environnements connus, et diverses autres références à ToS, et vous comprendrez que de tels ingrédients ne peuvent que séduire les amateurs de ce dernier.

Les néophytes découvriront pour leur part une intrigue somme toute classique (réservant quelques surprises) avec un jeune héros innocent et inexpérimenté qui va gagner en maturité en rencontrant divers protagonistes et en cherchant à venger la mort de ses parents.

Emil est ainsi un véritable anti-héros au début de l'aventure. Timide, couard et relativement faible, il va néanmoins beaucoup changer au contact de ses compagnons et de la personnalité – son exact opposé – du Chevalier de Ratatosk, une sorte « d'esprit » impulsif et violent qui prend son contrôle lors des combats et d'autres événements majeurs du scénario.
Tout ceci donne une dimension quasi « schizophrène » à la personnalité du héros ; ce procédé plutôt intéressant est à même de susciter l'intérêt du joueur.

Le scénario de DotNW s'articule également fortement autour de la relation qu'entretiennent Emil et Marta. Cette jeune fille bavarde et exubérante occupe en effet une place centrale dans l'aventure. Très démonstrative, elle n'aura de cesse de « montrer son amour » à notre héros et si son côté « fleur bleue » vous agacera parfois, il ne manquera pas de vous faire sourire à plusieurs reprises.

Notre couple de héros est finalement peu charismatique mais très attachant et l'on suit ses péripéties avec un certain plaisir.

On saluera la présence de Tenebrae, un personnage qui « guide » nos aventuriers au cours de leur voyage et qui est un véritable atout comique. Les personnages n'auront en effet de cesse de le taquiner lors des nombreuses saynètes (doublées) qui ponctuent notre partie.

Pas très originaux et finalement plutôt manichéens, les 8 chapitres du scénario se laissent suivre agréablement pour peu que l'on ne soit pas allergique à l'effusion de « bons sentiments » qui les enrobent. Les fans ne seront donc pas déroutés. Ils devraient même apprécier – nostalgie aidant – de retrouver des têtes bien connues même si le traitement qui leur est réservé est frustrant.
En effet, même s'ils sont bien intégrés dans l'aventure, on aurait aimé en apprendre un peu plus sur ce qui est arrivé aux héros du premier volet au cours des deux années suivant la fin de ToS.
Mais il faudra faire avec ! Ce choix – discutable – reste néanmoins compréhensible : Namco a voulu rendre le jeu entièrement accessible aux nouveaux joueurs et a choisi de se contenter de clins d'œil et de quelques explications (suffisantes pour comprendre les événements majeurs de ToS) pour se concentrer sur les pérégrinations d'Emil et de Marta.

Les nouveaux adversaires parfois intéressants (Richter, Brute) auraient gagné à être plus exploités. D'autres personnages tels la déroutante Alice, ou le pénible Décus sont assez décevants.
Seuls deux Centurions sont réellement « développés » et c'est bien dommage car cela crée une forme de « vide » préjudiciable.

Un résumé (fourni) de l'avancée du scénario – prenant la forme d'un journal de bord – est continuellement accessible dans le menu du jeu. Ce procédé permet de s'y retrouver facilement dans l'aventure en cas de pauses trop longues entre deux sessions de jeu.

Ils ont tué l'exploration !

Un premier point terriblement décevant pour le fan apparaît rapidement : les phases d'exploration sur la carte du monde ont été totalement supprimées ! Il faut donc se contenter de sélectionner une destination dans un menu (ou de pointer un lieu avec la Wiimote et d'appuyer sur A) pour se rendre dans l'endroit de son choix à la manière de Tactics Ogre ou encore de Shadow Hearts.

Il n'est donc plus possible de leveler sur la carte du monde et d'y trouver des trésors. Ça n'a peut-être l'air de rien, mais ces phases de jeu nous donnaient véritablement l'impression de voyager dans ToS.

Une fois la déception passée, on peut constater que les lieux accessibles se débloquent en fonction de l'avancée dans le scénario ce qui rend le jeu extrêmement linéaire même s'il est parfois possible de faire quelques détours. La liberté qui nous est laissée est donc très faible.

90% des lieux proposés (villes, donjons) sont les mêmes que ceux rencontrés dans ToS ce qui laissera sur leur faim les amateurs du premier volet. Certes c'est logique (on évolue dans le même monde) et dans un premier temps on est heureux de retrouver des environnements connus, mais on déchante quand même assez vite quand on se rend compte que les interactions proposées sont beaucoup plus limitées (boutiques « fermées », sous-sols inaccessibles, etc...) . Les développeurs sont néanmoins parvenus à apporter une touche de nouveauté en modifiant les climats. À titre d'exemple, l'Oasis de Triet (autrefois présente au sein d'un désert chaud) dispose désormais d'un climat polaire et d'une vaste patinoire naturelle où l'on peut pêcher en faisant des trous dans la glace.

Certains lieux du premier volet ne sont même là que pour faire plaisir aux fans car ils ne servent en fait à rien !

La plupart des nouveaux environnements sont à rechercher auprès des missions confiées par les Minouz. Ces quêtes annexes vous demandent d'affronter des adversaires spéciaux, de rapporter son repas à un ouvrier coincé dans un donjon, de tuer des vilains monstres...bref, de sauver la veuve et l'orphelin !

Là encore, ces missions sont sympathiques dans un premier temps car elles donnent lieu à des dialogues amusants (dynamisés par un système d'émoticônes) , permettent de capturer des monstres, de faire du leveling et de rassembler divers matériaux que l'on peut par la suite utiliser pour synthétiser des objets.

Elles deviennent néanmoins (pour la plupart) extrêmement lassantes de par leur redondance. On revisite les mêmes donjons, relit les mêmes dialogues... Seuls les contenus des coffres et le niveau et les types de monstres changent (en fonction du niveau des missions) .

Si quelques quêtes se démarquent parfois (visite d'un lieu du scénario/mini-jeu) , on ne peut que déplorer le manque général de variété de ces contenus qui augmentent – de manière notable mais artificielle – la durée de vie du soft.

L'exploration dans Tales of Symphonia : Dawn of the New World se montre donc extrêmement limitée et laissera plus d'un amateur sur sa faim. L'ensemble fonctionne tout de même plutôt bien avec des donjons globalement bien construits (parfois un peu petits) et des puzzles à résoudre notamment à l'aide du désormais incontournable Anneau du Sorcier (manipulé ici en pointant la Wiimote vers l'écran et en appuyant sur A) .

Tales of Pokémon

Mis à part pour Emil et Marta, vous n'aurez qu'un contrôle limité sur les personnages qui accompagneront sporadiquement votre périple.

Les héros du premier volet intégreront certes tôt ou tard votre équipe, mais ils seront « décrédibilisés » par deux défauts majeurs : leurs niveaux/artes seront fixés par l'avancée du scénario et il ne sera pas possible d'optimiser/modifier leurs équipements.
Pire encore, Sheena ne pourra pas faire appel à ses invocations et se montre donc complètement inutile !

Bref ces alliés seront souvent trop « faibles » pour être véritablement efficaces et on les mettra – avec une certaine déception – de côté pour nous appuyer sur des monstres (chacun d'entre eux dispose de son propre prénom) qui gagnent des niveaux très rapidement !

Dawn of the New World se démarque en effet de son prédécesseur en s'appuyant sur la capture et l'élevage de bestioles.

Il vous appartiendra donc tout au long du jeu de veiller à capturer/entraîner des créatures intéressantes pour vous épauler lors des combats.

Vous remarquerez ainsi rapidement qu'une grille élémentale est présente en bas à gauche de l'écran lors des combats. L'élément central de cette dernière changera en fonction de l'environnement dans lequel vous vous trouverez (ex : la Foudre dans le temple de la Foudre). À chaque fois que vous utiliserez un Arte (technique/magie) possédant une propriété élémentale, cet élément mineur sera stocké sur la grille. L'élément majeur changera dès lors que trois éléments mineurs de nature identique seront réunis.

Pour capturer un monstre, il faudra, avant de le vaincre, que la grille élémentale possède un élément majeur et au moins quatre éléments mineurs identiques.

La créature subira alors un envoûtement et il sera possible d'essayer de l'intégrer à l'équipe en effectuant un pacte avec elle, pacte pouvant être renforcé en fonction de la nature des monstres qui vous prête main forte.
À l'issu de cette action, le monstre pourra choisir de vous accompagner ou de fuir, la chance jouant un rôle certain dans cette entreprise.

Si tout se passe bien, vous pourrez alors intégrer cette créature dans votre équipe ou l'envoyer dans la réserve si quatre monstres vous accompagnent déjà et que vous ne souhaitez pas les mettre sur la touche.

Ces derniers gagneront des points d'expérience à la fin des combats y compris s'ils ne participent pas aux affrontements. Ils pourront ainsi prendre des niveaux, acquérir des capacités, des Artes et même évoluer.

Pour ce faire – lorsque une icône d'évolution apparaîtra dans leur fenêtre de statut – vous devrez vous rendre auprès de la guilde des Minouz pour « cuisiner » pour votre créature. À la fin de son repas, il sera alors possible de la faire évoluer pour qu'elle prenne une nouvelle forme.
Le nouveau monstre obtenu repartira au niveau 1 mais bénéficiera en contrepartie des capacités apprises précédemment et de bonus de statistiques.

De manière générale, la cuisine – réservée aux monstres dans ce volet – permet d'augmenter les statistiques du monstre (dans une certaine limite) même s'il n'évolue pas. Les recettes seront à collecter auprès du Wonder Chef qui se cachera dans différents décors du jeu.

Vous pourrez également collecter des items spéciaux (par loot ou dans des coffres) permettant d'apprendre des capacités et des artes au cours de votre partie.

Ce système de monstres est efficace mais plutôt basique et il ne plaira à tout le monde. Si vous êtes allergiques aux Pokémon-like, passez votre chemin car une grande partie de l'intérêt du jeu réside dans cet aspect.

Les amateurs auront pour leur part largement de quoi faire avec plus de 200 monstres à collecter. Reste à voir s'ils auront le courage de tout compléter, le jeu pouvant tout à fait être fini avec les évolutions de monstres capturés au cours des premiers chapitres.

Des combats et une gestion simplifiés

Si l'on fait abstraction de la présence des monstres – que l'on ne contrôle pas directement – le système de combat de Tales of Symphonia : Dawn of the New World s'apparente à celui de son illustre aîné.

Lorsqu'on entre en contact avec un monstre dans un donjon, l'image à l'écran se fige puis éclate pour s'ouvrir sur le champs de bataille (les temps de chargement liés sont parfois marqués et nuisent de ce fait à l'immersion) .

Les combats se montrent toujours autant dynamiques et nous placent au cœur de l'action. Les personnages peuvent se déplacer (librement ou sur un axe) , choisir une cible, utiliser des coups normaux (bouton A + une direction) , parer les attaques avec une garde, ou encore utiliser des artes.

Un menu, accessible à tout moment, permet de fuir, d'utiliser des objets ou encore de choisir/lancer les Artes/magies de nos compagnons.

Les coups spéciaux du personnage que vous contrôlez se déclenchent en appuyant sur la gâchette B (+ éventuellement une direction) . Il est même possible d'associer des raccourcis à la croix directionnelle de la Wiimote ce qui permet aux joueurs d'accéder à tout moment à un large panel de coups.

Lorsque vous toucherez l'adversaire/encaisserez des dégâts, votre jauge d'attaque à l'unisson (présente en bas de l'écran) se remplira. Il suffit qu'une section de cette jauge soit pleine pour déclencher une attaque spéciale d'une simple pression sur le bouton C du Nunchuk. La nature de l'attaque (« mouvements ») est fonction des éléments de la grille élémentale.

Lorsque la jauge d'attaque à l'unisson est totalement pleine (et que l'avancée dans le jeu vous le permet) , vous pouvez également utiliser un Arte Mystique, une attaque spéciale dévastatrice, en continuant d'appuyer sur la gâchette B après avoir réalisé un Arte d'Arcane.

Ces coups donnent lieu à des animations un peu longues qu'on ne peut malheureusement pas passer. Si les Artes Mystiques sont des attaques efficaces et réussies, on regrettera néanmoins leur manque de variété : mis à part pour le héros qui en possède deux, tous les autres personnages du jeu n'ont accès qu'à un seul et unique Arte Mystique.

Dawn of the New World a donc adopté un système de combat efficace qui se montre bien plus accessible (voire simpliste) que celui de ToS. Cette simplicité se retrouve jusque dans l'apprentissage des Artes/magies qui se montre beaucoup moins subtil : les attaques s'apprennent à un niveau prédéterminé. Il n'y a donc aucun choix particulier à faire, il suffit de leveler jusqu'au niveau 60 pour toutes les apprendre !

Ce « changement » peut être pris pour une régression en fonction de vos attentes.

Nos combattants profitent également de capacités (comme dans Tales of Vesperia) ce qui permet de les personnaliser un tant soit peu. Les formations de combat sont de nouveaux présentes même si elles n'influent guère sur vos chances de réussite : il est possible de terminer le jeu sans aucun problème sans modifier le positionnement voire même les stratégies de nos combattants.

Si toutefois vous choisissez de modifier votre formation, sachez qu'un départ de Marta de l'équipe est suffisant pour tout désorganiser !

On notera par ailleurs, et il est important de le signaler, que le soft est jouable jusqu'à quatre joueurs lors des combats.

La caméra adopte alors une vue plus éloignée pour nous permettre – en théorie – de voir l'intégralité des combattants. Cela n'empêche cependant pas quelques angles malheureux et il n'est pas rare de chercher son personnage à l'écran.

Les sessions multijoueur permettent de mettre en avant l'un des défauts du jeu : lorsque vous associez des raccourcis (croix directionnelle) à un protagoniste et que ce dernier quitte l'équipe, vos paramètres sautent ! Le jeu usant et abusant de ce genre de situation, on se retrouve à devoir fréquemment naviguer dans les menus pour remettre à jour nos attaques.

Autre petit point négatif : il y a de nombreux moments où votre équipe ne compte pas quatre « humains » ; les monstres n'étant pas directement contrôlables, vos amis devront donc prendre leur mal en patience en fonction de l'avancée du scénario.

Un lifting discret

ToS avait opté pour du cel-shading ce qui lui avait donné un charme certain. Sa suite a opté pour sa part pour un rendu plus « animé » en 3D, coloré, réussi, et plutôt fidèle à l'original. On notera par ailleurs qu'un effort a été effectué au niveau de la mise en scène.

La cinématique d'ouverture du jeu met parfaitement dans l'ambiance. Néanmoins, elle a été amputée en Occident : la partie chantée en japonais a purement et simplement disparu !

On déplorera toutefois un aliasing un poil trop prononcé, des effets en demi-teintes et des décors un peu vides. Des temps de chargement très fréquents nuisent également au plaisir de jeu. La compression d'une vidéo dans l'épilogue du jeu laisse également à désirer.

L'utilisation de la Wiimote pour pointer des objets/lieux est plutôt bien pensée quoique anecdotique. Le jeu laisse également la possibilité de diriger son personnage en faisant bouger un curseur sur l'écran, mais cette fonctionnalité s'avère au final peu pratique et on préférera contrôler nos héros « à l'ancienne » à l'aide du joystick du Nunchuk.

Si le tout est donc loin d'être parfait, l'essentiel est tout de même assuré : il est agréable de parcourir cette aventure !

Point de vue musique, l'ensemble est également correct, l'OST étant principalement constituée de réarrangements des morceaux de Sakuraba issus de ToS . Le tout renforce la nostalgie du joueur.
Les nouvelles pistes se laissent pour la plupart écouter sans sourciller mais ne laisseront pas un grand souvenir aux joueurs.

Les saynètes du jeu sont intégralement doublées en anglais. Ces doublages, de bonne facture, donnent une certaine dynamique à l'ensemble même si l'on peut regretter que les voix des personnages de ToS diffèrent de celles du jeu original.

La traduction française est tout à fait honorable.

Durée de vie et contenus annexes

S'il est possible de venir à bout de Tales of Symphonia : Dawn of the New World en 30-40 heures en ligne droite, il n'est pas inconcevable d'atteindre la soixantaine d'heures de jeu en s'attardant sur les contenus annexes (missions des Minouz, scènes cachées, collecte des monstres, recettes et titres) .
Cette durée de vie peut également être largement augmentée si vous recommencez l'aventure. Vous pourrez alors déverrouiller un nouveau mode de difficulté et bénéficier de divers bonus (XP multipliée, récupération des niveaux des personnages...) en dépensant les points accumulés lors des combats.

On notera également que le jeu dispose de trois fins : une bonne, une mauvaise et une normale. La fin obtenue est fonction de décisions prises au cours de l'aventure et de paramètres plus saugrenus. À titre d'exemple, si vous êtes touchés trop de fois par la foudre dans un certain temple, vous n'aurez jamais accès à la meilleure fin !

Ceci renforce évidemment la replay value du titre mais est également très frustrant.

Enfin, on notera que le jeu se montre rapidement facile et mis à part quelques exceptions (boss annexes) , il est assez aisé de progresser dans notre partie.

Tales of Symphonia : Dawn of the New World est un RPG sympathique mais également une suite un peu trop paresseuse et donc décevante. Si l'ensemble fonctionne plutôt bien avec l'apparition de quelques nouveautés (gestion des monstres) et si la nostalgie est belle est bien au rendez-vous avec de nombreuses références à Tales of Symphonia, il est difficile de fermer les yeux sur les nombreux petits défauts d'un titre qui pêche par manque d'ambition.
Le fan sortira donc de cette expérience partagé en se disant qu'il y avait pourtant matière à faire beaucoup mieux tout en restant ravi d'avoir pu remettre les pieds dans un monde qu'il aime tant. Le néophyte trouvera quant à lui un titre honorable qui lui fera certainement passer un moment plutôt agréable mais qui ne laissera pas une empreinte inextinguible dans sa mémoire.

Note attribuée : 13/20

Rédigé par Chris17cp le 08/02/2012

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