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The Legend of Zelda : Skyward Sword

Fiche complète de ce jeu

Cinq années après la parution de The Legend of Zelda : Twilight Princess sur Wii, Nintendo nous propose un nouvel épisode de la licence Zelda intégralement conçu pour cette console de salon. The Legend of Zelda : Skyward Sword exploite en effet le Wii MotionPlus et rend même l'utilisation de cet accessoire obligatoire. La firme a d'ailleurs eu la bonne idée de commercialiser un bundle spécial contenant une Wiimote Plus dorée en plus du soft : une aubaine pour les fans !
Reste maintenant à voir si ce nouvel opus exploite bien les capacités de la Wii et s'il fête dignement le 25ème anniversaire de la saga.

Bienvenue dans la légende !

« Un jour des êtres malfaisants surgirent des entrailles de la terre...et effacèrent tout sourire du visage des habitants de ce monde. Ils brûlèrent les forêts, asséchèrent les rivières et massacrèrent les innocents.
L'objet de leur convoitise : le pouvoir suprême protégé par la Déesse. Le pouvoir suprême...héritage laissé à la Déesse par ses ancêtres divins...il pouvait exaucer tous les souhaits et toutes les prières.
Afin de les protéger des êtres malfaisants...la Déesse envoya le pouvoir suprême et les derniers humains dans le ciel en y élevant une partie de la terre...jusqu'aux confins célestes, au-delà de la mer de nuages, là où le mal ne pourrait les atteindre.
Puis la Déesse et ses suivants combattirent au péril de leur vie pour enfermer le mal...et le monde connut à nouveau des jours de paix.
Voilà l'histoire telle que la racontent les humains.
Cependant certaines légendes liées à ce récit ont été oubliées...et à présent une porte vers une nouvelle légende est sur le point de s'ouvrir...et ce, de par votre main... »

L'histoire de The Legend of Zelda : Skyward Sword débute à Célesbourg, une île céleste, alors qu'une cérémonie particulièrement importante pour les élèves de l'école de chevalerie s'apprête à débuter. Zelda, la fille du directeur de l'école, envoie son célestrier (un gros oiseau) pour s'assurer du réveil de Link. Et elle fait bien puisque cet étourdi dort encore ! Il fait d'ailleurs un étrange cauchemar dans lequel il doit faire face à une bête monstrueuse...
Une fois réveillé (ou plutôt être tombé du lit!) notre héros part à la rencontre de son amie d'enfance, puis à la recherche de son célestrier vermeil qui a « mystérieusement » disparu... Une fois l'animal retrouvé, Link peut participer à la chevauchée céleste qu'il remporte haut la main. Il assure de ce fait son passage dans la classe supérieure et participe à la cérémonie sacrée en compagnie de Zelda.
Après cet événement, notre duo se retrouve pour une promenade « romantique » à dos de célestriers. Ils ne pourront malheureusement guère profiter de cet instant puisqu'une étrange tornade déchire les cieux : Zelda est entraînée par le tourbillon en direction du sol et Link, impuissant, se fait désarçonner...
L'aventure peut alors réellement commencer : à vous de retrouver Zelda !

Un peu d'air frais !

Après la sempiternelle création d'un bloc de sauvegarde et le choix du nom du héros, Skyward Sword nous plonge irrésistiblement dans son monde en nous invitant dans un Célesbourg (« village-carrefour ») frais et vivant. Si les premières minutes du jeu font en fait office de tutoriel déguisé, elles nous permettent également de nous familiariser avec ce nouveau monde aérien et ses personnages hauts en couleur.
L'accent est mis sur la relation entre Link et Zelda. Cette dernière n'est d'ailleurs pas une princesse dans cet opus mais la simple fille du directeur de l'école de chevalerie. Cette incarnation de Zelda se veut donc plus accessible, plus proche de Link que jamais. Cette proximité est largement mise en avant au début de l'aventure où ces deux personnages semblent « flirter ».
Ce sentiment est renforcé par l'ajout d'un personnage caricatural, auto-proclamé rival de Link, Hergo. Ce jeune homme, stéréotype comique du « mauvais garçon » est prêt à tout pour s'attirer les faveurs de la demoiselle...mais cette dernière reste « insensible » à ses charmes à son grand damne. Cet artifice permet de s'attacher à Zelda très rapidement et rend plus facile l'immersion dans le jeu même si au final on se retrouve avec un schéma bien connu : Zelda a disparu et seul Link peut la sauver ! Seulement cette fois-ci, Link a une bonne raison d'aller sauver la demoiselle !
Notre héros semble ainsi plus humain qu'à l'accoutumée même s'il reste « muet ». Nintendo l'a d'ailleurs rendu bien plus vivant en jouant sur les expressions de son visage ou encore ses mouvements, ce qui est fort appréciable.

Un nouveau personnage, Fay, l'esprit de l'épée, est présent dans le jeu. Cette entité, qui peut décrypter les messages de la déesse, vous guidera tout au long de l'aventure en vous dispensant des informations plus ou moins utiles sur votre progression.
Amoureuse des pourcentages, elle n'aura de cesse de vous communiquer des chiffres sur des évidences ! Voici le type de phrase qu'elle peut prononcer : « Il y a 98% de chance qu'il faille trouver une clé pour ouvrir cette porte cadenassée. » Merci du renseignement !
Ce personnage peut également vous donner des indices pour avancer, des informations sur la durée de votre session de jeu/de votre partie, vous aider à détecter des objets/lieux, et vous prévenir quand les piles de votre Wiimote sont mortes (ce qui nuit d'ailleurs à l'immersion) .
Fay ressemble donc plus à un « robot » qu'à autre chose. On s'attache de ce fait assez difficilement à ce personnage.

On notera également que cet opus se démarque des autres épisodes de la série en s'appuyant sur un nouveau méchant, le vil Girahim, un démon androgyne, et sur de nouvelles races. Link rencontrera ainsi des Tikwis, des Mogmas, de nouvelles créatures aquatiques et même des robots !

Ce vent de nouveauté est réellement appréciable et apporte une sensation de découverte bienvenue.

Des clins d'œil sont tout de même régulièrement adressés aux fans avec, par exemple, la présence de Gorons ou du marchand Terry que l'on a pu notamment retrouver dans The Wind Waker et Phantom Hourglass.

Si l'histoire de Skyward Sword reste aussi classique et manichéenne que celle des précédents volets, elle n'en reste pas moins intéressante, efficace et agréable à suivre.

Elle permet d'ailleurs d'en apprendre plus sur les origines de la Master Sword et de la Tri-Force ce qui rend donc cet épisode incontournable pour les fans.

Le début de l'aventure se montre même plus scénarisé que d'habitude ce qui n'est pas un mal même si certains lui reprocheront d'être un poil poussif. Le récit s'estompe néanmoins rapidement pour laisser la place à l'exploration et ne se rappelle à nous que périodiquement avant de faire irruption de plus bel à un stade assez avancé de notre périple.

Une réussite artistique !

À mi-chemin entre The Wind Waker et Twilight Princess, la direction artistique de Skyward Sword ne laissera clairement pas indifférent (tout est une question de goût !) .

Très coloré, le jeu emploie des tons pastels synonymes d'une ambiance fraîche et légère. Certains effets rappellent pour leur part des aquarelles et l'on devine presque une inspiration impressionniste lorsqu'on observe certains décors lointains.

Le tout passe agréablement bien et donne un charme certain au soft.

Bien entendu l'arbre ne cache pas la forêt et l'on comprend rapidement que cette orientation permet aussi de masquer certains problèmes techniques. Le jeu s'en tire d'ailleurs parfaitement bien à ce niveau (si l'on ne tient pas compte d'un bug (résoluble) qui peut bloquer complètement le jeu) ; si l'on peut en effet observer par endroit un peu d'aliasing, ou de rares ralentissements, les animations des personnages/monstres sont globalement réussies et l'on sent bien que les capacités de la Wii sont bien exploitées. Les scènes, bien réalisées, devraient également plaire aux fans.
On regrettera simplement de petits soucis liés au positionnement de la caméra qui peuvent être gênants lors de certains affrontements.

L'ambiance musicale n'est pas en reste et colle parfaitement au jeu. On reconnaît sans mal certains thèmes de la série et l'on découvre avec un grand plaisir les nouvelles compositions orchestrales de Hajime Wakai et de Koji Kondo .

La lyre, instrument phare de cet épisode est largement mise en avant.

Une utilisation fine et intelligente de la reconnaissance de mouvements

Les jeux ayant pleinement exploité le potentiel de la Wii ne sont pas légion ; il aura même fallu attendre la fin de vie de la machine pour voir enfin une grosse production de Nintendo s'appuyer sur le Wii MotionPlus. La maniabilité de The Legend of Zelda : Skyward Sword repose essentiellement sur cet accessoire.
La Wiimote permet de réaliser les coups d'épée de Link (que l'on dirige pour sa part à l'aide du joystick) comme si vous teniez vous-même son arme : déplacez rapidement votre Wiimote horizontalement et Link effectuera un coup horizontal ! Bougez-là verticalement, et il effectuera une attaque verticale ! Ajoutez à cela des coups en diagonales, un estoc (à déclencher en avançant votre manette rapidement vers l'écran ) et vous avez là les coups rudimentaires de Link.
Notre héros peut également réaliser une attaque circulaire (si l'on imprime un mouvement circulaire au combo Nunchuk/Wiimote) , réaliser un coup de grâce, et parer avec son bouclier si l'on donne rapidement un coup de Nunchuk vers l'avant.

En maintenant la Wiimote pointée vers le haut, Link peut également charger son épée pour utiliser l'Eclat Céleste, un coup violent qui permet notamment d'activer divers mécanismes.

Le tout est particulièrement réactif et globalement précis ce qui donne une saveur toute particulière à cette aventure. Il faudra toutefois veiller à recentrer régulièrement le viseur (via une simple pression de touche) pour éviter de lancer des coups « parasites ». On notera par ailleurs que la maniabilité n'est pas fatigante outre mesure (à l'exception de deux combats qui vous donneront peut-être du fil à retordre) et que l'on peut jouer confortablement installé dans son canapé.

Un tutoriel (salle d'arme) vous permettra de vous familiariser rapidement avec ces nouvelles commandes qui changent significativement la manière d'appréhender le jeu. Le rythme des combats en est quelque peu affecté (un poil plus lent) mais il en ressort un plaisir particulier puisqu'il faut exploiter activement les faiblesses des ennemis pour les vaincre. Ainsi un simple bokoblin (monstre de base du jeu) peut parer vos attaques avec son arme et il faut trouver une ouverture dans sa garde pour le toucher.

Les développeurs ont bien entendu multiplié les situations où il faut manier intelligemment son épée et l'on a donc très souvent affaire à des combats dynamiques et intéressants.

La reconnaissance de mouvements est également exploitée intelligemment dans d'autres secteurs du gameplay.

On peut penser dans un premier temps aux phases de vol. Link pourra en effet chevaucher son célestrier pour se déplacer vers différentes zones, lors de séquences s'appuyant sur la Wiimote qui fonctionne alors comme un gyroscope. Penchez la vers l'avant et votre oiseaux plongera en direction du sol; inclinez la Wiimote dans la direction souhaitée pour que votre célestrier vole dans la même direction ; enfin, agitez la Wiimote de haut en bas pour battre des ailes et reprendre de l'altitude. Une touche d'attaque permet également de prendre un peu de vitesse pour frapper des adversaires volants.

Vous pourrez sauter dans le vide pour atterrir plus bas en utilisant votre parachâle, une sorte de parachute.

Les phases de jeu aquatiques s'appuient sur un principe comparable : Link évolue en fonction des directions imprimées à la Wiimote. Il a même accès à un coup spécial, une attaque tourbillonnante vers l'avant, qui lui permet d'attaquer d'éventuels ennemis et de se propulser hors de l'eau tel un saumon !

Les séquences aériennes/aquatiques sont très faciles à prendre en main et apportent de nouvelles sensations. Elles démontrent une nouvelle fois que la reconnaissance de mouvements peut être utilisée efficacement et ce, au service du jeu.

Il conviendra aussi de remarquer que les « outils » de Link – que l'on sélectionne très simplement sans couper le jeu en faisant apparaître un menu circulaire – exploitent également de fort belle manière les possibilités offertes par la Wiimote. On retiendra tout particulièrement l'ajout du scarabée, un outil volant qui remplace le boomerang et qui peut atteindre des zones inaccessibles en se contrôlant de la même manière que le célestrier.

On appréciera également la possibilité de faire rouler des bombes au sol pour atteindre des endroits inaccessibles autrement, et la facilité d'utilisation des autres instruments. Comme dans Twilight Princess, il suffit par exemple de pointer l'écran avec la manette pour viser un adversaire avec son arc ou de cibler un point d'ancrage pour le double grappin; l'utilisation du fouet est intuitive... bref, il n'y a clairement rien à redire, tout fonctionne facilement.

Le jeu tire également partie de la reconnaissance de mouvements de manière plus anecdotique à différents moments : vous devrez ainsi manipuler les clés principales des donjons pour réussir à les encastrer dans leurs serrures ou encore « dessiner » avec la Wiimote pour faire apparaître certains objets.

L'utilisation de la lyre s'appuie également sur les mouvements de la Wiimote. Il suffit de remuer celle-ci en suivant un rythme imposé pour réussir tant bien que mal à interpréter un morceau. Si l'on arrive toujours plus ou moins à nos fins, le tout peine à convaincre faute de précision.

Pour conclure, on ajoutera que la jouabilité a été pensée pour les droitiers ! Nos amis gauchers devront donc manier l'épée avec leur main droite (ce qui est tout à fait faisable) !

Link est humain !

Nous l'avons déjà évoqué brièvement un peu plus haut, cette incarnation de Link semble plus humaine et cela se ressent jusque dans le gameplay.

Notre héros dispose désormais d'une jauge d'endurance qui limite ses actions physiques ; ainsi, un « rush » lui permet de courir temporairement plus vite (et de prendre un peu d'élan pour grimper sur un mur) et il doit gérer sa fatigue lorsqu'il escalade ou utilise rapidement de nombreuses attaques. De la même manière, il consomme son oxygène bien plus rapidement lors des phases aquatiques s'il réalise un effort violent.

Le tout donne une orientation plus stratégique au soft : si Link épuise son endurance, il doit se reposer brièvement ; s'il était en train d'escalader, il tombe ! Bref, il devient momentanément vulnérable ce qui l'expose davantage au danger.

Il faudra donc bien prendre en compte ce paramètre qui ne plaira pas à tout le monde. Rassurez-vous toutefois, notre héros récupère vite et de nombreux items disposés ci et là, le revigorent instantanément.

Une nouvelle jauge est également présente, celle du bouclier ! Votre fidèle bouclier n'est plus indestructible et peut donc encaisser un nombre limité de chocs. Vous devrez donc veiller à le réparer (chez un forgeron) si vous ne voulez pas qu'il se détruise. Cette nouveauté n'est pas trop contraignante dans la mesure où le bouclier n'est finalement que relativement peu utilisé. On peut d'ailleurs le renforcer chez le forgeron pour qu'il puisse encaisser plus de coups.

Autre nouveauté, et pas des moindres, la place dans votre inventaire est limitée ! Link peut transporter certains objets dans la limite de la place disponible dans ses sacoches. Si vous pourrez acquérir des sacoches supplémentaires au fur et à mesure de votre progression, vous ne pourrez pas emporter l'intégralité de vos possessions avec vous. Il faudra donc bien choisir ses objets en fonction des endroits que l'on souhaite visiter ce qui donne un petit côté stratégique au jeu. Prendre avec soi un sac de bombe supplémentaire ou privilégier un flacon pour se soigner ? Voilà l'un des nombreux dilemmes que vous risquez de vous poser !
Vous pourrez stocker les objets dont vous n'avez pas besoin dans une consigne à Célesbourg.

L'habituelle jauge de cœurs est quant à elle une nouvelle fois de la partie : les habitués ne seront donc pas trop dépaysés !

Exploration et donjons

Le monde de Skyward Sword est bipolaire : on retrouve les humains et les commerces dans le monde céleste (un monde vaste mais vide avec une zone principale, Celesbourg et une poignée d'îlots) et les territoires à explorer (et les autres races) sur terre, sous les nuages, répartis en trois principales régions ( une forêt, un volcan et un désert) elles-mêmes divisées en différentes zones.

Vous devrez donc effectuer d'inévitables allers-retours au cours du jeu. N'allez cependant pas croire que le plaisir de jeu en soit affecté : c'est même tout le contraire ! Chaque exploration d'une région principale (dans le cadre du scénario) permet de débloquer une nouvelle zone et nous offre donc un nouvel éclairage. De plus, les développeurs ont eu la bonne idée d'ajouter de nombreux points de sauvegarde qui permettent de regagner rapidement le ciel pour se ressourcer et de se « téléporter » dans des lieux déjà visités.

Les situations rencontrées et les solutions offertes pour résoudre les problèmes sont suffisamment variées pour éviter un phénomène de redondance. On appréciera tout particulièrement le passage en équilibre sur une boule flottant sur la lave, la virée en chariot dans la mine, la traversée en bateau, ou encore un passage rappelant les jeux d'infiltrations.

Les phases d'exploration s'organisent d'ailleurs différemment : il n'est plus question d'avancer « bêtement » en direction du prochain donjon pour faire avancer le scénario. Chaque zone menant à un donjon devient en effet un véritable terrain de jeu à explorer et dispose de ses propres énigmes. On passe même plus de temps à explorer ces zones qu'à visiter nos donjons.
Ces derniers proposent une sorte de florilège des différents pièges/obstacles rencontrés dans la zone les jouxtant.

Le level design, un peu inhabituel, semble quelque peu simpliste au tout début de l'aventure et peut légèrement déstabiliser...pour se révéler au final extrêmement bien pensé une fois que l'on a pu percevoir toutes les subtilités offertes par une même région.

Les boss offrent une fois de plus suffisamment de challenge pour nos occuper ; à vous de trouver leurs faiblesses (le plus souvent : utiliser le dernier objet acquis !) pour les vaincre.

Certains combats devraient même vous marquer (le poulpe !) .

Enfin on louera la présence d'épreuves, les psysalis, qui se montrent stressantes et particulièrement jouissives ! Leur principe est simple : pour faire grandir son âme, Link se rend dans des « mondes parallèles » (sans ses objets/armes) où il doit collecter un certain nombre d'orbes. Ces dernières sont protégées par des gardiens qui vous pourchassent ; s'ils vous touchent, vous repartez de zéro ! À chaque orbe obtenue, vous gagnez 90 secondes de répit ; les gardiens sont immobilisés mais des spectres peuvent – si vous vous approchez trop de leur halo lumineux – annuler votre immunité...

Skyward Sword vous séduira sans doute également grâce à ses nombreux à-côtés.

Quêtes secondaires et durée de vie

S'il vous faudra très certainement un peu moins d'une quarantaine d'heures pour accomplir la quête principale (qui se montre relativement accessible avec une gestion de la difficulté bien dosée) , les contenus optionnels sont suffisamment présents pour vous occuper au moins une bonne dizaine d'heures supplémentaire.

Outre la traditionnelle quête des quarts de cœur, diverses options s'offriront à vous pour profiter au maximum de votre aventure.

Vous trouverez ainsi quelques mini-jeux sympathiques qui mettront à l'épreuve votre dextérité, vous pourrez collecter différents insectes (pour les revendre ou pour améliorer vos potions qui vous surprendront par leur variété !) ou encore vous rendre chez le forgeron pour améliorer votre équipement.

En échange de matériaux (laissés aléatoirement après la défaite des ennemis) et d'un peu d'argent, vous pourrez par exemple améliorer la taille de votre filet à insectes ou encore renforcer l'un de vos boucliers.

Des quêtes plus longues seront également disponibles. Vous trouverez ainsi au fil de votre exploration des artefacts, les « cubes de la Déesse » que vous pourrez activer ; ce faisant, vous rendrez accessibles divers coffres sur les îlots du monde céleste.

Une autre quête devrait vous occuper un certain moment, celle des cristaux de gratitude. Vous obtiendrez ces items en rendant service aux habitants du monde Céleste. Ces petites missions – qui peuvent se dérouler la nuit (il suffit de dormir dans un lit et de choisir l'option adéquate) – donnent lieu à des scènes amusantes (la dame des toilettes !) et vous réservent de bonnes surprises.

Vers la fin du jeu, vous pourrez également ré-affronter tous les boss du jeu grâce au mode Grand défi. Vous pourrez débloquer une récompense fort appréciable en en venant à bout.

Enfin, on ajoutera qu'en terminant au moins une fois le jeu, vous débloquerez un mode « Héroïque » qui vous permettra de revivre l'aventure avec plus de challenge puisque Link y subira des dégâts doublés.

Voilà qui assure une bonne rejouabilité.

Véritable petite perle, The Legend of Zelda : Skyward Sword exploite efficacement et intelligemment les possibilités offertes par le Wii MotionPlus pour nous offrir un système intéressant où le joueur se montre véritablement acteur.
Ajoutez à cela un level design ingénieux, des énigmes bien pensées, des combats épiques, des épreuves proposant un challenge appréciable, et quelques révélations, et vous comprendrez que vous tenez là un épisode indispensable pour les fans.
Disposant d'une bande-son excellente et d'une direction artistique qui ne plaira cependant pas à tout le monde, cet opus a le mérite d'oser ! Vous trouverez ainsi différentes innovations qui ne révolutionnent certainement pas la série mais qui apportent un bol d'air appréciable.
Le tout disposant de plus d'une excellente durée de vie, n'hésitez pas à vous procurer ce titre qui pourrait bien être le véritable chant du cygne de la Wii !

Note attribuée : 18/20

Rédigé par Chris17cp le 22/12/2011

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