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Blue Dragon

Fiche complète de ce jeu

Akira Toriyama, scatophilie et grande aventure.
Voici comment nous pourrions résumer Blue Dragon dans ses grandes lignes. Du moins, c’est ce que l’on pouvait entendre ici et là sur le net au détour d’un forum ou autre site spécialisé… Alors bien que les avis à son égard aillent du meilleur au pire, un grand aventurier digne de ce nom (moi) ne pouvait fuir devant ses responsabilités : rétablir la vérité au sujet de ce titre si controversé !
Mais la tâche était loin d’être si simple : affronter les tabous issus des pires cauchemars scatophiles n’était qu’une façade très aisée à franchir… Les personnages que j’allais rencontrer étaient autrement plus problématiques… Analyse d’un titre particulier demandant beaucoup de persévérance pour en découvrir toute la richesse.

C’est l’histoire d’un caca…

Il fut une époque, il y a fort longtemps, où une civilisation très avancée détenait le secret de la magie et des machines… Mais bizarrement, cette civilisation disparut…
Depuis, des décennies sont passées et la raison de la chute de cet âge d’or est depuis longtemps oubliée.

Notre histoire commence dans le petit village de Talta.
C’est dans cette charmante petite bourgade, au cœur d’une vallée, qu’un étrange phénomène se manifeste chaque année depuis 10 ans : d’étranges nuages violets submergent la ville n’apportant que destruction et désolation…

Shu, un jeune homme de 16 ans, intrépide et borné comme personne, n’a qu’une seule idée en tête : sauver le village de ce cataclysme. Aidé de ses amis Jiro et Kluke, il sera emporté dans une aventure hors-norme dont l’ultime issue n’est rien de moins que de sauver le monde !

La trame est posée, le scénario est lancé et on découvre avec stupeur, après quelques minutes de jeu, le trio que l’on va accompagner durant la cinquantaine d’heures de jeu… Trois petits énergumènes que l’on peine à apprécier tant ceux-ci paraissent clichés et insupportables. Le Shu, petit héros en herbe têtu et borné et surtout sans cervelle ; Jiro, le grand copain bien plus posé et toujours plein de sagesse, mais ô combien énervant ; et Kluke, la fille qui les accompagne avec tous les préjugés que l’on peut avoir sur les filles dans les RPG : niaise et inintéressante, s’inquiétant sans cesse de l’avenir de ses deux compères.

Croyez-moi, les premières minutes sont difficiles à digérer. Tous les clichés du genre sont présents et ce n’est pas le doublage anglais ou français qui rattrape cela. On relance très vite la console pour se fixer sur le doublage original japonais afin d’éviter la crise de nerfs… Passons.

Une fois les premières minutes du jeu passées et les héros assimilés, on peut enfin commencer la soi-disant « grande aventure » que nous avait promise Mistwalker.
En à peine une heure de jeu, nos héros vont être transportés dans l’antre du grand méchant, Néné, un vieillard bizarre à la peau violette, et vont hériter de leur fameux pouvoir qui fit tant jaser les fans de Toriyama : leurs ombres !
Fantastique ! Nos héros passent du stade de gamins horripilants au stade de héros surhumains avec des pouvoirs incroyables ! Fort heureusement, les scènes s’enchainent plutôt rapidement et on ne s’ennuie quasiment pas. Mais le pire reste à venir...

C’est à partir du moment où l’on s’enfuit du vaisseau de Néné que le jeu va prendre une tournure pour le moins désagréable… De ce point de départ, notre fière équipe de jeunes écervelés va passer plus de 30 heures à retrouver leur village et établir des liens avec les villes aux alentours… Incroyablement plates et ennuyeuses, ces 30 heures sont, d’un point de vue scénaristique, inutiles. Et de ce fait, nombre de joueurs s’avoueront vaincus et déposeront les armes (la manette) pour s’atteler à un autre sauvetage du monde bien plus intéressant (Lost Odyssey ?).

En revanche, les plus persévérants auront le bonheur de découvrir un tout autre jeu une fois cette première partie achevée. En effet, les rebondissements s’avèrent bien plus prenants et grisants, les personnages gagnent – légèrement – en maturité, le grand méchant se réveille et le gameplay prend une tout autre envergure !
Et c’est véritablement à partir de ce moment que le jeu peut se targuer de proposer une « grande aventure ». Finis les dialogues niais et les morales tirées du recueil du « parfait petit garçon » et place à l’action !
Un tout autre jeu !

Un petit bémol cependant sur ces derniers propos : il ne faudra tout de même pas s’attendre à de grands changements au niveau des personnages et de la trame générale. Les héros restent niais et les rebondissements sont plus des prouesses de courage et de force assez grisantes qu’autre chose. Mais mieux rythmé, le soft gagne forcément en intérêt.

Au final :
+ Une deuxième partie de l’aventure vraiment grisante
- Un casting vraiment mauvais
- Des dialogues à revoir
- 30h de lassitude…

Un caca tout rose en HD !

Attendu au tournant car un des premiers RPG sur console HD, il faut dire que Blue Dragon remplit son contrat. Si aujourd’hui il ne se hisse pas dans ce qu’il se fait de plus beau sur la console de Microsoft, il faut tout de même avouer que la qualité graphique de ce titre est fort correcte.
La HD jouant pour beaucoup dans le rendu final, on constate une modélisation des personnages et des décors particulièrement réussie. Tout est rond, mignon et sans bavure. Cependant, on reprochera le vide intersidéral de certains lieux. On se balade souvent au cœur d’un canyon ou d’une prairie où seulement deux souches et trois rochers se battent en duel.
Néanmoins, pour combler cette lacune, les développeurs ont trouvé une parade pour le moins agréable : le flou du second plan. En effet, durant toutes vos explorations, vous constaterez qu’un flou permanent est visible quelques dizaines de mètres devant votre personnage. Loin d’être aussi désagréable que cela pouvait l’être à l’époque de la Nintendo64, cette petite astuce permet de plonger le joueur au sein même d’une maquette. Magnifiant ainsi les décors, on oublie vite le vide nous environnant pour se concentrer sur notre exploration. Une astuce bien connue des photographes qui trouve ici toute son utilité.

Au niveau de l’animation, la déception pointe le bout de son nez. Les personnages principaux se déplacent de manière caricaturale (il suffit de voir courir Zola pour comprendre), les mouvements de certains monstres laissent à désirer et les décors manquent encore trop de vie. Heureusement, l’ensemble est de bien meilleure facture lors des cut-scènes. Ces dernières sont d’ailleurs pour la plupart très réussies et dynamiques, du bon travail.

Maintenant, sujet sensible : la bande sonore.
Nobuo Uematsu est de retour sur le marché du RPG japonais avec ce Blue Dragon... Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il sait diviser les foules. Si certains en parleront comme d’une pièce particulièrement réussie, portant le titre au rang de chevauchée épique, d’autres, comme le joueur que je suis, tomberont de haut et couperont le son bien souvent…
Si quelques pistes sortent du lot (en particulier la musique lors des crédits), ce n’est malheureusement pas le cas pour 80% de l’OST. La plupart des mélodies tombent à plat, nous ennuyant plus qu’autre chose. Comble de l’absurde : la musique des boss, un pop-rock chanté complètement raté.
Au final, un Uematsu peu inspiré qui ne contentera que les plus laxistes d’entre nous.

Au final :
+ Des graphismes en HD réussis
+ Le flou au second plan
- Le vide incroyable des décors
- Une animation souvent caricaturale
- Une bande sonore peu inspirée

Un caca en liberté…

Blue Dragon est une grande aventure et de ce fait, dispose de bien des atouts qui pourront accrocher le joueur un bon paquet d’heures. Malheureusement, si on peut, dès les premières minutes, entrevoir tout son potentiel, il faudra cependant attendre une trentaine d’heures avant de pouvoir vraiment en profiter.

On part à l’aventure !

Les phases d’explorations sont tout ce qu’il y a de plus classique dans un RPG nippon. Votre petite armée de garnements va courir à tout va dans de grandes plaines et sombres cavernes afin de retrouver leur chemin. Rien de bien folichon pour le moment. Heureusement, les développeurs ont pensé à nous et ont disséminé un peu partout un nombre incroyable d’objets. Ainsi, il va vous falloir raser TOUS les murs, toutes les maisons, toutes les rivières, si vous voulez les dénicher en totalité. Le problème, c’est qu’il est impossible de les recenser tellement ils sont nombreux.
Durant les premières heures, la fibre du parfait petit explorateur vous submergeant, vous n’hésiterez pas à tout fouiller et à passer des heures à faire le rase-motte. Seulement il faut avouer que cela devient très vite lassant et on perd beaucoup en plaisir de jeu à faire cela. Du coup, un joueur lambda préfèrera récolter de temps en temps ces petits objets et se concentrer sur la collecte des coffres.

En effet, les développeurs sont fourbes.
En plus de semer dans tous les décors des centaines et des centaines de potions en tout genre, ils y ont rajouté une multitude de coffres ! Mais comme si l’affaire ne suffisait pas, ils ont apposé sur certains une bien vilaine barrière de couleur afin que vous ne puissiez y toucher ! Heureusement, la fibre de l’explorateur vous aura tôt fait penser qu’il vous faudra avoir à votre disposition un certain objet pour pouvoir retirer cette protection ! Mais là où réside tout le génie de l’équipe de développement est dans le fait que les objets retirant ces protections serviront surtout à débloquer des zones inaccessibles auparavant !

Et c’est véritablement à ce moment que le jeu prend une tout autre tournure (en fait, à partir du moment où vous disposerez de l’airship)! On se lance vraiment dans la découverte du monde, les zones cachées s’enchainent, les miniquêtes pullulent, bref, un véritable petit bonheur pour tout explorateur en herbe ! Dommage qu’il faut attendre autant de temps pour disposer d’un réel et riche contenu…

Car au niveau du gameplay, les premières heures sont vraiment assommantes. Vous serez trimballés de zone en zone, découvrant, certes, les différents villages et personnages, mais l’ensemble étant tellement niaiseux qu’on se lasse très vite. Il échoue là où Grandia avait su directement nous plonger au cœur d’une folle petite aventure bon enfant comme on les aime. Dommage que Blue Dragon n’ait pas réussi à raviver cette même flamme.

Dans un registre complètement différent, Blue Dragon aborde un point tout à fait nouveau dans un RPG nippon : la scatophilie ! Que Familles de France se rassure, ce n’est qu’un véritable délire de la part des programmeurs et aucune image choquante n’est présente dans ce jeu. En fait, ce délire se manifeste uniquement par la présence de cacas ambulants ! Si au départ de l’aventure vous vous retrouvez face à des cacas roses et armés de lances, vous apprendrez bien vite qu’une grande variété de cacas est disponible, allant jusqu’au tant désiré ROI DES CACAS ! Un délire assumé et vraiment bien intégré qui ne peut que faire sourire le joueur ! Bravo !

Dernier point concernant l’aventure elle-même : les minijeux.
Au court du scénario, vous serez quelques fois amenés à jouer à divers petits jeux aux antipodes d’un RPG. Ainsi, vous vous retrouverez plusieurs fois aux commandes de votre mecha pour une petite partie de shoot’em up endiablée ! Plusieurs types de jeux viendront ainsi parsemer l’aventure pour notre plus grand plaisir. Avis aux chasseurs de succès : vous devrez réaliser un « perfect » sur chacun d’eux ! Autant vous dire que ce ne sera pas chose facile…

Au final :
+ Une aventure riche en contenu une fois l’airship en notre possession !
+ Une recherche de trésors incroyablement fournie
+ Le délire scatophile
+ Une vraie carte du monde à parcourir !
+ Les minijeux disponibles au court de l’aventure !
- Trop long à démarrer

Un caca armé !

Les joies de Blue Dragon ne s’arrêtent pas à de simples déambulements dans des plaines remplies de cacas roses, non. Vous aurez même le plaisir de combattre cesdits cacas !

Le cercle magique :

Pour ce faire, un système de cercle a été mis au point et facilite grandement le lancement des joutes. En effet, lorsque vous approcherez d’un vil ennemi, une simple pression sur RT et hop, le temps s’arrête pour laisser place à un énorme cercle autour de votre héros. Si par bonheur, l’ennemi visé se trouve en son sein, vous n’aurez plus qu’à le choisir tranquillement pour plonger dans l’arène de combat. Rien de bien folichon pour le moment. Mais l’intérêt de cette astuce réside dans le fait que vous pouvez grouper les combats ! Entendez par là que si plusieurs ennemis se trouvent dans le cercle, vous pourrez soit les combattre un par un, soit les enchainer en sélectionnant l’option « les combattre tous ». Bien pratique, surtout quand on sait qu’entre chaque combat enchainé, quelques bonus viennent faire leur apparition (Regen, Attk +, Def +, etc). L’occasion de faire de l’expérience plus rapidement.

Ce cercle révèle aussi une autre petite astuce bien pratique : les combats de monstres !
Si plusieurs ennemis se trouvent dans le cercle et que leur nom s’affiche en jaune, attendez-vous à un combat de monstres ! Cette petite « event » sympathique peut vous aider grandement dans vos joutes. En effet, vous assisterez pendant votre propre combat à des assauts entre monstres. Ainsi un cafard inoffensif peut s’attaquer à un caca rose réduisant considérablement le nombre de coups que vous aurez à leur porter pour en venir à bout. Certains boss sont aussi soumis à cette règle et peuvent alors se révéler bien moins difficiles à battre. A vous de bien observer les environs avant de vous lancer tête baissée dans les combats.
Une très bonne idée de la part des développeurs que ce cercle de combat ! Il arrive tout aussi bien à dynamiser l’exploration (on essaie de grouper les combats) qu’à augmenter l’intérêt des combats ! Un très bon point.

Les ombres :

À l’instar d’un Final Fantasy V, les cinq héros qui formeront votre groupe disposeront d’un job bien précis. Celui-ci étant défini par l’ombre qu’il possède. Si au départ, chacun dispose d’une ombre attitrée (Dragon Shadow pour Shu, Minotaur Shadow pour Jiro, Phoenix pour Kluke, et ainsi de suite…) vous arriverez très vite à un point où vous qui déciderez de qui porte quoi. Sachant que chaque ombre représente un job bien précis (magie noire, magie blanche, épéiste, assassin, etc), autant vous dire que c’est un véritable petit système à la Final Fantasy Tactics qui est ici de la partie.
Votre rôle sera alors de faire de faire gagner des niveaux à chaque classe d’ombre pour chaque personnage à l’aide des SP gagnés en fin de combat. Plus elle gagnera de niveaux, plus grand sera le choix de techniques à associer à votre personnage.
Au début de l’aventure, vous n’aurez que 3 emplacements sur chaque personnage pour y assigner une technique. Mais fort heureusement, si vous faites évoluer le job de « Generalist » à chacun de vos héros, ceux-ci gagneront des emplacements supplémentaires, pouvant aller jusqu’à 8 au total, d’où l’intérêt de faire évoluer cette classe très vite ! Quand en plus, certains objets vous allouent des emplacements supplémentaires, vous en arriverez facilement à plus de 30 !

La suite, vous la connaissez. Vous y associerez vos techniques dans chacun des slots, et c’est parti pour un nombre incroyable de sorts en combat ! Un système simple mais efficace qui a déjà fait ses preuves sur de nombreux softs.

Ce qui est intéressant dans tout cela, c’est que certains skills peuvent influer sur les phases d’exploration ! Ainsi, si vous faites suffisamment évoluer la classe de Gardien, vous pourrez gagner le skill « Barrière ». Celui-ci, une fois activé pendant vos pérégrinations permettra d’éradiquer directement un monstre sans avoir à le combattre. Vous gagnerez par la même occasion 1/3 des SP potentiels de ce monstre. Fort pratique pour faire évoluer vos ombres à hauts niveaux ! D’autres skills de la sorte seront à découvrir…

Au cœur des combats :

Vous êtes enfin prêts, votre armée (de cinq héros de quatorze ans) est finement équipée et vous vous lancez dans un combat acharné contre un vil caca vert ninja (certains cacas se camouflent dans les feuillus) !

Aussi acharnés soient-ils, les combats sont vraiment d’un classicisme alarmant… Que les joueurs recherchant la nouveauté passent leur chemin, ici vous aurez à faire à un bon vieux tour par tour bien connu et son menu avec ses sempiternelles « Attaque – Magie – Objets ».

Pour dynamiser l’ensemble, les développeurs ont tout de même essayé d’y instaurer quelques éléments pour relancer l’intérêt chez le joueur. Ainsi, la classe de Marumaro, le Tigre, vous demandera de maintenir appuyée la touche d’attaque pour faire plus de dégâts. En contrepartie, Marumaro ne rejouera que bien plus tard dans le combat. À vous donc de réfléchir à une technique adéquate pour jongler entre puissance et rapidité.

Alors s’ils se révèlent tout à fait classiques, les combats ne sont pas pour autant dénués d’intérêt, bien au contraire. Certains boss mettront vos nerfs à rude épreuve, en particulier ceux qui apparaitront durant les quêtes annexes.

Au final :
+ Le cercle de combat
+ Un système de jobs clair et bien pensé
+ Les techniques de terrain
- Peu être trop classique ?

Le retour du caca ?

Blue Dragon est long et dispose d’un nombre conséquent de quêtes annexes et d’objectifs en tout genre. Comptez entre quarante et cinquante heures pour en venir à bout sans trop vous attarder sur les quêtes annexes. Seulement dans ce cas, vous rateriez l’essence même du titre.
Car c’est bien dans l’éradication du Roi des Cacas et de ses divers sbires que le joueur peut enfin étancher sa soif de « grande aventure ». Croyez-moi, l’aventure ne nous grise qu’une fois parti à la découverte de contrées inconnues non disponibles au court de la trame principale. Les coffres, les donjons cachés, le compendium de monstre à compléter, les objets à collectionner et tous les cacas à effacer procurent bien plus de plaisir que peut n’en fournir la trame principale… Vous êtes prévenus !

Concernant la difficulté générale, celle-ci est malheureusement bien faible. Aucun ennemi, hormis peut-être quelques boss, ne viendra vous arrêter durant votre aventure. Le Game Over est rare et cela contentera les plus jeunes d’entre nous. Un DLC gratuit vient cependant combler cette lacune en proposant un mode Hard directement sélectionnable sur le menu principal. Seulement là où le jeu en mode normal est bien trop simple, ce mode hard, lui, est bien trop dur ! Il ne sera vraiment intéressant qu’au court d’un New Game + si l’envie de le refaire vous prend d’un coup, comme ça… Certains chasseurs de succès auront l’audace de se lancer une seconde fois dans l’aventure, d’autres préfèreront arrêter toute niaiserie et passeront à un autre jeu. C’est au choix.

Blue Dragon est un jeu réellement difficile à noter. D’un côté nous avons une première partie très niaise en raison de personnages ratés et d’un déroulement trop mou, et de l’autre, une fin de jeu bien plus rythmée avec des quêtes et un gameplay accrocheur… Des graphismes de fort bonne qualité mais un vide dans les décors peut-être trop présent… Un grand compositeur aux commandes de la bande sonore mais une OST peu convaincante… De bonnes idées générales mais un jeu classique au possible… Vous l’aurez compris, nous sommes sans cesse tiraillés entre le bon et le moins bon. Difficile alors de trancher, tant ce jeu a pu nous fasciner et nous plonger dans la grande aventure souhaitée, tant il nous a ennuyés et lassé en début de partie. Dans tous les cas, Blue Dragon est un titre à faire, ne serait-ce que pour se forger sa propre opinion et découvrir le premier titre du studio Mistwalker sur Xbox360.

Note attribuée : 13/20

Rédigé par Riskbreaker le 23/02/2010

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