DS  GBA  GC  IOS  MD  N3DS  NES  PC  PS1  PS2  PS3  PS4  PS5  PSP  PSVITA  SNES  SWITCH  WII  WIIU  X360  XS
Lost Odyssey

Fiche complète de ce jeu

S’il y avait une nouvelle franchise du RPG très attendue sur cette génération de console Lost Odyssey arriverait aisément en tête. Il faut avouer que retrouver Sakaguchi, le papa de la série des Final Fantasy aux commandes du premier gros projet de sa nouvelle équipe, Mistwalker, avait de quoi susciter l’intérêt. Il y avait certes Blue Dragon avant mais Lost Odyssey se posait clairement comme le RPG majeur qui allait développer le studio, d’ailleurs bien soutenu dans cette démarche par Microsoft. L’équipe du jeu est d’ailleurs prometteuse avec notamment, pour les plus connus chez nous, Uematsu à la bande-son et Takehiko Inoue, le talentueux mangaka, au chara-design. Sakaguchi n’y allait pas non plus à la légère en annonçant bien officiellement qu’il voyait dans la direction artistique qu’il prenait avec Lost Odyssey, celle qu’aurait prise la série des Final Fantasy s’il était resté aux commandes. Une déclaration à double tranchant mais qui a suscité un grand intérêt pour de nombreux joueurs… Mais le jeu est-il à la hauteur des espoirs placés en lui ?

Kaïm l’immortel

Le jeu s’ouvre sur une excellente cinématique qui nous présente des soldats en train de se massacrer allègrement à coup d’épées, de machines un peu étranges et de sorts de résurrection. Une ouverture intense et sans concession. Au milieu de tout ça surgit un guerrier lié à l’un des deux camps et menant un assaut solitaire et brutal sur les rangs ennemis. Kaïm Argonar, le héros de cet épisode fait ainsi une entrée fracassante démontrant au passage des capacités exceptionnelles de combattant. C’est dans une transition parfaite que la cinématique laisse place au premier combat du jeu qui nous permet de nous initier un peu au style du titre. Les combats terminés, on assiste ensuite à la fin causée par la chute d’un météore sur le champs de bataille, ni plus ni moins. Une vision apocalyptique qui ne laisse, bien évidemment, aucun survivant hormis Kaïm et, nous l’apprenons plus tard, Satie Balmore, une pirate ayant combattue dans le même camp que lui. Leur survie ne relève aucunement du miracle, tous deux étant des soldats immortels. On peut d’ailleurs s’en rendre compte très tôt durant les premiers combats, Kaïm se relevant à tous les coups s’il est mis KO.

Cet événement majeur va être le point de départ de l’aventure. En effet, Uhra, le pays pour lequel Kaïm et Satie ont combattu, soupçonne que ce météore provienne du Grand Sceptre, une construction monolithique chargée d’utiliser l’énergie magique. Cette énergie ayant permis l’essor des grandes civilisations actuelles, son importance est capitale. Cet immense bâtiment est placé sous la tutelle du Grand Sorcier Gongora, personnage énigmatique auprès de qui Kaïm aurait acquis son immortalité suite à des expériences aujourd’hui oubliées. Le conseil de Uhra décide d’envoyer Kaïm et Satie enquêter pour savoir si le Grand Sceptre est réellement impliqué pendant que Gongora est assigné à domicile le temps de l’enquête. En colère et inquiet de ce qui pourrait arriver, Gongora adjoint à Kaïm la présence de Jansen, un sorcier frivole pour la mission, lui annonçant qu’ils doivent se méfier de Satie. C’est ainsi que le trio se met en route du Grand Sceptre et que l’aventure se lance, prenant rapidement des distances vis-à-vis du synopsis de départ.

Un millénaire de rêves

Globalement, l’histoire de Lost Odyssey demeure très classique. Bien que l’on incarne un héros immortel (peu courant mais déjà vu), personnage assez sombre et renfermé, très loin des habituels héros de RPGs, celui-ci est mystérieusement amnésique, tout comme Satie. Solution commode qui permet de brouiller les pistes sur le passé des principaux protagonistes permettant au joueur de découvrir leur histoire en parallèle. De plus, le doute s’installe très vite à propos de la version de Gongora concernant l’immortalité de nos héros et la quête de départ va rapidement dévier vers une quête qui prendra l’habituel enjeu mondial. Heureusement, le titre tire son intérêt ailleurs que dans son histoire de base. Il y a tout d’abord les personnages principaux qui s’avèrent sympathiques et même assez originaux. Si on hérite malheureusement des habituels gosses qui viennent parfois plomber un peu le récit par leur puérilité dans les moments critiques, leur présence au sein du scénario principal s’avère bien plus intéressante que dans la plupart des cas. Ce qui fait la force des personnages de Lost Odyssey, en plus de leur caractère bien trempé, à une exception près, c’est le lien qui les unit. Présenter ces liens serait le meilleur moyen d’illustrer le propos mais ce serait également révéler et donc gâcher l’intrigue. Mais c’est surtout le fait d’introduire des personnages immortels ayant un lourd passif qui a permis aux créateurs de tisser des relations originales avec une bonne mise en scène. Au final, et contrairement à ce que l’on pourrait penser, l’équipe de Lost Odyssey ne ressemble à aucune autre. Pour ma part, j’ai pris beaucoup de plaisir à vivre l’aventure avec eux malgré mes réticences de départ, notamment un chara-design que je trouvais douteux mais que j’ai fini par aimer ou des personnages gonflants, comme Jansen, mais qui évoluent et gagnent en intérêt.

L’autre élément important du jeu est le travail fourni autour du héros, Kaïm Argonar. En marge du scénario principal, celui-ci verra ses souvenirs lui revenir petit à petit au gré de ses rencontres au travers de petites histoires. Consultables dès qu’elles sont disponibles ou accessibles via les auberges, elles sont présentées sous forme de textes qui défilent sur fond d’illustrations éthérées, de bruitages ou de musiques qui tendent à illustrer le récit. D’une durée de 5 à 10 minutes de lecture, ces histoires courtes nous présentent donc le passé du héros, des moments oubliés de son existence, des témoignages souvent durs voire cruels, tristes, emprunts d’une étrange nostalgie des mille ans qu’il a passé dans ce monde. Le travail d’écriture derrière ces récits est superbe et donne un ton mature et réfléchi au jeu. On est touché par ces moments de vie, le texte (et surtout la traduction globalement bonne pour nous) y est pour beaucoup, tout comme l’ambiance dans laquelle on est baigné ainsi que la sublime bande son de Uematsu. Ces témoignages du passé de Kaïm donnent une ampleur exceptionnelle à ce dernier, sur son humanité, ses doutes, ses drames et font incontestablement de lui un des personnages les plus développés et des plus touchants des jeux vidéo. Bien que n’appréciant pas le personnage à première vue, plus le jeu a avancé plus j’ai aimé voyager en sa compagnie et le scénario principal comme ces histoires y sont pour beaucoup. Simples et sobres, elles sont au cœur du jeu et lui donne cette identité si personnelle, si vivante abordant des thèmes parfois durs notamment sur la mort, la guerre, le suicide ou l’intolérance. Bien sûr, certains y verront un défaut, une sorte d’interlude qui rend le joueur trop passif devant son écran. Ils sauteront ces passages jetant par la même occasion une grande partie de l’essence même du jeu. Le seul véritable défaut de cela est, pour moi, la différence de ton entre ce «millénaire de rêves » et la trame de fond développée dans le jeu. Le premier étant vraiment sombre, pessimiste, superbement écrit, plus intimiste tandis que la seconde est plus légère, positive, plus épique et plus classique. Toutefois, tous deux partagent des moments émouvants et tristes, le premier influençant clairement la seconde mais ne la libère pas encore assez des carcans du genre. On ne retrouve donc pas dans l’histoire principale la même tonalité et émotion que celles des « rêves » de Kaïm et cette rupture est un peu regrettable tant elle aurait pu hisser encore plus haut le titre.

De l’esthétique à la musique

Ces deux points importants viennent appuyer ce constat dans un ensemble des plus réussi. J’ai déjà évoqué la bande son de Uematsu. Il est vrai que j’adore ce compositeur, et bien que sa prestation sur Blue Dragon fût bonne sans pour autant être aussi marquante qu’à son habitude, il se rattrape énormément ici. On retrouve des tonalités bien connues de cet excellent compositeur, notamment dans un style proche de Final Fantasy VI et IX et des morceaux au piano dont il a le talent. Son travail contribue énormément à la fois à donner vie à l’univers de Lost Odyssey, mais aussi renforcer considérablement l’intensité de certains passages dramatiques. Si on vibre avec le jeu, c’est en grande partie grâce à lui.

Autre point important, les graphismes. Sur ce point, le jeu est très beau bien qu’il faille disposer d’un écran HD pour en apprécier toutes les subtilités. Si certains trouvent à redire, notamment en comparant à d’autres jeux de cette génération, il faut quand même leur rappeler que le nombre d’environnements n’est pas du tout le même et que Lost Odyssey nous dresse des séries de tableaux superbes, à la fois recherchés artistiquement que techniquement travaillés. C’est ce dernier point qui est le plus important, bien plus que la débauche technique à laquelle, malheureusement, beaucoup s’accrochent encore. Quoiqu’il en soit, le jeu n’a clairement pas à rougir face à la concurrence et dispose d’une esthétique sublime qui lui confère un charme unique et personnel qui se conjugue à merveille avec son ensemble. Le prix à payer pour tout cela reste par contre des temps de chargements un brin longuet, notamment lors des transitions exploration/combat.

Petite note aussi sur le doublage. La version française propose de choisir entre plusieurs langues, du japonais à l’anglais en passant par le français voire l’italien ou l’allemand. Contrairement aux habitudes, le doublage en français est plutôt bon dans l’ensemble et colle en tout cas bien aux personnages et sans être exceptionnel, ne m’a pas du tout paru en dessous de celui en anglais. Après le ratage de Blue Dragon dans le domaine, Lost Odyssey corrige cette erreur passée à tous les niveaux.

Ode au classicisme

L’aspect classique du jeu ne se retrouve pas seulement dans son histoire mais également dans son système de jeu. Celui-ci n’a rien de bien original. Au contraire, on peut même dire qu’il revendique parfaitement sa correspondance aux RPG purs et durs, au tour par tour, des débuts, mais qui tend depuis quelques temps à s’effacer au profit de systèmes plus dynamiques. On choisit donc, via l’habituel menu, les actions despersonnages qui les exécuteront en fonction de leur vitesse de réaction, instantanément pour les attaques directes, plus lentement pour les coups spéciaux ou les sorts. On peut même attendre 2 voire 3 tours de jeu avant qu’une attaque spéciale ou une magie ne sorte. Le tout étant de bien calibrer ses actions en fonctions des besoins. La liste des commandes est également basique avec les possibilités habituelles. On notera seulement la possibilité de changer son équipement avant chaque action et sans perdre de tour. Impératif vu la résistance globale de certains ennemis qu’il faut généralement faire tomber le plus vite possible, les combats étant assez fréquents et les opposants solides. On retrouve également là le charme oublié d’anciens RPGs car les combats nous opposent souvent à un nombre important d’ennemis à affronter en même temps. Les combats du jeu ne se font donc pas à la légère et plus on avance, plus il faut calibrer chaque attaque, un combat finissant par durer parfois 5 bonnes minutes. Il faut constamment réarranger son équipement, bien choisir ses actions, préparer une tactique pour chaque formation d’ennemis. Il n’y a pas de solution universelle dans ce jeu.

Les anneaux

Bien sur, Lost Odyssey introduit un système qui reste personnel à ce schéma classique. On commence avec les anneaux. Ceux-ci s’équipent sur l’arme d’un héros et possèdent des effets variés comme enflammer l’arme et/ou la rendre efficace contre les ennemis aériens. Ces anneaux se forgent soi-même grâce aux matériaux obtenus au cours de l’aventure, combats, coffres ou marchands. On peut également trouver des personnes qui, en échange de trois anneaux spécifiques, en créeront un autre bien plus puissant. Comme les armes, on peut en changer à chaque tour durant les combats. Toutefois, pour que les effets de l’anneau soit effectifs, il faut appuyer sur la gâchette droite de la manette et la relâcher quand l’anneau extérieur se trouve pile poil sur l’anneau intérieur. Si on arrive à être parfaitement synchrone, les dégâts augmenteront considérablement. On peut bien sûr établir juste un résultat correct qui mettra à contribution les pouvoirs de l’anneau mais sans bonus. En cas d’échec, c’est comme si aucun anneau n’est équipé et les dégâts sont normaux. On s’adapte très vite à ce système, la prise en main est aisée ce qui permet de rendre le joueur un peu plus actif durant les combats.

Breaking the wall

Autre touche personnelle du jeu par apport au système classique, le système de mur des combats. Que cela soit Kaïm et son équipe ou ses ennemis, chaque camp dispose d’une formation initiale, à définir via le menu du jeu pour Kaïm. Ce genre de démarche n’a rien d’original, on place devant les guerriers et en arrière les mages, ces derniers prendront moins de dégâts. Toutefois, dans Lost Odyssey, les mages seront quasiment invincibles en seconde ligne, quel que soit le camp car protégés par un mur qui correspond au nombre total de points de vie de ceux au 1er rang. Ce mur, symbolisé par une barre, décroît à chaque fois qu’un personnage se situant au front perd de la vie. Plus le mur perdra de points, plus les personnages au 2nd rang prendront de dégâts s’ils sont attaqués. Un point très important à prendre en compte dans le cas des combats qui durent car guérir un personnage du 1er rang ne renforcera pas les pertes engendrées dans le mur et laissera un mage à la merci de l’ennemi même si les guerriers du devant sont en parfaite santé. Cela vaut bien évidemment pour les ennemis qui de leur côté n’hésiteront pas, une fois votre mur affaibli à s’acharner sur les mages.

De la stratégie avant tout

Il ne faut quand même pas croire que le jeu est dur. Pas du tout même, mais, à l’ère des RPGs où avoir les dernières pièces d’équipement et le niveau requis suffit à avancer, Lost Odyssey change un peu la donne. En effet, le jeu limite les gains en expérience selon le niveau des personnages ce qui fait, qu’hormis à la fin du jeu, il est presque impossible de donner à ses personnages 10 niveaux d’avance sur tous les ennemis. Ainsi, de par son système général, Lost Odyssey impose d’établir une tactique qui nécessite parfois de prendre un Game Over pour comprendre comment fonctionne l’ennemi. Toutefois, une fois cela parfaitement compris, celui-ci devient très facile de vaincre, à quelques rares et bien souvent optionnelles exceptions.

Mortels et Immortels

Bien sûr, comment peut-on mourir en jouant avec des personnages immortels ? A priori, il peut sembler normal que le jeu soit facile. Toutefois, et contrairement à l’introduction, une fois K.O., un immortel ne se relèvera qu’après un tour complet écoulé, et pas entièrement guéri d’ailleurs. Il suffit donc que tout le monde soit K.O. en même temps pour obtenir un Game Over. Bien sur, cela reste en inadéquation avec la nature des héros mais cela aurait tué toute difficulté au sein du jeu et par là-même son intérêt ludique. Pour les personnages mortels, il faudra utiliser des objets pour les ranimer.

La différence entre les deux se fait également dans leur développement. Les mortels obtiennent de nouvelles capacités en gagnant des niveaux. Les objets leurs permettent également de s’adjoindre des bonus supplémentaires. Pour les immortels, la donne est différente puisque eux n’obtiennent rien. Pour apprendre des capacités, ils doivent forcément l’apprendre auprès d’un mortel. Pour qu’un Immortel apprenne une compétence désignée auprès d’un mortel, tous deux doivent être dans le groupe qui combat. Chaque compétence nécessite un certain nombre d’AP pour être apprise. Ces points s’obtiennent à la fin de chaque combat. Une fois une compétence apprise, l’immortel peut s’en équiper et l’utiliser ensuite à sa guise. Les Immortels peuvent également apprendre les compétences liées aux accessoires, ce que ne peuvent faire les Mortels. Ainsi, un Immortel peut disposer à la fin du jeu de toutes les compétences des Mortels ce qui rend malheureusement l’utilité de ces derniers un peu obsolète à ce moment là et définit grandement l’équipe finale qui sera généralement composée des 4 Immortels du jeu plus un Mortel au choix. Ce système impose quand même de devoir utiliser tous les personnages et, couplé au système d’expérience du jeu, ne laisse jamais aucun personnage sur le carreau si on souhaite avoir une équipe complète.

Sur terre, sur mer et dans les airs

La découverte du monde de Lost Odyssey se fait de deux manières bien distinctes. On a à la fois un menu limitant les déplacements uniquement vers les zones explorables et une carte où l’on peut voyager à sa guise. La subtilité intervient dans le second cas où cette liberté de déplacement n’est permise que sur mer et dans les airs. Il n’est pas possible avant le dernier DVD de se déplacer librement dans le jeu et de faire les quêtes annexes. Celles-ci sont d’ailleurs assez nombreuses et intéressantes mais, pour la grande majorité, uniquement accessibles vers la fin. S’il faut bien compter une cinquantaine d’heures, sans se presser, pour finir le jeu, ces missions annexes et le côté exploration du jeu enfin dévoilé, devraient sans mal doubler la durée de vie.

Lost Odyssey n’a rien, à priori d’un RPG extraordinaire et pourtant, c’est très certainement l’un de ceux qui marqueront leur temps de par son style et ce qu’il imprègne au joueur. Il ne cherche pourtant pas à impressionner par ses graphismes et, au vu de la mécanique du jeu, celui-ci n’apporte rien que n’aurait pu fournir des consoles antérieurs console. Tout est calqué sur un principe simple bien connu des RPGiste. Cela n’empêche pas l’ensemble d’être riche et solide mais pour ceux qui espéraient que cette génération de consoles apporte des innovations de gameplay, qu’ils passent leur chemin, Lost Odyssey n’est pas là pour chambouler leurs habitudes. Non, là où le titre tire sa force c’est dans ce qu’il constitue, à savoir une aventure qui se découvre et se vit à chaque instant. Car sous le couvert de la thématique de base du grand vilain qui veut dominer le monde, Lost Odyssey c’est avant tout l’histoire d’un homme, Kaïm Argonar. Et de ce personnage vibrant, on en retient avant tout une personnalité exceptionnelle et un passé tragique magnifié par ce « millénaire de rêves » profond et envoûtant où l’émotion perce, le tout porté par une bande son sublime et enchanteresse de Uematsu. Lost Odyssey porte en lui ce que Final Fantasy XII avait oublié, comme pour bien rappeler l’importance que Sakaguchi à eu pendant des années sur sa série, à savoir sa capacité à nous émouvoir et nous faire rêver tout en allant au-delà des précédentes bases qu’ils avaient su poser. De ce point de vue là, son pari a été clairement réussi. Et de cette aventure à la fois épique et mélancolique, où l’émotion est au cœur du jeu, on en ressort marqué, passionné et heureux, « heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage ». Oui, vraiment un très beau voyage.

Note attribuée : 18/20

Rédigé par Aciel le 28/09/2008

Retour

C'est louche comme une louche qui en remet une louche., Héros, Suikoden Tierkreis Thèmes
© 2000-2024 Toute reproduction interdite sans autorisation - Termes d'utilisation - Ikoula - Haut de la page
Partenariats : Puissance Zelda | Final Fantasy Ring | Régie pub