Pokemon White (DS) - 28/03/2011
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19/20
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Je me disais qu'après un superbe remake de Or/Argent, faire bien mieux allait être difficile. Or, Pokémon Black et Pokémon White sont largement au-dessus de toutes les espérances que je pouvais avoir en ... Suitetant que fan de la série de Game Freak. Plus de 150 nouveaux Pokémon font leur apparition dans cet opus, et vous ne pourrez capturer que ces nouveaux Pokémon jusqu'à la fin du scénario principal, de quoi s'immerger rapidement dans la région d'Unys. Là où le jeu nous surprend, c'est par son scénario et ses personnages. Exit le héros de 10 ans, les protagonistes principaux sont désormais plus âgés (malgré une traduction française trop enfantine qui casse un peu cet effet). Les bases restent les même : le professeur de la région vous envoie compléter le Pokédex, et quitte à voyager autant affronter les champions d'arène au passage. Ca reste du Pokémon tout de même. Pourtant, BW nous surprend très rapidement : vous rencontrez les "méchants" du jeu, la Team Plasma, dès la seconde ville du jeu ! Et quelle rencontre : Ghetis, l'un des 7 Sages de la Team Plasma harangue la foule pour convaincre tout le monde de libérer les Pokémon du joug des humains. Peu après, vous faites la rencontre de N, un mystérieux jeune homme qui semble pouvoir parler aux Pokémon. Les rencontres avec Ghetis et N pimentent régulièrement l'histoire, lui permettant de progresser et d'augmenter l'intérêt du jeu. D'apparence, le jeu est très joli : la profondeur de la 3D est beaucoup plus travaillée que dans HGSS, et les combats sont très bien rythmés par les mouvements continus des Pokémon (malgré une pixélisation un peu dérangeante, mais qui pour ma part m'a rappelé les premiers opus sur Game Boy). Les musiques sont très belles et peu répétitives. Certains thèmes, et particulièrement ceux de la Team Plasma se laissent écouter sans fin. Un très bon travail ! Le jeu a également été accéléré : les textes défilent plus vite, les combats mettent largement moins de temps qu'avant pour démarrer/se terminer, et des raccourcis permettent rapidement d'accéder à des poches spécifiques du sac, ou encore de fermer les menus directement sans avoir à appuyer 4 ou 5 fois sur le bouton B pour revenir en arrière. Question gameplay, on retrouve les grands classiques de Pokémon, mais avec pas mal de nouveautés : les combats Triple et les combats Rotation qui permettent d'aligner 3 Pokémon en même temps sur le terrain ! La communication entre les joueurs a été perfectionnée via l'infrarouge de la cartouche, et le C-Gear, petit outil fort bien pratique qui réunit les options WiFi, Infrarouge et Sans Fil juste à portée du stylet. Tout cela sans compter le Global Link qui permet le transfert de données entre Internet et votre cartouche afin de récupérer des Pokémon spéciaux, ou encore de consulter vos statistiques de combat en WiFi et d'échanger des mails avec d'autres joueurs partout dans le monde. Black & White, en plus d'être d'excellents jeux ont agrandit au maximum la famille des fans de Pokémon, transportant le jeu vidéo sur console portable vers une dimension encore jamais vue auparavant. Un magnifique renouvellement de la série après un Diamant/Perle plutôt bancal à mes yeux. S'il n'a pas le 20, c'est principalement pour mon aversion pour la traduction française qui déborde de dialogues trop enfantins (c'est notamment visibles pour Biance et le professeur Keteeleria, qui d'ailleurs a hérité d'un nom à coucher dehors), et de noms de Pokémon/personnages à la consonance parfois étrange... Il faut dire que pour la première fois, c'est TPCI (The Pokémon Company International) qui s'est chargée de la traduction française, d'où la sortie simultanée en Europe et en Amérique. Certains aiment, certains n'aiment pas, pour ma part je n'ai pas apprécié.
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Etrian Odyssey III (DS) - 01/01/2011
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18/20
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J'ai découvert la saga Etrian Odyssey ici même, en lisant les reviews. Ayant toujours été fan des Dungeon RPG, et à la recherche d'un jeu capable de me tenir des heures et des heures, j'ai testé, et n'ai ... Suitejamais lâché la saga depuis. Etrian Odyssey est un petit OVNI derrière les grandes saga d'Atlus (notamment Megaten), et sa popularité est très faible en Europe, pourtant la saga continue de se renforcer au fur et à mesure des opus. Alors que le EOII se voulait une "suite" de EO, EOIII est un total renouvellement de la saga. Fini les Protector, Medic et Landsknet, bonjour aux Monk, Gladiator, Zodiac et autres classes. Au nombre total de 12, dont deux cachées (d'ailleurs, elles ne sont pas toutes deux déblocables à la première partie, j'en parlerai plus bas), celles-ci sont beaucoup plus poussées pour mettre en avant la stratégie à déployer lors des combats. Chaque classe possède une compétence spéciale qui la caractérise (et qui est souvent très puissante), ainsi que ses propres compétences de classes, mais également des compétences génériques communes à toutes les classes (boost de HP et TP, compétences de récolte et quelques autres). Il est également possible à partir d'un certain point du jeu, d'assigner une sous-classe à votre personnage : le personnage gagne 5 points de skill et peut désormais apprendre les compétences d'une autre classe (excepté la compétence spéciale de sa sous-classe), de quoi mettre encore plus l'accent sur l'importance des choix de compétences lors des montées de niveau. Point de vue combats, ceux-ci sont beaucoup plus rapides et dynamiques que dans les précédents opus (bien que les monstres soient toujours statiques), et les premières heures sont toujours les plus ignobles. Les FOE (ou Djinns pour ceux habitués à la version Française de EO) sont toujours présents, mais ont abandonné les caractéristiques de leurs homologues de EOII (qui ne donnaient pas d'xp) pour se rapprocher des FOE du premier opus. Ils restent néanmoins l'une des grosses difficultés de EOIII, et il vous faudra souvent les esquiver. Graphiquement, on garde les atouts du premier Etrian Odyssey : menus statiques, artworks finement travaillés, 3D très agréable lors de l'exploration. Le chara-design est très impressionnant, d'autant que les nombres de skins des classes de vos personnages s'est agrandi (bien qu'il ne s'agisse que d'une possibilité de changer les couleurs, cela reste très agréable). Les musiques sont également très belles, soulignant magnifiquement l'ambiance des différentes strates et des combats. C'est sur le scénario que se situe l'une des grosses avancées d'EOIII sur les opus précédents : l'histoire est beaucoup plus poussée, et vous aurez même des choix à faire lors de votre aventure qui vous permettront de changer le cours des événements ! D'ailleurs, vous ne pourrez débloquer qu'une seule classe en fonction de vos choix. C'est là que l'option New Game + rajoutée dans cet opus se révélera utile : vous conservez votre guilde, vos items et les armes/armures débloquées au magasins pour recommencer l'histoire depuis le début (et donc choisir une voie différente). A ce titre, Etrian Odyssey III compte 3 fins différentes, de quoi allonger la durée de vie du jeu qui est déjà de base très longue si vous cherchez à affronter tous les boss optionnels mais aussi pour découvrir la véritable fin du scénario ! L'autre grosse nouveauté de cet opus, c'est l'ajout de la carte maritime. En effet, parallèlement à l'exploration du Labyrinthe, vous aurez la possibilité d'explorer les mers sur votre navire et de vous rendre dans d'autres villes. A chaque fois que vous atteindrez une ville ou un lieu spécial lors de vos péripéties sur les flots, vous aurez la possibilité d'y accomplir des missions qui consisteront à accompagner des PNJs lors de l'affrontement de boss. Vous avez également la possibilité d'accomplir ces missions avec les personnages d'autres joueurs en local, mettant en pratique une ébauche de mode multijoueur (bien que sommaire, cela reste très agréable de pouvoir coopérer avec d'autre joueurs, peut-être ce mode pourra s'étendre lors des prochains jeux, qui sait ?). Ces différentes missions vous permettront d'obtenir de nouvelles compétences de Limit (compétences qui se déclenchent une fois la jauge de Limit pleine), mais aussi de récupérer de nouvelles armes/armures via les précieux ingrédients lâchés par les différents boss. En contrepartie de cet ajout, le Labyrinthe a été réduit (4 étages par strate au lieu des 5 habituels, cependant il y a toujours 5 strates plus une bonus qui elle comporte 5 étages), mais reste un challenge à toute épreuve. J'ai réellement été stupéfaite par les ajouts apportés à Etrian Odyssey III, tout en gardant les éléments caractéristiques de la saga. Ceux rebutés par le premier opus n'y trouveront sans doute pas leur compte, mais les fans ou les joueurs ayant déjà fini les premiers épisodes devraient aisément y trouver de quoi passer de nombreuses heures (aisément une trentaine pour finir une première fois le scénario (et pour ma part je suis une habituée de la saga, un néophyte mettra beaucoup plus de temps), doublez le temps si vous cherchez à tout explorer sur la carte marine, ainsi que pour découvrir les 3 fins différentes et affronter tous les boss optionnels, clairement LE jeu le plus long sur DS auquel j'ai pu jouer). Les néophytes seront également séduits de commencer par cet opus, si la difficulté et la longueur du jeu ne les effraie pas trop.
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Heroes of Mana (DS) - 03/10/2007
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14/20
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Etant fan de la série Seiken Densetsu, j'attendais avec impatience ce nouvel opus. Graphiquement impeccable avec une superbe 3D, enrichie de sprites 2D typiques de Brownie Brown, avec ses musiques féériques ... Suiteet ses cinématiques sous forme d'animé, le jeu à tout pour plaire. C'est au niveau du scénario et du gameplay que je suis relativement déçue. Contrairement aux anciens opus auquels j'ai joué (Sword of Mana et Children of Mana), la trame ressemble moins à un conte et prend un côté sombre et sérieux qui ressemble peu à la saga. On a du mal à s'attacher aux personnages et les dialogues manquent de profondeur. A tout ceci s'ajoute le fait que tout est en Anglais, les traducteurs étant infichus de faire leur boulot... On se perd donc assez facilement dans les relations entre les personnages et leur passé, même si le fil de l'histoire est facilement compréhensible avec un bon niveau en langues. Deuxième défaut : le gameplay. Le jeu est basé sur la stratégie en temps réel (comme Age of Empires et co), avec un petit plus de RPG classique. Très facile à prendre en main et rapidement automatique, ce système séduit. Mais, c'est l'IA qui vient détruire ce système quasi parfait. En effet, on a du mal à déplacer ses troupes, et celles-ci ont fâcheuse tendance à aller dans tous les sens et tourner en rond (surtout quand la map est complexe). Plus vous avez de troupes, et plus celles-ci sont difficiles à déplacer, une chose dont on se serait bien passé... En clair, je suis légèrement déçue par Heroes of Mana, malgré ma passion pour cette série. Ses principaux défauts étant l'IA (Intelligence Artificielle), la traduction inexistante, et les dialogues sans vie des personnages.
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