Trés effrayé d'être confronté à un hack and slash surestimé façon baldur's gate, c'est avec méfiance et snobisme pro-nipponerie que je l'ai approché ("comment ça pas de tour par tour???!!"). Pour faire ... Suitecourt : quelle gifle! Immense, magnifique, sans temps mort ni dédales fastidieux, une floppée d'armes, de tenues, d'items, de sorts, de compétences, de donjons (300 à ce qu'il semble!), de missions (350 y parait), d'interlocuteurs, de monstres. L' ambiance y est mature. On joue à la première et à la troisième personne (il est indispensable d'alterner constamment entre les deux vues) comme s'il s'agissait d'un a-rpg-fps (FPS pour l'arc et les magies, A-RPG avec les armes blanches). Tout n'est pas permis dans les villes sous peine de se voir arrêté (vol, visite de propriétés privées), ce qui ajoute des aspects d'infiltration à la partie (notamment lors de missions de la guilde des voleurs). Il n'y a aucune linéarité, on choisit à tout moment ce que l'on fait, enfin on peut jouir d'un sentiment de liberté inédit ... Sorte de GTA infini du rpg méfieval, on oublie vite les appétits d'un FF like de départ, on prend le jeu pour ce qu'il a à offrir et pour sa singularité. Conseil : il est loisible de se casser une jambe pour avoir la possibilité de le jouer, tranquille, en arrêt maladie, de manière à éviter de foutre en l'air sa scolarité ou sa carrière. Enorme bouffe-temps : 80h de jeu et je ne suis qu'au début (35 missions effectuées).
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