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Ragnarok - 15/04/2019
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15/20
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Qui l'aurait cru ? Qu'Ubisoft sait aussi faire du C-RPG. Et pour un premier essai, c'est plutôt pas mal et très encourageant. Presque designé en une 2D raffinée et crayonnée façon BD, et saupoudré d'effets ... Suitepastel. C'est à la fois sobre et joli, pour un rendu graphique où plateforme et exploration se mêlent intelligemment. L'histoire part d'une bonne intention et se voit dépeinte comme un conte de fées, mais au final reste assez classique malgré quelques petites idées dans la forme de narrer les événements et dans la mise en scène, dû au phrasé généralement construit en vers. Cela peut paraître un peu déroutant au premier abord, mais sied au final au style onirique de ce Child of Light. D'ailleurs, moi qui adore la poésie, je suis comblé et je ressens une certaine magie en lisant les poèmes, dialogues et notes du jeu nous en apprenant un peu plus sur l'histoire et le lore. C'est très bien écrit, en plus. Le jeu est entièrement en français, comme on est en droit d'attendre d'Ubisoft Montpellier. Mais seule la narratrice, pourra se faire entendre en contant l'histoire à certains moments-clés du jeu, les personnages de cet univers étant aphones. Mais je trouve que ça le fait comme ça, pour un jeu de ce style. Je salue leur travail pour leur premier RPG de style J-RPG en dirigeant une équipe de personnages. Au début, on contrôlera seulement Aurora, princesse ayant rendu l'âme dans son époque via une mystérieuse maladie, mais qui renaît dans un tout autre monde féerique, le Royaume de Lémuria, où elle va devoir trouver un moyen de rentrer chez elle tout en bravant sans coup férir les innombrables dangers pavant son parcours. Puis, à mesure qu'elle progresse, elle pourra se faire une clique d'alliés/amis, habitants de différentes races sur Lémuria. Cliché s'il en est dans sa narration, au passage illustrée de fresques colorées comme pour raconter une légende, mais non moins agréable à suivre de bout en bout, et les cinématiques en 2D et opérationnelles sur le terrain de jeu en bon nombre ont le mérite de rythmer l'aventure, même si celle-ci n'est pas si longue que ça et pourra se terminer en une demi-journée minimum, voire un peu plus ou le double si, comme moi, on prend son temps. J'ai bien apprécié le fait de pouvoir voler, car ça nous plonge encore plus dans ce qu'est un conte de fées. Ça donne un semblant de liberté malgré la flagrante linéarité du soft. En tout cas, tous les ingrédients d'une fable digne de ce nom sont présents. Des énigmes simples, mais cohérentes avec la maniabilité de la princesse et utilisant les capacités de l'Igniculus (la luciole qui aide Aurora et ses amis tant dans les puzzles que dans les combats). Le système de combat est une sorte de dérivé de Grandia, avec une barre d'attente montrant les icônes des personnages et des ennemis/monstres avançant de droite à gauche sur cette barre suivant leur vitesse, puis un segment montrant le temps d'exécution d'une commande. Le temps s'arrête naturellement à l'heure de choisir les commandes. Facile à maîtriser en raison de sa (trop) grande accessibilité. On est bien guidé, certes, avec le minimum syndical comme infos pour pas polluer la progression, mais on croule sous les objets trop nombreux et facilement "dropable" sur les monstres, que ce soit des potions de soins PV & PM, antidotes guérissant tout état anormal, philtres d'attaque ou de défense phys/mag, etc... On a aussi des pierres précieuses à incruster sur les "habits basiques" des personnages, gemmes qui en fonction de leurs couleurs octroieront divers bonus et améliorations à leurs propriétaires. On améliore également, et surtout, nos persos via un arbre de compétences et de statistiques à chaque montée de niveau . Hélas, si les personnages se distinguent plus ou moins les uns des autres au vu de leurs capacités de combat, ces dernières ne sont pas variées et ce seront surtout des améliorations de ces dernières qui sont à débloquer. De même que les pierres précieuses remplaçant l'équipement et mettant à la trappe les magasins, auraient dû profiter d'une plus grande variété, car on en fait vite le tour mine de rien. D'autant plus que le jeu est relativement facile, même en expert mais avec un peu plus de réflexion, pour peu qu'on prenne le temps de tuer tous les monstres sur notre passage. Enrichir la palette de skills et de combinaisons de gemmes aurait été, je pense, un plus, et aurait pu compenser la faible difficulté même si certains boss tapent fort. Mais ce qui la fait déjà compenser, je trouve, est le fait qu'on ne puisse contrôler que deux persos. Un choix des développeurs. Un duo, au lieu d'un classique trio ou quator. Mais pourquoi pas ? Et puis on s'y fait au final, même si au début j'avais quelques appréhensions, mais c'est finalement bien passé et ça reste agréable à jouer en changeant la combinaison du groupe dans les combats à tout moment. Par contre, pas moyen de modifier son équipe dans le menu. Un peu dommage car cela aurait pu éviter de perdre du temps à le faire au début d'un combat. Un petit mot sur la musique qui est juste sublime, mélancolique, bucolique, champêtre, féerique, le tout au piano. C'est joué de façon de poétique, et au niveau des batailles ça devient plus nerveux et orchestral sans pour autant tomber dans le speed, avec toujours quelques touches de piano ponctuant efficacement. Elles ne sont pas spécialement nombreuses et il y a quelques reprises, mais restent un minimum variées et même mémorables pour quelques-unes. Ce petit RPG rafraîchissant reste une petite merveille, malgré ses quelques défauts et sa faible durée de vie. Il y a bien quelques petites quêtes annexes et secteurs de zones à explorer, mais ça reste léger. En fait, il manque à CoL un grain de folie pour se hisser au panthéon de RPG plus ambitieux. Car si d'ambition il manque, il a un potentiel évident qui peut laisser présager quelque chose de plus fou, si suite ou autre RPG du même bois il y a. J'ai passé un bon moment. J'espère qu'Ubisoft ira encore plus loin, car c'est déjà un assez bon début et un grand pas en avant pour Ubi.
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Bahamut-Omega - 27/01/2018
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16/20
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j'ai finis Child of Light sur Ps4, en une douzaine d'heure. Une expérience très courte mais très satisfaisante. J'ai de suite été conquis par l'univers du jeu, son ambiance, sa DA et son OST. Mais le plus ... Suitemarquant, c'est sûrement sa narration en vers, de quoi rendre les dialogues assez intéressant à lire, malgré le scénario assez banal (un conte de fée, la gentille princesse, les méchantes belles sœurs, la méchante reine belle-mère, des compagnons bizarres et un royaume à sauver). Et de son système de combat, plus ou moins repris de celui de l'excellent Grandia. Les gros défauts du jeu, sont probablement le manque d'ambition du titre et le manque de variété dans "l'exploration". La même chose en plus long et avec des énigmes plus variés, ça aurait pu être un chef d'oeuvre à mon sens.
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Rpgmanu - 30/07/2017
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16/20
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Rpg très sympathique soigner sur tout les points. Malgré sa faible durée de vie le jeu est bien rythmé et complet avec pas mal de chose à récupérer. Les graphismes sont superbes et la musique colle parfaitement ... Suiteà l'ambiance du jeu. Le système de combat se rapprochant à celui de la série des Grandia sera comblé les nostalgique du genre. Le scénar certe simpliste mais finement raconter. Un jeu qui fait son job c'est à dire où on prend plaisir à le faire si celui vous tente n'hésiter pas à le faire
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Madsurfeur - 18/03/2015
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19/20
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Un véritable bijoux ce petit jeu. Petit par la durée de vie, mais vraiment grandiose dans l'emballage. L'histoire est raconté comme un conte de fée avec des dialogues joliment travaillés et une esthétique ... Suitede livre pour enfant. La musique de Cœur de Pirate est une véritable merveille et accompagne l'ensemble à merveille. Vraiment un bonheur à faire ou refaire je n'ai aucun mal à recommander ce jeu à tous ceux qui aiment voir un peu de magie et de légèreté dans un jeu vidéo.
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Dracohelianth - 27/08/2014
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18/20
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Ce jeu est une vraie petite perle ! Tout d'abord, la première chose que l'on voit, ce sont ses graphismes de toute beauté. Étant développé avec le même moteur graphique que Rayman Legends (UbiArt ... SuiteFramework), ceux qui ont goûté à ce jeu savent d'emblée qu'ils peuvent s'attendre à un univers onirique de qualité. Dans un style aquarelle très soigné, les décors sont agréablement détaillés, tantôt colorés, tantôt sombres sans perdre de leur charme. Le character design n'est d'ailleurs pas en reste et plutôt bien inspiré. Il est très plaisant de parcourir Lémuria d'un bout à l'autre, d'autant plus que le jeu nous propose de vastes zones à explorer sans croiser le moindre temps de chargement. En fait, le monde est découpé 4 grandes régions, et les chargements se limitent au passage d'une à l'autre, ainsi l'entrée dans une maison ou dans un donjon se fait presque instantanément, ce qui est réellement plaisant. Le déplacement de l'héroïne, Aurora, et de son compagnon de lumière Igniculus, se fait à l'aide des sticks de la manette, un pour chacun, le tout en side-scrolling. La jeune fille obtenant rapidement des ailes, il devient alors possible de visiter les quatre coins de chaque tableau afin d'y débusquer les coffres et autres petites surprises. Le rôle d'Igniculus est particulièrement bien pensé. Non seulement il est indispensable à la résolution de la poignée d'énigmes qui se présentent tout au long du jeu ainsi que pour aller chercher certains objets ou coffres inaccessibles, mais il permet aussi de soigner Aurora ou d'autres personnages récupérés au cours de l'aventure si leurs PV sont bas. Pour cela, le joueur puise dans la jauge lumineuse d'Igniculus, celle-ci se remplissant régulièrement au fil du temps lorsqu'elle n'est pas utilisée. Il est aussi possible de la re-remplir grâce à de petites plantes poussant à divers endroits du pays et en s'y prenant adroitement, celles-ci peuvent même fournir des PV et PM pour Aurora et ses amis. On trouve aussi de nombreux monstres à Lémuria, le combat se déclenchant au contact des créatures. Pour disposer d'une avance au début du combat, le mieux est de les prendre à revers, ou de les aveugler avec Igniculus. Lors du combat à proprement parler, deux alliés font face à un ou plusieurs monstres (3 maximum). Tous les participants à la bataille figurent sur une même jauge au bas de l'écran et selon leur vélocité, ils se déplacent plus ou moins vite vers la portion d'action (à la manière du système de Grandia 2). Une fois atteinte, le joueur choisit d'attaquer (diverses capacités sont à débloquer), de se défendre ou d'utiliser un item. Il peut aussi choisir de l'échanger avec un autre membre de l'équipe, chacun d'eux ayant leurs propres spécificités. Toute attaque ou utilisation d'item demande un temps d'exécution plus ou moins long. Si toutefois un ennemi attaque le personnage durant cette phase, ce dernier sera interrompu et reviendra plus ou moins loin dans la première portion de la jauge, et il devra donc attendre de revenir dans la zone d'action pour choisir de nouveau une attaque ou autre. Ce principe s'applique aussi aux ennemis, l'enjeu tactique sera donc de prêter fortement attention à la vélocité des ennemis pour essayer de ne pas être interrompu et tout faire pour les interrompre le plus souvent possible, l'idéal étant de placer le plus d'attaques possibles sans en subir en retour. Igniculus a aussi son rôle à jouer ici, puisqu'il peut soigner (lentement) les alliés en combat en se posant sur eux, ou ralentir un ennemi en allant l'éblouir. Deux (ou trois) fleurs permettent de restituer le contenu de sa jauge durant le combat, mais une fois utilisées, elles ne se réactivent qu'au bout d'un certain temps. Un joueur solo devra donc gérer au mieux la jauge d'action des personnages et Igniculus. Si vous disposez d'une deuxième manette, un second joueur peut alors se charger de contrôler la petite luciole. A l'issu des combats, outre l'expérience (gagnée par l'ensemble des personnages de l'équipe), le joueur remporte un Oculus le plus souvent. Les Oculi sont de différentes natures et niveaux (4 niveaux de raffinement) et peuvent être associés en tant qu'équipement aux personnages, jusqu'à trois chacun, et procurent différentes améliorations, selon leur nature, niveau de raffinement et selon la pièce d'équipement sur laquelle ils sont placés. Les fusionner permet d'obtenir des Oculi d'une nouvelle nature (selon les associations) ou d'un niveau supérieur. Lorsque les personnages prennent un niveau, en plus de booster leurs stats, ils débloquent un Point de Compétence à attribuer à leur Arbre de Compétence. Celui-ci dispose de trois ou quatre branches, et améliore progressivement les aptitudes et statistiques des personnages. Le jeu dispose de trois niveaux de difficulté, mais le mode Difficile ne représente pas un challenge insurmontable, même les séances de levelling sont rares, tant que vous n'évitez aucun monstre (ils ne repopent qu'au changement de zone). Seuls les Boss peuvent se montrer récalcitrants et pourront vous mettre une bonne raclée si vous n'êtes pas suffisamment préparés ou que votre stratégie n'est pas la bonne, notamment si vous ne trouvez par leur faiblesse. Au niveau de l'histoire, le jeu, intégralement écris en vers (et en français !!!) pourrait s'apparenter à un conte pour enfant mais n'est pas dénué d'une certaine profondeur voir gravité lors de certains passages. Le scénario comporte même un twist assez inattendu venant renforcer l'attachement aux personnages véritablement adorables voir amusants dans certains cas. Enfin, il est impossible de ne pas évoquer les musiques du jeu, qui sont tout bonnement sublimes. Composées et jouées (pour certaines) par Béatrice Martin (alias Cœur de Pirate), celles-ci sont envoutantes ou émouvantes, épiques lors des combats et enjouées dans les villages. Elles portent le titre au sommet et ne font que renforcer la patte artistique dont est doté le jeu ! Le jeu dispose d'une durée de vie très honnête pour un titre en téléchargement. Comptez 10 à 15 heures si vous vous pressez (sacrilège !) et 20 à 30 heures pour une première partie selon le mode de difficulté choisi et votre propension à développer votre équipe, à finir toutes les quêtes annexes et à débusquer tous les coffres. Et si votre voyage à Lémuria vous a laissé un excellent souvenir, vous pouvez toujours vous lancer dans une Nouvelle Partie +, celle-ci n'apportant rien de plus si ce n'est le niveau des monstres augmenté et la conservation des améliorations de vos personnages ainsi que vos Oculi. Une dernière remarque au sujet des DLC. La plupart sont tout à fait dispensables, toutefois ceux inclus dans la sympathique Édition Collector (toujours disponible) PC et PlayStation, sont plutôt intéressants. Le Golem est un vrai plus dans l'équipe durant les premiers chapitres ; quant à la robe d'encre d'Aurora, il s'agit d'un costume alternatif tout à fait dispensable mais très classe.
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