5 Septembre 2008 2 Septembre 2008 11 Septembre 2008
PAL | |
|
Technique |
Etat : Disponible Média : 2 DVD
Durée de vie : 20 heures
Difficulté : Moyenne
Résolutions : 720p / 1080i / 1080p
Note Famitsu : 32/40
Textes : Anglais
Voix : Anglaises
X-Box Live : Contenu payant
|
|
On retrouve dans Infinite Undiscovery ce qui fait le charme des productions de tri-Ace mais aussi leurs défauts. Au niveau de l’action, le travail est toujours aussi excellent, appuyé en plus par une mise en scène intéressante qui offre des passages marquants et une réelle implication du groupe que se forge le joueur au fur et à mesure. Le système de combat est dynamique, intense. Il nous en met plein la vue et de ce point de vue là, on vit vraiment l’aventure. Malheureusement, ce rythme souffre d’une durée de vie très réduite, même pour un A-RPG de ce style. Certes, celle-ci est comblée par de nombreuses subtilités intéressantes notamment la création d’objets et le Séraphic Gate et qui témoigne d’une richesse de jeu plus importante qu’on pourrait le croire. Toutefois, ces deux points sont surtout développés une fois l’histoire principale terminée et s’adressent avant tout aux perfectionnistes. De plus, ils n’ont pas l’énorme profondeur que l’on retrouve derrière un Star Ocean. Idem pour le scénario, même si tri-Ace n’a jamais brillé dans ce domaine, sauf avec Valkyrie Profile, où l’on s’attache très peu à l’ensemble du groupe, à leur combat, et ce malgré le travail fourni pour donner vie à l’ensemble, ainsi qu’à l’histoire principale plutôt classique. Dommage car Infinite Undiscovery possède un souffle épique lors des phases de jeu mais tri-Ace a continué à travailler sur ses forces sans tenter de combler ses habituelles lacunes et si ce RPG est extrêmement bon à jouer, il ne posera pas sur lui le sceau des grands jeux. |
Collection |
|
|
Pezam - 13/05/2019
|
11/20
|
Je me suis enfin décidé à finir Infinite Undiscovery (j'en étais juste au dernier donjon). Niveau 56 sur ma team principale (Capell, Eugene, Rico & Rucha), en 16h environ (peut être 18-19 si on compte ... Suiteles fois où je suis mort bêtement dans des donjons sans points de save depuis une heure). Bon alors, je vais faire la critique habituelle d'un jeu tri-Ace ou vous connaissez la chanson ? En fait j'étais pas mal intéressé par l'évolution de Capell (la seule chose qui soit bien faite en matière de scénario), mais la fin m'a tout gâché. Vu comment il devient un peu fou sur la fin, j'aurais trouvé un personnage qui devient comme Fayt dans Star Ocean 4 (je crois que c'est son nom, le type au cheveux verts) beaucoup plus intéressant et audacieux, pour au final nous sortir l'habituelle rengaine. C'est aussi nul la scène après les crédits, ça casse carrément tout l'intérêt qui restait. Le reste bon ben tri-Ace quoi: un scénario pas du tout folichon avec des révélations qu'on voit venir 10h avant et nombre de persos inutiles, un système de combat dynamique mais qui ne peut montrer son intérêt que dans un mode de difficulté extrêmement haut et qui sinon se résume à toujours faire la même chose du début jusqu'à la fin, un Sakuraba qui devrait vraiment prendre sa retraite, techniquement sympa mais sans plus. La durée de vie je prends pas ça comme un malus, comparé à ce que j'ai pu lire, parce que les personnages et les buts de l'équipes sont au final assez creux et peu évolués. Y a certains trucs qui sautent un peu du coq à l'âne alors 2-3 scènes en plus auraient peut être été nécessaires (encore que le jeu est TRÈS bavard, surtout sur le second disque, et pas forcément utilement).
|
|
Delldongo - 13/01/2019
|
13/20
|
Le premier véritable chantier de tri-Ace sur nouvelle génération, Infinite Undiscovery, était plus ou moins attendu. Ouvert à toutes les sensibilités, je m'y suis jeté avec une ouverture d'esprit et un ... Suitecertain engouement. Quelques 20 petites heures plus tard, le constat est pourtant évident : IU est tout simplement un jeu bâclé, sorti à la va-vite. Il n'est pourtant pas dénué de qualité, en premier lieu son aspect visuel. Non pas que le jeu soit extraordinaire techniquement, loin de là puisqu'il est même bâclé à ce niveau, avec des textures laides, des modélisations aléatoires, des animations loufoques et des bugs de collisions en tout genre, sans parler des saccades ou des problèmes de synchronisation des voix. Non, mais son univers visuel, en premier lieu duquel le chara-design est particulièrement réussit, puisque de la vingtaine de personnages "jouables", très peu sont ratés. Les grands espaces, plaines, cavernes et autres châteaux sont également agréables malgré, je l'ai déjà dit, une technique déficiente mais qui n'empêche pas d'apprécier ce bel univers. Des qualités, on en trouvera également dans le scénario, pas si convenu que ça et dans le groupe de nombreux personnages qui se forment autour de Capell/Sigmund. Malheureusement, c'est ici qu'éclate le plus gros défaut de IU : sa durée de vie, indigne d'un RPG. Car elle ne permet pas d'entrer dans cet univers et d'intensifier les relations psychologiques entre les personnages comme il l'aurait fallut. Il manque 30-40 heures à IU. Dommage, il y avait vraiment un bon potentiel. Pour autant, IU ne fait pas dans le haut de gamme avec son gameplay vide. Pour résumer et peut-être caricaturer légèrement (quoique), on ne contrôle qu'un seul personnage (sur 4, parfois sur 8 ou 12), les autres font absolument ce qu'ils veulent. Et ce ne sont pas les 5 tactiques prédéfinies pathétiques qui permettent de se sentier plus acteur. Les batailles, en temps réel, sont plus que brouillonnes et il n'est pas rare de ne plus rien comprendre du tout, tellement l'écran est envahit d'effets lumineux ou de sorts. C'est d'autant plus ennuyeux que la panoplie de coups disponible est terrible réduite (deux boutons) et que les rares possibilités de combos sont les mêmes du début à la fin de l'aventure. Ajoutez à cela une aventure non seulement linéaire (quel RPG ne l'est pas un peu ?), mais surtout beaucoup trop dirigiste, où l'absence d'une carte et d'une certaine géo-politique se fait cruellement sentir. On avance d'un village, donjon, boss, à un autre, sans réel possibilité de retour. En somme, IU se révèle un peu comme une sorte de grand univers virtuel, où le joueur possède un rôle extrêmement limité. La difficulté plutôt basse permet d'ailleurs au joueur de filer droit au but, malgré quelques endroits mystérieux périlleux, où la difficulté augmente d'un seul coup sans trop de raison (le début en particulier est particulièrement mal dosé et lance le joueur au milieu d'une bataille sans grande préparation). IU est en somme un jeu qui aurait mérité une plus grande attention de la part de ses développeurs pour développer ses qualités et amoindrir ses défauts flagrants.
|
Retour | Informations
Même saga
Même éditeur
Disponible
|