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Bonjour à tous ! Ce mois-ci, comme nous n'avons pas l'habitude de le faire, nous avons décidé que nous ne ferions pas d'OST du mois (hé oui, on n'a pas eu assez de commentaires positifs, vous comprenez... ) ! Ce qu'on vous propose, à la place, est de faire votre propre critique en écoutant l'OST que nous avons sélectionnée pour vous : .hack//G.U. Volume 1 Rebirth de Chikayo Fukuda, à l'occasion de la sortie du Remake HD sur PS4. Comme d'habitude, veuillez retrouver tous les détails sur la compositrice, des sélections d'OST, la critique rédigée par notre chef pianiste, et quelques avis de l'équipe. N'oubliez pas que tout commentaire (positif ou négatif) vis-à-vis de la critique ou l'OST en elle-même, est toujours le bienvenu (forum ou réseaux sociaux).
Le premier CD de cette OST commence calmement, et subtilement, avec la merveilleuse - bien que très courte - piste Desktop, jouée au piano seul, très mélancolique. Sans être très originaux, les thèmes des lieux sont assez plaisants, comme Eternal City: Mac Anu ou Isle of Kings: Hy Brasail. Après un petit passage humoristique avec Town Shop, nous avons droit à trois pistes illustrant trois différentes ambiances d’un même lieu : l’une ensoleillée, l’autre nuageuse et la dernière crépusculaire (Field: Sunny, Cloudy, Evening). Le même thème est donc repris dans trois ambiances différentes… mais relativement similaires malgré tout, ce qui laisse une impression mitigée, car manquant de contraste entre les différentes versions du thème. Tranchant radicalement avec ce qu’on a pu entendre jusqu’alors, le thème de combat, Battle, est bien déconcertant. Mais ce n’est rien en comparaison de ce qui nous attend par la suite. En effet, l’OST part un peu dans tous les sens, et pas forcément dans les meilleurs qui soient. Si Doppelganger est sans doute volontairement laide, d’autres pistes sont à la limite du supportable. On se demande même ce que des pistes comme Arena Entrance Music et les deux suivantes viennent faire ici. Même sentence pour Canard, qui ne semble pas vraiment provenir du même univers, d’autant que Raven nous ramène à une ambiance beaucoup plus sérieuse et mystique. A côté de cela, d’autres morceaux continuent d’avoir un caractère d’où se dégage un certain sérieux. C’est le cas de VS Boss Battle, par exemple, une musique d’ailleurs plutôt spéciale pour illustrer un affrontement. On peut même avoir l’impression, lors de l’écoute de certaines musiques, qu’elles ont été réalisées « dans le style de », jusqu’à se convaincre qu’on a peut-être bien pu entendre ces musiques dans d’autres jeux : Breath of Fire, Shadow Hearts, Legaia, White Knight Chronicles, Okami, Muramasa, ... Néanmoins, on pourra remarquer une ambiance orientale dans pas mal de musiques, comme Moon Tree, ce qui donne malgré tout une certaine cohérence à l’OST. Mais elles sont trop diluées dans toute la bande-son pour former un véritable univers musical, par ailleurs pas forcément très original. À ce titre, une piste comme Go! Mecha Grunty! n’a pas tellement sa place ici. Là encore, elle se démarque trop du sérieux des musiques précédentes… et même de la suivante, Cernunnos Appears, mystique à souhait. Heureusement, le premier CD se termine sur YASASHII RYOUTE [English Ver.], une excellente chanson, ce qui, on le verra, sera une constante dans cette OST. Le second CD débute sur de bonnes bases avec Flying Dawn ~Opening Loop Demo~ et Welcome to The World, deux pistes chantées très expressives et particulièrement réussies.On pourra remarquer ici l’omniprésence des voix dans bon nombre de pistes (Arche Koeln Waterfall, Hulle Granz Cathedral). On ira même très loin dans ce domaine avec des chants quasi grégoriens dans Speak the Inscription ~Ovan Theme~. Malgré cela, la bande-son retombe assez vite dans ses travers, avec des musiques de moindre qualité (Are You a Noob?, I Come Here to Boast, Differences Between Two People), voire carrément médiocre (Terror of Death) ou à côté de la plaque (Serpent of Lore ~Yata Theme~). Il se dégage malgré tout une ambiance très « Japon féodal » du début de ce second CD, mais le tout manque cruellement de souffle et paraît même un peu caricatural. A partir de May I help you?, le ton change à nouveau pour des musiques plus légères, puis pour des musiques d’ambiance sans réel caractère. Et que viens donc faire The Slow Doberman ~Theme of Piros the 3rd~ ici ? Si elle a le mérite de se démarquer parmi toutes les pistes un peu sans relief du CD, l’ambiance est réellement trop différente pour être intéressante. Heureusement, l’OST redevient plus marquante sur la fin. The Whereabouts of "Power" propose en effet une ambiance plus tragique, et Lose Resolve nous embarque vraiment dans son chant. On retrouve enfin des mélodies dignes de ce nom avec Honeysuckle ~Shino Theme~. Dans la piste - par ailleurs un peu incongrue - Everything in These Hands, on trouve une mélodie qui sera reprise ensuite dans Hesitant Feelings, une piste au piano seul qui conclut sur une bonne note cette bande-son. Malgré un début particulièrement soigné et des chansons de qualité, la bande-son du premier volume de .hack//G.U. Rebirth est plutôt déconcertante, voire décevante par moment, car elle mélange tout un tas de styles et d’ambiances très différents. Après une dizaine de pistes assez classiques pour un jeu de ce style, la bande-son s’éparpille un peu dans tous les sens, sans réellement donner une direction globale à l’ensemble. On a donc un certain mal à entrer totalement dans l’écoute de cette OST (sentiment sans doute lié également au fait de ne pas avoir joué au titre). Heureusement, quelques bonnes pistes sauront redonner des couleurs à l’OST de temps à autre, notamment grâce aux pistes chantées et au piano ; comme quoi la simplicité (du moins en apparence) est parfois plus efficace que tout.
Je n'ai pas trop apprécié cette OST à cause des titres éclectiques. J'ai adoré pas mal de pistes chantées, celle qui m'a le plus marquée étant Speak the Inscription ~Ovan Theme~. Je retiens en bon aussi les chansons vraiment merveilleuses, comme la dernière du premier CD, YASASHII RYOUTE [English Ver.] ou encore la magistrale Lose Resolve. Des musiques sont très agréables à l'écoute comme Eternal City : Mac Anu, ou Honeysuckle ~Shino Theme~, des thèmes splendides. Par contre je ne suis pas trop techno donc beaucoup de musiques ne m'ont pas plu. Et je ne parle pas des chansons sorties tout droit d'on ne sait où (Go! Mecha Grunty! et The Slow Doberman ~Piros the 3rd's Theme~). Bref, à part quelques pistes qui sont agréables, le reste est vraiment trop mélangé en genres, et du coup l'écoute est surprenante.
Je ne connais pas du tout la série .hack et c'est donc avec cette écoute de l'OST que je la découvre. Je dois dire que j'ai été agréablement surprise. Même si, en effet, elle mêle de nombreux genres, j'ai trouvé en fait que cela évitait une répétitivité lassante. J'ai eu l'agréable sensation de retrouver les techniques utilisées dans les OST d'autres jeux et que j'ai appréciées, à tort ou à raison (Breath of Fire 3 ou Suikoden V), en commençant par Warning City, Lumina Cloth, qui amènent différentes sonorités de carillons que l'on entendra à plusieurs reprises dans la bande-son. Je n'ai pas été dérangée par des pistes à l'ambiance plus tendue, comme Cave, comme c'est souvent le cas avec les musiques de donjons. La plus perturbante, dans le genre, est selon moi la courte Doppelganger. J'ai beaucoup apprécié les différentes pistes d'Arena (Message Room) qui ont une atmosphère vraiment différente, et Entrance Music, très rythmée, donne envie d'en découdre (avec quoi, ça, je ne saurais le dire !). On entend un peu de guitare électrique qui sublime le début de Battle Victory. Ce qui distingue l'OST de .hack//G.U. des autres bandes-son de JRPG, c’est probablement aussi la quantité de pistes que l'on peut écouter. En dehors des deux très spéciales Go! Mecha Grunty! et The Slow Doberman ~Piros the 3rd's Theme~ qui, en réalité, apportent une dose d'humour (à laquelle il est difficile de rester insensible, en bien ou en mal), on trouve aussi des cantiques calmes et reposants, comme dans les différents thèmes, Flying Down ~Opening Loop Demo~ ou encore Hull Grantz Cathedral. De manière générale, cette bande-son est de très bonne facture et m'a vraiment donné envie de découvrir la saga, avec, je l'espère pour commencer, .hack//G.U. Last Recode.
Connaissant la série via .hack INFECTION, Hack - Le bracelet du crépuscule (manga d’IZUMI Rei) et .hack//SIGN je ne peux qu’apprécier un minimum l’OST même si je n’ai pas encore eu la chance de jouer à .hack//G.U. Volume 1 Rebirth. L’une des musiques qui m’a le plus marqué est incontestablement Yasashii Ryoute [Japanese Ver.], une belle ballade au piano. Pour ce qui est de l’OST au complet, nous avons le droit à de nombreux styles comme avec AIDA ou May I help you ? ou une musique un peu « folle » comme Go! Mecha Grunty!. Mélange abusif des genres ? Pas du tout, l’écoute se fait d’elle-même et donne vraiment envie de s’engouffrer dans l’aventure de ce .hack//G.U. surtout si nous avons eu la chance de connaître les premiers épisodes (sachant qu’il y a un certain lien dans la série). Bref, une belle découverte, assez surprenante certes mais qui suscite l’envie du joueur d’entrer dans l’univers et de parcourir l’histoire avec Haseo et surtout de retrouver Tri-Edge.
Je connaissais la série .hack grâce à ses animés Sign et Roots, mais je n’ai jamais eu l’occasion de jouer aux jeux qui ont souvent été mal reçus par les fans. Il ne m’était jamais venu à l’esprit d’écouter non plus les OSTs, de peur d’être déçu à cause de mon habitude à entendre les compositions de Yuki Kajiura. Finalement, j’ai été agréablement surpris à l’écoute de cette bande-son. Les compositions ont d’emblée un style fidèle à la saga et disposent d’une variété rare. C’est un vrai mélange de styles qui correspondent vraiment à chaque zone qu’on imagine bien différente. Il est vrai que dans les .hack, chaque zone dispose de sa propre ambiance, de son style bien particulier qui n’ont jamais grand chose à voir. On passe d’un désert à une grotte, en traversant des ruines mystiques et une forêt enchantée. Le deuxième CD commence ensuite avec deux superbes thèmes chantés qui resteront certainement comme mes musiques favorites de cette OST. En fait, ce sont surtout les pistes avec des choeurs comme Arche Koeln Fall ou encore Dead World of Indieglut Lugh qui, à mon sens, sont des musiques dignes de l’esprit de la série. Le reste du CD est cependant véritablement trop différent d’une piste à l’autre avec tous les thèmes des personnages et n’amène aucune continuité à l’écoute simple. J’espère que le sentiment en jeu est différent car cela est très perturbant, comme précisé plus haut. Finalement, l’OST vaut tout de même le détour pour ceux qui sont curieux d’en découvrir plus sur la série, mais peut-être vaudrait-il mieux directement jouer au jeu plutôt que d’écouter la bande-son.
Rédigé par Delldongo, Sadness, Tennee, Wolfangele et Xeno le 5 novembre 2017
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Une bonne explosion de temps en temps, ça fait circuler le sang., Urdnot Wrex, Mass Effect
Chikayo Fukuda est une compositrice discrète, qui oeuvre aussi bien dans l’univers des jeux vidéo que pour des séries d’animation. Grâce (ou à cause) de cette discrétion, on sait très peu de choses sur son parcours. Probablement née dans les années 1970 (le 10 mars est la seule précision qu’elle donne) à Wakayama, au Japon, elle est l’une des premières compositrices à travailler pour Sega. C’est ainsi qu’on la retrouve à la composition pour Ristar (1995) et Tails' Skypatrol. Après son départ de la firme, c’est avec CyberConnect qu’elle s’engage (Tail Concerto). Elle compose et arrange principalement pour des titres de Bandai Namco : la série des .hack, celle des Naruto, mais également pour d’autres titres : Solatorobo : Red the Hunter, Asura's Wrath, JoJo's Bizarre Adventure : All Star Battle…
Ce premier volume de l’OST de la trilogie .hack//G.U. correspond au premier jeu de la série : Rebirth. Il existe également un second volume, qui regroupe les musiques des deuxième et troisième épisodes.