Persona 3 (PS2) - 20/08/2013
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17/20
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Persona 3 est le premier de la saga à débarquer en Europe, Concept encore inexistant par chez nous, il a su trouver ses fans, mais c'est aussi (volontairement) réduit à un nombre de fans restreints. En ... Suiteeffet, il se décompose en une partie vie estudiantine et exploration de donjons. Vous devez améliorer vos relations sociales et surveiller vos notes, tout en explorant de plus en plus le Tartarus. Le Tartarus est un des éléments centraux de l''histoire. Il apparait durant le Dark Hour, une heure qui ne peut être vécu que par certains élus et dont vous allez devoir élucider les mystères. Le scénario est globalement sombre, avec la mort en thème central. La partie relation sociale est amusante mais beaucoup d'entre elles se révèlent assez fades. Les graphismes dans un style manga sont plutôt agréables, Le gameplay quant à lui est plutôt bien pensé et original, quoique propre aux jeux des Shin Megami. Il n'est cependant pas possible de contrôler les autres personnages, et ils ont malheureusement tendance à faire n'importe quoi. Autre point négatif, le seul donjon que vous explorerez est le Tartarus ce qui est vraiment monotone à la longue. En conclusion, un bon jeu avec de bonnes idées mais beaucoup de défauts qui nuisent au confort de jeu, surtout si l'on a joué au 4 auparavant.
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Final Fantasy IX (PS1) - 20/08/2013
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18/20
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Etant sorti en fin de vie de la Playstation 1, Final Fantasy IX est un peu passé inapercu par rapport à ses deux prédecesseurs. Les univers futuristes ont rendu leur place aux univers mediévaux, et d'ailleurs ... Suitela scène d'ouverture de Final Fantasy neuvième du nom s'achève avec une vue sur le château d'Alexandrie, bienvenue dans le RPG old-school. Cela dérangea d'ailleurs pas mal de fans (comme moi à l'époque) qui avaient été initiés à FF via le VII et le VIII, et cet abandon soudain de la science fiction, ainsi qu'un monde composé d'autres races que les humains, tout comme l'aspect difforme, moins réaliste des personnages avaient quelques peu dèrangé. Final Fantasy IX serait-il donc mauvais ou un banal RPG ? Je dis non. Le héros bien que moins ténébreux que Squall ou Cloud, l'univers plus coloré et joyeux et l'apparente naiveté du scénario dans son premier tiers ne sont qu'un leurre. L'histoire se révèle par la suite encore plus mûre et plus profonde que les deux précédents opus. On pourra cependant regretter le manque de charisme des personnages, peu se révèlent mémorables, et c'est peut-être là la faiblesse du jeu. En ce qui concerne les graphismes, la PS1 arrivait alors en fin de vie, mais cela reste tout à fait honnête aujourd'hui encore, et les cinématiques toujours aussi belles. La bande son est fantastique, Uematsu nous livre ici de très belles mélodies, moins connus que celles du VII, mais pourtant tout aussi envoutantes. Le gameplay se révèle fort agréable et sympathique, sans égalé le système des matérias de FFVII. Final Fantasy IX reste à mes yeux le Final Fantasy le plus abouti de la PS1 aussi bien en terme de graphismes que de scénario. L'univers médiéval et l'aspect enfantin pourraient repousser, mais cela serait se priver d'un grand RPG, injustement méconnu et qui est à mon sens, le dernier "grand" Final Fantasy.
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Final Fantasy VIII (PS1) - 20/08/2013
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16/20
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Bien que ne lui ayant mis que 17/20, Final Fantasy VIII n'en demeure pas moins mon Final Fantasy préféré. Surtout grâce à la psychologie des personnages et en particulier de Squall, individu torturé mentalement, ... Suiteà un âge charnière entre l'adolescence et l'âge adulte. C'est un véritable régal de le voir évoluer et passer des paliers, se transformer alors que l'intrigue progresse. Rare sont les jeux où un personnage est développé à ce point. Le scénario en lui-même bien que bon n'égale pas celui du VII, l'histoire étant tellement centré sur Squall et Linoa que la trame principale s'en retrouve au second plan. On pourra lui repprocher aussi son côté mièvre et eau de rose qui n'a pas plus à tout le monde lors de la sortie du jeu. Les graphismes étaient pour l'époque fantastique et les cinématiques restent encore aujourd'hui acceptable. Bref Squaresoft, comme à son habitude à balancer du lourd sur ce plan là. L'OST est plutôt bonne, on sent la patte Uematsu, cependant, les thèmes sont peu variés et on retrouve souvent les mêmes mélodies, jouées sur un autre ton ou un autre tempo. Dommage ! Le gameplay sans être mauvais est assez contraignant et casse-pieds. Question de goûts, moi il ne m'a pas plu. Final Fantasy VIII est une bonne pioche pour celui qui en ferait l'acquisition maintenant, sans être aussi abouti que le VII ni aussi épique que le IX, tout dépendra de votre tolérance à la romance et à votre intérêt pour le personnage de Squall.
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Final Fantasy VII (PS1) - 20/08/2013
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19/20
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Comme beaucoup, Final Fantasy VII fut mon premier Final Fantasy et aussi dans mon cas personnel, mon premier RPG. Voilà une belle manière d'entamer le genre. Le scénario apocalyptique et l'univers cyberpunk ... Suitede Final Fantasy VII font miracle et propose une aventure épique dans un monde en chaos. Tous les personnages sont dotés d'un fort charisme et aucun n'est laissé au second plan. Replongeons -nous dans l'époque en ce qui concerne les graphismes, et on ne peut nier que c'est ce qui se faisait de plus beau à l'époque. Graphismes qui sont d'ailleurs la marque de fabrique de Square-Enix (à l'époque Squaresoft) et qui malheureusement vit beaucoup dessus à notre époque. En ce qui concerne la bande-son, Uematsu est aux commandes et il n'a pas ménagé ses efforts pour nous livrer de superbes mélodies qui ponctuent l'aventure. Le gameplay quant à lui est à la fois simple et bien pensé, qui permet aux débutants de vite s'y retrouver et aux rôlistes aguerris de tenter des combinaisons plus complexes. A cela s'ajoute une foule de mini-jeux, pour la plupart amusant et assez bien réalisé. Pour conclure, Final Fantasy VII est un must du jeu de rôle et sans doute la figure de proue du RPG japonais. Avec un scénario palpitant, agrémenté de graphismes restant agréables de nos jours et une OST tonitruantes et un gameplay complexe tout en restant accessible, il a tout pour ravir les (rares) joueurs expérimentés qui n'y auraient pas joué tout comme les non-initiés.
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Suikoden IV (PS2) - 20/08/2013
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9/20
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Le premier Suikoden à sortir en Europe sur PS2, donc directement après le deuxième épisode de notre point de vue... Et bien quelle déception. Le scénario tient sur un ticket de métro et le tout est bouclé ... Suiteen 25 heures, hors... qu'est ce que Suikoden sans un scénario ficelé avec brio, sa grande profondeur et son invitation au voyage ? Pas grand chose. Les graphismes ne suivent pas non plus, quand on voit ce que pouvait faire la PS2 à l'époque déjà notamment Final Fantasy X sorti à peu près en même temps, et surtout lorsque l'on regarde la dégaine du personnage principal et ses yeux de hareng... Non vraiment non. La bande son n'est ni bonne ni mauvaise, en fait on ne la remarque pas, elle a le mérite de ne pas déranger. Le gameplay est quant à lui catastrophique. Le manoeuvrage du bateau est un calvère et pour d'obscurs raisons, les combats se font à présent à 4 et non plus à 6. Bref une énorme déception, heureusement Suikoden V, le successeur réhaussera le niveau. Réservé aux fans de la série, pour les non-initiés, tournez vous plutôt vers Suikoden V ou si vous avez les moyens le II.
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Suikoden II (PS1) - 20/08/2013
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18/20
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Plus d'une décennie après la sortie du jeu, et après avoir essayé ses successeurs, je me suis enfin lancé dans le volet le plus célèbre de la saga Suikoden. Commencons par le scénario qui est tout simplement ... Suiteune merveille. Très peu de temps morts, des rebondissements en veux-tu en voilà et beaucoup d'inattendus, une histoire complexe, des personnages très charismatiques (dont certains réapparaitront dans Suikoden V) dans l'ensemble. Vraiment Konami avait tapé fort à l'époque, et je ne crois pas que nos RPG actuels proposent une telle richesse dans l'histoire et cette maturité dans la réflexion des protagonistes, il faut dire qu'à cette époque, on ne pouvait pas uniquement miser sur le graphisme. En ce qui concerne les graphismes, replacons nous dans l'époque. Alors certes c'est de la 2D, et c'est bien peu face aux graphismes de Final Fantasy VIII sorti à peu près à la même époque. Cela reste acceptable mais le design n'a jamais été la force des Suikoden. La bande son colle parfaitement aux situations et est globalement réussie, rien à redire. Du Suikoden du plus classique, les combats à six, les batailles rangées en mode STR, les duels, les combinaisons entre personnages affiliés. Un jeu magnifique avec un des scénarios les plus fouillés et des plus beaux qui soient dans la catégorie jeux de rôles nippons. Bien que devenu rare et donc très cher sur le marché, il vaut vraiment la peine d'être fait et refait. Rares sont les jeux m'ayant ému à leur fin.
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Dragon Quest VIII (PS2) - 19/08/2013
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16/20
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Je me souviens d'avoir acheté ce jeu en avant-première pour la sortie européenne en guise "d'apéritif" en attendant Final Fantasy XII et finalement l'histoire aura fait que ce premier Dragon Quest en Europe ... Suitem'aura bien plus conquis que l'autre franchise majeure de Square-Enix. Soyons clair, Dragon Quest n'a pas la réputation de briller pour la profondeur de ses scénarios et cette épisode ne fait pas exception. On nage en plein clichés dans un monde féerique avec princesses et châteaux médiévaux et sorcier maléfique. Mais c'est là aussi qu'est le point fort de la série d'Enix, car ils en jouent merveilleusement bien et parviennent à créer une ambiance épique et envoutante, une véritable Odyssée comme se nomme justement le jeu dans son titre intégral. Les graphismes en cell-shading sont une franche réussite, c'est magnifique ! On a presque l'impression de regarder un dessin-animé, non vraiment, on peut dire ce qu'on veut de Square-Enix, niveau graphisme, ils sont intouchables. Akira Toriyama comme pour chaque Dragon Quest était d'ailleurs à la baguette, et on ressent sa patte. En ce qui concerne les musiques, pour une fois nous européens avons éte gâtés, car la bande-son a été exprès pour nous refaites. Ainsi contrairement à nos amis japonais, nous avons une OST non pas en midi mais en symphonique, c'est du plus bel effet, et les petites mélodies épiques collent parfaitement à l'ambiance globale du jeu. Du très classique en ce qui concerne le gameplay, rien de bien original certes, mais encore une fois, avec expérience, les gars de Square-Enix ont réussi à prendre le meilleur de ce qui est justement très classique et de l'emmener à un très haut niveau. Pour résumer, Dragon Quest VIII est un RPG old-school qui en reprend justement les meilleurs éléments et proposant les moyens techniques de la PS2, ce qui pourrait à la fois ravir les plus vieux, et initier les plus jeunes aux anciens RPG. Une valeur sûre des RPG sur PS2,
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Persona 4 (PS2) - 19/08/2013
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18/20
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Persona 4 fut mon premier RPG de chez Atlus, étant habitué plutôt à des RPG plus standarts comme les séries de Square-Enix ou les Suikoden, et bien quelle claque ! En effet, les jeux Shin Megami Tensei ... Suitetendent plutôt vers le Dungeon-RPG et possèdent des univers souvent plus mature et bien plus sombre que les célèbres Final Fantasy. Persona 4 ne déroge pas à la règle, encore plus que dans le 3, la psychologie des personnages est creusée et se porte cette fois, non pas sur le thème de la mort comme ce fut le cas du prédecesseur mais de l'acceptation de soi. L'aventure sera l'occasion pour les héros de s'affermir et de faire face a leur ego et leur part d'ombre. C'est avec plaisir que nous les voyons évoluer et mûrir tout au long de ces longues heures de jeu, car Persona quatrième du nom n'est pas jeu qui se termine en une poignée d'heures ! Les graphismes sont forts sympathiques et eux aussi, dans un style plutôt dessin animé, alors que la Playstation 2 s'apprêtait à laisser sa place à la PS3. La bande-son quant à elle peut paraitre surprenante pour un RPG, plus proche de la Jpop que du symphonique. On aime ou on aime pas, cependant les musiques sont parfaitement accordées à l'ambiance du jeu se déroulant dans un Japon contemporrain. Le gameplay a subi un petit lifting depuis le 3 et est bien plus confortable à jouer, on peut enfin contrôler TOUS les personnages et non plus seulement le héros. La phase alternée vie quotidienne estudiante/donjons est toujours de la partie et permet une aération de l'histoire. En parlant de donjons, à l'inverse du troisième opus qui ne possedait qu'un seul donjon sombre et répetitif, ce volet en possède plusieurs richement coloré et adapté à l'intrigue. Assurément une bonne pioche, les Personas occupent une place à part dans le monde du RPG japonais. Vous l'aurez compris, nous avons à faire à une franchise très particulière et unique, et ce quatrième épisode (bien qu'en anglais) est une franche réussite et est peut-être le plus abouti de la série, à essayer de toute urgence !
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Suikoden V (PS2) - 18/08/2013
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17/20
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Après le très moyen Suikoden IV, Konami est de retour avec sa licence de RPG phare Suikoden. Et alors que nous étions en droit d'être dubitatif, ce cinquième opus marque le retour aux sources de la série ... Suiteen renouant avec ce qui a fait le succès des premiers Suikoden, à savoir des histoires profondes, aux scénarios surprenants et plein de renversements, digne d'un film de cape et d'épée. De même pour le gameplay qui est repasse au classique combat à 6, qui avait été étrangement laissé de côté dans le IV. Les duels ainsi que les batailles en mode STR sur terre et sur mer sont aussi de la partie. Bref du classique de Suikoden mais à mon humble avis, qui a atteint ici son apogée. Les graphismes sont acceptables, sans être transcendants, c'est un peu léger pour de la fin de PS2 mais bon, Konami n'a jamais misé sur les graphismes et ils restent tout de même honnête. Pour finir l'OST est agréable, un petit peu rétro à la limite du MIDI, sans non plus de chef d'oeuvre, les musiques collent parfaitement au scénario et à l'ambiance. En résumé, une bonne pioche et un retour aux sources réussi par la franchise de Konami, après un épisode IV calamiteux et assurément un des meilleurs RPG de la PS2.
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