Nom alternatif : Dept. Heaven, Episode IV |
2 Juin 2009 25 Septembre 2008
JAP |
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Technique |
Etat : NTSC-US Média : 1 Carte Flash
Note Famitsu : 32/40
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Wisp, le héros de notre aventure, se réveille au beau milieu d’une église perdue dans une forêt. Atteint d’amnésie l’empêchant de se rappeler qui il était avant sa mort et même comment sa vie prit fin, Wisp se retrouve être un esprit désincarné qui jouera un rôle majeur au sein du conflit qui sévit dans le royaume d'Aventheim. Royaume qui fût de nombreuses fois théâtre de guerres entre royaumes, c’est cette fois ci le forces du mal avec à leur tête le prince Zolgornak qui s’y installent. Partagé entre l’envie de retrouver son identité et d’aider le royaume grâce à son futur bras droit, Maria, Wisp part pour le château d’Aventheim
Knights in the Nightmare arrive 3 ans après la sortie de son grand frère Yggdra Union. Trois longues années qui ont permis à toute l’équipe de Shinichi Ito de nous pondre un titre d’exception. Un soft nous plongeant au beau milieu d’un conte sombre et dérangeant, brillant par sa poésie et les thèmes abordés. Un titre au gameplay unique et extrêmement réussi figurant parmi les softs les plus novateurs de ces dernières années. Une réussite incontestable de gameplay qui permet à la saga Dept. Heaven de sortir véritablement du lot avec ce quatrième épisode qui trouve enfin sa voie. Un titre majeur de l’année, à ne manquer sous aucun prétexte. |
Collection |
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Charbovary - 30/07/2011
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20/20
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Sans doute le meilleur jeu de la console, Knights in the Nightmare fait preuve comme ses prédécesseurs Yggdra Union et Riviera d'une originalité époustouflante. Le scénario, d'une noirceur délicieuse, ... Suiteest conté d'une manière fragmentaire (flashbacks à l'appui) qui lui donne une force bien supérieure à celle qu'il aurait avec une narration classique. Même chose pour l'histoire personnelle de chaque chevalier, qu'on ne découvre que par petites phrases lorsqu'on entre dans leurs pensées. Les graphismes sont une pure merveille, une des meilleures 2D jamais faites. Il faut y ajouter un excellent character design que ce soit pour les chevaliers ou les méchants. L'OST n'est pas en reste. Les pistes, sombres pour les dialogues et énergiques tout en restant élégantes lors des combats, sont plus que convaincantes. Un passage de 20 minutes par le tutoriel est nécessaire avant de commencer à jouer mais ce sont 20 minutes d'émerveillement devant la complexité du gameplay. Ce dernier se révèle pourtant diablement intuitif, on prend son rythme de croisière après quelques batailles. Ce système de jeu indéfinissable n'a finalement pas grand-chose à voir avec le T-RPG tel qu'on le connaît, il est complètement nouveau. Mélange de stratégie et de shoot'em'up pour l'aspect esquive, à la fois extrêmement stratégique et dynamique à souhait, jamais lassant, il requiert du joueur une concentration maximale et le poussera au bout de lui-même dans les combats les plus difficiles! J'aurais trop de regrets à ne pas donner 20 à un jeu qui le mérite amplement, à la fois pour ses qualités intrinsèques et pour l'audace dont il fait preuve. Merci Sting de l'avoir sorti aux Etats-Unis!
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Riskbreaker - 17/06/2009
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18/20
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Après plus d’un an et demi d’attente interminable, voilà la première partie de Knights in the Nightmare bouclée. Alors justifie-t-il une telle attente ? La réponse est oui ! Tout d’abord sur la forme, ... Suitele titre se démarque déjà grandement de bien d’autres productions sur DS. Les graphismes sont magnifiques, sans baisse de qualité, et même si on pourrait lui reprocher une certaine répétition au niveau des couleurs, il faut avouer que les level-designers étaient particulièrement inspirés. Les personnages, alors qu’ils sont en grand nombre (très grand même), arrivent à se démarquer pour peu que l’on s’investisse un minimum dans le jeu. Mention spéciale aux deux valkyries qui accompagnent the wisp tout au long du jeu (1er et 2e scénario). L’aspect sonore n’est pas en reste et propose une OST de Shigeki Hayashi du tonnerre ! La qualité est exemplaire et aucune musique n’est en dessous des autres. On reprochera juste, peut être, un manque de diversité pour les combats, encore que… Les derniers changeant complétement. Le scénario, quant à lui, se présente d’une manière totalement originale. Découpé en 3 phases distinctes pour chaque chapitre, on assiste successivement à l’histoire présente, un combat puis une scène de flash back pour en apprendre plus sur les personnages morts et le monde. Au début très déroutant, on commence petit à petit à recoller les morceaux pour prendre conscience de la gravité générale de la trame. Tout se déroule de manière très poétique, et joue sur l’affect du joueur en permanence. C’est très fin, très noir, on en redemande. On pourrait facilement comparer ce jeu à une œuvre de Tim Burton pour l’ambiance et les propos soulevés. De plus, KitN dispose de 9 fins différentes (dont 2 good endings correspondant aux 2 scenarii) et donc un replay value du tonnerre ! Mais le point majeur, là où il se démarque de TOUS les autres softs, c’est le système de combat. Complètement fou, il se déroule à la manière d’un T-RPG mixé avec quelques notions de shoot’em up. Déroutant au départ, tout se joue au stylet avec lequel il vous faudra éviter les tirs ennemis à l’écran tout en chargeant les attaques de vos combattants. Très technique et très tactique, on passe beaucoup de temps à placer le bon personnage au bon endroit, et à choisir ses armes en fonction de l’élément de l’ennemi. Car tout est chronométré dans ce jeu. Enfin, oui et non. On a un certain nombre de tours maximum par combat qu’il ne faudra pas dépasser et chaque action consomme quelques secondes qu’il faudra déduire du tour. Chacun se déroulant sur 60 sec. Super addictif, on ne s’en lasse jamais pour peu qu’on veuille bien passer 3 voire 4 heures à essayer de le comprendre. Bref, je me suis pris une claque à tous les niveaux avec ce jeu, autant sur le plan graphique que scénaristique, le tout porté par un gameplay en béton armé. Ajoutez à cela 2 scenarii différents, un nombre incroyable de persos à recruter, 4 modes de difficulté à débloquer et des high scores à faire péter et voilà, vous avez Knights in the Nightmare, sûrement l’épisode le plus réussi de la saga des Dept. Heaven. Continuez jeunes gens de Sting, on en redemande !!!
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