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Radiant Historia

Fiche complète de ce jeu

C'est sur une console en fin de vie, la Nintendo DS, qu'est sorti le 22 février 2011 Radiant Historia aux USA. Malgré un accueil des plus favorables de la part de la presse spécialisée qui l'a comparé plus d'une fois au mythique Chrono Trigger, le RPG d'Atlus n'a jamais atteint notre continent européen. Cet obstacle n'a toutefois pas empêché de nombreux amateurs d'import de se procurer ce titre et de le considérer, tout comme nous, comme l'un des meilleurs jeux de son support en 2011 grâce à d'indéniables qualités.

Deux Histoires parallèles mais complémentaires

L'histoire de Radiant Historia se déroule sur le continent de Vainqueur, un monde déchiré par une guerre entre deux grandes puissances, Alistel et Granorg, qui luttent pour la possession de terres fertiles qui s'y font de plus en plus rares. En effet, Vainqueur est victime d'une désertification qui semble impossible à enrayer. Son point de départ, les Ruines Impériales, se situe près de Granorg.
Le joueur incarne le meilleur agent de la « Special Intelligence » d'Alistel, un jeune homme nommé Stocke. Son chef, Heiss, le convoque pour lui confier une nouvelle mission, à savoir ramener sain et sauf un autre de ses agents en situation délicate qui doit leur apprendre d'importants renseignements sur les forces ennemies. Il met sous son commandement deux subordonnés : Raynie et Marco, des anciens mercenaires. Enfin, il lui confie le White Chronicle, un étrange livre vierge, sans pour autant lui expliquer sa véritable fonction.

Lorsqu'ils rejoignent l'espion allié, ce dernier est tué par des Granorgites embusqués. Stocke et ses nouveaux compagnons sont obligés de fuir mais se retrouvent nez à nez avec deux puissants ennemis : le « High Colonel » Dias et Palomides the Executioner. Ce dernier tue Raynie et Marco, conformément à une inexplicable vision qu'avait eu Stocke lors de leur rencontre, puis blesse mortellement notre héros. Parvenant malgré tout à leur échapper, Stocke s'effondre et se retrouve sans savoir comment à Historia, un lieu au-delà de l'espace et du temps. Il y est accueilli par deux mystérieux enfants, Lippti et Téo, qui lui expliquent qu'en tant que gardien du White Chronicle, il peut voyager à différents nœuds décisifs du temps afin de corriger ce qui doit l'être pour trouver la Véritable Histoire. Il doit cependant respecter une règle : ne jamais parler à quiconque de ce livre et de ses pouvoirs.
Il remonte alors dans le temps juste avant que l'espion ne soit tué afin de le sauver puis il rentre avec ses compagnons à Alistel via un autre chemin. Quelques jours plus tard, Stocke est témoin d'un mystérieux phénomène, le Sand Plague, qui change une personne en sable. Il suppose alors que ce mal et la désertification sont liés, l'apparition de ces deux fléaux coïncidant avec la chute de l'Ancien Empire. Un premier choix s'offrira alors à lui : rester dans la « Special Intelligence » ou devenir adjudant des nouvelles recrues de son ami Rosch...

On se retrouve donc rapidement à devoir mener en parallèle deux lignes temporelles différentes découpées en chapitres : l'Histoire Standard où l'on choisit la première possibilité et l'Histoire Alternative où l'on opte pour la seconde. Dès lors, on aura régulièrement besoin de passer de l'une à l'autre pour pouvoir progresser, les actions réalisées dans une branche ayant des répercussions sur l'autre. Ces allées et venues parfois répétées pourront agacer certains joueurs car il faudra de temps à autre refaire une série d'actions pour rejoindre l'endroit où l'on était bloqué auparavant. Heureusement, il est possible de passer les scènes, souvent longues, en appuyant sur Start et/ou d'accélérer les dialogues grâce au bouton X.

Vous l'aurez compris, le scénario est loin d'être linéaire et c'est sans nul doute l'une des grandes forces de ce titre. Vous ne serez pas à court de retournements de situations, entre les complots et les tromperies qui sont certes parfois prévisibles mais toujours très bien menés.

Si Stocke, le héros, se montre particulièrement charismatique, les autres personnages ne sont pas en reste ; que ce soient les membres de notre équipe, les divers alliés ou même les ennemis, chacun a une personnalité bien ancrée, parfois complexe, qui vous réservera un certain nombre de surprises. Ce jeu est donc emprunt d'une maturité certaine qui satisfera à coup sûr la majorité d'entre vous.

Un autre aspect de Radiant Historia qui rend encore plus intéressante la progression dans l'histoire est qu'à certains moments, qui sont appelés des nœuds temporels, vous aurez la possibilité de prendre une décision qui aura un impact direct sur la progression dans le scénario. L'une des deux propositions vous permettra de poursuivre l'aventure, l'autre en revanche vous mènera immédiatement à une mauvaise fin. Vous pourrez alors reprendre l'histoire au nœud pour corriger votre erreur en choisissant l'autre option.

Toute votre progression – présentée sous la forme de deux lignes sur lesquelles sont disposés les différents événements de l'histoire au fur et à mesure de votre avancée – sera enregistrée dans le White Chronicle que vous pourrez consulter à tout moment via le menu du jeu. Cet ouvrage s'avérera donc très utile pour vous remémorer vos précédentes actions.

Si le jeu est bien entendu en anglais, il est tout à fait accessible à toute personne ayant un niveau « scolaire » correct. Rien ne vous empêche d'avoir tout de même un dictionnaire sous la main mais vous n'en aurez certainement que peu besoin y compris pour les quelques tournures « américanisées » qui sont parfaitement intelligibles.

Un souci du détail et de superbes musiques !

Les lieux sont réalisés en 3D et l'on sent que l'accent a été mis sur le détail, compte tenu de la puissance de la console. Cependant, cela se traduit parfois, surtout dans les villes, par un aspect pixelisé qui pourra gêner certains joueurs. Cela dit, l'exploration n'en est absolument pas altérée et se voit même plus attrayante puisqu'on aura tendance à scruter chaque recoin pour y dénicher des coffres, parfois cachés (révélés par une capacité acquise durant l'aventure).

Pour ce qui est des personnages (en 2D), bien que leur taille à l'écran soit réduite, on n'a aucun mal à les reconnaître. Lors des cut-scènes, les plus importants ont droit à un superbe artwork lorsqu'ils interviennent dans un dialogue. Cependant, il est regrettable que cette illustration ne change pas suivant l'humeur du personnage et ne reflète pas ses sentiments. Nos héros gardent de ce fait une sorte d'expression figée, qu'importe ce qui se passe autour d'eux. Heureusement, de petits phylactères, bien que peu nombreux, accompagnés de bruitages simples, traduisent succinctement les réactions des protagonistes.
Il est par ailleurs dommage de ne pas avoir utilisé l'écran supérieur de la console lors des cut-scènes. Ce dernier reste ainsi systématiquement noir, hormis à Historia. On regrettera également l'absence d'opening et de cinématiques.

Venons-en maintenant aux musiques composées par Yoko Shimomura (série des Kingdom Hearts, Xenoblade) qui sont tout simplement magnifiques et collent parfaitement aux événements. Mention spéciale au thème de fin chanté par Haruka Shimotsuki (Ar Tonelico, Atelier Iris) qui est une franche réussite. On pourra simplement regretter que l'ensemble de l'OST ne dépasse pas la barre des 25 pistes ce qui fait que certaines d'entre elles sont particulièrement récurrentes (mais n'en demeurent pas moins très plaisantes).

L’exploration au service du scénario

L'histoire est l'élément central de Radiant Historia. De ce fait, chacune des phases d'exploration sera toujours entraînée par la progression du scénario. Vous pourrez bien entendu visiter les zones et villes à votre rythme et dans l'ordre que vous souhaitez (sauf exceptions) mais la disponibilité de ces dernières sera fonction de votre avancement dans l'aventure, et non de vos envies.

À certains endroits clés des zones à explorer, vous trouverez un point de sauvegarde symbolisé par un livre flottant au-dessus du sol. Il vous permettra également de régénérer vos PV et PM (en échange d'un Mana Crystal que vous pourrez acheter en ville) et d'accéder à Historia pour voyager dans le temps. Lorsque vous vous déplacerez sur la map, vous aurez également accès à la sauvegarde ainsi qu'à Historia.

À ce propos, il faut savoir que sur la carte du monde, les zones et villes sont symbolisées par des points reliés entre eux par des tirets. Les déplacements sont donc « automatisés » à la manière d'un Tactics Ogre.
Les lieux à atteindre pour faire avancer l'histoire seront marqués par un point d'exclamation et rappelés sur l'écran du haut du menu. Vous devrez parfois revenir dans le temps pour inspecter de nouveau un site si vous y avez manqué un objet.
Lorsque vous aurez parcouru dans un même chapitre une zone complète, vous pourrez utiliser directement les raccourcis de la carte et vous déplacer sans avoir à la retraverser dans son intégralité, ce qui est très appréciable.

Lors de l'exploration, vous pourrez, grâce au bouton R, disparaître aux yeux des monstres ou des ennemis que vous croiserez moyennant une baisse graduelle de vos PM. Cette option ne sera cependant disponible qu'après avoir passé un événement particulier dans l'histoire. Vous aurez également, et ça dès le départ, la possibilité de frapper vos adversaires d'un coup d'épée (via le bouton Y ou directement sur l'écran tactile) afin de les repousser et de bénéficier d'un avantage en début de combat si vous décidez de les affronter lorsqu'ils sont étourdis.
Vous aurez aussi la capacité, après certaines étapes du scénario, de bouger des blocs ou bien encore d'utiliser des explosifs afin de pulvériser des rocs gênant votre progression.

Les quelques villes du jeu comportent toutes une auberge, un magasin d'armes, une boutique d'items (vous trouverez aussi dans quelques zones d'exploration des vendeurs proposant des produits similaires). Vous pourrez aussi vous y procurer des Mana Crystals pour 5000 G l'unité.

Pour ce qui est du menu principal, vous y trouverez votre inventaire et les statistiques de vos personnages. Vous pourrez également choisir les deux protagonistes qui participeront aux combats aux côtés de Stocke (ce dernier étant obligatoirement dans l'équipe), modifier leur équipement, ou encore utiliser des sorts de soin. La rubrique « Story » vous permettra également de visualiser le White Chronicle.

Durant l'exploration, l'écran du haut vous indiquera des informations relatives à vos trois combattants du moment telles que les PV, PM, niveau, etc. Vous y trouverez également le nom du lieu dans lequel vous vous trouvez.

À noter également que l'ensemble du jeu est jouable au stylet ce qui est un bon point mais malheureusement, la précision n'est pas toujours bien réglée et il faudra la plupart du temps s'y reprendre à plusieurs fois pour examiner un objet ou interagir avec un personnage.

Un système de combat innovant

Les ennemis que vous trouverez dans les zones à explorer seront visibles à l'écran. Il y a deux manières pour un combat de se lancer.
Première possibilité : si vous parvenez à étourdir un ennemi grâce à un ou plusieurs coup(s) d'épée, vous pouvez entrer en contact avec lui pour lancer le combat et bénéficier d'un effet de surprise. Vous aurez alors l'opportunité de réaliser une attaque préventive, c'est-à-dire de faire attaquer vos trois personnages avant vos ennemis.
Deuxième possibilité : si un assaillant vous touche (ou dans le cas de combats prévus dans le scénario), vos personnages se retrouvent face à leurs ennemis et l'ordre d'attaque est déterminé par la statistique de vitesse des combattants.
Procéder selon le premier mode opératoire est donc vivement recommandé car vous pouvez vous retrouver en très mauvaise posture lorsque vos assaillants bénéficient de l'attaque préventive.

Pour ce qui est du système de combat à proprement parler, il est basé sur un principe novateur et assurément stratégique. Les protagonistes sont disposés devant les ennemis sur une même ligne (à droite sur l'écran). Ces derniers sont quant à eux disposés sur un damier de 3x3 cases. Chacun d'eux en occupe une à deux le plus souvent mais certains boss peuvent remplir les neuf cases. Les adversaires qui sont disposés sur la ligne la plus proche des personnages sont davantage exposés aux dégâts mais leurs attaques seront plus fortes. En revanche, ceux qui se trouvent sur la ligne du fond subiront moins de dommages mais leurs assauts seront moins puissants.

Mais ce qui donne tout son intérêt à cette disposition est que nos personnages pourront faire bouger les ennemis sur cette grille grâce à des attaques comme « Push Assault » qui permet de les repousser vers le fond ou jusqu'à un obstacle ou encore « Right Assault » pour les déplacer vers la droite. Il est même possible de regrouper nos opposants sur une même case afin de tous les frapper avec une seule attaque. Ces stratégies seront aussi très utiles afin de rompre les formations mises en place par certains groupes d'ennemis. En effet, il arrivera que des monstres ou des soldats se placent en ligne ou en triangle afin de réaliser des attaques groupées spéciales faisant plus de dégâts. Il sera possible de savoir quand ces derniers useront de ces configurations grâce au cercle jaune qui apparaîtra sous chacun d'eux.

Les cases pourront également revêtir des spécificités. Il arrivera en effet que des ennemis affectent à l'une d'elles un sort de résistance ou de soin. Il vous faudra alors les en éloigner en usant des capacités citées un peu plus haut.
L'un des membres de votre équipe aura également la capacité de poser des pièges sur une ou plusieurs case(s) inoccupée(s). Il vous suffira alors de pousser vos assaillants sur celle(s)-ci pour qu'ils subissent des dommages. Le piège ne pouvant servir qu'une seule fois avant de disparaître, il faudra tenter de l'optimiser en regroupant plusieurs ennemis sur sa case. À noter que certains types de monstres ne subiront de gros dégâts qu'avec les pièges.
Il faut aussi savoir qu'une case ne pourra revêtir qu'une modification à la fois (sort ou piège).

Des affrontements définitivement tactiques

L'ordre d'attaque des combattants est affiché sur l'écran du haut. Les combats se déroulent selon une sorte de tour par tour. À chaque fois que la liste arrive au niveau d'un membre de l'équipe, vous pouvez choisir entre différentes actions : attaquer un ennemi avec l'arme équipée, utiliser un sort, un item, se mettre en garde, ou bien encore fuir (échoue rarement). Vous pouvez également choisir, avant toute autre action, de changer la place d'une de vos unités dans la liste afin par exemple de mettre à suivre plusieurs d'entre elles pour réaliser des combos. Cependant, cette action aura pour conséquence immédiate, et jusqu'à sa prochaine action, de plonger le personnage dont le tour a été déplacé en statut « Baroque » (symbolisé par une couleur rouge) ce qui signifie que sa défense sera légèrement diminuée sur cette période.
Lors des combos, il est également important de savoir que même si votre proie perd la totalité de ses PV avec les premières attaques, les protagonistes ne changeront pas de cible tant que leur combinaison ne sera pas finie. D'où l'intérêt de retenir la résistance des différents assaillants pour doser le nombre de coups à réserver à chacun pour l'anéantir.

Vous pourrez également utiliser, après une étape particulière de l'histoire, une liste d'actions (s'étoffant au fil du scénario) qui sera spécifique à chaque protagoniste, dont des attaques très puissantes, regroupées sous le nom de « Mana Burst ». Dans un premier temps, la seule action permise sera d'effacer le tour d'un ennemi dans la liste. Ce n'est qu'un peu plus tard que viendront les attaques spéciales à proprement parler. Pour pouvoir les déclencher, il faudra alors au préalable que la jauge de mana de votre personnage soit complète. Cette dernière se remplit d'une graduation à chaque coup reçu mais il faut aussi savoir que quelques sorts baissant vos statistiques (lancés surtout par des boss) peuvent faire redescendre cette jauge plus ou moins fortement.

Au final, ce système de combat original plaira sans nul doute à tous ceux qui aiment élaborer des stratégies en combat ; d'autres joueurs pourront néanmoins trouver qu'il rallonge considérablement le temps passé dans les rixes.
Heureusement pour ces derniers (et éventuellement pour ceux dont le niveau est suffisamment haut pour ne plus craindre les ennemis classiques), il est possible d'utiliser un mode « automatique » (via le bouton Y) pour gagner du temps. Ainsi vos personnages attaqueront les assaillants dans l'ordre dans lequel ils sont placés sur la grille, de la ligne de front vers celle du fond et de la droite vers la gauche, changeant de cible lorsque la précédente n'a plus de PV. Cette option est désactivable à tout moment durant l'affrontement. Seulement, les actions déjà planifiées par ce biais, c'est-à-dire celles du tour en cours, seront quand même effectuées.

Un enrobage classique mais efficace

Un autre point intéressant est que certains de vos personnages auront la capacité de voler des objets aux ennemis, vous permettant parfois d'acquérir des items impossible à trouver d'une autre manière.
Pour vous aider à battre certains adversaires robustes, quelques membres de votre équipe pourront user d'un sort vous indiquant le point faible de ces derniers. Il s'agit d'une technique très pratique que préféreront délaisser les joueurs les plus adeptes de challenges.

Vos personnages pourront être handicapés par des altérations d'état. Ces dernières sont symbolisées par de petits logos apposés sur les profils des protagonistes au bas de l'écran inférieur mais sont aussi visibles directement sur les personnages lors des combat, qu'ils soient alliés ou ennemis. Ces symboles sont suffisamment clairs et voyants pour comprendre immédiatement de quoi souffrent les combattants et réagir à temps si besoin. En revanche, si un membre de l'équipe souffre de plusieurs altérations simultanément, elles s'afficheront en boucle les unes après les autres.
Signalons qu'aucune d'elles ne subsiste après le fin du combat ce qui est fortement appréciable. En revanche, si tous vos personnages se retrouvent pétrifiés, vous aurez droit à un « game over », de la même manière que s'ils étaient tombés KO. Il faudra donc faire très attention à ne pas laisser un protagoniste pétrifié d'autant plus que certains monstres utilisent très régulièrement cette altération, ce qui peut devenir vite agaçant.

Pour ce qui est des modifications de statistiques, elles sont symbolisées par les mêmes flèches (vers la haut ou vers le bas) quelque soit la caractéristique affectée. Une différence dans les couleurs aurait pu permettre une précision supplémentaire.

À la fin d'un combat, les personnages gagnent leurs points d'expérience. Précisons que tous les membres de votre équipe, même ceux n'ayant pas participé au combat, en bénéficient à la même hauteur. Cependant, bien que les altérations d'état ne persistent pas après le combat, si l'un de vos personnages est KO ou pétrifié à la fin d'un affrontement, il ne gagnera aucun point d'expérience.
Vous obtiendrez également de l'argent (G). De ce côté-là, les gains ne sont ni trop élevés, ni trop bas et vous serez donc rarement à cours d'argent durant votre aventure.
Si vous avez réalisé des combos durant votre combat, un bonus d'expérience et d'argent viendra s'ajouter à votre gain normal.

Vous pourrez également parfois gagner des items. Ceux que vous aurez volé à vos ennemis s'afficheront en rouge.

Il est important de noter que même si vous revenez dans le temps, ou que vous changez de ligne temporelle, tous vos personnages conserveront leur niveau ainsi que leur équipement, et votre inventaire restera identique.

Un excellent point à signaler est que le dosage de la difficulté est parfait puisque celle-ci est progressive. De cette façon, du moment que vous n'évitez pas de manière systématique les combats, vous n'aurez jamais à faire de séances de levelling, si ce n'est éventuellement pour le boss de fin ou les quelques boss bonus (à priori, un seul d'entre eux devrait vous donner du fil à retordre).

Une très bonne durée de vie

Il est plutôt difficile d'évaluer la durée de vie de Radiant Historia en ne considérant que le scénario principal. En effet, le soft compte une bonne quantité de quêtes annexes qui sont toutes plus ou moins reliées à l'histoire. Néanmoins, comptez environ 45 heures pour le jeu en ligne droite, ce à quoi vous pouvez rajouter 10 à 15 heures supplémentaires pour les à-côtés (qu'il serait dommage d'ignorer). Au final, on obtient un titre assez consistant sur console portable.

Les quêtes annexes se placent de part et d'autre des deux lignes temporelles. Pour les trouver, il vous faudra parler à tous les PNJ que vous croiserez aux différents chapitres et explorer les lieux de fond en comble pour être sûr de n'en manquer aucune. Vous devrez même réaliser au préalable une série de choix bien précis afin de déclencher certaines missions.
Un certain nombre d'entre elles vous réserveront d'ailleurs une petite surprise si vous les avez complétées avant de battre le boss de fin.

Un gros point fort de ces quêtes est qu'elles s'inscrivent naturellement dans l'histoire en vous permettant souvent de rendre service à un ou plusieurs individu(s). La plupart du temps, il vous faudra changer de ligne temporelle ou revenir en arrière dans le temps pour pouvoir régler leur problème.

Vous pourrez aussi déclencher des missions où vous devrez chercher des objets afin que vos personnages apprennent de nouvelles capacités. Chacun d'eux pourra en apprendre jusqu'à quatre par ce biais (sauf Rosch qui n'en aura que trois).

Vous aurez aussi l'opportunité de combattre quelques boss bonus dont un particulièrement récalcitrant.

Pour finir le jeu dans son intégralité, il vous faudra également avoir débloqué toutes les mauvaises fins, celles qui ont lieu lorsque votre choix à un nœud temporel n'était pas le bon.

Vous pourrez connaître votre avancement dans le jeu grâce au White Chronicle. En effet, chaque événement (quêtes finies incluses) sera comptabilisé comme étant un fragment sur 236 au total (un système qui semble avoir inspiré Final Fantasy XIII-2).

On pourra regretter que rien n'ait été prévu en matière de rejouabilité. Cependant, le soft étant d'une grande richesse, on n'aura aucun mal à être satisfait et à vouloir retenter l'aventure en repartant de zéro.

Radiant Historia est une valeur sûre. Il démontre à ceux qui en douteraient qu'un RPG sur portable peut tout à fait rivaliser qualitativement avec des productions sur consoles de salon. Même si le thème qu'il exploite, le voyage dans le temps, n'est pas nouveau, ce titre a su se l'approprier de manière convaincante en nous proposant une histoire originale doublée d'un gameplay à toute épreuve (malgré de légers défauts). Fort d'un système de combat novateur et stratégique, le jeu d'Atlus séduira également les amateurs de Tactical-RPG. Pour peu que votre compréhension de l'anglais soit correcte, vous pouvez vous précipiter sur cette petite perle les yeux fermés.

Note attribuée : 17/20

Rédigé par Dracohelianth le 09/05/2012

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