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Dragon Ball Fusions

Fiche complète de ce jeu

Rien que le titre du jeu est évocateur, Dragon Ball Fusions. Qui n’a pas imaginé des fusions improbables comme Broly et Son Goku ou encore Cell et Freezer ? Alors, ce mot « fusions » est-il aussi prometteur qu’on pourrait se l’imaginer ? De nouveaux personnages feront ils leur apparition dans cet opus ? Ou n’est-ce qu’un épisode avec quelques fusions connues ? Après tous les derniers jeux de combats de la licence, qu’attendre des combats de ce RPG ? Voici les réponses à toutes ces questions.

A la recherche du meilleur combattant de l’univers !

L’histoire n’est absolument pas centrée, pour la énième fois, sur les événements de la saga, elle est totalement originale. Ainsi, aussi bien les fans de la série que les néophytes peuvent se lancer dans cette aventure. Tout débute avec deux personnages inédits, à savoir Pinich qui veut devenir le guerrier le plus puissant, et son éternel(le) rival(e) et ami(e), votre avatar, qui vont faire le vœu, auprès de Shenron, d’organiser un tournoi avec les meilleurs combattants de l’univers. Ils sont ainsi téléportés dans un univers rempli de failles spatio-temporelles, permettant de rencontrer les divers guerriers des sagas Dragon Ball, Dragon Ball Z, Dragon Ball Super, des films et des autres jeux comme Xenoverse notamment.

Comme pour ce dernier, les développeurs (Ganbarion) arrivent à faire un mélange de toutes les sagas, permettant des rencontres surprenantes, surtout du point de vue chronologique (Son Goku (jeune) rencontrant Son Goten). Ainsi, l’histoire originale n’est pas touchée directement, vu qu’ils sont dans un univers où les différents mondes et chronologies se superposent, et de ce fait, tout est permis.
Du coup, ce qui fait la force de ce jeu, c’est l’éventail de personnages proposés, des guerriers connus comme des personnages peu vus ou joués !

Petit bémol quand même, la quête principale est assez banale, bien qu’inédite, mais c’est un bon prétexte pour permettre des rencontres hors du commun, de combattre des guerriers puissants et de voyager à travers des lieux connus.

Un jeu 3DS qui en met plein la vue !

En ce qui concerne les graphismes, il faut savoir que la fonction 3D stéréoscopique est absente, mais cela ne fait pas défaut au jeu. Au contraire, le style visuel en « cel-shading » est diablement efficace, surtout avec des personnages de cette série, comme on a déjà pu le constater sur d’autres jeux de la saga, qui sont bien modélisés. Résultat des courses, le jeu est fluide, et il est plaisant visuellement.

Les personnages ont des expressions faciales tout droit tirées de bandes dessinées ou d’animés, donnant un rendu sympathique et dynamique durant les cinématiques et les dialogues. Les décors proviennent des divers environnements de la série, et sont reconnaissables au premier coup d’œil, comme Namek, l’enfer, ou encore des lieux connus comme l’île de Tortue géniale ou l’arène de Cell.


Quant aux coups spéciaux, mention spéciale à ces derniers qui débordent d’effets lumineux, rendant hommage aux techniques comme les kikohas ou encore les coups spéciaux genre Kamehameha ou Ganon Garric. Les personnages ne sont pas statiques, ils ont droit à une petite animation pour chaque coup spécial, donnant envie de les découvrir et faisant profiter des effets de leurs superbes attaques.

Par contre, un défaut à retenir, c’est la censure en Europe, qui remplace les épées par des bâtons. Autant dire que Trunks du futur avec sa superbe épée perd du panache quand il attaque à coups de bâton !

La bande-son est agréable, même si les musiques de la saga ne sont pas présentes, bien que certaines aient quelques sonorités qui nous les rappellent. Elles jouent leur rôle à la perfection, apportant du dynamisme, de la fraîcheur et de l’intensité dans cette aventure pleine de combats. Les dialogues n’ont pas ou peu de voix parlées (celles proposées sont quand même faites avec les voix originales japonaises), juste quelques bruitages, mais cela ne dérange pas plus que cela.

Voyage voyage… Dans l'espace inouï de Dragon Ball

L’épopée débute avec la création du personnage, proposant les choix du sexe et de la race. Celles proposées sont terrien, saiyen, namek, extraterrestre et étranger, qui ont chacune leurs propres forces / faiblesses et, évidemment, des coups spéciaux et talents uniques. Les autres choix sont peu nombreux, la coiffure, les yeux, la taille et la couleur des vêtements. Point non négligeable, pendant l’aventure, des tenues sont à débloquer et à acheter, permettant de personnaliser son avatar tout au long du jeu. Le changement de couleur est aussi valable sur les habits obtenus, laissant place à une démarcation totale. Une fois les sélections faites, le périple et les rencontres peuvent commencer. Quatre personnages se joindront à vous, qui seront les protagonistes clefs de l’histoire, même s’ils ne font plus partie de l’équipe, permettant de suivre une trame logique à ce récit inédit.

Comme le dit le premier opening de Dragon Ball Z, (Hikaru kumo tsukinuke Fly Away - Je m'envole en transperçant les nuages étincelants), le parcours dans les failles se fait à travers les cieux, et tout cela en volant dans un espace en 3D ! En plus de cette capacité qui permet de voyager facilement et même rapidement avec le boost, la téléportation est aussi présente. Au lieu de poser les doigts sur le front et sentir le ki d’une personne pour rejoindre cette dernière, il faut sélectionner dans le menu pause « Téléportation » pour se déplacer instantanément à un autre endroit, qui aura été visité préalablement (même dans une autre faille).

Téléportation et vol c’est bien beau, mais pour aller où ? Dans chaque faille se trouvent des îles tirées d’un monde de la série, avec des lieux clefs présents dessus, comme Capsule Corps pour n’en citer qu’un, qui serviront de base pour se téléporter et aussi se régénérer. Par contre, il faut savoir que tous les endroits ne sont pas propices à la restauration de vie. Autant dire qu’avec l’univers de Dragon Ball, les lieux peuvent être totalement différents (la faille de l’enfer est vraiment surprenante par exemple). Certains sont visitables pour avancer l’histoire, combattre ou encore rencontrer des personnages.

En plus des régions qui sont dispersées dans une faille, le ciel est aussi peuplé d’adversaires. La plupart du temps ce sont des combattants secondaires, qui sont en fait les combats aléatoires dans un RPG, permettant de se faire de l’expérience notamment.

Et qu’en est-il des failles spatio-temporelles ? Elles ne sont pas disponibles directement, il est nécessaire de les ouvrir. Pour ce faire, il faut récupérer de l’énergie de différentes couleurs, par exemple 50 rouges et 100 bleues. Elle provient des divers adversaires, et la couleur de l’aura de l’ennemi reflète celle de l’énergie obtenue une fois qu’il est vaincu. Par contre, pour pouvoir transporter cette énergie, il convient de la stocker. Pour augmenter la quantité d’énergie portable, le recrutement d’alliés est primordial. Ainsi, en enrôlant un guerrier d’une espèce spécifique, votre stock se voit gonfler, pouvant atteindre 999. Les couleurs sont au nombre de cinq, comme les races (rouge pour les saiyens, bleue pour les terriens, violette pour les étrangers, jaune pour les extraterrestres et verte pour les nameks).

La progression de l’histoire est assez linéaire et basique, suivant un schéma bien défini. Le cycle se découpe comme suit : quelques missions principales dans une faille, suivies du recrutement et des combats contre des guerriers pour récupérer de l’énergie, afin d’ouvrir la faille suivante. Heureusement, cela ne définit pas le jeu dans sa globalité…

Votre mission, si toutefois vous l’acceptez, consiste à…

L’aventure est divisée en plusieurs missions nommées événements : des événements histoire faisant progresser votre périple et des sous-événements qui sont des quêtes annexes. Alors qu’une certaine monotonie pourrait survenir à réaliser juste la mission principale, des quêtes secondaires viennent varier les actions à accomplir, pour changer un peu des combats. Ainsi, pas mal de challenges différents sont proposés comme des parcours de vol à travers des anneaux, partir à la recherche d’objets ou de gens, des entraînements spéciaux, ou encore des combats avec des règles spécifiques comme vaincre cinq ennemis d’un coup, ou faire un certain nombre de dégâts dans un temps limité.

Un bon point à souligner pour les missions, c’est qu’elles ont toutes un niveau conseillé pour la réalisation de la quête choisie. Ainsi, une fois un objectif sélectionné, il est possible de se lancer directement dedans, ou alors, de le laisser de côté à ce stade, afin de monter en niveaux ou encore d’avoir de meilleurs coups spéciaux.

En plus de ces missions répertoriées, d’autres défis sont proposés, comme des championnats ou encore des quiz sur la série. Un autre apport secondaire qui ne semble pas être grand-chose au début, mais qui se révèle fort intéressant par la suite, est la liste des entraînements. En fait, presque toutes les actions faites dans le jeu contribuent à remplir ces entraînements. Sont enregistrés les coups spéciaux utilisés, le temps de jeu, le nombre de combats, de victoires etc. et une fois un certain nombre atteint, cela apporte un bonus non négligeable, comme plus de PV ou de force, et un titre. Ce dernier peut être ajouté à son profil pour jouer en ligne, tandis que certains titres sont requis pour réaliser des fusions.

Concernant la difficulté du jeu, cela peut varier en fonction de divers critères. Autant dire d’emblée que la mise à jour 2.2 apporte des combattants de Dragon Ball Super, qui sont de loin beaucoup plus forts que les guerriers qui vous accompagnent au début du jeu. Donc, pour profiter pleinement de cet opus, il est préférable de ne pas utiliser tous ces personnages offerts dès le début du jeu, afin d’avoir des combats dignes de ce nom. Le second élément à prendre en compte est le recrutement. En partant en quête pour grossir les rangs de votre équipe, la montée en niveaux se fait relativement vite. Il en va de même en faisant les quêtes secondaires. Comme cela est presque requis pour faire avancer l’histoire, à savoir atteindre un certain niveau ou encore récolter diverses énergies, autant en profiter pour ne pas simplement faire du farming tout bête.

Dragon Ball… La lutte infernale… Au tour par tour

Le système de combat est le pilier de ce jeu, et le pari est une superbe réussite, mélangeant des combats au tour par tour avec les guerriers de Dragon Ball, avec toute la panoplie des techniques de chacun. Comme dans tout RPG, à la fin des combats de l’expérience est obtenue, mais elle peut être multipliée, en fonction de vos actions. Voici les mécaniques de ce système de combat ingénieux et novateur.

Tout d’abord, les équipes sont constituées de cinq combattants. Au cours du jeu, il sera possible de changer les guerriers avec l’édition d’équipe. La sélection propose de former jusqu’à quatre équipes différentes pour le mode aventure et quatre autres pour le mode multi-joueurs.

Les personnages sont classés selon trois types : puissant, technique et rapide, avec des avantages et des inconvénients du style du jeu pierre-feuille-ciseaux : l’un est plus fort qu’un autre, mais faible face au troisième : Puissant > Technique > Rapide > Puissant. La race joue aussi un rôle déterminant sur la vitesse, à savoir que les étrangers et les terriens sont rapides et les extraterrestres et les Saiyens sont lents.

Une fois dans la zone de combat, délimitée par une ligne, les guerriers sont placés face à face. Une ligne temporelle définit le tour de chacun, où se déplacent les icônes des personnages, plus ou moins vite, en fonction de leur type et leur race.
Ensuite, quand le personnage est prêt à passer à l’action, plusieurs choix sont proposés : une attaque au corps à corps, les kikohas, un coup spécial, une technique spéciale, charger le Ki, voir la force des combattants ou fuir. Après avoir choisi une option, si des alliés sont proches sur la ligne temporelle, ils font une attaque de soutien, venant frapper chacun leur tour l’ennemi visé, pour enfin laisser place à l’attaque choisie par le combattant.


Lors d’une attaque au corps à corps, le personnage fonce vers l’ennemi visé. Les kikohas dépendent des types de guerriers, soit une boule lancée pour les puissants, un kikoha en ligne pouvant être ajusté pour les rapides et les guerriers techniques projettent des kikohas sur une zone. Les kikohas permettent de se déplacer pour choisir l’angle de tir. Ils sont imparables, mais ils ne donnent pas de ki.

Les orbes de ki (petites boules oranges), permettent d’utiliser les coups spéciaux. Pour en accumuler, il est possible d’utiliser la commande charger ki, ou encore en attaquant au corps à corps, avec les techniques de soutien, ou en frappant des ennemis repoussés.

Un rond survient autour de la cible, lorsque l’action a été choisie, permettant de choisir dans quelle direction la frappe va toucher l’adversaire pour l’attaquant, mais le personnage visé peut lui aussi choisir une direction pour se défendre. Ainsi, selon si les directions sont les mêmes ou pas, l’attaque est soit à son maximum soit réduite. A la fin du coup porté, l’ennemi est repoussé plus ou moins fort. Le côté stratégique survient à ce stade. Plusieurs alternatives sont jouables. Viser la sortie de ring, ce qui fait perdre le tour de l’ennemi et le relance au début de la ligne temporelle. Ou encore, lancer l’adversaire vers un allié qui le frappera et le lancera dans la direction où il est. Si plusieurs alliés sont répartis les uns près des autres, l’ennemi peut subir un enchaînement d’attaques successives. La variante est de lancer l’ennemi sur les autres adversaires, ce qui inflige des dégâts aussi bien à lui qu’à ceux qu’ils touchent.

Le statut de chaque personnage peut être visualisé en appuyant sur le bouton X ou en choisissant l’option « voir force », à votre tour. Au début, cela semble dérisoire, mais par la suite, il est important de prendre en compte les techniques et coups des adversaires, pour pouvoir gérer l’ordre de vos attaques. Le jeu est assez stratégique, et cela prend une toute autre dimension vers la fin de l’histoire ou en multi-joueurs. Exemple rapide : mieux vaut achever un ennemi qui a la technique noble (permettant de réduire les dégâts de 90% quand il lui reste plus que 10% de vie) avec une grosse attaque avant qu’il n’atteigne ce plafond, sinon il risque d’être pénible et long d’en venir à bout. Ou encore : se focaliser en premier sur un ennemi qui détient la technique Loup solitaire, qui lui donne un bonus de statistiques s’il se retrouve seul.

Kaaameeehaaameeehaaaaaaaaaaaaaaa !

Les coups spéciaux sont les attaques ultimes bien connues des personnages comme le célèbre Kamehameha. D’ailleurs, ils sont animés durant les combats, assez rapidement, mais cela donne un impact vraiment sympa visuellement et une impression de puissance. En plus d’avoir une grosse attaque, ils permettent d’avoir des bonus de statistiques. Et oui, il n’y a pas d’équipements ou d’accessoires pour booster vos guerriers, c’est par le biais des coups spéciaux que les boosts s’obtiennent. Ils ont des rangs (C, B, A, S et G, ce dernier étant le plus puissant), qui apportent de meilleurs pouvoirs et statistiques, genre PV +100 pour un rang C et PV +500 pour un rang G, et l’attaque est plus puissante pour ce dernier. Les coups spéciaux deviennent apprenables au fil des niveaux de vos personnages (qui peuvent atteindre 100). Un guerrier peut en posséder trois au maximum, mais il est possible de les remplacer en les supprimant au fur et à mesure.

Une fois le ki suffisamment cumulé, il est temps de lancer vos puissants coups, qui ont souvent une longue portée ou une visée pour les kikohas, et une puissance phénoménale pour un corps à corps. Attention tout de même, ils peuvent ralentir l’avancée sur la ligne temporelle après son coup. Mais il n’y a pas que l’attaque, loin de là. De plus, si l’adversaire visé à assez de ki pour lancer un coup spécial, il peut contrer le vôtre, et un duel a lieu, où celui qui martèle le bouton A le plus vite gagne.

En effet, certains coups spéciaux sont spécialisés dans le soutien, et peuvent augmenter l’attaque, la garde, la vitesse ou soigner un ou plusieurs alliés (ou soi-même). D’ailleurs, les objets ne sont pas présents, pas de potions, de haricots ou tout autre objet de soin, donc il devient vite primordial d’avoir au moins un personnage qui dispose de la compétence Soin. Car à la fin des combats, votre santé n’est pas restaurée, et vous ne pouvez pas utiliser votre coup spécial en dehors des combats. Le seul moyen est de se téléporter dans un lieu qui régénère votre santé, ou de vous soigner au cours du combat suivant. Des soutiens plus spécifiques sont trouvables aussi comme le Kaïoken ou le Super Saiyen notamment, un vrai petit bonheur.

L’autre élément phare et opposé au soutien n’est autre que le système d’altérations d’état. Ce qui est très bien pensé, c’est que certaines sont associées à la série. Outre les habituelles (diminutions de puissance, vitesse ou garde, sommeil, empoisonnement...), « engourdissement » et « congélation » figent votre personnage dans la ligne temporelle, « échange des corps » (comme son nom l’indique) permute les deux corps, « diabolisation » fait tomber les PV à 0 après chaque action, « bonbon » annule les actions et rend impossible toute attaque au corps à corps pendant un temps donné, et « aveuglement » réduit l’attaque aussi bien au corps à corps que les kikoha, la défense et la vitesse.

Là où le bât blesse, c’est l’obtention et le stockage de ces attaques. En gros, en sortant un adversaire du ring, à la fin du combat, un coup spécial dont l’adversaire dispose ou en rapport avec le personnage qui l’a éjecté peut être débloqué. Les chances varient en fonction du nombre de dégâts du KO. Du coup, il n’est pas toujours évident de trouver les attaques désirées, car il n’est pas simple de se rappeler qui détient tel ou tel coup. Un répertoire des coups spéciaux des adversaires aurait été bienvenu par exemple, surtout que certains sont demandés pour faire des fusions. Heureusement d’autres moyens ont été prévus, mais l’aléatoire est de mise... Un Bonus aventure est proposé chaque jour, permettant d’en gagner de deux à cinq si la carte est bien choisie. La Machine à coups spéciaux, quant à elle, permet de dépenser de l’énergie ou des pièces de jeu pour en obtenir seul ou par groupe de onze. Le mode en ligne propose deux autres solutions : l’échange de coups spéciaux avec des amis, et un coup spécial proposé pendant une semaine, offert selon votre rang dans le classement hebdomadaire.

Le pire dans tout cela, c’est que l’on ne peut sauvegarder que 30 coups spéciaux au total, les autres doivent être appris au fur et à mesure ou abandonner. La limite est franchement courte, et des choix s’imposent.

Une autre technique survient au cours du jeu, l’attaque Zenkai. Une jauge ultra (coupée en 2 segments), se remplit au fur et à mesure des attaques, des coups reçus et des soutiens donnés. Une fois la jauge à moitié pleine, cette attaque spéciale peut être lancée. Cela déclenche un duel, où il faut marteler les boutons pour frapper au corps à corps ou aux kikohas, ce qui permet de récupérer des orbes de ki et fait monter un pourcentage au-delà de 100% si tous les ki sont à fond. Ainsi à la fin du décompte, un choix d’un coup spécial ou de recul est proposé, qui sera lancé avec la puissance maximale ou au-delà en fonction du pourcentage atteint. C’est par ce biais qu’il sera possible de recruter les guerriers.

La dernière faculté et pas des moindres est la fusion !

Fuuuuuuuusion… AAAAHHH !

Le jeu propose pas moins de quatre types de fusions différentes.
Au cours de l’aventure, la fusion normale sera dévoilée, à savoir celle de la danse de la fusion entre deux personnages présents dans l’équipe, afin de créer un guerrier surpuissant mais qui ne dure qu’un temps, ensuite ils retrouvent leurs corps initiaux (découverte notamment dans le film « Fusions », où Goku et Vegeta ont formé Gogeta). Bien que des fusions connues soient présentes, d’autres font leur apparition, même si elles ne sont pas nombreuses. Les potalas sont aussi de la partie, mais n’apportent aucune nouveauté en termes de fusions. Cela n’a guère d’importance vu celles qui surviennent ensuite.

Toujours dans la quête principale, la Fusion Ultra fait son entrée. Là c’est un véritable coup de génie, les cinq membres de l’équipe font la danse de la fusion pour ne former plus qu’un personnage surpuissant (avec la jauge ultra pleine). D’ailleurs, une petite scène se déclenche, où comme pour l’attaque Zenkai, le personnage créé fait face à tous les guerriers qui ont été ciblés. Il faut marteler les boutons pour faire le maximum de dégâts aux ennemis dans le décompte imparti, et cela se termine par une énorme explosion. Mais alors cette fusion, quel visage a-t-elle ? Il y a en fait cinq Fusions Ultra différentes, en fonction de la race de celui qui l’enclenche, et deux variations homme ou femme.

Ensuite, celle tant attendue et si mystérieuse, qui explose tout ce que notre imagination aurait pu concevoir, est la fusion EX. Grâce aux bracelets Metamo, deux personnages peuvent fusionner ensemble. Et là, la quintessence des fusions est à son apogée. Pas moins d’une cinquantaine de fusions sont réalisables avec les personnages de la série Dragon Ball, et plus de 600 avec les personnages secondaires ! Quant à votre avatar, il peut fusionner avec tous les personnages du jeu.

Bien sûr, il n’est pas aussi simple de réaliser des fusions Ex que la fusion normale, demandant juste d’avoir les deux combattants dans l’équipe. En pratique, des conditions sont requises, comme les deux personnages qui devront avoir atteint tel niveau, une quête réalisée, avoir une technique ou encore trouver un titre ou une histoire (ce qui n’est pas toujours évident pour ces trois dernières possibilités car l’obtention n’est pas indiquée). Par contre, elle ne nécessite aucunement que les guerriers soient de la même taille, puissance ou type.

Une fois les deux choisis et les conditions remplies, de l’énergie est demandée pour les fusionner. Le résultat est un mélange des caractéristiques physiques, des vêtements mais aussi des coups spéciaux ! De plus, une technique spéciale lui est attribuée. Par conséquent, les fusions permettent d’avoir des attaques encore plus puissantes, disponibles uniquement avec cette fusion (exemple Big Bang divin pour l’un et Kamehameha pour l’autre, donne la possibilité d’avoir un Big Bang Kamehameha divin !). Par contre, un personnage ne peut avoir que trois coups spéciaux, sur les six, il faudra donc faire des choix. Les autres peuvent être sauvegardés, ou encore abandonnés, mais cela ne les perds pas totalement, ils sont conservés.

Eh oui, le concept ne s’arrête pas là. Le summum, c’est que tout a été bien pensé, et ainsi la fusion peut être inversée. Si des coups spéciaux avaient été mis de côté, ils sont proposés de nouveau avec ceux que la fusion possédait, et ils peuvent être répartis entre les deux guerriers ou sauvegardés. Ainsi toutes les fusions peuvent être faites et testées à loisir. Mais pourquoi certaines sont possibles et pas d’autres ?

Au début, le jeu peut laisser croire que la fusion Ex est la dernière, mais il en reste une, qui malheureusement est difficile d’accès et à gérer, c’est la Fusion libre. Avec Streetpass, il est possible de mettre un guerrier en attente, et si un autre joueur en a fait de même et qu’il y a rencontre, il sera possible de fusionner librement les deux personnages ! Du coup, il peut être frustrant de ne pas y avoir accès en solo, car des fusions impossibles par les trois autres voies sont disponibles par ce biais (comme Vegeta et Broly notamment).

Les guerriers.... Recrutez-les tous !

A présent que le système de combat et les fusions sont expliqués, il faudrait aussi parler des combattants non ?

A l’instar d’un Pokemon, pas moins de 1000 guerriers sont jouables, comprenant aussi bien les stars de la série, que les nouveaux guerriers et toutes les fusions (une centaine de personnages originaux, 170 combattants secondaires, une dizaine de fusions normales, une cinquantaine de fusions EX avec les héros de la série, et presque 700 fusions EX des autres protagonistes). Alors ce palmarès est conséquent, mais peut-on pinailler ou pas ? Certains auraient préféré avoir plus de personnages tirés de Dragon Ball, ou encore avoir accès en solo à d’autres fusions potentielles avec eux, plutôt qu’avoir plus de combattants tous nouveaux et proposant autant de fusions.

Mais tous ces personnages ne deviennent pas vos alliés dès que vous les rencontrez, loin s’en faut. Certains rejoindront vos rangs en finissant des quêtes, mais les autres seront à recruter. Et c’est là que la comparaison se poursuit avec Pokemon, il faut les combattre, descendre leur vie au maximum et au lieu d’une pokéball pour les attraper, c’est avec une attaque Zenkai assez puissante qu’il faut les finir, pour qu’ils veuillent bien venir. Les aléas font que, parfois, les dégâts ne sont pas assez importants, et du coup, les ennemis sont KO mais pas recrutés.

Autant les personnages secondaires sont trouvables facilement à travers les cieux des différentes failles, autant les héros de la série requièrent des conditions spécifiques. Certains apparaissent selon un nombre de combats définis, et sont annoncés par la phrase « un gros ki est détecté ». Pour les autres, vers la moitié du jeu, et encore plus vers la fin, il sera possible d’ouvrir des petites failles dans les failles spatio-temporelles. Cela invoquera ainsi un des guerriers tant recherché. Une fois un groupe d’ennemis vaincu, un point bleu apparaît sur le radar, indiquant l’emplacement d’une faille. En l’ouvrant dès le premier combat, son rang est A. En effet, chaque combattant possède un rang, et du coup, les développeurs ont exploité ce fait, en proposant de les trouver en fonction de ce grade. Pour ouvrir une faille de rang S, deux combats doivent être réussis assez près l’un de l’autre, pour que les deux failles soient assez proches et que votre explosion de ki les atteigne ensemble dans son cercle de visée. Comme cela semble évident, la faille de rang G demande trois combats. Le hic, c’est qu’aucune information n’est donnée sur les divers protagonistes possibles. Sachant que plusieurs ont le même rang, et que seul le chef du groupe est un héros de la série à recruter, il est parfois difficile de savoir lesquels sont manquants et où les trouver (surtout qu’ils sont dispersés à travers les grandes failles). Autre détail, chaque faille ouverte permet d’avoir un morceau d’histoire de la saga, mais tout comme pour les guerriers, aucun détail n’est donné.

Ainsi la tension est à son maximum, autant pour la recherche des personnages, que pour savoir si l’attaque sera assez puissante pour qu’ils daignent rejoindre l’équipe. Mais il est toujours possible de tenter plusieurs fois un combat afin de l’emporter ce qui permettra de recruter l’allié tant désiré. La recherche peut prendre pas mal de temps aussi, mais le radar Ziku-kan en streetpass permet d’accéder à une ville et d’affronter tous les guerriers originaux et secondaires sans rechercher. Une facilité un peu déconcertante, mais qui aidera sûrement plus d’une personne, quoiqu’il faille les faire venir. J’ai testé et obtenu un combat contre cinq personnages de la série, donc cela doit grandement faciliter la tâche. Un dernier moyen est de trouver les sept Dragon Ball et de faire un vœu à Shenron pour avoir un allié non recruté.

♫ Dragon Ball… La quête finale… Des sept boules de cristal ♫

Ce petit air connu par tous les amateurs de la série, et qui a bercé l’enfance de certains joueurs, correspond parfaitement aux quêtes proposées dans le jeu. Deux missions sont présentes, une dans l’histoire, et l’autre dans une quête annexe. Autant pour les Dragon Balls de la quête principale, les endroits sont distincts et faciles à trouver avec l’aide de Ziku, autant celles de la quête annexe et ensuite disponibles après cette dernière sont dispersées aléatoirement dans les failles. Le radar de Ziku n’est point assisté et il n’indiquera la localisation d’une boule qu’une fois bien proche de celle-ci. Il peut très bien y en avoir plusieurs dans une même faille, et là, votre talent d’explorateur est mis à rude épreuve. Car aucune indication, même vague, n’est indiquée, dommage que le radar ne dévoile pas par exemple que dans cette faille il y a encore une boule de cristal. Il faudra visiter tous les lieux de fond en comble, car elles peuvent être aussi bien sur le haut d’une grande montagne, que sous la falaise cachée sous la cascade de l’arène par exemple. Des lieux parfois durs à trouver, et l’on peut parfois rester toute une journée à chercher la dernière.

Par contre, une fois toutes réunies, l’euphorie est bien présente, et le jeu en vaut la chandelle ! Les vœux sont intéressants, comme obtenir les derniers quiz, avoir une nouvelle tenue, de l’expérience, changer de look, apprendre un coup spécial ou encore recruter un allié pas encore rencontré. Petite information non donnée, les Dragon Balls sont dispersées après le vœu, mais ne seront trouvables qu’après trois jours dans la vie réelle.

La fin d’une histoire, le début d’une autre aventure…

... de fusionneur, de chercheur, de collectionneur, de recruteur ou de perfectionniste ! Une trentaine d’heures sera le temps moyen requis pour finir la quête principale. Par contre, le compteur peut exploser avec les 65 quêtes annexes, les championnats, le recrutement de tous les personnages, les multiples fusions, les 118 entraînements / titres (comprenant l’ajout des trois quêtes tirées de Dragon Ball Super), la collecte des histoires de Dragon Ball, les coups spéciaux, le mode multi-joueurs en ligne qui propose des combats à cinq contre cinq avec d’autres joueurs, et la recherche des Dragon Balls.

Ce Dragon Ball Fusions est l’une, voire la meilleure adaptation en jeu vidéo de la série. Avec le nombre de fusions possibles et inimaginables, les nouveaux personnages jouables, le recrutement des combattants, et un système de combat au tour par tour dynamique et tactique qui utilise de nombreuses attaques spéciales animées et tirées de la série, le rêve de certains joueurs est réalisé et cela va même au-delà, malgré quelques défauts.

Alors, pour conclure, voici un vœu pour Shenron : qu’un second opus naisse dans le futur ! (Alors Trunks, ce vœu sera-t-il exaucé ?)

Note attribuée : 18/20

Rédigé par Wolfangele le 17/04/2017

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