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Monster Hunter Stories

Fiche complète de ce jeu

La série Monster Hunter est un véritable phénomène au Japon, un peu moins à l’international même si cette dernière commence enfin à prendre son envol, surtout avec l’arrivée de Monster Hunter World. En effet, elle touche un certain public, de niche certes à cause d’un gameplay trop rigide ou trop exigeant à cause du temps qu’il faut y consacrer. Pourtant, Capcom décide, enfin de sortir des sentiers battus en adoptant une nouvelle manière d’entreprendre le jeu, sous forme d’un spin-off qui gardera l’univers du jeu tout en choisissant une manière totalement différente d’aborder la chasse. Ce Monster Hunter Stories à l’univers coloré est-il un bon jeu ? Garde-t-il toute la substantifique moelle d’un Monster Hunter ? C’est ce que nous allons découvrir dans cette review.

Une histoire digne d’un manga « Kodomo » (pour enfant) ?

L’histoire débute de manière assez simple, on incarne un enfant (fille ou garçon) qu’on pourra customiser à sa guise de la même manière que dans Monster Hunter. Avec ses deux amis Lilia et Ren, il partira à la découverte d’un œuf de Wyvern dans le but de devenir un “Rider”. Tout d’abord, qu’est-ce donc qu’un “Rider” ? Au lieu d’être un chasseur voulant occire les différents monstres du jeu (Rathalos, Jaggi, Barroth etc.), un “Rider” souhaite tisser des liens d’amitiés avec eux afin de pouvoir les utiliser en tant que monture ou pour tout simplement combattre, à la manière d’un Pokémon, via un système de combat au tour par tour sur un affichage divisé entre l’écran tactile pour le choix des diverses attaques et l’autre pour voir la bataille.

Nos trois personnages vivent à l’écart du monde extérieur, ici dans le petit village d’Hakum qui va subir une catastrophe : le fléau noir. En effet, une bête, le Nargacuga, va dévaster le village alors qu’habituellement les monstres sont plutôt pacifiques. Cet événement va séparer nos trois compères, et notamment Ren qui en gardera le plus fort traumatisme des trois et qui n’aura qu’un seul et unique désir, la vengeance. L’histoire reprend un an plus tard, où notre héros/héroïne relèvera ses toutes premières épreuves en tant que “Rider”. C’est dans ce contexte que prend place l’histoire de Monster Hunter Stories.

L’histoire de ce titre reste en somme tout à fait classique, avec un scénario assez simple et peut-être trop convenu qui peut convenir à des enfants. Outre la catastrophe qui s’abat au tout début du jeu, et qui aurait pu proposer une histoire haletante rempli de désir de vengeance, on se retrouve avec une histoire glorifiant les pouvoirs de l’amitié (comme dans Pokémon). Certes, ce n’est pas ce qu’un joueur expérimenté de Monster Hunter recherche mais ce spin-off a pour but de proposer une nouvelle manière de jouer à la licence et de toucher un public plus large.

Globalement, on parvient à s’attacher à certains personnages même s'ils sont en soi un peu caricaturaux, comme Navirou, un peu trop bavard mais à qui on arrive à trouver un peu d’importance. Vous allez aussi partir à la rencontre d’une pléthore de personnages comme Reverto, un chasseur, ou bien Avinia, une “Rider” parcourant le monde aux côté de son Barroth. En soi, bien que l’histoire reste tout à fait conventionnelle et surtout enfantine on se laisse happer par le jeu et surtout par la chasse.

Un Monster Hunter tout mignon

Comme nous l’avons souligné précédemment, Monster Hunter Stories est un spin-off totalement en décalage par rapport à ce que Capcom a l’habitude de nous offrir. Les graphismes se veulent beaucoup plus colorés avec une esthétique très marquée. Le jeu est indéniablement l’un des plus beaux sur 3DS.

Au niveau des personnages, la modélisation est très satisfaisante et les animations sont de très bonne facture. L’esprit Monster Hunter se retrouve véritablement dans le jeu et c’est bien ce qu’attend le joueur même si il peut tout à fait plaire à un néophyte. Que ce soit au niveau de la modélisation des armures ou bien des armes, toutes proviennent de la série (sauf celles des DLC). Il en va de même avec les différents monstres rencontrés, même s’ils ont un aspect un peu plus mignon. Il ne faut donc pas s’attendre à voir un Rathian gargantuesque mais plutôt un dragon plus petit à cause du design qui tire un peu trop sur le côté kawaii (si on était dans Pokémon, on ne s'attendrait donc pas à croiser des Dracaufeu mais plutôt des Salamèche). Bien sûr, les monstres gardent tout de même certains de leurs attributs comme le Brachydios qui aura toujours tendance à vouloir faire exploser ses flaques de poisses, ce qui permet aux fans de s’y retrouver même si l’ambiance du jeu se veut enfantine.

Pour ce qui est des environnements, vous pourrez arpenter des zones glaciales, des déserts et des forêts le tout avec un rendu assez chatoyant. En soit cela demeure très varié, mais on reste assez mitigé surtout à cause de la sensation de grand vide qui peut s’en dégager. De plus, au fil du temps, on s’aperçoit de quelques soucis forts désagréables. On sent que la 3DS commence à atteindre ses limites. En effet, si vous jouez sur une console de la première génération, vous aurez droit à beaucoup de ralentissements, particulièrement dans les zones ouvertes (ce qui change un peu avec une New 3DS, mais la console ne fait pas de miracle). De plus, dans les villes, les textures des personnages au loin seront inexistantes et n'apparaîtront qu'à faible distance. Un autre problème se retrouve aussi quand vous rencontrez des monstres au loin, leurs animations seront saccadées. Bien sûr, outre ces soucis, le titre reste très fluide en combat. Sur ce point, il n’y a clairement rien à redire, les animations sont extrêmement bien faites et cela se ressent surtout dans les différentes cinématiques du jeu ainsi que dans les combats. Il faut donc passer au-dessus des petits soucis techniques du soft afin de pouvoir vraiment prendre du plaisir à y jouer.

Les divers bruitages rappellent agréablement aux joueurs vétérans l’aspect sonore de la série (options, récoltes, etc.). Pour ce qui est de l’OST, elle reste simple, les différents thèmes de combats sont assez entraînants et on retrouve aussi l’un des thèmes phares de la série réorchestré pour ce spin-off. Le doublage (même si la langue utilisée a été inventée) est de très bonne facture.

En résumé, Monster Hunter Stories oscille entre le bon et le moins bon graphiquement. Même si le joueur se retrouvera dans son univers tant adoré, à condition de fermer les yeux sur quelques défauts de puissance, il faudra s’armer de patience à cause de la piètre qualité technique du titre comme les divers bugs d’affichages ou bien la difficulté déconcertante qu’a une 3DS à faire tourner le jeu (privilégiez donc la New 3DS). Il faut tout de même noter, que le jeu est avant tout un spin-off qui n’a normalement qu’un but, plaire aux plus jeunes et c’est ce qu’arrive à faire le jeu et en soit ce n’est pas plus mal d’essayer de sortir des sentiers battus.

La chasse, oui, aux oeufs !

L’un des aspects majeurs du titre est bien sûr le système de combat. Comme Monster Hunter Stories est un spin-off, le système d’affrontement est ici différent. Les ennemis seront tout d’abord visibles sur la carte il faudra donc aller à leur rencontre afin d’engager le combat. On se retrouve alors avec un système de batailles au tour par tour où le gameplay est ici transposé en système de pierre, papier, ciseaux (force, vitesse, technique) tout en sachant que la technique gagne sur la vitesse qui l’emporte sur la force et ainsi de suite. Il faudra donc prêter une forte attention au combat afin de ne pas vous faire occire trop rapidement, sachant que chaque monstre a son type d’attaque favori (le Velocidrome par exemple aura tendance à faire des attaques de type vitesse).

Votre « Monstie » est géré par l’IA (sauf si vous avez l’envie de lui donner des ordres sur certaines techniques, mais ceci vous coûtera des points d’amitié et on en parlera plus loin dans le texte). Votre personnage peut quant à lui se servir de techniques spéciales liées à votre type d’arme. Les puristes s'attendront à retrouver toutes les armes de la série mais vous n’aurez droit qu’à quatre types : l’épée et le bouclier, l’épée à deux mains, le marteau et la corne de chasse. A noter que vous pouvez obtenir différentes compétences uniquement grâce à des livres de compétences qui s'obtiennent uniquement via certaines quêtes annexes comme la technique Balayage (pour l’épée à deux mains). De plus, votre personnage peut exécuter des combos en enchaînant les attaques de type force, technique et vitesse dans un certain ordre. Les cornes de chasse possèdent également des combos que vous pourrez récupérer en récompense de certaines quêtes, mais chacune possède aussi une compétence qui leur est propre. Vous pouvez aussi avoir recours à divers objets (potion, marqueur, antidote par exemple) mais il faudra faire un choix car vous ne pouvez pas tout avoir pendant une bataille. Il y a un nombre défini d’objets à porter dans votre sac de combat. A la fin de vos différentes joutes, vous gagnerez aussi des niveaux faisant évoluer votre petite bestiole ainsi que votre héros (le niveau max etant 99).

Revenons à un point évoqué juste avant, les points d’amitié. Cette jauge augmente dans un seul et unique cas ; il faut qu’une attaque l’emporte sur une autre. Prenons un exemple simple, si un Velocidrome lance une attaque vitesse sur vous et que vous lancez une attaque technique, votre jauge augmente (elle est aussi multipliée si votre « Monstie » effectue le même type sur le monstre, ce qui provoquera une frappe en tandem très sympathique à l’œil). Si votre jauge atteint un certain seuil, vous pouvez chevaucher votre « Monstie » et ainsi effectuer des attaques en commun et aussi faire une super attaque (qui se charge sur trois niveaux pour faire plus de dégâts). Le gameplay, simple de prime abord est en fait beaucoup plus subtile qu’il n’y paraît. Ajoutez à cela le système de QTE qui est une sorte d'événement spécial survenant parfois à l’écran. Il faudra alors soit presser un bouton de manière répétée ou bien faire tourner le stick directionnel plus vite que votre adversaire. A noter que certains monstres auront aussi une fâcheuse tendance à changer leurs types d’attaques, restez donc vigilants, tout comme nos amis chasseurs dans les autres Monster Hunter.

Afin de pouvoir combattre, il vous faut des « Monstie » et pour cela rien de plus simple. Le joueur devra entrer dans une tanière afin d’aller chercher un œuf et de le faire éclore. Bien sûr, cela ne sera pas de tout repos car le plus souvent vous aurez le droit à un monstre vous attendant juste devant. Les tanières sont aussi un bon moyen de récupérer certains matériaux important pour le craft. Notre cher ami Navirou (la boule de poil qui va vous suivre tout au long du jeu “Rider-on !”) vous conseillera beaucoup dans le choix des œufs. En effet plus il est lourd, plus le « Monstie » aura des slots gènes, et plus l’odeur sera forte, plus elles seront de qualités. Un des points à ne pas oublier est aussi le fait que chaque tanière est différente, il y en a des rares où l’obtention d’œufs de meilleurs qualités est augmentée mais aussi des cavernes dédiées à certains monstres mais pour cela il faut faire en sorte que ce dernier y retourne après un combat. Sachez aussi que la couleur de l’œuf est importante car il y a tout de même un facteur chance dans les différents nids que vous allez découvrir. Certains vous donneront un Arzuros (œuf vert avec des taches bleues), d’autres un Lagombi (œuf blanc avec des taches violettes). De plus, au niveau de l’éclosion, il faudra tapoter l’écran afin de voir quelles caractéristiques aléatoires le « Monstie » aura en plus.

Il y a aussi un système de fusion qui n’a que peu d’utilité dans l’histoire principale à cause de la facilité du titre mais qui a son importance dans le post-game. Vous pouvez, en fusionnant certains monstres entre eux, doper leurs forces et faiblesses selon une grille de bingo qui peut multiplier les effets de certaines compétences (par exemple avoir un bingo feu où il faut aligner trois gènes de type feu). Par contre, ce système n’a en soi aucune limite car vous pouvez parfaitement transformer un Rathalos qui est de type feu en foudre. De plus vous n’êtes pas dans l’obligation d’utiliser un « Monstie » en tant que réceptacle pour la fusion. Des objets sont en effet prévus à cet effet et peuvent être utilisés comme remplacement. C’est grâce aux plans de fabrication que vous pouvez les créer (perles d’attaque, de feu, de glace etc.).

Un autre facteur important est aussi le système d’autel des prières qui vous permettra d’acquérir quelques bonus plus ou moins intéressants pendant votre aventure comme une augmentation de votre expérience de 50% ou du taux de drop des différents objets. Bien sûr, d’autres objets peuvent aussi améliorer votre vie de Rider, comme les différents type de steak, comme celui de rapidité, qui comme son nom l’indique augmente la vitesse mais rend aussi 80 pv sur la durée. Cette feature est assez importante dans la série, car vous la rencontrerez toujours au tout début de vos diverses escapades comme dans Monster Hunter 4 Ultimate où on vous demande comme première quête d’aller cuire un steak.

Bien que Monster Hunter Stories ait un système totalement différent de la série, il arrive à séduire, même si le jeu est en lui-même beaucoup trop simple du point de vue des combats. Vous n’aurez en effet besoin que de quelques « Monstie », en sachant que vous en avez quand même une bonne soixantaine à attraper (et il n’y a pas tout de la série, comme le Shagaru Magala), pour terminer l’histoire principale. Mis à part cela, les différentes joutes et la chasse que nous offre ce titre restent très agréables et même les collectionneurs s’y retrouveront. Sachez aussi que vous avez aussi une fonctionnalité de double/triple accélération pour les combats, ce qui permet de rendre le farming moins redondant, surtout en post game.

Un véritable Monster Hunter ?

Outre l’aspect collectionnite des différents monstres proposées par le jeu, la question que tout joueur de Monster Hunter est en droit de de se poser : avons-nous affaire à un véritable Monster Hunter ? Déjà, le jeu garde le système de mort, qui n’est définitive qu’après trois Vous aurez aussi toujours le droit à la récolte de ressources sur le terrain afin de pouvoir combiner différents matériaux pour créer vos potions ou des objets importants durant les combats. Pour ce faire vous aurez besoin de livres de combos, obtenables via des quêtes annexes afin de pouvoir fabriquer ce qu’il vous faut pour votre aventure. Par exemple, si vous êtes dans une zone gelée, vous aurez besoin d’une boisson chaude afin de vous réchauffez et de ne pas subir des malus pendant les combats (sachez tout de même qu’outre le craft, vous pouvez parfaitement acheter certains objets, mais à des prix prohibitifs). Certains objets n’ont aussi pas la même utilité que dans la série, le marqueur qui ne servait uniquement qu’à marquer sa cible afin de savoir où il se trouvait sur la carte dans la série a ici un rôle plus simple, celui d’amener le monstre à sa tanière. Bien que ce système puisse paraître simple, il faudra tout de même faire attention à certains points. Des bêtes auront besoin d’un piège à fosse pour le faire rentrer dans son antre, comme le Diablos, ou bien qu’on lui brise une partie de son corps.

Vaincre un monstre offre aussi des matériaux afin de crafter vos différentes armures, il faudra donc s’armer de patience, d'autant plus que vous pouvez les augmenter au fur et à mesure de l’aventure. Comme dans la série, un type d’arme est efficace contre certains monstres et de même que diverses armures seront plus utiles pour vous protéger comme ils ont chacun des talents qui leurs sont propre (l’armure Rathalos offre par exemple un bonus en force mais aussi en feu de valeur moyenne). A noter aussi qu’il existe une synergie entre votre équipement et votre « Monstie » qui limitera le coût en amitié de certaines compétences. Les accessoires auront aussi leur importance car ils peuvent permettre à votre personnage d’atténuer certains états comme le Talisman chauffant qui vous rend totalement insensible à la gelure ou le Talisman anti-hémorragie.

Afin de rendre le titre plus agréable, surtout au niveau du farming, Monster Hunter Stories propose aussi des expéditions que vos « Monstie » pourront effectuer tout au long de votre aventure. Ceci va leur permettre de prendre des niveaux sans pour autant être dans votre équipe mais aussi de vous ramener des objets utiles aux crafts. Après, il est vrai qu’il est difficile de ne pas sentir une certaine redondance dans le système. Vous allez devoir parcourir le monde, effectuer divers allers-retours, battre des monstres plusieurs fois afin de pouvoir survivre mais rien de bien méchant, cela reste toujours agréable à faire.

Le jeu propose aussi un nombre incalculable de quêtes secondaires, plus ou moins scénarisé (surtout les dernières en fait), en somme vous en aurez pour votre argent. Outre la recherche des livres de talent et de combos et les plans de fabrications, vous pourrez vous mettre en quête des Poogies égarés (nos petits cochons préférés de la série) par-delà le monde. Il y en a tout de même une bonne centaine à retrouver dont certains uniquement grâce à des compétences de votre « Monstie ». Vous l’aurez compris, vos petites bêtes que vous chevaucherez tout au long du jeu ne servent pas uniquement à se battre, elles ont aussi des compétences bien utiles comme le vol, briser des roches ou bien même vous permettre de trouver certaines tanières.

Pour ce qui est des annexes ce n’est pas fini, vous allez aussi pouvoir partir en quête des capsules de bouteilles (dans les coffres ou via certaines missions) qui vont permettront d’acquérir divers objets pour personnaliser votre personnage mais aussi votre cher Navirou. L’arène vous permettra aussi de gagner quelques objets de personnalisation dont certains seront uniquement déblocables via des ajouts réguliers de la part de Capcom. Bien sûr, il va falloir combattre pour obtenir ces derniers mais vous aurez peut-être la chance de parcourir le monde de Monster Hunter Stories à dos d’Epona de la licence Zelda.

Les différents DLC obtenus gratuitement vous permettront aussi d’obtenir des fragments d’œufs (s’acquérant aussi au cours de votre aventure) sachant que chacun a son type (feu, eau, herbivore etc.). Dès que vous avez en assez, il vous suffira de rassembler le puzzle afin de créer ledit « Monstie ».

Après avoir terminé le jeu, qui offre tout de même une bonne quarantaine d’heures pour l’aventure principale, s’ouvre enfin le post-game qui est beaucoup plus ardu. Après la scène de fin, vous débloquerez de nouveaux défis comme de nouvelles tanières de haut rang ou de nouveaux donjons comme les épreuves de la Tour de l’Illusion et le labyrinthe (qui lui est une sorte de mise à l’épreuve avant la Tour). Bien sûr, cela débloque aussi de nouveaux monstres de haut rang, vous aurez donc le droit de retourner de nouveau dans les tanières afin de les récupérer et de faire une équipe en adéquation avec la nouvelle difficulté. Il en va de même pour vos équipements qui seront certes utiles en début de post-game mais qui ne suffiront pas si vous souhaitez réellement en venir à bout. En somme, le titre a une durée de vie doublée dès la fin de l’aventure principale.

Les joueurs désireux de jouer avec quelques compagnons pourront aussi le faire grâce au multijoueurs où ils pourront s’affronter ce qui ajoute un intérêt à la chasse, aux fusions de gènes et surtout à l’augmentation de vos équipements.

Un dernier point à noter, le jeu est en perpétuelle évolution. La dernière MAJ (1.3 au Japon) propose aux joueurs de retourner à la Tour de l’Illusion où de nouveaux challenges les y attendront. La Tour des Souvenirs vous permettra aussi de combattre les boss de l’histoire principale et enfin pour terminer les Tours Jumelles où, là, vous pourrez affronter les antagonistes de l’anime Monster Hunter Stories : Ride On. Cette mise à jour offrira également quelques nouvelles personnalisations pour votre avatar. En attendant nous attendons toujours la 1.2 qui doit rajouter quelques monstres comme le Teostra ou le Rajang ainsi que de nouvelles options de personnalisation.

Ce Monster Hunter est-il un bon jeu ? Le titre garde une forte empreinte par rapport à la série même s'il essaie de sortir des sentiers battus. Le but de Monster Hunter Stories est d’être un bon compromis entre les vétérans et un nouveau public visé, certes plus jeune si on ne fait que s’intéresser à l’histoire. Le jeu est classique dans son aventure mais fort intéressant dans son système si on cherche à s’y engouffrer. Capcom bouscule les codes mais y arrive avec brio et c’est ce qui est le plus important à noter. Un joueur ne connaissant pas la série, ou n’aimant pas le système de combat de cette dernière peut parfaitement entrer dans l’univers de ce Monster Hunter Stories. Il en va de même pour les amateurs de jeux comme Yo-kai Watch ou Pokémon. Certes, ce n’est pas un must-have mais pour se familiariser avec les types de monstres, le système de farming (qui est l’un des points centraux de la série) et surtout la chasse, il reste une très bonne approche et vous en avez largement pour votre argent. Rider-on !

Note attribuée : 14/20

Rédigé par Sadness le 24/01/2018

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