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The Witcher 3 : Wild Hunt

Fiche complète de ce jeu

Dans la catégorie des RPG occidentaux de type « monde ouvert », les Elder Scrolls et notamment le cinquième épisode (Skyrim) sont longtemps restés une référence. Mais voilà, c’était sans compter l’arrivée de The Witcher 3 : Wild Hunt (TW3), développé par le studio polonais CD Projekt RED. Il se vend à plusieurs millions d’exemplaires en quelques semaines et remporte de nombreux prix lors des différentes cérémonies dédiées aux jeux vidéo. Avec un tel succès, il est difficile d’imaginer autre chose qu’un bon jeu. Et c’est effectivement le cas. Mais comme on aime bien être méchant, on lui a quand même trouvé quelques défauts agaçants, que nous allons nous empresser de détailler ci-dessous...



De la guerre, du sang et du sexe : bienvenue dans l’univers merveilleux de The Witcher !

Tout comme les deux précédents épisodes, TW3 s'appuie est basé sur les livres de l’écrivain Andrzej Sapkowski et se déroule dans un environnement assez violent. La guerre fait rage entre l’empire de Nilfgaard et le reste des Royaumes du Nord. L'Empereur est bien décidé à mater toute forme de rébellion et ses troupes sont dispersées dans toutes les terres occupées pour y maintenir l’ordre. Mais la paix n’est qu’apparente, et de nombreuses intrigues se jouent encore en coulisses. Qu’elles impliquent des humains et des créatures plus dangereuses, il n’y a pas 36 solutions : il faut un « Witcher » pour les résoudre ! Et ça tombe bien puisque Geralt, le personnage principal du titre, en est un, c’est-à-dire un mercenaire spécialisé dans les monstres et tout ce qui touche aux intrigues surnaturelles. Il parcourt le monde à la recherche de contrats, et peut à peu près tout faire à condition d’être correctement payé. Cela ne l’empêche pas d’avoir quand même une certaine éthique et de ne (généralement) pas prendre part aux complots politiques. Il n'est pas tueur à gages, donc n'accepte pas de s’en prendre à des hommes contre de l'or. De plus, il ne tue pas les créatures intelligentes à moins qu'elles ne représentent une menace directe pour les Hommes.
Mais la petite routine de notre héros ne va pas durer longtemps : peu après le début du jeu, Geralt se voit confier la mission de retrouver une jeune fille qu’il connaît lui-même très bien (puisqu’il l’a entraînée durant son enfance) : Cirilla (surnommée Ciri), qui n’est autre que la fille de l’Empereur. Cette mystérieuse enfant avait disparu pendant de nombreuses années, mais voilà qu’elle a été aperçue dans les terres du Nord, et l’Empereur compte bien lui remettre la main dessus. C’est sur cette ligne que va se dérouler toute la première partie du jeu. Une chasse à l’homme qui va bien entendu conduire Geralt à explorer Nilfgaard et les Royaumes voisins afin de récolter des indices et de remonter peu à peu la piste de Ciri.

L’aventure comme on veut, où on veut
Tout d’abord un point important du jeu est son absence de liberté quant à la création du héros. Vous incarnez Geralt, un point c’est tout ! Ce côté pourra sans doute déplaire à certains, habitués à pouvoir créer un avatar à leur goût. Mais le bon côté c’est que l’histoire et le background du personnage sont très riches, et le soft possède un scénario très bien ficelé. Il faut donc plutôt voir TW3 comme un mixage entre un RPG de type « occidental » (avec un monde “ouvert”) et de type « japonais » (avec généralement des personnages prédéfinis).
L’aventure est très prenante et nous plonge rapidement dans un univers sombre et impitoyable. Dès les premières minutes, vous aurez l’occasion de voir des hommes se faire découper en morceaux ou manger le cerveau par un corbeau (oui oui…), autant dire que le jeu ne fait pas dans la dentelle. Mais quand même, en parlant de dentelles, le jeu ne nous cache pas grand chose des scènes d’intimité de Geralt et sa (ou ses) compagne(s). Tout ceci indique clairement que le jeu se destine à un publique adulte, loin des clichés et des versions édulcorées des RPG japonais. Et c’est ce qui rend le jeu si attrayant. Chaque personnage, principal ou secondaire, possède un caractère fort, sans toutefois tomber dans les stéréotypes habituels (celui qui est drôle, celui qui est sexy, celui qui est bagarreur…). Ici, on joue plutôt sur les nuances et la complexité. Les personnages féminins sont tout autant travaillés, et on pourrait même dire que Yennefer ou Ciri remportent haut la main l’oscar des héroïnes les plus intéressantes. Par contre on ne peut pas nier un certain côté sexiste du jeu, peut-être justifiable par l’univers : la plupart des personnages importants (amis ou ennemis) restent des hommes (même si quelques personnages féminins auront une place importante dans l’histoire). De plus, on remarquera que toutes les compagnes proches de Geralt sont des jeunes filles plutôt jolies, et qui évidemment tombent sous le charme d’un mec plus vieux au style négligé. Bref, malgré de bons côtés, ce n’est pas ce jeu qui va révolutionner l’image de la femme dans les jeux vidéo (même si le jeu s'inspire d'un livre, on aurait pu espérer que l’adaptation apporte de nouveaux éléments ou plus de diversité à ce niveau-là).
Le scénario reste accrocheur tout au long de la chasse à l’homme (enfin, à la femme) même si évidemment, compte tenu du format du jeu, il peut se retrouver dilué au milieu de nombreuses quêtes secondaires. On observe aussi une légère baisse d’intensité vers le deux tiers de l’histoire et la fin du jeu manque de punch (malgré quelques séquences riches en action). Des flashbacks nous permettent aussi de revivre en direct des bouts de l’aventure de Ciri, et même de la contrôler lors de certaines phases du jeu. On peut y voir une façon de diversifier un peu l’aventure, mais aussi peut-être une façon d’introduire une nouvelle héroïne pour la suite de la saga ?
De façon générale, le joueur est complètement libre de ses actions. On peut suivre à notre rythme l’histoire principale, en alternant avec de très nombreuses quêtes secondaires. Certains passages de l’histoire doivent quand même être suivis sans pause, et sont généralement scénarisés de façon plus intense. Explorer l’environnement et aller fouiller chaque recoin des régions prendra aussi beaucoup de temps. Au final, on se trouve parfois un peu trop dilué dans tout ça, et la trop grande liberté peut nuire au scénario principal. Mais ce défaut est difficilement contournable pour un jeu de ce genre.



Des paroles et des actes
On l’a évoqué précédemment, le héros est prédéfini et imposé au joueur. Néanmoins, vous aurez quand même votre mot à dire sur certains points. Si le physique et l’orientation sexuelle de Geralt sont prédéfinis, son comportement face à certaines situations sera confié au joueur. Ainsi, vous pourrez choisir d’incarner un héros plutôt tolérant, ou sévère, ou même impitoyable. Certaines décisions particulièrement importantes vous seront imposées (avec parfois un temps limité pour vous pousser à choisir selon votre intuition plutôt qu’en envisageant toutes les conséquences). Et évidemment celles-ci auront de lourdes répercussions par la suite. Les résultats ne sont pas forcément visibles immédiatement, mais ils peuvent intervenir à la fin de certaines phases du jeu. On nous résume alors tous les embranchements de choix et la manière dont on est arrivé au résultat final. C’est un point intéressant et qui pousse à refaire le jeu plusieurs fois pour tester différentes décisions.

Une suite indépendante ?
Comme le nom du jeu l’indique, il s’agit du troisième volet de la saga The Witcher. L’histoire est directement liée aux précédents épisodes, mais il n’est pas nécessaire d’y avoir joué pour la comprendre. De plus, un « simulateur » des choix de The Witcher 2, au début du jeu, astucieusement intégré à une conversation, vous permet de résumer les grandes lignes du second volet, les décisions prises, et d’influencer ainsi les conditions dans lesquelles vont se placer le troisième opus (PNJ morts ou vivants, condition des non-humains…). Il est aussi possible de ne pas activer ce « simulateur » en commençant une partie, les choix liés au second volet étant alors faits par défaut.

En résumé :
+ un jeu mature qui s’adresse à un publique adulte
+ personnages principaux et secondaires intéressants
+ une histoire qui se suit bien
+ des choix décisifs aux conséquences lourdes
- légère baisse d’intensité dans le scénario vers les deux tiers du jeu
- hélas encore trop de clichés sexistes (mais peut-être justifiables par l’univers du jeu ?)



C’est quoi ce film ? Ha non c’est un jeu !

Un environnement incroyable
L’environnement dans lequel on évolue est tout simplement INCROYABLE. Il y a un tel travail sur la végétation, la topographie, les habitations… qu’on se croirait dans un film. Les ambiances changent progressivement, avec des alternances jour/nuit très bien rendues (et des effets de crépuscule ou d’aube très beaux à voir). De plus, de nombreux types de temps s’alternent en permanence, allant du grand ciel bleu à l’orage violent, en passant par la pluie fine, le vent, la neige… D’ailleurs l’animation des végétaux soumis au vent est particulièrement bien réussie. La diversité des régions n’est pas exagérée, mais tout simplement réaliste. On passe de zones marécageuses à des forêts humides ou des régions plus sèches avec une transition presque invisible.
Les habitants, humains ou autres (animaux, démons…) ne sont pas en reste, puisqu’ils bénéficient d’animations plausibles et d’expressions bien rendues (surtout pour les humains). L’environnement est d’ailleurs très vivant, avec de nombreux animaux parcourant le ciel ou les prairies, et évidemment des prédateurs qui ne manqueront pas de vous attaquer si vous vous approchez trop près. Dans les villes et les villages, chacun vaque à ses occupations, et si vous tendez l’oreille, vous pourrez entendre des bribes de conversations, des chants, des rires ou des pleurs… bref, comme dans la vraie vie ! Il n’est pas possible de parler à tout le monde, mais les habitants réagiront quand vous les bousculerez ou que vous dégainerez votre épée devant eux.
On notera quelques éléments pas très réalistes, comme le fait de nager en armure lourde sans aucun problème (il est trop fort ce Geralt !), ou de pouvoir entrer chez les gens même en pleine nuit et vider leurs placards, et ce, sans soulever de protestation (mais bon c’est un trait commun à de nombreux jeux) ; n’essayez cependant pas de piller en présence des gardes, car ils vous le feraient regretter. Il y a aussi quelques rares bugs de collision, mais étant donné la taille du jeu ce genre de défaut est pardonnable.

La balade du dimanche, à pied ou à cheval
Dans ces décors magnifiques, les déplacements se font facilement, à pied ou à cheval (si on veut aller plus vite), ou même par un système de « transport rapide » entre des panneaux de direction (après les avoir activés bien entendu). Les balades à cheval sont agréables pour profiter de la vue, d’autant plus que le cheval est capable de suivre la route tout seul (il suffit de maintenir un bouton pour lui dire d’avancer). Il est possible d’appeler sa monture n’importe où en sifflotant (enfin, en appuyant sur un bouton…), qui surgira alors de quelque part pour vous retrouver comme si elle avait toujours été dans les parages.
Une mini-carte affichée en haut de l’écran permet de se repérer facilement (notamment pour suivre un objectif précis ou une quête) et il est possible de consulter une carte globale de la région à partir du menu principal. Celle-ci permet de visualiser tous les emplacements déjà visités, mais aussi toutes les zones inconnues, les lieux particuliers (camps de bandits, trésors cachés…). Ces derniers sont généralement indiqués sur la carte une fois que vous aurez trouvé un message particulier sur l’un des panneaux d’affichage des quêtes.



Les déplacements de Geralt sont fluides et faciles, mais on notera quand même parfois une certaine difficulté à le faire réagir correctement. C’est notamment le cas dans les espaces confinés où la caméra est trop proche (et donc le champ de vision devient très réduit), ou alors lors de la nage sous l’eau, où la réactivité du personnage est très mauvaise.

Un concert naturel
En ce qui concerne les musiques, elles sont généralement très discrètes et se fondent bien dans l’environnement, et deviennent plus puissantes durant les phases de combat. Ce qui impressionne plutôt c’est la richesse du background sonore en termes de bruitages, que ce soit pour les cris des animaux, les voix, les sons du vent dans les arbres… Tous les dialogues sont doublés (anglais, français… 15 langues différentes sont disponibles), avec des voix très réussies qui retranscrivent très bien les différents caractères et les émotions des personnages. Le rendu final est tellement immersif qu’on finit par ne plus le remarquer, puisqu’en fin de compte on se croirait tout simplement dans un environnement réel.

Enfin, il faut préciser que le monde n’est pas totalement ouvert. Vous allez être amené à explorer quelques très vastes régions (connectées par une carte du monde qui permet de passer de l’une à l’autre), qui donnent une impression de totale liberté, mais qui possèdent quand même des bordures (lorsque vous vous approchez de la fin de la zone vous aurez simplement un message de type « vous avez atteint les limites du monde connu »). Ce n’est en rien dérangeant , il y a déjà bien assez de coins à explorer comme ça !

En résumé :
+ un environnement incroyablement riche est réaliste
+ un impressionnant travail sur le son et les voix
+ des déplacements agréables notamment grâce au cheval
+ diversité des décors (sans pour autant tomber dans des clichés) et de la météo
- maniabilité de Geralt un peu limite dans certaines situations (notamment sous l’eau)



Les combats : de l’action et de l’action (et un peu de stratégie quand même)

Tout d’abord sachez que le jeu possède plusieurs niveaux de difficulté, allant de la simple « balade » (avec des combats plus faciles afin de profiter pleinement du scénario) jusqu’à un mode plutôt orienté « survival » (avec une difficulté de combats élevée, et des ressources plus limitées pour régénérer votre santé).
La Méditation (praticable n’importe quand hors des combats) permet de régénérer sa santé dans les modes normaux mais cela n’est plus le cas dans les modes difficiles, il faut donc trouver d’autres ressources pour rétablir Geralt.

L’épée pour seule amie
En ce qui concerne les affrontements, TW3 fait la part belle à l’action. Vous allez en effet devoir découper vos adversaires à coups d’épée en martelant les boutons (Carré ou Triangle) sans trop vous soucier du pourquoi ou du comment. Le côté stratégique est très limité (sauf contre certains boss et ennemis particuliers) et se résumera en général à esquiver ou prendre un peu de recul lors de l’affrontement avec des groupes d’individus, ou utiliser la technique « parade-attaque ». Vous n’aurez pas vraiment le choix des armes, le jeu imposant l’épée (ou éventuellement la hache comme seule alternative, mais le gameplay reste le même). Cela se justifie par le fait que Geralt est un « Witcher » (Sorceleur), il a donc appris depuis toujours à manier l’épée en argent, la seule arme efficace contre les créatures surnaturelles. Mais bon, en terme de gameplay on aurait aimé être un peu plus libre de choisir.
Dans l’ensemble, les combats sont très rapides, et la santé de Geralt descend tout aussi vite. Contre plusieurs adversaires il est parfois difficile de viser précisément celui qu’on veut, et on doit se contenter de taper dans le tas. De plus, les solutions pour restaurer sa santé durant un affrontement sont très limitées : avaler une potion ou consommer un aliment (pas très réaliste en plein affrontement mais bon…). Tout ça limite un peu l’intérêt des combats et les rend un peu trop chaotiques. On enchaîne les batailles mais sans vraiment avoir le temps de les apprécier (du moins en ce qui concerne les ennemis communs). Encore une fois, seuls quelques boss ou ennemis spéciaux apporteront un peu plus de suspense et d’intérêt.
Une jauge d’adrénaline, qui monte peu à peu lorsqu’on inflige des dégâts aux adversaires, permet de retranscrire la férocité avec laquelle on se bat, et d’augmenter progressivement les dégâts infligés. Cette jauge diminue ensuite quand on est au repos ou qu’on subit des dégâts. Le jeu est évidemment inspiré des livres, ce qui peut justifier certaines limites du gameplay (un seul type d’arme…), mais ce n’est pas forcément une excuse, car le rôle d’une “adaptation” est justement de “s’adapter”. Ici, il s’agit d’un jeu, on aurait donc pu souhaiter que le gameplay apporte quelque chose de plus libre et ne se contente pas de retranscrire simplement les romans.

En ce qui concerne Ciri, que l’on peut contrôler à quelques occasions, son gameplay se résume aussi essentiellement au combat à l’épée (même si elle va aussi acquérir certaines capacités spéciales au fil du temps). La grande différence avec Geralt est qu’elle est vraiment très rapide, ce qui fait que quand on reprend le contrôle de Geralt, on a un peu l’impression de contrôler un vieux papi.



Le chasseur de sorcières sait aussi manier la baguette !
Comme tous les « Witchers », Geralt possède quelques capacités surhumaines (ou « signes ») comparables à des sorts. Il y a cinq grands types de capacités, représentées par des runes, permettant de modifier un peu votre stratégie de combat : enflammer, influencer l’esprit, projeter un adversaire au sol, créer une zone piégée (qui ralentit les mouvements) ou encore créer une armure magique pour amortir les coups. Vous ne pouvez utiliser qu’une seule capacité à la fois, et il faut passer par un menu rapide pour en changer (en ouvrant le menu rapide, le combat passe au ralenti mais n’est pas mis en pause, il faut donc se dépêcher).
Pour lancer une capacité, il faut consommer de la vigueur, qui est matérialisée par une jauge en haut de l’écran. Le problème c’est que cette dernière est aussi consommée par les actions physiques (quand on court par exemple) et se recharge plutôt lentement en combat, on ne peut donc pas enchaîner l’utilisation de signes rapidement. Il faut noter que cet aspect n’évolue absolument pas avec les niveaux, vous consommerez donc toujours autant de Vigueur avec vos signes. C’est un peu frustrant de ne voir aucune progression sur ce point. Par contre, chaque signe pourra évoluer en puissance, et acquérir aussi une forme secondaire, ce qui permet de diversifier un peu leurs effets.

Potions, objets et autres
Dans le menu principal, vous pourrez choisir certains consommables ou objets particuliers et les associer à des emplacements rapides pour pouvoir les utiliser en combats. Mais tous les emplacements ne sont pas accessibles directement et il vous faudra quand même passer par un menu rapide (le même que pour le signes) pour alterner entre les différents objets prédéfinis.

Les objets se résument généralement à de la nourriture (pour restaurer la santé) et ils disparaissent définitivement de l’inventaire une fois consommés.
Les potions doivent d’abord être créées avec l’Alchimie, et peuvent conférer divers bonus ou capacités spéciales à Geralt, durant un temps limité. Le problème des potions est leur toxicité : quand vous en avalez une, une jauge de toxicité se remplit (et diminuera progressivement avec le temps). Si vous cumulez trop d’empoisonnement, vous pourrez avoir de sérieux malus en combat (champ de vision flou et réduit, diminution rapide des PV…). Du coup on doit toujours faire attention à ce qu’on consomme, et à quel rythme. A noter aussi que les potions sont en quantité limitée dans l’inventaire, mais elles sont rechargées lors des phases de méditation (à condition d’avoir de l’alcool en réserve dans l’inventaire).
Geralt pourra aussi créer et utiliser des bombes, dont les effets peuvent varier (infliger des dégâts, créer un nuage de poison, bloquer les capacités spéciales…). De plus, vous pourrez aussi utiliser une arbalète, notamment pour blesser les ennemis aérien et les amener à terre, ou pour tuer les ennemis aquatiques.

Faiblesse des ennemis : la clé de la victoire ?
Contre des ennemis plus forts ou spéciaux, il faudra utiliser une stratégie bien spécifique. En général, vous pouvez consulter la description de chaque adversaire à travers un bestiaire, et en apprendre plus sur leurs faiblesses. Ainsi, certains seront plus sensibles au feu, d’autres à certaines bombes… De plus, des huiles spéciales (fabricables avec l’Alchimie) peuvent être appliquées sur votre épée pour augmenter les dégâts contre un certain type d’adversaire.
Ces aspects peuvent permettre de venir à bout de certains ennemis plus coriaces, mais la plupart du temps on n’en aura pas besoin pour avancer dans l’aventure. Autre problème, c’est que les descriptions sont généralement débloquées après avoir vaincu au moins un adversaire du type en question (mais dans certains cas il est aussi possible de trouver des livres qui rajoutent des entrées au glossaire).



Le gameplay de combat reste donc dans l’ensemble assez simple et un peu trop répétitif. On manque de liberté dans nos choix d’armes ou de style de combat. De plus, le passage forcé par le menu rapide pour changer de signe a tendance à casser un peu le rythme des batailles.

En résumé :
+ combats dynamiques
+ gameplay simple et rapide à prendre en main
- trop répétitif
- peu de choix d’armes ou de styles de combat


Petit Geralt deviendra grand

On l’a déjà évoqué plus haut : le personnage principal possède un background déjà tout défini et le jeu n’offre aucune liberté quant à sa création. Mais le joueur garde quand même un certain contrôle sur son développement. L’expérience se gagne essentiellement en réalisant des quêtes, donc inutile de penser à faire du « farming » comme dans la plupart des RPG, sauf contre certains adversaires d’un niveau assez élevé. De plus, seules les quêtes d’un niveau à peu près équivalent ou supérieur à celui de Geralt vous récompenseront suffisamment. Les quêtes de niveau inférieur ne donneront presque rien (en dehors des récompenses matérielles qui restent les mêmes). Du coup l’expérience cumulable dans une partie est très limitée, car au bout d’un moment toutes les quêtes ou ennemis seront d’un niveau trop faible pour en rapporter assez. Lors de la première partie, Geralt pourra ainsi atteindre un niveau compris entre 30 et 35 au mieux.
A chaque niveau gagné, vous gagnez un point de caractéristique, à utiliser pour faire progresser un signe, une compétence d’alchimie, un trait du personnage ou une technique de combat. Et oui ce n’est pas beaucoup, il faut donc bien choisir… (il est possible de gagner des points bonus en découvrant quelques lieux particuliers dans l’environnement, mais ça reste limité). Les bonus activés ressemblent en quelque sorte à un arbre de compétences (pour activer les bonus les plus forts il faudra d’abord avoir dépensé assez de points dans la catégorie associée). De plus, les bonus doivent être « activés » en les plaçant dans un emplacement spécial du menu (jusqu’à 12 bonus maximum). Là encore, on peut être déçu de ne pas pouvoir faire évoluer toutes les caractéristiques du personnage et de devoir encore choisir parmi les bonus gagnés, mais cela nous force aussi à une certaine « spécialisation » de Geralt sur des aspects particuliers, et donc à tester différentes approches de jeu.
Ce qui est sans doute plus frustrant en terme d’évolution, c’est que l’on manque complètement d’indications sur les caractéristiques de Geralt. On sent bien qu’il devient plus fort en combat, mais à l’écran ça n’est pas très éloquent (en dehors du fait que l’on résiste mieux aux attaques des ennemis les plus forts). Et il est impossible de faire évoluer certains aspects (comme la consommation de la Vigueur par les signes).

En résumé :
+ plusieurs choix de bonus à activer dans différentes catégories
- évolution pas forcément intéressante
- très limitée, impossible de faire évoluer les caractéristiques de Geralt



Les menus et tout le reste : un triste record dans l’histoire du jeu vidéo

The Witcher 3 possède un record qui hélas n’est pas une qualité : celui de l’inventaire le plus lent (et le plus mal fichu) de l’histoire du jeu vidéo. Bon, c’est peut-être un peu exagéré, mais quand même… Quand on compare la qualité du jeu dans son ensemble avec l’interface et l’ergonomie du menu des objets ou de l’équipement, on se demande comment ils ont pu en arriver à un résultat aussi mauvais. On ne va pas s’acharner à détailler tous les défauts, mais en résumé sachez que c’est lent (plus on a d’objet, plus ça rame), pas pratique, peu lisible, et le pire c’est qu’on est obligé d’y passer en permanence (pour s’équiper, utiliser des objets, lire des indices relatifs aux quêtes…).
Pour le reste des menus, c’est déjà mieux, notamment en ce qui concerne le Bestiaire qui est plutôt beau et permet de consulter la description des ennemis de façon rapide. En revanche, l’affichage des textes est tellement petit que vous allez perdre facilement 3/10e d'acuité visuelle après le jeu (c’est les ophtalmologistes qui vont être contents !). Et dites-vous bien que si votre télé n’est pas HD et de bonne qualité, certains textes seront tout simplement illisibles.

Toujours en lien avec le menu et plus particulièrement l’inventaire, les magasins ne sont pas des plus pratiques non plus. Lorsque l’on consulte la marchandise du commerçant, c’est assez frustrant de ne pas voir directement le nombre d’objets que l’on possède déjà. On doit à chaque fois retourner dans l’inventaire de Geralt, attendre 10 secondes pour qu’il s’affiche, et aller vérifier si on a déjà l’objet désiré (sachant qu’il faut arriver à le trouver, et qu’il est impossible de classer ses objets). De même, lorsque l’on achète de nouveaux équipements, il est impossible de s’en équiper directement, il faut donc ressortir du menu du marchand et rouvrir celui de Geralt… Bref, on finit par limiter ses achats (c’est un bon moyen de faire des économies). Une fonction utile en revanche est de pouvoir sélectionner une recette dont il nous manque des ingrédients, afin que ces derniers apparaissent en surbrillance dans l’inventaire du commerçant, de façon à pouvoir les repérer facilement.
D’ailleurs en parlant d’économies, sachez que vos ressources en argent seront très limitées au début. Cela amène à devoir faire des choix sur ce que l’on achète ou pas, et confère plus de valeur aux objets acquis. Les marchands aussi ont une réserve d’argent limitée et ne pourront pas acheter tous vos articles.

Un système d’artisanat très complet et facile
Il y a deux grandes catégories de création d’objet : l’Alchimie, et la Forge.

- L’Alchimie est accessible directement depuis le menu principal et peut se pratiquer n’importe où. Un menu déroulant permet de voir toutes les formules connues (que l’on doit acquérir en trouvant ou achetant des parchemins) classées par catégories (potions, bombes, huiles…). Un système de couleur permet de repérer très simplement celles que l’on peut faire (en vert), celles que l’on a déjà (en blanc) et celles dont il nous manque des ingrédients (en rouge). Comme déjà évoqué avant, les objets créés par l’alchimie sont en quantité limitée dans l’inventaire, mais ils se rechargent lors des phases de méditation. Il n’est donc pas utile de re-créer une potion (ainsi qu’une bombe, huile ou décoction) que l’on a déjà créée.

- les Forgerons sont accessibles un peu partout dans le jeu et permettent de créer de nouvelles armes ou armures, à condition d’avoir appris la formule adéquate, mais aussi que le forgeron soit d’un niveau suffisant pour créer l’objet voulu. Le système est présenté de la même façon que pour l’alchimie, mais avec des menus supplémentaires. Il est en effet possible de déconstruire une arme ou une armure pour en récupérer les matériaux, de lui retirer ses runes, ou tout simplement de réparer un objet.
Les runes peuvent être associées aux armes ou armures qui possèdent un (ou plusieurs) emplacement(s) dédié(s), et peuvent conférer divers bonus. Contrairement au système de forge qui n’est accessible qu’à travers les forgerons, les runes peuvent être simplement associées à l’équipement par l’intermédiaire de l’inventaire principal (mais pour les retirer il faut retourner chez un forgeron). En revanche, il est impossible de personnaliser l’apparence de l’équipement, il faut se contenter des formes et des couleurs prédéfinies.
Un autre point important lié à l’équipement est son usure progressive. Si une arme ou une armure est trop usée, elle perdra de son efficacité. Il est possible de les réparer en utilisant des kits de réparation (consommables) ou simplement en allant chez un forgeron.



De façon générale, le jeu regorge (et même déborde) d’objets ! On en trouve de partout (coffres, sacs, caisses et bien sûr sur les cadavres des ennemis vaincus) si bien qu’on se retrouve vite avec un inventaire submergé (qui du coup devient encore plus lent !). Autant ça ne pose pas de problème pour les ingrédients de d’alchimie ou de crafting car le poids n’est pas pris en compte, autant les autres objets peuvent vite amener à un surpoids (et donc des mouvements limités). De plus, le fait de trouver beaucoup trop d’armes et d’armures (souvent meilleures que celles que l’on peut forger) nuit grandement à leur valeur et à leur intérêt. De même que les trésors sont tellement nombreux qu’ils deviennent banals et on ne fait même plus attention à ce qu’on trouve. Bref, trop c’est trop !

En résumé :
+ équipement qui s’use de façon réaliste
+ large choix d’objets à créer (armes, armures, alchimie…) avec un système très simple
- un inventaire horriblement raté qui mettra vos nerfs à rude épreuve
- interface des marchands pas super
- beaucoup trop d’objets trouvés


Des histoires à chaque coin de rue

S’il y a bien un aspect sur lequel le jeu n’est pas avare, ce sont les quêtes secondaires. Elles sont principalement divisées en trois catégories : les quêtes secondaires à proprement parler, les trésors cachés (qui consistent à aller fouiller un lieu pour y découvrir des recettes d’artisanat spéciales) et les contrats de Sorceleur (le but étant généralement d’aller tuer une créature spécifique qui embête les villageois).
Les quêtes sont activées en lisant des panneaux d’affichage (répartis dans les différents villages ou villes) ou simplement en parlant à des gens. En plus des quêtes en elles-mêmes, le jeu vous incitera à explorer de fond en comble chaque recoin du paysage avec un système de « lieux inconnus » qui seront indiqués par des points d’interrogation sur la carte du monde. Ces lieux sont activés en lisant des panneaux d’affichage, et correspondent généralement à des trésors cachés.

Tout ceci rallonge évidemment la durée de vie du soft de manière importante, et vous pourrez passer des dizaines (ou centaines) d’heures pour tout finir. Évidemment, avec une telle quantité, on ne peut pas éviter une certaine répétition à la longue. Si chaque quête secondaire bénéficie d’une scénarisation correcte, il y a quand même une certaine redondance, notamment sur leur déroulement : parler au PNJ qui vous explique le pourquoi du comment, fouiller une zone avec vos sens de « Witcher » pour y découvrir des indices (ce sens permettant de mettre en surbrillance toutes les indications utiles telles que des parfums, des traces de sang ou de pas...), suivre la piste jusqu’au repère du monstre, le tuer, et retourner chercher la récompense. Le plus pénible est sans doute certains systématismes inutiles, comme dans le cas des trésors cachés : vous trouvez un message, et le jeu vous indique qu’il faut le lire pour savoir où aller. Sachant qu’ouvrir l’inventaire est une vraie plaie, on se demande pourquoi tout simplement ne pas afficher le message directement à l’écran quand on le trouve, et sauter cette étape aussi énervante qu’absurde.



Les autres mini-jeux et l’excellent Gwynt
Côté mini-jeux, on retrouvera quelques courses de chevaux, des bastons à poings nus, mais aussi et surtout le Gwynt. Ce jeu de carte à collectionner est totalement optionnel mais oh combien intéressant ! Au début il peut sembler très simplet et peu stratégique. Mais après quelques parties, quand on commence à gagner de nouvelles cartes, on s’aperçoit que le jeu est très riche et plein de suspense. Les règles sont simples et vite assimilables. On dispose de 4 factions différentes (au départ, faute de cartes, on ne peut jouer qu’avec une) pour construire un deck (22 cartes minimum), auquel on peut rajouter des cartes spéciales communes à toutes les factions (des héros, ou des cartes avec des effets spéciaux tels que la météo, détruire une carte adverse…). Bien entendu, les cartes les plus puissantes et les plus rares seront aussi les plus difficiles à obtenir, en gagnant des parties contre des adversaires coriaces.
Le Gwynt s’est révélé si bien qu’une version physique est sortie et a été offerte aux petits chanceux qui avaient précommandé la première extension de TW3 ou l’édition limitée sur Xbox One.

En résumé :
+ énormément de quêtes à faire
+ toutes les quêtes secondaires sont scénarisées
+ beaucoup d’endroits à explorer
+ le Gwynt pourra vous occuper des heures durant et se révèle un excellent mini-jeu
- une certaine redondance dans le déroulement des quêtes et des systématismes énervants


L’extension Hearts of Stone

Voilà que vous avez à peine terminé l’histoire principale de The Witcher 3 que vous êtes déjà reparti pour une nouvelle aventure !
Vous arrivez à l’Auberge des Sept-Chats et vous trouvez un nouveau contrat sur le panneau d’affichage. Celui-ci propulse le Sorceleur dans une toute nouvelle quête, une histoire mêlée de mystères et de monstres redoutables...
L’extension s’adresse donc à tous les joueurs ayant fini le jeu. Au sein de votre partie terminée (niveau 30+), ou à la suite d’une partie en New Game + (niveau 60+), vous pourrez débuter cette quête, débloquant ainsi tout le contenu annexe de l’extension.
Il est également possible de débuter une partie directement depuis le début de l’extension, sans avoir à utiliser une partie sauvegardée. Dans ce cas, vous aurez alors tout l’attirail théoriquement nécessaire pour entreprendre votre voyage, sans pour autant vous faciliter la tâche, puisque la plupart des éléments « end-game » (si tant est qu’il y en a) ne seront pas débloqués.

L’histoire de Hearts of Stone se déroule donc après l’histoire principale de The Witcher 3, en suivant ainsi une toute nouvelle trame sans rapport avec les précédents événements. Vous rencontrerez au cours de votre périple de nouveaux personnages, alliés ou ennemis ; leur rôle restant pour certains obscur jusqu’au bout.
Outre l’histoire très bien ficelée, sombre à souhait, et pleine de rebondissements, on se rend vite compte que la difficulté générale des combats a largement été revue à la hausse. Si l’on pouvait considérer le jeu de base comme trop facile (même dans les niveaux de difficulté supérieurs), et que du coup, on n’avait pas l’impression de devoir pousser très loin niveau « technique » et stratégie pour vaincre tel ou tel ennemi (ou boss), ce n’est plus du tout le cas dans l’extension.
On prend le temps de rechercher les meilleures potions et bombes à notre disposition, les faiblesses de nos adversaires dans le bestiaire, et surtout de réfléchir aux stratégies permettant de survivre à la rencontre.

La quête principale de Hearts of Stone se divise en cinq chapitres, chacun doté de sa propre ambiance ; humour (et sarcasme), mystère, romance… les différents objectifs, contrairement à ceux du jeu de base que l’on pourrait trouver redondants, sont sans cesse renouvelés et ne laissent pas de place à l’ennui.

L’extension apporte différents éléments secondaires ; quelques quêtes (mais pas trop), de nouveaux lieux - la carte de The Witcher 3 ayant été considérablement étendue - des trésors cachés ou gardés, et également quelques cartes de Gwynt uniques supplémentaires (principalement liées aux nouveaux personnages).
Comme évoqué précédemment, Geralt aura également droit à une nouvelle romance (à condition, bien sûr, que le joueur en fasse le choix), avec une de ses vieilles connaissances (référence aux livres et aux précédents jeux).



Un autre élément arrivé avec l’extension est l’enchantement des armes. Débloqué suite à une courte quête (en plusieurs parties) et moyennant une grosse somme d’argent, Geralt aura la possibilité d’ajouter des enchantements sur ses armes et armures. Ceux-ci apportent différentes caractéristiques spécifiques : un effet supplémentaire à l’un des signes, des dégâts supplémentaires ou une portée allongée pour une certaine attaque, il y en a pour tous les goûts. Ces enchantements utilisent les espaces d’équipement prévus à l’origine pour les runes, en plus de nécessiter celles-ci (et divers autres matériaux) à leur création.

Au total, il faudra une bonne quinzaine d’heures au minimum pour venir à bout de cette extension, et même plus en prenant le temps de tout explorer.
Sa quête principale a aussi le luxe d’avoir deux fins possibles, permettant ainsi au joueur de combler ses attentes.
Notez enfin que l’extension apporte également une petite douzaine de nouvelles pistes audio propres à ces quêtes et lieux.

En résumé :
+ de nouveaux PNJ à découvrir et des quêtes intéressantes et variées
+ un agrandissement significatif de la région de Novigrad, ce qui permet de nouvelles explorations
+ un challenge plus élevé qui plaira sans doute à ceux qui trouvaient le jeu trop facile
- pas de nouveautés au niveau de Geralt (compétences et gameplay) en dehors de l’enchantement

Au final, The Witcher 3 est un excellent A-RPG qui pourra vous occuper des centaines d’heures (en comptant un New Game +), sans pour autant être dépourvu de défaut. Si vous cherchez un RPG où vous pourrez créer votre propre personnage et le faire évoluer de façon libre (et intéressante) avec plein de classes (et styles de jeu) possibles, The Witcher 3 ne répondra pas à vos attentes. De plus, l’inventaire incroyablement foireux et lent devient un peu lourd à gérer à la longue. Il faut donc se lancer dans le jeu pour ce qu’il est : un monde « semi-ouvert » très riche, incroyablement réaliste et mature, bourré de quêtes, avec une aventure qui se suit bien, mais un gameplay limité et un peu trop répétitif. Le jeu saura vous occuper, proposant plusieurs fins et romances possibles. On regrettera peut-être un manque de diversité dans les personnages féminins de premier plan, bien que leur rôle ne soit pas simplement figuratif (surtout en ce qui concerne Yennefer et Ciri qui sont très bien réussies et intéressantes).
Pour conclure de façon plus claire : lancez-vous dans l’aventure dès que possible ! Vous en aurez pour votre argent !

Remerciements pour leur participation active à l'élaboration de cette review : Tennee, Wolfangele et Dracohelianth.

Note attribuée : 19/20

Rédigé par Natahem le 19/03/2016

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