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Fable 2

Fiche complète de ce jeu

Fable 2 a été, sans conteste, l’un des RPGs les plus attendus de la Xbox 360. Le premier épisode avait marqué de nombreux joueurs, autant par ses qualités générales que par les promesses non tenues par son créateur, Peter Molyneux sur ledit jeu. Il est d’ailleurs étonnant de voir qu’au final, on a plus médis sur le jeu vis-à-vis de ces fameuses promesses que sur le titre en lui-même. Cette fois-ci, Molyneux a retenu la leçon et s’est bien gardé de s’emporter sur cette suite afin que celle-ci soit jugée sur sa valeur. Reste à savoir si cela cache quelque chose de suspect ou non.

La vengeance vient toujours à qui sait attendre

L’histoire prend encore place dans le monde d’Albion mais 500 ans après les faits relatés dans le 1er épisode. Un moyen d’impliquer les néophytes dans cet univers sans les perdre dans des références que seuls les joueurs du 1er reconnaîtraient tout en satisfaisant ces derniers qui retrouveront des lieux connus. Le monde n’a pas tellement changé dans le fond si ce n’est que les armes à feu accompagnent désormais les armes blanches et que la célèbre Guilde des Héros a été oubliée à jamais. On commence l’aventure dans la peau d’une orpheline ou un orphelin, c’est au choix. Accompagné de sa grande sœur Rose, notre graine de héros vit au jour le jour gagnant péniblement sa croûte. Ce quotidien éprouvant n’empêche pas la jeune Rose de rêver à des jours meilleurs lorsque son regard s’attarde sur le magnifique château de Fairfax abritant l’endeuillé mais bienveillant Lord Lucien, Seigneur de Bowerstone.

Le jour même débarque Murgo, un marchand venu vendre de nombreux objets magiques aux effets aussi douteux que le marchand lui-même (« ne jamais faire confiance à un Murgo » disait Hettar). Un des objets va pourtant intéresser Rose, une boîte magique pouvant, paraît il, réaliser les rêves. Bien que suspicieuse, votre grande sœur va, sur les conseils d’une mystérieuse bohémienne aveugle du nom de Thérésa (qu’on suppose être la sœur du héros du 1er opus), chercher à se procurer le mystérieux objet. Le coffret acheté, Rose va formuler son vœu faisant disparaître la boîte dans un éclat de lumière. Le soir même, un garde vient chercher notre personnage et sa sœur pour les emmener au château de Fairfax, auprès du Seigneur Lucien. Le vœu de Rose s’est-il réalisé ? Malheureusement celle-ci va déchanter ainsi que, pour d’obscures raisons, Lucien lui-même. En effet, ce dernier va se rendre compte que les deux enfants sont des descendants de Héros mais pas ceux qu’il attendait. Il va brutalement tuer Rose et grièvement blesser notre héros (héroïne) qui ne devra sa survie qu’à la présence de Thérésa. Celle-ci va l’élever et le/la préparer jusqu’à ce que l’heure de la vengeance sonne enfin. Néanmoins, avant que le sort de Lucien soit scellé, il faut retrouver 3 autres héros, ceux que Lucien attendait justement.

Fable succincte …

La trame de départ est intéressante même si on va dériver vers une mission plus importante mais qui reste compatible tout le long avec la quête de vengeance du héros. Malheureusement, le scénario n’est guère développé et se contente du minimum syndical offrant même l’un des final les plus ennuyeux et expéditif jamais connu. A tel point qu’on se demande si tout est vraiment fini, si on n’a pas loupé quelque chose en cours de route avant de comprendre que même une bataille contre des cafards valait mieux que ce final abrupt. En gros, on se contente essentiellement de rechercher les 3 héros au travers de missions classiques, y compris des redites vis-à-vis du 1er épisode et puis c’est tout. Certes, même un tel synopsis aurait pu engendrer quelque chose de consistant si la mise en scène n’était pas épurée, presque sans aucune surprise, sauf dans le mauvais sens du terme. C’est bien dommage car le scénario présenté ici disposait de bonnes idées, comme le passage de la flèche ou la rencontre avec l’assemblée des Ombres. Malheureusement, ces éléments sont assez peu exploités et surtout noyés dans un scénario bateau manquant cruellement de conviction.

… mais envoûtante.

Heureusement, le jeu est tiré par le haut par de nombreux autres points, à commencer par son ambiance combinée à sa liberté de mouvement. Si, à l’image du 1, on retrouve des phases en plein air confinées comme dans un couloir, Fable 2 met enfin à disposition des lieux bien plus ouverts profitables à la découverte et l’exploration. On est enfin libre de fouiller un peu partout. Se balader tranquillement à la recherche de coffres, donjons cachés, rencontrer des marchands errants et cela dans une ambiance enchanteresse, bercée par des décors somptueux et une musique enivrante où le jour passe dans un jeu de lumière et d’ombre absolument magnifique. Comment faire du vagabondage un pur instant bonheur. De ce point de vue là, les développeurs et le compositeur ont fourni un travail de très grande qualité qui se marie à merveille pour un résultat dépaysant à souhait. On retrouve aussi un peu le style graphique du précédent épisode avec son côté légèrement caricatural, décalé. Fable 2 ne pousse pas le réalisme à outrance mais penche plus vers un ton humoristique et fantaisiste. Un mariage des plus réussis qui donne au titre une personnalité unique pour un RPG, si on excepte bien sur le 1er Fable. Ce ton si particulier est également développé par le doublage français qui colle parfaitement au style du jeu et sait distiller cet humour subtil, cette ambiance paillarde. Mention spéciale pour les voix de gargouilles qui sont excellentes ou les répliques du génial et opportuniste Reaver.

Vivre dans l’Albion

Tous ces points facilitent énormément l’immersion du joueur pour peu que celui-ci en apprécie le ton si particulier de la série. Bien sur, l’une des particularité de Fable 2 est d’aller plus loin dans le domaine ce qui se traduit ici par une connexion largement plus développée qu’auparavant du personnage principal avec les différents PNJs mais surtout le l’évolution du monde d’Albion. Le jeu est en effet marqué par 3 périodes, l’enfance, l’adolescence et l’âge adulte. Au cours des deux premières périodes, le joueur sera amené à faire des choix ou des actions dont les effets se répercuteront sur la période suivante. Il n’y a par contre que deux tendances à suivre de manière générale, la bonne ou la mauvaise qui peuvent globalement se résumer par aider ou détruire. Il est dommage que la voie « mauvaise » se résume généralement à empêcher le monde d’Albion d’évoluer et ne permet pas de créer une évolution « maléfique ». En effet, aider les gens contribuera à voir les villes et les lieux évoluer permettant à de nouveaux endroits de se créer car ils auront prospéré. Or, si dans Fable 2 l’idée du « Bien » passe par l’évolution, celle du « Mal » passe par l’immobilisme, le refus de changer, ce qui ne donne pas vraiment d’attrait pour cette direction au sein du jeu. Par contre, il est étrangement aisé de réparer un crime en payant ou en rendant un menu service à la communauté, certes proportionnel à la faute commise mais à moins de décimer un village, guère coûteux dans l’ensemble. Dans un sens, le jeu met en avant l’idée que faire le mal est facile mais n’apporte presque rien au final si ce n’est un changement d’apparence et l’attirance ou la répugnance qu’éprouveront les gens pour vous.

En effet, chaque action sera rapidement connue (bien que ce ne soit pas toujours crédible) et on pourra être aussi bien glorifié que vilipendé. Pour voir ce que pense un PNJ de vous, il suffira de le cibler puis d’appuyer sur la touche Y pour voir ses goûts en divers domaine. Cela va de sa personnalité, ses expressions préférées, des objets qu’il ou elle affectionne mais aussi son orientation sexuelle. Ainsi, en affichant publiquement des expressions grâce à la croix multidirectionelle, les gens peuvent vous apprécier ou vous fuir. On peut également offrir des cadeaux pour se faire apprécier. D’ailleurs, un marchand qui vous apprécie fera aisément baisser les prix bien que le terroriser marche aussi. La renommée joue également un rôle important dans la manière dont vous êtes perçu. De nombreuses missions rapportent des points de renommée qui permettent aux gens de savoir quel genre d’individu vous êtes. Ainsi, si vous décidez de choisir des missions maléfiques, les gens vous craindront et fuiront mais si vous faîtes de bonnes actions, attendez-vous à voir débarquer des fans voir carrément des personnes raides dingues de vous.

Ces dernières personnes seront souvent candidates à une relation plus poussée avec votre avatar. Si cela peut être l’aventure d’un soir fait à la va-vite, on peut également décider de plaire à quelqu’un pour envisager le mariage voire faire des enfants, à condition que ce soit avec une personne de sexe opposée bien évidemment. Il faut aussi que cela soit pratiqué sans protection. En effet, gardien des bonnes moeurs, le jeu propose faire l’amour en se protégeant, ou non, ce qui, avec son conjoint, à des chances d’aboutir à une naissance mais, avec des inconnus, à des maladies sexuellement transmissibles. Ce dernier point peut d’ailleurs être une raison de divorce bien qu’il y en ait pleins d’autres comme la polygamie, le fait de battre son/sa conjoint(e) ou de le/la délaisser avec les enfants, en ne venant jamais les voir, ne leur laisser aucun revenu régulier (votre conjoint étant homme ou femme au foyer), les laisser vivre dans une maison insalubre voire en le/la battant. Vous avez le choix. Par contre, il est impossible de s’en prendre aux enfants, les vôtres ou ceux qui se baladent dans les rues, ce sont les seuls êtres à ne pouvoir être attaqués. Il faut donc bien s’occuper de sa petite famille si on ne veut pas la perdre ce qui occupe en soi pas mal de temps.

La vie sociale du personnage ne s’articule pas uniquement là. En plus de la renommée, du mariage, des relations avec les PNJ il est également possible de travailler pour gagner sa croûte. C’est d’ailleurs parfois bien plus utile que de partir à l’aventure et même de voler. Il existe également des jeux de hasard pour ceux que ça tente. On peut ainsi aider le forgeron à fabriquer des épées à la chaîne, voire servir des bières au bar du coin. Avec cet argent en poche, là encore les choix sont multiples. On peut tout aussi bien s’acheter de nouvelles armes et des potions mais également des vêtements et des colorants pour les personnaliser. La tenue joue un rôle sur le point de vue que les gens auront de vous. Il en va de même pour la coiffure, la barbe, le maquillage ou les tatouages. On peut ressembler à tout et n’importe quoi en allant du simple fermier au moine en passant par un riche noble ou un travesti. Chaque vêtement ou tatouage possède des effets sur l’image qu’ils renvoient qui sont indiqués dans un menu de sélection. On peut également s’acheter de la nourriture, qui aura les mêmes effets que pour une potion mais avec des bonus/malus qui prendront en compte votre poids, votre pureté ou à contrario votre corruption. Le fin du fin étant l’achat de maisons ou de boutiques dont on pourra toucher toute les 5 minutes (et même la console éteinte) un loyer régulier. Un loyer que l’on pourra augmenter ou réduire ce qui suscitera dans les deux cas son lot de remarques.

Dans tous les cas, Lionhead a réalisé un travail énorme sur les éléments qui font rentrer, votre avatar dans le monde d’Albion. On a même l’impression que le studio a largement plus travaillé cet aspect que la quête principale tant cet univers fourmille de détails. Il y a de quoi occuper le joueur entre deux grosses missions car s’il est vrai qu’on peut sans mal finir l’histoire principale en une dizaine d’heures, on passera bien 20 à 30 heures de plus pour tout découvrir et bien s’installer, pour vivre au sein de ce monde. De plus, on retournera aisément dans l’aventure avec un nouvel avatar afin de vivre une aventure différemment en prenant compte des nombreuses possibilités offertes. Cela se fera avec d’autant plus de facilité que le jeu assiste beaucoup le joueur et n’offre pas vraiment de challenge ce qui s’avère tout de même regrettable dans un sens. On est déjà virtuellement invincible puisque perdre toute sa barre de vie n’entraînera aucun Game Over. Le personnage, au contraire, se relèvera avec des marques de coups ou de cicatrices sur le corps mais en pleine forme pour reprendre le combat. De toute façon, même sans ça, le jeu est globalement très facile. On a accès à de nombreuses potions ou objets de soin et il est dur de mourir pour qui fait un tant soit peu attention. Cela ne m’est d’ailleurs jamais arrivé volontairement de tomber au combat. De plus, Fable 2 guide énormément la progression pour le joueur en indiquant à chaque fois où il doit se rendre grâce à un chemin lumineux. Il est toutefois possible de le retirer mais on sent que tout a été fait pour que n’importe quel joueur puisse se lancer dans Fable 2 sans grande difficulté pour toucher un public plus large.

Par le fer, le feu et la magie

Pour combattre les pires monstres d’Albion ou pour décimer d’honnêtes citoyens voire liquider votre femme qui annonce qu’elle vous quitte, ce qui coûte toujours moins cher qu’un divorce (si, si, c’est prouvé, dans le jeu du moins), votre héros aura 3 domaines de compétences à sa disposition.

- Le premier domaine représente tout ce qui touche au physique du personnage. C’est là qu’on y apprend des techniques de combat, qu’on augmente la vitalité et la force de votre avatar. D’ailleurs, c’est en faisant évoluer cette dernière compétence que votre personnage gagnera en musculature. Un domaine primordial avant tout pour la barre de vie.

- Le deuxième domaine permet d’améliorer son agilité et joue surtout un rôle dans le maniement des armes à feu. On peut améliorer la puissance de tir, ce qui augmente également la taille du personnage, le degré de précision avec la possibilité de zoomer voire de viser des zones précises de l’anatomie de l’ennemi et finalement la vitesse d’attaque au corps à corps.

- Le dernier domaine verse bien sûr dans la magie. Une palette de sorts est proposée, 8 en tout. Le choix est assez conséquent allant de la simple boule de feu à la création d’une tempête en passant par la résurrection des cadavres afin de vous assister dans une bataille un peu trop dure. Apprendre plus de sorts modifie aussi l’apparence du personnage qui commencera à voir des veines lumineuses parcourir son corps.

Chaque compétence ou sort peut être développé jusqu’au niveau 5 exception faîte des techniques de combat et de la précision des armes à feu limitée à 4. Pour apprendre de nouvelles compétences ou augmenter leurs niveaux, il faut dépenser son expérience durement acquise lors des combats ou par le biais de potions achetées chez l’alchimiste du coin. Il existe 4 types d’expériences représentées sous forme de couleurs. La bleue pour la force, la jaune pour la dextérité, la rouge pour la magie et la verte est générale. Seule cette dernière peut se dépenser dans les 3 autres domaines tandis que les autres sont restreintes à leur propre champ. Si on gagne des orbes vertes à chaque combat, les autres s’obtiennent en fonction de la manière dont on attaque l’ennemi. Ainsi, un personnage qui n’attaquera qu’avec son épée ne gagnera que des orbes bleues et vertes. A moins de d’utiliser les orbes vertes, il ne pourra donc pas progresser dans les autres domaines s’il ne se décide pas à les utiliser. L’évolution du personnage dépend donc entièrement des choix du joueur et de sa manière à appréhender les combats.

L’art de varier les coups

Leur prise en main est assez aisée mais peut déstabiliser au début mais, surtout, n’est pas exempt de défauts. On est entièrement libre de ses mouvements. La caméra amovible placée en hauteur permet d’ailleurs d’avoir un excellent point de vue lors des déplacements mais en particulier sur l’ensemble de l’aire de combat. Le jeu met également en place un système de ciblage qui permet de se concentrer sur un seul ennemi de manière efficace. On peut par la suite débloquer de nouveaux mouvements grâce aux compétences mais tout n’est pas inné au départ comme la roulade ou la garde. Mauvaise impression pour cette dernière qui n’est pas très bien pensée car pour l’exécuter, il faut appuyer plus longtemps sur la touche X de la manette qui correspond également à l’attaque au corps à corps ce qui ne permet pas de se défendre rapidement. Ce n’est véritablement efficace que lorsqu’on attend l’attaque plus que dans le feu de l’action. Il vaut mieux préférer une bonne roulade qui reste le meilleur moyen de ne pas se prendre de coups.

Le domaine des armes à feu n’est pas non plus sans défaut bien que, cela soit beaucoup plus mineur ici, voir accessoire. S’il est aisé de se battre avec un fusil, pistolet ou arbalète, surtout une fois la roulade apprise, et que le zoom permet de finir un combat avant même que l’ennemi ne se soit approché de vous, l’idée de pouvoir viser des zones précises est bien plus laborieuse, surtout sur un ennemi forcément en mouvement et pas idiot au point d’attendre de se prendre le projectile. Autant dire que ce petit plus ne sert strictement à rien sauf à débloquer un succès. Heureusement que l’on s’en passe sans problème durant l’aventure.

La magie n’échappe pas non plus à ses petits défauts malgré une hétérogénéité des sorts de très bonne facture. En effet, pour lancer un sort, il faut viser l’ennemi sinon la magie prendra effet autour du personnage mais dans une zone limitée en terme de distance. Dans les deux cas, les deux variantes peuvent être utiles selon la tournure du combat. Toutefois, si on veut réaliser une visée précise, il est impossible d’orienter son tir en direction de l’ennemi et de se déplacer en même temps vu que dans les deux cas, on utilise le stick analogique. Cet élément a tendance à se gripper lors de combat face à plusieurs ennemis assez véloces comme les redoutables Balverines où il vaut mieux bouger constamment. Heureusement, les sortilèges sont, dans l’ensemble, bien pensés et apportent tous une approche différente qui permet de varier les styles. Par exemple, le sort qui ralentit le temps lancé immobile permet de se mouvoir plus facilement face à des ennemis plus lents tandis que lancer le sort en mouvement permet de se téléporter.
Autre élément concernant la magie, et qui change de Fable 1, c’est que celle-ci est illimitée dans son usage mais doit être chargée sauf pour le sort de niveau 1. Bien évidemment, plus on fait gagner un sort en puissance plus longue est la charge mais, en contrepartie, le temps d’incantation des niveaux les plus faibles se fait plus rapidement.

Notre façon de jouer à Fable dépend donc de notre orientation et peut changer d’une partie à l’autre dès que l’on se met à développer telle ou telle capacité. On peut, bien sur, se centrer dans un domaine uniquement ou trouver un équilibre pour chacun d’entre eux. Un équilibre qui peut lui-même varier en fonction des choix que l’on fait. Aucun choix n’est mauvais, tout est une question de gameplay avant tout. Comme tout le reste, le choix vous appartient, c’est votre aventure.

Le meilleur ami de l'homme

Pour nous aider dans cette aventure, nous sommes accompagnés de notre chien. Celui-ci joue plusieurs rôles qui s'avèrent très utiles. Tout d'abord, comme un bon compagnon, il vous suivra partout prévenant du moindre danger, même celui qui peut échapper à l'angle de la caméra. Il pourra également participer aux combats et venir vous aider même s'il ne faudra pas trop compter dessus, surtout au début. Là où il brille le plus c'est dans la recherche de trésors. En effet, celui-ci, dès qu'il sent un trésor vous le signalera facilitant la recherche. De plus, de temps à autre, il vous préviendra de la présence d'objets enterrés et il y en a beaucoup dans l'Albion. Ses capacités diminueront par contre s'il est blessé au combat et il faudra lui donner une petite gâterie pour le remettre sur pied.

Il sera possible d'améliorer ses capacités en achetant des livres qui augmenteront son niveau au combat ainsi que sa capacité de détecter des objets cachés. Il ne faut donc pas hésiter revenir dans certains endroits une fois la truffe de votre animal préférée affinée. Sa présence est une très bonne idée dans le jeu. Si elle peut paraître anodine de prime abord, car il se fond totalement dans l'aventure, votre chien s'avère complètement indispensable car il a une incidence sur tellement de chose qu'il est presque impensable de parcourir l'Albion sans lui.

Fable 2 est un enchantement en soi. Agréable, dépaysant, le jeu est un vrai régal à explorer. On se fond à merveille dans cet univers à la fois drôle et merveilleux. On y vit avec le désir constant de marquer de son propre sceau ce monde qui se met à notre disposition, nous offre autant de possibilités et finit par devenir Nôtre Création. On construit et reconstruit à loisir son aventure, ses expériences. On est véritablement libre dans Fable 2. Non pas de cette liberté anarchique qui nous laisse faire tout et n’importe quoi mais celle régie par des lois, comme dans n’importe quel monde mais qui n’en demeure pas moins tangible et qui se ressent tout le long. Malheureusement, toutes ces richesses ne s’obtiennent pas sans contreparties. A commencer par un scénario principal aussi court que bâclé qui laisse le joueur sur sa faim à l’opposé de cet univers si riche qui lui sert de cadre. On peut rajouter quelques imperfections du gameplay également, le fait que tout soit bien trop facile, quelques bugs aussi, sans doute corrigés ultérieurement mais qui gâchent à coup sûr l’expérience. Dommage car Fable 2 reste une expérience vidéoludique, certes imparfaite, mais surtout immersive et passionnante. A ne pas louper.

Note attribuée : 16/20

Rédigé par Aciel le 30/11/2008

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