Chapitre 19

Nous entrâmes dans le village. Je regardais autour de moi. Tout semblait fait de métal. Les maisons étaient construites en acier, elles étaient assez grandes, elles devaient avoir chacune deux étages. Mais aucune couleur ne tapissait les murs. Les fenêtres ne semblaient pas avoir de rideaux. Tout était sobre. Par contre les câbles étaient nombreux. Ils partaient de toutes les maisons et formaient un véritable réseau au dessus de nos têtes. Le sol était sale. Il y avait des déchets partout et surtout ce qui me choquait le plus c'était l'absence de verdure. Les gens qui étaient dans la rue étaient habillés de vêtements avec des couleurs peu vives. Mais tous nous regardaient avec un regard méfiant.

« Y a pas à dire, cette ville est accueillante ! » fit Anandes.
« Bon, cherchons un endroit où dormir. » proposa Gotard.
« Bonne idée, je suis assez fatigué et un lit ne serait pas de refus. » fis-je avec enthousiasme.

Nous arrivâmes devant une auberge. Nous y entrâmes et à ce moment le silence se fit. L'intérieur était tout en métal, les tables, les chaises. Il y avait quelques affiches sur les murs, mais l'endroit ne m'inspirait aucune confiance. Il y avait une dizaine d'hommes assis. Une machine produisait de la musique que je n'appréciais guère. Nous nous approchâmes d'un homme qui se trouvait derrière une sorte d'estrade. Il nous regardait d'un air suspicieux. Il avait l'air d'un homme d'âge mûr, il avait les cheveux noirs, les yeux noirs, portaient des boucles d'oreilles et semblait nettoyer des verres.

« Qu'est ce que vous voulez ? »
« On aimerait des lits pour passer la nuit. » fit Kagero
« J'suis complet et on n’accepte pas les tas de ferraille et les animaux de compagnie. » fit-il sèchement. »
« PARDON ! » fit Kythia énervée.

Elle grimpa sur l'estrade et regarda sèchement l'homme.
«Vous croyez vraiment que je suis un ANIMAL !! »
« Et en plus ça parle c'te chose ? »

Il ne faisait que l'énerver. Kythia allait se déchainer quand Alucard jeta un sac sur la table.
« Ça suffira ? »
L'homme ouvrit le sac et vit de l'or. Il nous regarda avec le sourire.
« Je crois que j'ai des chambres de libres. Imio !! Il y a des clients ! »

À ce moment-là, une porte s'ouvrit. Une jeune femme sortit. Mais ce qui me frappa c'est qu'elle avait des oreilles de chats, ses mains étaient velues et avaient des griffes et ses yeux avaient des iris bleus.
Elle semblait mal à l'aise.
« ALLEZ !! DEPECHE TOI ! Pff quelle moins que rien ! »

Il la bouscula et tomba à terre cassant un verre dans sa chute. Tout le monde rigola d'un rire grave.
« TU AS CASSÉ UN VERRE !! INCAPABLE !! »

Il lui décrocha un coup dans le ventre, mais alors que je m'attendais à entendre un cri, elle sembla se contenir.
L'homme allait recommencer quand Gotard l'attrapa par le bras.
« Touchez là encore une fois et je vous arrache le bras ! »

Gotard lui jeta un regard noir et l'homme prit peur.
« Ma... mais c'est une esclave ! »
« Encore des étrangers qui ne connaissent rien. Ici, c'est nous les supérieurs ! » fit un homme dans la salle.
Gotard ne lâchait pas prise. La jeune fille se releva et nous regardait comme des anormalités.

Gotard souleva l'homme et le projeta contre le fond de la salle.

« NON MAIS OU VOUS VOUS CROYEZ !! ON VA LEUR APPRENDRE QUE... »

Tout à coup le bras d'un homme tomba à terre. Du sang gicla dans la moitié de la salle. L'homme hurlait de douleur en étant à terre.
« J'ai été patient mais votre attitude me rend très irritable. » fit Alucard en rengainant sa rapière.

Plus personne n'osait agir.
« Imio, pouvez-vous nous conduire à nos chambres ? » fit Mada
« Heu... oui... tout de suite maitre. »
« Pas de maitre, je ne suis qu'un être vivant... Mada suffira. »

La réaction de Mada l'étonna, mais elle ne rajouta rien et nous invita timidement à la suivre.

Nous allions monter à l'étage quand on entendit le bruit d'une lame ; J'allais réagir quand Anandes dégaina et tira sur l'homme qui avait dégainé.
« Encore un coup comme cela et j'explose ce que tu as entre les jambes ! » disait-elle sur un ton énervé.
« VOUS LE REGRETTEREZ !! DEMAIN ON VOUS JUGERA ! » fit l'un d'entre eux.

Nous montâmes tous à l'étage. Nous étions tous très énervés.

Lorsque nous étions enfin à l'étage, Imio se retourna vers nous avec un air très inquiet.

« Mais qui êtes-vous à la fin ! »
« Ben on t'a sauvé, tu pourrais être un peu plus reconnaissante non ? » fit Kythia en se vexant.
« Mais vous vous rendez compte ! Demain, ils vont appeler les forces armées et ils vont vous tuer ! » fit Imio en gesticulant.
« Ils peuvent venir, on les attend !' fit Gotard en tapant dans ses mains.
« Vous êtes fous ! » fit Imio en soupirant.
« Par contre, tu vas rester avec nous, si tu redescends, je ne donne pas cher de ta peau ! » fit Kagero

Elle nous regarda avec un grand étonnement.
« Vous n'êtes pas de ce continent ? »
« Non, nous venons d'une zone de grand froid et la seule chose que nous savons c'est que s'est sur ce continent que se trouve le cristal du feu. » fit Anandes.

On entra dans une grande chambre collective, il y avait 12 lits, 6 de chaque côté de la chambre.
« Voilà, c'est la plus grande chambre. » fit Imio en nous montrant les lits.

Mada se plaça devant la porte.
« Tu veux bien surveiller pour la nuit ? » fit Reallia avec le sourire.
« Aucun problème. » fit Mada.
Imio s'assit sur un lit et poussa un soupir.
« Qu'y a-t-il ? »

« Je peux enfin m'asseoir, cela fait depuis ce matin que je suis debout ! »
« Tu n'as pas le droit de t'asseoir ? » fit Mada très étonné.
« Non.... nous sommes leurs esclaves... nous ne sommes que des objets vivants pour eux. En fonction de notre attribution, nous avons une valeur marchande. C'est cette valeur qui détermine nos traitements. »
« Et tes parents ? » fis-je.
« Cela fait bien longtemps que je ne les ai pas vus. Mon village se trouve au coeur d'une forêt. Le peuple animal a été soumis il y a des siècles. Tous les ans, des hommes du feu viennent chercher des individus en tribut. »
« Mais pourquoi ne vous révoltez-vous pas ? » fit Gotard énervé.
« Si nous le faisons le grand Kether viendra avec Alexandre nous détruire. »

J'avais le sang qui bouillait mais je tentais de me calmer.
« Tu as remarqué Gotard ? Elle et toi êtes assez proches... » fit Reallia.
« Qu'est ce que tu veux dire ? »
« Ben, c'est clair non, vous êtes des hommes bêtes tous les deux ? Elle se rapproche d'un félin et toi d'un primate... »

À ces mots, Imio se leva et se rapprocha de Gotard. Elle le sentit attentivement et fit un pas de recul.
« D'où viens-tu ? »
« D'un continent de l'Ouest... »
« Non... ce n’est pas croyable ! »
« Qu'est ce qu'il y a ? » fit Anandes.

« Dans notre village on m'a raconté une histoire. Il y a des siècles des individus quittèrent le village pour explorer le monde. Mais on les avait prévenus que s'ils se liaient avec des hommes, la descendance serait maudite. » fit Imio
« Maudite ? » fit Kagero.
« Nous avons le pouvoir de nous transformer en animal si besoin est. Toi en es-tu capable ? »

Il y eut un moment de silence, nous tous attendions la réponse de Gotard.

« Je... je ne sais pas... » fit-il tristement.
« Pourtant tu as des attributs visibles de l'animal, comme moi... alors tu serais un descendant de....»

Tout à coup elle eut le sourire pour la première fois.
« Ca doit être dur.... mais si tu vas au village peut être que... attends je vais te montrer ! »

Elle se recula et ferma les yeux.
Tout à coup une aura de couleur violette entoura Imio.
Tout à coup elle tomba à terre, de la fourrure apparut tout le long de son corps, elle était d'un roux éclatant. Ses mains se transformèrent en patte ainsi que ses jambes. Son visage se transforma. Son nez devient petit et rosé, les oreilles se déplacèrent vers le haut et sa dentition se modifia.
L'aura violette disparut, la transformation était terminée.
« Magnifique. » fis-je.
« Vous êtes bien le premier humain à trouver cela beau. Ici tout le monde fait tout pour m'humilier. Ils me traitent d'inférieur à cause de mon côté animal.

« Et... est-ce que tu sais où est ton village ? »
« Oui. Depuis quelque temps, je guette une occasion de partir d'ici. »

Gotard se tourna vers moi les yeux remplis d'envie.
« Eto, j'aimerai me rendre dans ce village, j'ai envie de découvrir ces gens. »

J'étais moi-même très intrigué et je ne voyais pas pourquoi je refuserais sa requête. 

« Bien sûr » fis-je avec le sourire
« Et encore un détour ! » fit Alucard en soupirant.

« Bon et si on allait se coucher ! » fit Kagero.

C'est ainsi que nous allâmes nous coucher
Je ne sais pas combien j'ai dormi mais tout à coup je fus réveillé pas des petits bruits. Mes sens me revenaient au fur et à mesure que je sortais du sommeil. Les bruits se firent voix et les formes étaient deux personnes. Imio était en train de parler avec quelqu'un.

« Non je ne partirai pas. » fit Imio.
« Mais je croyais que... »
« Ces gens m'ont sauvé hier, j'ai une dette envers eux. Or tu sais bien que lorsque l'un d'entre nous a une dette envers un être vivant, il doit s'en acquitter ! »
« Chut ! Parle moins fort. Ils vont nous entendre » fit l'inconnu.
« Désolée. »
« Bon... je m'en retourne alors. Dehors ça grouille. Les habitants veulent faire la peau à tes copains ! »
« On avisera demain. » fit Imio.
« Bon je vais prévenir notre chef Khanryu de votre venue. Mais tu sais à quoi tu t'exposes... si tu viens. »
« Oui, j'assumerai... maintenant va-t-en ! »

La forme que je n'arriverai pas à distinguer se changea en oiseau et se dirigea vers la fenêtre pour s'envoler.
Je me rendormis, confiant maintenant envers Imio.

Le lendemain matin je fus réveillé par Kagero.
« Les habitants sont tous devant l'entrée de la taverne. Il y a des soldats qui ont été dépêchés rien que pour nous. » fit Mada.

Je les regardais tous. Je m'étirais en faisant craquer mes doigts et mon coup.
« Dès le réveil de la violence. Bon ben on va répondre au feu par le feu ! » fis-je en les regardant.

« Vous voulez les affronter ?! » fit Imio peu rassurée.
« Ils n'ont toujours pas compris. Alors je vais leur donner un cours intensif ! » fit Alucard avec un air sadique.

Nous descendîmes et nous nous dirigeâmes vers l'entrée. Au moment où Mada ouvrit la porte j'étais sidéré. Une troupe en cercle nous attendait. Hommes, femmes et même des enfants se trouvaient devant nous. Ils étaient près d'une centaine et s'ajouta une vingtaine de soldats. Ceux-ci avaient un vêtement de couleur vert sombre et au-dessus il portait une armure en métal et un casque qui cachait leur visage. Un espace pour les yeux leur permettait de nous regarder.
« À mort ! À mort les étrangers ! » fit une jeune fille à ma droite.

Tout à coup je sentis une douleur sur mon front. Je le touchais et je vis du sang sur le bout de mes doigts.
L'homme qui avait perdu son bras était là. Il nous désigna et des soldats s'avancèrent.
« Vous avez gravement blessé un grand citoyen en protégeant un déchet. Vous allez être jugés et condamnés. »

Je commençais à m'énerver quand Mada intervint en empoignant avec force l'homme. Il commença à lui tordre le bras.
« Vous faites preuve de violence envers une vie, vous nous maltraitez et vous caressez l'idée que nous allons nous rendre comme si de rien n'était ? »

« MONSTRES ! VOUS N'AVEZ PAS VOTRE PLACE ICI !! » fit une femme en nous criant dessus.
« Il y a des choses logiques. Nous sommes les maîtres et cette esclave est soumise. Elle n'est qu'un objet que nous devons entretenir sinon elle perd de sa valeur. En me l'enlevant vous allez me mettre dans une difficulté financière ! » fit le tenancier en colère.

J'étais écoeuré par ce que j'entendais. Je laissais ma place à Shogun qui bouillait tout autant que moi mais au moment où il allait dégainer son épée Réallia nous en empêcha.
« Laisse tes amis faire ! »
Kagero avança doucement.
« Alors ainsi nous sommes des monstres... dans ce cas, vous allez voir ce que peut faire une femme comme moi...»

Elle levait son bras droit quand un garde tira sur elle en pleine tête.
Kagero tomba à terre, tout le monde jubilait de sa mort. Quand tout à coup elle se releva. La balle sortit du front et là je vis un regard empli de haine chez Kagero. Jamais je ne l'avais vu comme ça.
« Pas de chance... je suis une immortelle ! »

Tous les soldats tirèrent sur elle quand elle créa de sa main un mur de vent qui stoppa toutes les balles.
« Je vous méprise ! Ne comptez pas sur moi pour faire PREUVE DE CLEMENCE !! »
Elle déchaîna le vent et en fit des lames qu'elle envoya sur les gardes. Le vent déchira et découpa les vêtements. L'un d'eux perdit sa main. Il tomba à terre en hurlant de douleur. Le sang giclait avec force. Autour c'était la panique. Les gens fuyaient devant le spectacle.
Kagero s'approcha de l'homme blessé.
« Je te laisse la vie... tu es un témoin important. Si cela vous prend de revenir nous voir, vous savez ce qui vous attend ! »

Nous quittâmes le village. Tout le monde se cacha nous évitant avec soin. Il est clair que ce ne sera pas la dernière fois que nous verrons les forces armées de ce continent. Kether, nous sommes sur tes terres. Tu le sais à présent ! Fis je intérieurement.

À la sortie du village nous pouvions voir au lointain des montagnes se dessiner. Il y avait de la neige sur les sommets et leur altitude semblait assez élevée. Imio ouvrait la marche pour nous indiquer sur le chemin Ces montagnes étaient notre destination mais l'air restait malgré tout vicié. Les nuages gris chargés de pollution dans le ciel étaient toujours nombreux et tous avions du mal à respirer. Mais au fur et à mesure que l'on s'éloignait du village la qualité de l'air semblait s'améliorer. Les herbes à nos pieds qui étaient brunes près du village commençaient à changer de couleur, se rapprochant du vert.
« En tout cas, je note que plus on s'éloigne des lieux d'habitations des hommes plus la qualité de l'air et du sol s'améliore. » fit Mada

Nous marchâmes un sacré bout de temps. Au bout d'un moment Kythia s'arrêta. Elle n'en pouvait plus. Elle me regarda avec son air innocent. Elle savait que cela me faisait craquer.
« Eto...je suis fatiguée.... est-ce que tu peux me porter ? »

Je la regardais et je ne pus m'empêcher de sourire.
Je me baissais pour lui montrer que j'étais d'accord.
Toute contente elle s'empressa de grimper sur mes épaules et je pu me relever.

À ce moment-là Anandes et Reallia me regardèrent d'un drôle d'air.
« Évidemment elle tu peux la porter ! » fit Anandes visiblement jalouse.
« Tu veux que je te porte ? » fis-je ironiquement
« Non ça va, je ne peux me débrouiller. » fit-elle fièrement
« Remarque, je ne suis pas sûr que son dos pourrait te supporter. » fit Kythia.

Là Anandes fusilla du regard Kythia.
« Tu insinues quoi ? Que je suis grosse ? ! »
« Oui. » fit Kythia satisfaite.
« QUOI !!!! AVEC TOUS LES EFFORTS QUE JE FAIS POUR GARDER MA LIGNE !! UNE PESTE ME TROUVE GROSSE !! »
« Ben, si tu pouvais te mettre entre moi et le soleil tu ferais éclipse là c'est sûr ! »

J'imaginais la scène dans ma tête et je ne pus m'empêcher de rire et les autres en firent de même.
« ALORS LÀ !!! »

Anandes commença à nous courir après avec une hargne que je n'avais encore jamais vue.
« VITE !!! PAPA !! COURS !!! ELLE VA NOUS BOUFFER !! »

Tout le monde rigolait au détriment de la pauvre Anandes mais au moins le moral était bon et cela me rassurait.

Trois levés de l'être de lumière plus tard nous étions au coeur des montagnes. Imio semblait joyeuse de retrouver son village. Depuis peu la végétation s'était raréfiée. Il ne restait plus que la steppe. La température avait sérieusement baissé, heureusement que nous avions gardé nos manteaux. Nous arrivions au milieu d'un col lorsque de grandes colonnes nous apparurent. Elles semblaient créer un chemin que nous suivîmes. Le chemin déboucha sur une petite vallée coincée entre les montagnes.
« Nous sommes arrivé à mon village, bienvenu à Karellia et... »

Tout à coup des hommes arrivèrent et nous encerclèrent. Ils avaient tous les yeux bleus, portaient des vêtements de couleur sombres qui ne recouvraient pas le torse ni les bras et les pieds. Les parties de leur corps visibles étaient recouvertes d'une épaisse fourrure, à la place d'oreilles humaines ils avaient des oreilles de loups sur la tête. Leurs mains avaient des griffes. Ils nous regardaient tous avec haine.
« Que viennent faire des humains sur notre territoire vous voulez m...IMIO !! » firent-ils éberlués .
« KARASU !!! »

Ils coururent l'un vers l'autre pour se serrer tendrement.
« Imio, qu'est ce que font ces humaines ici ! »
« Non, ce n'est pas ce que tu crois il... »
« Ils sont venus nous asservir ! Ils nous croient si faibles que ça ! Nous avoir chassés il y a des siècles sur ces terres ne leur a pas suffi ! »
« Non attends Karasu ils m'ont... »
« Ne t'inquiète pas... on va s'occuper d'eux ! »

Nous nous préparâmes à la bataille quand tout à coup nous entendîmes un grand « STOP ».

À ce moment-là un homme plus grand que tous les autres se montra. Il dépassait tout le monde de deux têtes. Il avait les cheveux noirs, les yeux rouges, une barbe naissante. Ses habits étaient noirs et blanc. Ses habits étaient amples et je ressentais un grand charisme se dégager de lui.

En sa présence tous s'agenouillèrent, même Imio.
« Grand Khanryu, des humains sont venus pour nous exterminer ! » fit Karasu en se tournant vers lui.
«Si c'est le cas ils seront mis à mort, mais pas ici, pas sur ce sol sacré. Nous allons les emmener dans l'arène et toi Karasu tu vas affronter l'un d'entre eux. Imio les accompagnait et elle ne présente aucun signe d'agression, nous allons donc leur laisser une chance. »

Il fit signe à Imio de venir près de lui. Elle s'exécuta sans rien dire.
Je regardais tout le monde.
« Est ce que je peux être celui qui va se battre ? »
« Je suis d'accord à la seule condition que si jamais tu te sens en difficulté, tu passes la main. Ne gère pas tout tout seul. On est tes amis et on veut t'aider ! » fit Gotard fièrement.
« Tu es bien assez fort pour les battre. Si je me battais le combat serait inégal pour eux. » fit Alucard.
« Gotard a tout dit...alors fais attention ! » fit Anandes;

Nous nous fîmes escorter et très vite nous arrivâmes devant l'arène. C'était très simple. Un cercle avec des branches mortes le délimitant. Mais il était assez vaste. Je cherchais des yeux le village mais il n'y avait rien, par contre des gens se regroupaient déjà autour du cercle et Karasu attendait déjà au centre du cercle en faisant craquer les os.

  Chapitre 19 sur 20  

Personne n'a dit que l'avenir serait si simple., Vanille, Final Fantasy XIII Thèmes
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