Paris Games Week 2012

Une partie de l’équipe de RPG Soluce s’est rendue au Paris Games Week 2012 qui s’est tenu cette année du 31 octobre au 4 novembre 2012, Porte de Versailles.

Pour cette nouvelle édition, de nombreux jeux sortis récemment étaient mis à disposition, mais également quelques titres inédits. La reine du salon étant bien entendu la Wii U de Nintendo qui était présentée au grand public avant sa sortie française, le 30 novembre prochain.

Nous vous livrons donc aujourd’hui nos impressions sur les jeux que nous avons pu tester lors de cet événement phare de la scène vidéoludique française.

Ni no Kuni : La vengeance de la Sorcière céleste

La chance n’était pas avec nous cette année ! La dernière fois que nous avons consulté le programme du salon, le titre de Level-5 (édité par Namco Bandai en Occident) n’y était pas mentionné. Nous ne savions donc pas qu’il y serait finalement présent... Malgré un passage le long de l’emplacement réservé à l’éditeur, nous n’avons pas repéré de bornes réservées à ce RPG très attendu. Aussi, quelle ne fut pas notre surprise quand nous avons découvert, après notre sortie du PGW, que le jeu était bel et bien présenté et qu’il avait obtenu le Prix du Salon 2012 dans la catégorie RPG... Un bon fail comme on dit !

Darksiders 2

Bien qu'étant déjà sorti sur PS3 et XBox 360, Darksiders 2 était malgré tout présent sur le salon (sur une borne unique) dans sa version Wii U. Techniquement, le jeu paraît identique aux versions d’ores et déjà commercialisées : pas de ralentissements, des animations fluides, des textures et des effets visuels dignes de notre époque. Nous n'apprendrons donc certainement rien à ceux qui ont pu s'essayer au jeu concernant son gameplay nerveux et efficace.

Mais la version d’essai jouable que nous avons pu tester nous a permis tout de suite de nous rendre compte aussi bien de ce qu'apportait le GamePad de la Wii U que des ajustements qu'il induit dans la façon de jouer. En effet, l'inventaire du joueur s'affiche sur l'écran de la tablette tactile. Ainsi, s'équiper d'armes et d'armures requiert de poser son regard sur le GamePad, ce qui n'est pas sans « danger » si on se trouve dans une zone infestée de monstres. Nul doute qu'avec une certaine habitude, cette manière de présenter et de gérer l'inventaire sera particulièrement efficace et rapide.

Le contrôle du personnage est également tout à fait intuitif et répond au moindre de nos mouvements, bien qu'il ne soit pas très pratique, par exemple, de tourner la caméra avec le GamePad, puisqu'il faut utiliser le stick analogique droit, assez difficile à atteindre. Là encore, tout est question d'habitude et de prise en main. On rappellera, pour finir, que cette version Wii U sera disponible le 30 novembre prochain. Elle contiendra de base non seulement des DLC, mais également des contenus exclusifs à ce support (quêtes, armes, armures ...).

La Wii U

La Wii U était largement mise en avant sur le salon via de nombreuses bornes dédiées. Nous avons ainsi pu essayer plusieurs jeux sur celles-ci à savoir un RPG (Darksiders 2) et quatre autres jeux (Ninja Gaiden 3 : Razor's Edge, New Super Mario Bros. U, Rayman Legends et Nintendo Land).

De manière générale, les jeux multijoueurs sont particulièrement conviviaux et sympathiques, d'autant plus que jusqu'à 5 joueurs peuvent participer simultanément (4 à la Wiimote et 1 au GamePad). Toutefois, certains jeux comme Mario ne proposent au joueur utilisant le GamePad qu'un simple rôle d'aide en lui permettant de matérialiser des plateformes ou de déplacer des pièces du décor, ce qui peut être répétitif et assez ennuyant.

Globalement, le temps de réponse est immédiat entre le GamePad et le téléviseur. Cela dit, nous avons pu constater un petit temps de latence sur Ninja Gaiden. Ce dernier subissait des ralentissements par instants, notamment quand trop de personnages et d’animations étaient affichés à l’écran. Est-ce inhérent à la Wii U, ou est-ce que cela vient du jeu en lui-même ? Difficile à dire, car le reste de l’expérience proposée était fluide.

Concernant le GamePad en lui-même, l'écartement des mains est plutôt inhabituel mais on s'y fait rapidement. Son poids est comparable à celui d'une manette de Xbox 360 avec batterie. Il est plus lourd qu'une manette classique ou qu'une console portable mais au regard de ses dimensions, il est plutôt léger. Autre élément un peu perturbant : les sticks analogiques sont situés au-dessus des boutons. Habituellement, ils sont situés en bas des manettes. Il faut donc un temps d'adaptation, d'autant plus qu'il faut parfois passer rapidement des sticks aux boutons et inversement, voire même à l'écran.

Il faut aussi prendre l'habitude de « jongler » du regard entre l'écran du GamePad et le téléviseur. Sur certains jeux multi, cela reste anecdotique et le joueur au GamePad pourra se concentrer presque exclusivement sur son écran. Le gyroscope n'était que très peu utilisé sur les jeux que nous avons pu tester mais il semble offrir de nombreuses possibilités de gameplay.

Au final, l'utilisation du GamePad reste plus simple pour les jeux « familiaux », domaine cher à Nintendo. Reste à voir ce que les futurs RPGs développés exclusivement pour la Wii U proposeront.

Exposition rétrospective « Final Fantasy »

Un quart de siècle d'existence de la célèbre série "Final Fantasy", cela méritait bien un petit événement inhabituel et original dans ce type de salon. Nous avons donc eu droit, sur le stand Square Enix, à une exposition rétrospective, retraçant en images toute l'évolution de la saga. Des touchants croquis, des captures de versions d'essai des premiers épisodes aux illustrations conceptuelles de Final Fantasy XIII-2, l'exposition présente, par le biais de dessins originaux (pour les premiers épisodes) ou d'impressions sur toile (pour les épisodes plus récents), les images les plus emblématiques de la saga. On notera que seuls les opus principaux figurent dans cette présentation (y compris les épisodes X-2 et XIII-2).

Intéressante et plutôt bien présentée, l’exposition est notamment appréciable pour se rendre compte de l'important travail que représente le développement d'un jeu. Ceci est encore plus palpable pour les premiers épisodes, où donner vie à quelques pixels devait représenter un vrai challenge non seulement vidéoludique mais également artistique. En dehors des quelques photos ci-dessous, on recommandera donc quelques œuvres indispensables, comme le dernier boss de Final Fantasy VI, des croquis de quelques jobs de Final Fantasy III ou encore une première version annotée des menus de Final Fantasy IV. Pour les épisodes récents, la pièce maîtresse est sans aucun doute le magnifique artwork représentant les invocations de Final Fantasy XI. L'exposition propose en tout cas un bon moment de calme dans le salon.

Conclusion

Plutôt sympathique dans l’ensemble, cette édition 2012 du Paris Games Week est finalement quelque peu décevante pour les amateurs de RPG qui resteront pour la plupart sur leur faim. Certes, une poignée de jeux de rôle étaient exposés mais ils n’étaient que très peu (voire pas du tout) mis en avant sur les stands. Nous avons ainsi découvert totalement par hasard des bornes DS/3DS permettant d’essayer Kingdom Hearts 3D, Heroes of Ruin ou encore Inazuma Eleven dans l’espace Junior du salon... Quant à Ni no Kuni ou Tales of Graces F, leur exposition était telle que nous ne les avons tout simplement pas vu. Dommage.

Chris17cp / Delldongo / Dracohelianth / Xeno

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