- L ’épisode le moins réussi de la Saga (je mets à part les 2 Suikogaiden, ainsi que le bizarroïde Gensôsuikoden Card Stories). Cependant, les différentes faiblesses dont souffre cet opus, ne ... Suitese sont pas révélées à mes yeux, suffisamment importantes pour que je profère un jugement négatif à son égard. - L’histoire de Suikoden 4 est sans doute la moins bien travaillée de la Saga et on ne peut pas dire non plus, qu’elle soit narrée avec un rythme très soutenu. Néanmoins, celle-ci se laisse suivre très facilement, sans jamais que l’ennui finisse par pointer le bout de son nez. Les personnages ne figurent sans doute pas parmi les plus marquants de la Saga, mais restent attachants (le travail de Junko Kawano sur le character design est très réussi même si j’éprouve une préférence pour celui de Fumi Ishikawa) et relativement intéressants (notamment Troy, Graham Cray, Elenor Silverberg, ainsi que Kika). - Les thèmes musicaux sont loin d’être inoubliables, mais s’agencent parfaitement à chaque situation. Les graphismes ne trônent certes pas parmi les plus beaux de la PS2, mais restent assez agréables à l’ œil (malgré une prédominance pour le teint grisâtre). La modélisation des personnages est de bonne facture (d’un niveau en tout cas, supérieure à celle du 3ème épisode), les décors revêtent un bon nombre de détails et les effets spéciaux (notamment à l’exécution d’une magie) sont ma foi, très jolies. - Le système classique de combats ne trahit pas les bases de la Saga et reste efficace, malgré le fait de ne plus pouvoir constituer, qu’une équipe de 4 personnages (au lieu de 6 habituellement). Les duels ont gagné en crédibilité, en grande partie imputée à une nette amélioration de l’animation des personnages. Les phases de batailles navales sont assez bien pensées et l’on se prend vite au jeu. - Le point fort du jeu réside dans son ambiance, d’une grande force immersive. Véritable ode à la gloire des mers, celle-ci participe grandement au plaisir de la découverte d’une nouvelle région du monde de Suikoden (même si les sensations de liberté et d’immensité n’ont rien à voir avec celles que l’on peut ressentir dans Skies of Arcadia et dans une moindre mesure, Zelda : The Wind Waker), avec toute les contraintes que cela implique (notamment les poussives phases de déplacement en bateau). Par ailleurs, le thème de la piraterie est plus longuement abordé dans cet épisode (de mémoire, seul Suikoden 1 en avait fait l’écho à travers les personnages d’Anji, Leonardo et Kanak). - Au final, j’ai fini par grandement apprécier Suikoden 4 malgré toutes ses imperfections.
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