Final Fantasy Tactics (PS1) - 05/02/2007
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16/20
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. Points forts : - Une histoire passionnante. - De beaux graphsimes (enfin pour l' époque). - De superbes compositions musicales (de l' oeuvre de Masaharu Iwata et de Hitoshi Sakimoto) et collant parfaitement ... Suiteà l' ambiance (captivante) de l' univers d' Ivalice. - Un système de " jobs " d' une grande richesse et offrant de customizer à sa guise, nos différents guerriers. - Des quêtes annexes qui valent le coup. . Points faibles : - Un système de combats intéressants ou les nombreuses bases stratégiques, sont complètement gachées par des aires de combats trop petites et des équipes de combats restreintes à un nombre famélique de 5 personnages !!! - Des personnages hautements charismatiques, malheureusements désservis par un character design horrible. - Un niveau de difficulté mal dosé et qui est de toute manière, ruiné par la possibilité d' une montée exponentielle en level, en frappant nos propres unités !!! - Conclusion : un rpg qui aurait pu se hisser au panthéon des TRPG, s' il n' était pas frappé par des abérrations, pour le moins frustantes,...
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Suikoden III (PS2) - 24/01/2007
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16/20
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- Un épisode très ambitieux dans ses fondements. Une trame générale passionnante ou s’entremêle inévitablement trahison, complots politiques guerre, tragédie. Des personnages hautement charismatiques, ... Suiteau design sublime (la magnifique Chris,…) et à la psychologie très travaillée. Un intervenant en particulier, réservera aux fans de la saga, bien des surprises. Le Trinity System qui invite le joueur à suivre l’histoire à travers plusieurs points de vue différents, constitue une excellente idée et s’apparente à celui de la fantastique Trilogie Shining Force 3. Le revers de la médaille est l’obligation faite au joueur de revisiter un grand nombre de fois les mêmes lieux et d’effectuer de multiples et incessants aller-retour. De plus, l’habituelle carte du monde des 2 premiers épisodes, n’est plus ici de mise (ce qui réduit grandement la sensation de liberté). Par ailleurs, le rythme de l’intrigue est très irréguliers et comporte de nombreux temps-morts (ou l’on s’ennuie ferme) comme le chapitre de Thomas par exemple. Au niveau des graphismes, le bilan est mitigé : si les décors s’en sortent honorablement avec un bon niveau de détails, la modélisation des protagonistes est en revanche, des plus minimalistes (notamment au niveau des mains). Heureusement que les expressions faciales sont assez bien rendues, tout comme les effets spéciaux (notamment lors de l’exécution de magies), sympas mais sans plus. Carton rouge en revanche, en ce qui concerne les mouvements des personnages, d' une rigidité affligeante. La conséquence immédiate est d' amoindrir la crédibilité de la mise en scène. Les mélodies que l’on doit au trio Michiru Yamane, Takashi Yoshida et Masahiko Kimura (+ Himekami) sont certes de bonnes factures (mention spéciale au thème exceeding love de l’opening, l’une des plus belles intros jamais crées, ainsi que celle de l’Ending, tout simplement sublime), mais restent un ton en-dessous des compositions musicales de Miki Higashino. L’ambiance est toujours aussi immersive, même si l’on pourra regretter la prédominance du caractère sombre de l’univers, au détriment de la tonalité humoristique (nettement moins marquée). Du côté du système classique de combats, rien de bien révolutionnaire, même si ce n' la présence du concept de Skills (permettant de customizer les statistiques de nos combattants), de paire, et du timing des différentes attaques, ajoute un zeste de stratégies des plus appréciables. Rien à signaler en ce qui concerne les duels, si ce n’est l’ajout d' 1 jauge d' avantage. Rien de bien nouveau non plus sur le plan du QG, des forges d’armes, des runes,... Le système des grandes batailles, reposant sur le concept du jeu de plateau, est assez bien conçu, même si l' on pourra regretter de ne pas avoir une entière maîtrise, sur les actions que l' on souhaite réaliser. L’inévitable quête des 108 étoiles est toujours facultative, mais reste indispensable à l’obtention de la véritable fin, et surtout réserve une surprise de taille. Je ne dirais rien pour ne pas spoiler, mais sachez qu’elle permet d’éclaircir les zones d’ombre du scénario. Au final, ce 3ème opus fait honneur à la prestigieuse saga des Suikoden, mais n’atteint le niveau mythique des 2 premiers épisodes (ainsi que le 5ème volet désormais), en raison de la présence d’un certain nombre de défauts rédhibitoires.
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Tales of Legendia (PS2) - 23/01/2007
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15/20
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- Les sévères notes que lui ont attribuées bon nombre de magazines me paraissent injustifiées. - Au niveau graphique, la 3D est vraiment très fine, les textures chatoyantes et l’aliasing est quasiment ... Suiteabsent. Les compositions musicales sont vraiment superbes (même si elles ne collent pas vraiment à la situation, du moins durant la première partie de l’intrigue). J’avais quelques appréhensions en ce qui concerne le doublage anglais mais il se révèle finalement d’un niveau convenable (surtout la voix de Norma Beatty, qui correspond parfaitement au caractère enjoué et pleine d’énergie de la jeune magicienne). - Le système de combat ne trahit pas les bases de la saga et est comme toujours très fun à jouer (NB : mon maximun de hits s’élève à 201 et a été réalisé durant la première partie du jeu, lors du combat contre Tempest Gaet dans le Thunder Monument. Je dois toutefois avouer que le hasard a joué un grand rôle dans la réalisation de ce score). La fréquence des combats n’est pas très élevée mais comme le jeu est relativement facile durant la première partie de l’histoire, il n’est nullement nécessaire de faire du levelling (après cela se corse considérablement durant la phase du Character Quest) pour avancer dans le scénario. La structure des donjons ne fait pas dans l’ingéniosité et les puzzles en guise d’énigme sont assez basiques. - Le scénario dans sa globalité est tout ce qui a de plus classique et les messages " moraux " sont d’une grande naïveté (à la limite parfois de la niaiserie), mais se laisse suivre très facilement. Le début du jeu est en revanche très étrange : les évènements se succèdent sans que la moindre cohérence et unité se dessinent (du moins en apparence). - Ensuite, le fait de séparer la trame en 2 parties, tout en parvenant à maintenir la présence d’un fil directeur, constitue un coup de force majeur. Ainsi j’ai pris un grand plaisir à suivre l' histoire de chacun des personnages (notamment celle de Chloe même si Stingle se révèle finalement être un personnage sans surprise) durant le Character Quest, malgré une certaine répétition dans les dialogues (malheureusement, non doublés à ce moment-là) et une mise en scène pour le moins maladroite. La personnalité des protagonistes respecte les archétypes du genre (sauf pour Jay) et l’on s’attache rapidement aux différents intervenants du jeu. L’ambiance du jeu est excellente, légère (très proche de Grandia) et pleine d’humour. Cependant, devoir refaire durant la 2ème partie du scénario, les mêmes dongeons et enchaîner les allers-retours, finit par agacer à la longue. - Au final, Tales Of Legendia constitue pour moi un très bon rpg.
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Phantasy Star Online I et II (GC) - 23/01/2007
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17/20
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- Plutot que de faire un commentaire classique: - 4 HUNTER: 171lvl / 163lvl / 136lvl / 101lvl. - 5 RANGER: 141lvl /173lvl /115lvl /85lvl / 137lvl. - 3FORCE : 157lvl / 134lvl / 110lvl. - Au total : 3000 ... SuiteHeures de jeux (pour simplement 50 heures de online. Et oui, tout le monde n' est pas riche comme Crésus), voilà qui est plus parlant. Vous l' aurez sans doute compris, PSO VERSION 1 et 2 (sur GC, Xbox, DC) est à mon humble avis, le meilleur rpg online existant à ce jour grâce à un mode de combat génial, reposant sur des combinaisons de combos certes classiques, mais ô combien efficace contrairement au classique système de hack' n slash et somme toute ennuyeux des autres MMORPG,...
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Xenogears (PS1) - 23/01/2007
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16/20
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- Un jeu doté d' un scénario extraordinaire et traité avec un talent narratif rare. Des personnages à la psychologie exceptionnelle et les relations qu' ils entretiennent entre eux sont d' une grande complexité. ... SuiteUne bande-son formidable finit de parachever un univers d' une grande richesse et une ambiance pour le moins captivante. Néanmoins, celui-ci reste perfectible sur bon nombre de points. La manière dont les dongeons sont construits, n' a rien d' ingénieux et les phases de plate-forme sont très approximatives. Le 2ème CD souffre d' un déséquilibre flagrant avec des passages narratifs qui prennent complètement le pas sur les phases de gameplay (ceci dit, en raison de la qualité des dialogues, cela ne constitue pas nécessairement un défaut). Le système de combat qui repose sur les combos, se révèle finalement assez limité en terme de possibilité. Les phases de baston en gears n' apportent strictement rien à cette partie du gameplay. Quant aux graphismes, je ne les trouve pas si affreux (Mystaria The Realms of Lore est infiniment plus horrible sur ce point) et se situeraient dans la moyenne des jeux sortis à cette époque. Au final, une sensation d' inachevée se dégage de Xenogears. Si le gameplay s' était révèlé à la hauteur du scénario, Xenogears aurait sans doute complètement transcendé l' univers du rpg et du jeu-video. Néanmoins, Xenogears constitue une expérience unique et mérite amplement que l' on s' y intéresse (ne serait-ce que pour l' histoire du jeu).
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Shenmue (DC) - 23/01/2007
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20/20
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- "La saga Shenmue ou L' Atlantide virtuel engloutie dans les méandres du néant par les démons du capitalisme. Néanmoins, les souvenirs éternels de ce paradis oublié pousseront les apôtres à la recherche ... Suitede 3 artefacts sacrés (Crest Star Sword, Phoenix and Dragon Mirror) et dont leur réunion sera indispensable au réveil de cette trinité vidéoludique. A la fin de cette épopée homérique dans laquelle les apôtres auront livrés des batailles acharnées face à des esprits malfaisants tels que le Marketing et le Profit, la prédiction s' accomplira : celle de la renaissance de cet ange déchu en une véritable divinité tutélaire afin de pourfendre ces êtres sataniques responsables de la situation d' ennuie neurasthénique régnant au sein de l'univers vidéoludique; de transfigurer le réel, le virtuel et l'irréel; de révéler au monde obscurci par les ténèbres de l'ignorance,sa lumière et son véritable visage: le Nirvana Ludique." - Telle est la prophétie de la Wave Existence, écrite dans un vieux manuscrit (datant de l' an -5000 au temps de l' ère de la Guerre du Cosmos) et découvert au sein des vestiges du Merkabah.
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Shenmue II (DC) - 23/01/2007
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20/20
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- Combat à la fois technique (à la Virtua Figter) et jouissif (façon Spike Out), graphisme magnifique (+beau que n´importe quel jeu PS2), animation fluide en géneral (malgré d'énormes ralentissements survenant ... Suitelorsque un trop grand nombre d'éléments est affiché à l'écran), mélodies magnifique dans la plus pure tradition chinoise ( la meilleur musique du jeu vidéo de les temps à mon avis), scénario classique mais très bien ficelé avec 1 rythme soutenu du début jusqu´à la fin, durée de vie bien plus longue que le premier opus (30heures minimun), des personnages très attachants, d´une grande classe (surtout Lan-Di, classieux et impitoyable) à la psychologie très travaillée, dialogues passionnants et réfléchis (les voix japonaises permettent de s'imprégner de l'ambiance délicieusement asiatique qui se dégage du jeu), mise en scène magistrale, de très nombreuses mini quetes : aucun doute possible, la saga Shemmue est bien le meilleur jeu de tous les temps ! Pour finir, vivement Shemmue 3 (voilà plusieurs années que je l´attends !) et THE STORY GOES ON !
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Final Fantasy X 2 (PS2) - 23/01/2007
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12/20
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- Sans aucun doute le plus mauvais volet de la légendaire saga Final Fantasy. Non pas que le jeu soit une daube,loin de là,mais les changements opérés par les concepteurs de ce nouvel opus risquent de ... Suitefaire hurler les fans de la série. Premièrement,au niveau du scénario, alors que son prédècesseur faisait la part belle à des conflits opposant les divers civilisations du monde de Spira, à une réflexion sur le rôle de la religion au sein d' une société, cet énième volet nous propose une matrice scénaristique pour le moins légère: Yuna et ses deux comparses part à l'aventure pour retrouver Tidus. - De plus,comme son ainé,le rythme du jeu est trop monotone. Les rebondissements scénaristiques (l'affaire des 2 Yuna, la mésentente entre deux peuples,..) sont non seulement peu palpitante mais aussi peu vraisemblables. Par ailleurs,durant la première partie du jeu, le joueur ne bénéficie de peu de marge de liberté (enfin nettement plus que FFX, en tout cas. Celui çi ne peut que se laisser entrainer dans les rails d'une histoire trop dirigiste. Au niveau de la personnalité des personnages et de l'ambiance du jeu, c'est là que le bât blesse. Par exemple, Rikku, la jeune fille espiègle au grand coeur est devenue une pauvre adolescente écervelée. Pour les dialogues, c'est encore pire. Entre Rikku qui ne sort que des âneries ou encore nos 3 héroïnes qui discutent tranquillement pendant des heures devant un boss, vous comprendrez alors le niveau de nullité des dialogues qui parsèment le jeu. - Quant aux personnages secondaires, il faut reconnaitre que leurs designs n'atteint pas des sommmets et que psychologiquement parlant, ce n'est pas le Pérou. Rien à voir avec le fier guerrier Kimahri, la froide et triste Lulu ou encore le torturé Auron. D' ailleurs,si certains de ses protagonistes réapparaissent (Lulu par exemple), ce n'est la plupart du temps qu' à titre anecdotique. Quant aux ennemis,c'est encore pire. Je pensais avec Yu Yevon qu'on avait touché le fond mais voilà que les LeBlanc, Vegnagun et compagnie apparaissent avec la ferme intention de décrocher la palme des ennemis les plus ridicules de tous les temps dans un Rpg, toutes consoles et PC confondues. - Au niveau de l' atmosphère qui émane du titre, on ne peut qu' être dérouté devant les nouvelles orientations prises par les développeurs. Au lieu de la féerie si chers à FF1,2,3,4,5,9 (et à la rigueur le 11), le space opéra du 8 ou encore le mélange entre le cyber punk futuriste et Héroic Fantasy du 6 et du 7, on a l'impression que pour satisfaire la population des 15-25 ans, les producteurs aient jugées bon d'introduires certains éléments caractérisques des diverses sociétés de consommation. Bien mal leurs à pris, puisque les vêtements Top Fashion des personnages du jeu, les concerts à la Star Academy ou encore les musique de Pop japonaises ne collent pas du tout au monde de Spira tel qu'il était dans le dixième volet. - D' ailleurs,pourquoi les producteurs du jeu se sont passés des services de Nobuo Uematsu pour la composition de la première suite directe d' un Final Fantasy? Parce que les musiques techno pop ou rock japonaises restent un cran en dessous des mélodies orchestrales et harmonieuses du maitre artiste. - En outre les thèmes habituellement abordés dans un Final Fantasy à savoir la condition humaine, le complexe d'œdipe (entre Tidus et son père Jecht par exemple), les byzantines machinations politiques, la culpabilité,...sont ici remplacés par une étude des moeurs et des préoccupations d'une partie de la population (les 15-25 ans)au sein de notre société "moderne" qui sont certes tous aussi intéressant ne serait-ce que d' un point de vue sociologique mais vu la manière caricaturale dont sont traités ces sujets,alors là je dis non. - En ce qui concerne l' esthétique du jeu, on ne peut pas dire que les concepteurs du jeu se sont fatigués. En effet, 95% des lieux visités dans FFX-2 sont identiques à ceux de son ainé (normal me direz-vous puisqu'il s' agit toujours du monde de Spira mais bon les progammeurs auraient pu faire un effort). Ainsi soit vous avez déjà terminé FFX et vous prendrez un énorme plaisir à vous remémorer avec émotion les souvenirs de nos 3 héroïnes mais en contrepartie attendez-vous à parcourir des lieux que vous avez déjà visités des milliers de fois dans le précèdent volet ou soit vous n' avez jamais goutés à l' aventure de FFX et vous émerveillerez devant les magnifiques tableaux qu' offrent le monde de Spira mais en contrepartie vous ne comprendrez absolument pas la signification qui se cache derrière les réminiscences de la belle Yuna. - De plus, si le jeu reste toujours aussi beau (que se soit au niveau des textures des décors, les superbes séquences en image de synthèse ou encore la sublime modélisation des différents personnages présents dans le jeu et à ce titre, mention spéciale aux expressions faciales), on peut dire que le moteur graphique a pris un sacré coup de vieux depuis la sortie de Star Ocean 3 Till The End of Time. - Ajoutez à cela le fait que le bestiaire est quasiment identique à celui de FFX et je ainsi peux acclamer sans aucune once de mauvaise foi l' imagination débordante dont font preuve les concepteurs du jeu pour nous servir une faune et flore d' ennemis tous plus originaux les uns que les autres. - Quand au mode d'exploration,sachez que le système de téléportation d' un lieu à un autre à l' aide d' un planisphère est toujours de rigueur tout comme le fait de devoir à nouveau des environnements toujours aussi linéaire. - Pour tenter de pallier à l' absence totale de sensations de liberté, les développeurs ont décidé d 'inclure un système de missions complètement raté (ce qui aura pour effet d' irriter prodigieusement les fans de la saga) et des phases de plateformes à la Tomb Raider ou à la Zelda. Le problème, c'est que les endroits visités sont construits à la manière d'un couloir sans fin ce qui rendent inutiles et peu passionnantes ces dites phases de plate formes. Ajoutez à cela une jouabilité un peu limite et approximative et vous comprendrez pourquoi le joueur aura une soudaine envie de balancer la manette par la fenêtre plutôt que de s' investir dans ces nouveautés dont on s' en serait bien passées. - Ajoutez à cela que cette version Pal ne s' agit pas de la version Director's Cut disponible uniquement au Japon (et qui gommait certains défauts du jeu) et on peut ainsi dire que notre cher éditeur (Electronic Arts) se permet de nous payer notre tête surtout quand on sait que la version française de Star Ocean 3 Till The End Of Time édité par Ubi Soft a eu droit à ce traitement de faveur. - Que reste-t' il alors pour sauver FFX-2 du naufrage? Tout d' abord, saluons l' initiative des développeurs à conserver le passionnant mini-jeu Blitz-Ball déjà présent dans FFX. Le système de Dress phere est tout simplement génial et rappelle grandement le système de job de FF5. Avec le retour lors des combats de l' ATB, l' apparition des attaques de Type Chain, les Beak dance et la disparition des invocations, les batailles s' enchainent à une vitesse hallucinante. - Malheureusement ces joutes de combats obligent le joueur à bourriner sur la manette ce qui aura pour effet de réduire considérablement le sens tactique propre aux séquences de batailles de FFX mais aussi de rendre le jeu trop facile. On peut ainsi plier le jeu en une vingtaine d' heures en fonçant comme un dératé lors de la première partie. Un comble !! - Bien entendu les nombreuses mini quêtes et le fait de recommencer le jeu pour découvrir toutes les scènes permettent d' allonger la durée de vie du soft, mais bon entre le dernier boss de FFX-2 et Indalecio de Star Ocean 2 The Second Story,l a différence de niveau de difficulté est évidente.Par ailleurs,pas question d' essayer d' intervertir les personnages au cours d' une bataille,on ne peut en utiliser que trois à savoir Yuna,Rikku,Paine et ce jusqu' a la séquence de fin !!! - Au niveau de la localisation, on ne peut que féliciter les efforts consentis par l' éditeur.En effet, la traduction française est d' une qualité plus qu' honorable et le doublage américain est dans l' ensemble de bonne facture même si l' on pourra regretter quelques intonations étranges, quelques voix inadaptées à certains personnages et surtout une synchronisation labiale perfectible( rien à voir avec Metal Gear Solid Snake 2 Sons Of Liberty, MGS 3:Snake Eater, Shenmue 1 qui restent les références incontestées en matière de doublage ricains). - Conclusion: par son accessibilité,FFX-2 permettra à un large public de s' initier au genre si particulier des RPG. Cependant, de par ses trop grands défauts, FFX-2 souffre de la comparaison avec son illustre ainé qui fût pourtant l' objet de toutes les controverses lors de sa sortie. D' autant plus que dans le même genre sur PS2,on trouve beaucoup mieux:la série des Tales of(Rebirth,Destiny 2 et Symphonia malheureusement tous disponibles uniquement au Japon), Star Ocean 3 Till the End Of Time Suikoden 5 (le meilleur rpg de la PS2 à mon humble avis) ou encore FFX (qui reste malgré ses défauts, un très bon RPG) . - Pour terminer, espérons que le douzième épisode gommera les erreurs de jeunesse de FFX et les errements de ce FFX-2, sinon on peut commencer à se faire du soucis pour l' avenir de la si prestigieuse saga qu' est Final Fantasy et qui continuera vraisemblablement sur PS3.
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Shining Force III Scenario 1 (SAT) - 23/01/2007
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20/20
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. Qualités: - Très beau graphisme (pour l'époque). - Une bande son inoubliable (merci Motoi Sakuraba Sensei). - Character design superbe. - Des combats alliant efficacité et simplicité (pas comme d' ... Suiteautres Tactical-RPG comme Disgaea : Hour of Darkness par exemple). - Le meilleur scénario de tous les temps (je n'ai jamais vu autant de rebondissements dans nulle autre jeu, pas même Xenogears, Xenosaga ou encore Chrono Cross. Et le plus incroyable, c'est que les coups de théatre qui parsèment le jeu s'inscrivent dans un ensemble cohérent et vraisemblable). - Psychologie des personnages très travaillée (enfin surtout les principaux). .Défauts: - Peu de mini quêtes. - plus linéaire et moins de liberté que dans Shining Force 2. - Des phases de dialogues un peu longs (mais jamais inutile contrairement à FF8,FFX,FFX-2 et surtout indispensable pour comprendre le vaste complot qui se cache derrière le conflit entre L'Empire de Destonia et la République D'Aspia). - Seule la partie avec Lord Synbios a été traduite en anglais. -Conclusion:Le meilleurTactical-RPG de tous les temps. -Un conseil: Achetez aussi l' excellent Shining the Holy Ark, vous en apprendrez plus sur les motivations d' un certain Vandal et d'un guerrier.
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Suikoden V (PS2) - 23/01/2007
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18/20
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Tout simplement grandiose. Un scénario passionnant (sur fond d' intrigues politiques et de drames familiaux) avec son lot de rebondissements, de retournements de situations et de moment cultes : notamment ... Suitela scène qui éclaircit l' ellipse scénaristique, ou l' intensité émotionnelle et dramatique atteint son paroxysme. La psychologie des différents intervenants de l' histoire de Suikoden 5 (bien que ne sortant pas des archétypes classiques du genre) est très travaillée : Gizel rappelle de par son côté calculateur et manipulateur, le personnage de Griffith (même si le rejeton de la famille des Godwin ne soutient absolument pas la comparaison, en terme de charisme avec le Faucon de Lumière); Sialeeds réserve son lot de surprises,... Le fait d' être souvent confronté à choisir entre plusieurs décisions (aux conséquences parfois majeures sur le cours des évènements), permet au joueur de se sentir plus impliqué dans l' histoire de Suikoden 5. Les phases de recrutement des 108 Etoiles s' accompagnent pour la plupart d' entre eux, d' une mini-quête qui nous permet d' en savoir plus sur l' histoire, les états d' âmes et les motivations de nos nouveaux alliés. Il se dégage de Suikoden 5, une ambiance unique et pour le moins captivante, renforcée par une bande-son d' excellente facture (même si cela reste en deçà du travail fourni par Miki Higashino sur les 2 premiers épisodes de la Saga). Le système de combats, bien que des plus classiques, reste on ne peut plus efficace. Les duels ont gagné en dynamisme et l' animation des personnages lors de ces phases est plus que convaincante. Enfin, les joutes de batailles à la Kessen se révèlent très intéressantes à jouer. Au rayon des défauts, on peut citer : Des graphismes qui sont loin d' être terribles, même si la modélisation des personnages (dotés d' un magnifique design) est des plus honorables (enfin, surtout lors des scènes cinématiques). Le doublage anglais, bien que d' un niveau convenable, n' arrive pas à la cheville de la version japonaise (exception faite de la voix anglaise de Georg Prime, qui rend bien mieux que celle de son homologue japonais). Une traduction française faite à la va-vite avec sont lot de fautes d' orthographe, de grammaire et de syntaxe, des oublis de mots ou encore des tournures de phrases qui sont parfois des plus étranges. la quête des 108 Etoiles est totalement infaisable sans soluce. L' impossibilité de sauvegarder sur la carte du monde. Néanmoins, ces défauts ne représentent que des gouttes d' eau, comparés à l' océan de qualités dont regorgent ce jeu d' exception. Au final et à mes yeux, Suikoden 5 dépasse Suikoden 2 et constitue assurément le meilleur rpg de la PS2, en attendant de voir ce que valent FFXII, Valkyrie Profile : Silmeria, Baten Kaitos 2 et consorts.
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