Nom alternatif : Subarashiki Kono Sekai, It's a Wonderful World |
17 Avril 2008 22 Avril 2008 27 Juillet 2007
Neku et Shiki apprendront très vite qu’en fait, ils sont dans l’Underground (UG), une sorte de monde parallèle au Tokyo que nous connaissons : le Real Ground (RG). Atterris ici tout simplement parce qu’ils sont morts, une dernière chance leur est laissée pour regagner leur vie : terminer premier au terme de cette semaine. En effet, plusieurs candidats vont donc se mesurer au cours des différentes missions, et seuls les premiers auront la possibilité de regagner leur propre corps.
The World Ends With You est un titre à prendre tel qu’il est : un véritable petit OVNI complètement en deçà des grandes productions actuelles. Présenté sous une plastique très travaillée et très inspirée, un gameplay exceptionnel nous est accessible, étonnant par bien des points mais toujours très réussi. On ne se lasse pas d’enchaîner les combats, de comprendre toute la mécanique du titre pourtant si austère, d’admirer les différents plans retraçant tout le quartier du Shibuya ou encore de se laisser porter par cette ambiance unique encore jamais ressentie auparavant. Doté d’une durée de vie excellente, d’une bande sonore exemplaire et d’un scénario très bien ficelé, on ne peut que fléchir devant ce titre audacieux qui arrive à nous offrir une réelle nouvelle expérience qu’il sera difficile d’oublier. Un titre majeur pour le support, innovant, frais et intelligent à la fois qu’il serait idiot de manquer, ne serait-ce que pour comprendre que le marché est loin d’être mort et que le talent peut encore donner bien de bonnes choses… |
Collection  |
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Pezam - 29/01/2016
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17/20
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+Tous les personnages son réussis. +Plusieurs manières de jouer: Toucher, glisser, taper, gratter, ou alors les flèches! +Extrêmement fun! +Scénario fantastique, qui livre tout un tas d'émotions +Un style ... Suiteplus extravagant et moins recyclé que l'habituel chez Nomura (Il suffit de voir Aqua/Yuna/Light pour voir le manque flagrant de renouvellement) +Une ambiance réussie +Une OST franchement réussie de A à Z. The World Ends With You est juste une claque monumentale sur tous les points tellement il est audacieux. Vraiment la plus grosse surprise de la DS pour moi, probablement également son meilleur jeu ! Dommage que SE ne prenne pas plus souvent ce genre de risque.
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Wolf - 03/08/2014
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19/20
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Je ne vais pas reprendre point par point ce que beaucoup d'autres ont dit avant moi, à savoir que l'univers est urbain, jeune, branché, dynamique et rafraîchissant, que les musiques sauront se loger une ... Suiteplace dans votre mémoire pour le meilleur et pour le pire, que le gameplay est très dur à présenter et très simple à pratiquer. Je vais plutôt insister sur les points où TWEWY a su me convaincre de lui pardonner ses errances. Déjà, la galerie de protagonistes compte parmi les meilleures que j'ai connues depuis longtemps, dans le sens où tous sont de vrais humains avec un passé, une personnalité et un avenir. D'ailleurs, par protagoniste, je n'entends pas que les personnages jouables ; même le PNJ qu'on ne croise qu'une fois ou deux dans toute l'histoire se montre construit et pertinent, vraiment un excellent point. Et de plus, cet environnement soigné permet aux plus hautes figures de briller de tout leur éclat (notamment un certain Grim Heaper). Ensuite, le scénario joue sur ses énormes qualités pour surmonter de graves lacunes. Car derrière le titre un peu eschatologique et légèrement fataliste de la jaquette qui fait de son mieux pour jouer sur le fameux paradoxe du titre japonais qui signifie "c'est un monde merveilleux" avec le terme "mort" au beau milieu (d'où le titre de cette critique), c'est une ode à la pluralité et à l'acceptation de l'autre qui vous attend, avec sa part de justesse mais aussi ses passages méchamment bateau et ceux où le facepalm va vous tenter très fort. Je pense aux explications de vingt minutes, d'une part. Vingt minutes non-stop à appuyer sur A pour s'entendre expliquer des trucs dont on n'a pas toujours grand-chose à foutre, y a des moments où on a envie de hurler "ta gueule", quand même. Et ensuite, le camembert, c'est bon avec du pain. Le chocolat, aussi. Mais le chocolat avec du camembert, ça va pas bien ensemble. Donc, si on prend du pain seul, il ira bien. C'est le pain qui se mélange avec tout et c'est pour ça qu'on en prend au repas. Vous vous dites que ça n'a pas de sens, ce que je viens d'écrire. Mais vous vous êtes forcé à lire ? C'est bien, vous saurez dépasser une certaine transition dans l'histoire qui compte clairement parmi les plus éminemment ratées que j'ai jamais vues de ma vie, tous médias confondus. Tout ça, je le pardonne, car l'univers dépeint, les personnages qui nous entourent, les thèmes abordés, le rythme de l'intrigue et le perfectionnisme à outrance des scénaristes le valent largement. Et en ce qui concerne le gameplay, autant j'ai pu piquer de superbes crises de nerfs sur certains passages méchamment corsés, autant j'ai pu haïr le système d'évolution des Badges très obscur et aléatoire, autant j'ai pu réprouver le grinding occasionnel, autant j'ai adoré son côté accessible et fun, l'amélioration colossale et le powerbuilding très intelligent par la Bravery, les équipements, les relations avec les vendeurs et la mode. Le jeu essaie de penser à tout, tout, tout pour offrir une expérience de jeu complète mais pas rébarbative. Pour cela, on démarre un peu bridé par les possibilités, mais on acquiert petit à petit de plus en plus de moyens de jouer vite et bien. Pour tout cela, je pardonne l'idée de base (deux persos sur deux écrans avec deux gameplays) qui se moque totalement des limites du cerveau humain, je pardonne des passages assez décourageants avec des destinations pas claires ou des objectifs pas faciles. Je pardonne tout ça en bloc, mais je n'oublie pas que j'ai quand même eu du mal à le finir. Je n'oublie pas que ce jeu voulait exploiter jusqu'au dernier bit et jusqu'à la dernière fonction de la DS, je pardonne sa potentielle erreur de format dans la mesure où TWEWY aurait pu (il peut toujours) faire un JdR papier exceptionnel plutôt qu'un jeu vidéo pour joueur seul. Si, réfléchissez : un univers délimité, des objectifs successifs, des règles interminables, la place prépondérante de la coopération, des mentors et antagonistes survitaminés, la possibilité de laisser s'exprimer sans contrainte notre personnalité... Vraiment, non, vous ne pensez qu'on aurait pu ? Nonobstant, TWEWY reste l'un des jeux les plus originaux de Square Enix, l'un des jeux DS les plus ambitieux, et une expérience à tenter. Et si vous avez pitié de votre porte-monnaie, ne le cherchez pas en Europe, son tirage très limité et sa réputation lui valent des tarifs très redoutables. Achetez-le aux USA, il y est beaucoup plus facile à trouver neuf et pas cher.
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